Amolli Hrlroretunt ILibrarg THE GIFT OF FRANCIS SKINNER OF BOSTON 'Received ■ SCIENTIFIQUE. IX. Digitized by the Internet Archive in 2014 https://archive.org/details/bulletinscientif9184impe BULLETIN SCIENTIFIQUE PUBLIE PAR i; A C A DEMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES ïds ijiit^a^s s assis® liai* ET RÉDIGÉ PAR SON SECRETAIRE PERPETUEL TOME NEUVIEME. ( %vtt (jtttt pUntljcs ) MDCCCXLU SAINT-PÉTERSBOURG chez W. Graeff héritiers ET LEIPZIG chez L. V oss. (Prix du volume i£ roubles d'arg. p. la Russie , 2 e'cus de Pr. p. l'étranger ) Y Imprimerie de l'Acadkmie Impériale des Sciences. TABLE DES MATIÈRES. (Les chiffres indiquent les nume'ros du journal.) I. M E M 1 R E S. Hess Recherches thermochimiques. (Suite.) 2 et 3. Keyserling et Blasius. Beschreihung einer neuen Feldmaus. (Extrait) 2 et 3. Tkautvetter. Middendorfia , genus plantamm no- vum (Extrait.) 9 et 10. Graefe Inscriptiones aliquot graecae , nuper reperlae 1 er article. (Extrait.) 2 1 article. (Extrait.) 15 et -16. Fraehn. Topographische Uehersicht der Ausgrabun- gen von altem Arabischen Gelde in Russ- land , neb t chronol' gischer und geogra- phischer Bestinimung des Inhalts der ver- schiedenen Fuude 20 et 21. II. NOTES. Brandt Second rapport relatif aux recherches micros- copiques ultérieures sur l'anatomie des es- pèee> du genre Glomeris. 1. Baer. Révision des taglichen Ganges der Temperatur in Boolhia. 1. Brabdt. ÎNote supplémentaire sur les espèces qui com- posent le genre Polydesmus , suiv e d'une caractéristique de deux espèces nouvel- les. 1. Brandt. Note sur trois espèces nouvelles d'oiseaux de Russie et de la Perse boréale, rapportées par M Karéline. 1 Brasdt. Note sur une espèce de chat (Felis servalina Jardine), nouvelle pour la Faune de Rus- sie. 2 et 3. Brandt. Observations sur le Manoul (Felis Manul Pal- las). 2 et 3. M en ét ries. Sur un nouveau genre de Lépidoptère nocturne de la Russie. 2 et 3. Brandt. Note sur deux espèces nouvelles de Sous- lik de Russie. 2 et 3. W olkoff. Classification des sons et génération des gammes. 4. Dorn. Ueber ein drilles in Russland befindliches Astro- labium mit morgenlândischen Inschrilten. (avec 2 plan< hes) 5 Lenz. Beitrâge zur Théorie der magnetischen Maschi- nen. (> et 1. Baer. Nachricht von der Erlegung eines Eisfuchses, Canis Lagopus , an der Sudkùste des Fin- nischen Meerbusens , nicht weit von St. Petersburg , und daran geknùpfte Lnter- suchung liber die Verbreitung dieser Thier- art. 6 et 1. Eichwaid. Ueber I chthyosauren und Ceratiten Russ- lands. 8. VI Koeppkn. Ueber die Anwendung des Lindenbastes in flussland. (Extrait.) 8. Brosset. Description de quelques antiquités géorgien- nes, (avec une planche) 9 et 10. Fritzsche. Ueber ein besonderes Verhalten des brom- sauren Kali. il. Fritzsche. Ueber zwei krystallisirte Verbindungen des Ammonium mit Scbwefel. il. Jàcobi. Ueber einige electromagnetische Apparate. (avec une planche) 12. Meyer Einige Worle ùber die Nebenblàtter bei Lo- tus, (avec une planche) 12. Nervander. Unlersuchungen ùber die tàgliche Ver- ànderung der magnetischen Declination. (avec 3 planches) 13 et 14. Meyer. Einige Bemerkungen iiber den Bau der Gru- ciferen. 13 et 14 Fraeiin. Ueber Mùnzeu des letzten Gharesmschah , die in Grusien geschlagen. 13 et 14. Dorn. Ueber eine sechste von mir benulzte Hand- schrift von Ni'metullah's Geschichle der Afghanen. 13 et 14 Cl a us. Ueber das Verhàltniss des Kamphers zu den Haloiden. 15 et 16 Brosset. Projet d'une collection d'auteurs arme'niens ine'dits. 2 1 article. 11. Brandt. Observations sur le Loxia rubicilla Gùldenst. 18 et 19. Brasdt. Note sur les espèces de Loxia de la Faune de Russie. 18 et 19. Fraehn. Einige fur das Mûnzcabinet des Asiatischen Muséums ervvorbene Inedita. ifl et 19. Fraeun. Ueber einen im Gouvernement Kasan ge- machten Kufischen Munzf'und , jetzt im Muséum des Grafen StroganofF befindlich. 18 et 19. Eichwai.d. L'eber den Bogdo. 22. Fischer. Ueber die verschiedenen Arten von Balsam- pappeln, welche hier cultivirt werden. 22. Brosset Correspondance en grec des rois géorgiens du Cakheth avec la Russie , pendant le xvir" siècle. 23 et 24. III RAPPOR T. Baer. Ueber des Ilerrn Prof. v. Middendorfl' Karle von seinem Wege durch das Russische Lappland 18 et 19. IV. CORRESPONDANCE. Borenius. Calcul comparatif de différentes observations du pendule constant Lettre à M. Lenz. 5. Présence de l'hydrogène dans le sulfo - cyano- gène. Lettre à M. Hess. 15 et 16. Procédé galvanique pour graver des planches daguerréotypées. Lettre à M. Jacobi. 15 et 16. C la us. GrO V E V. BULLETIN DES SÉANCES DE L'ACADÉMIE. Séance du 5 Février. 6 et 7. — 19 et 26 Février, Mars, Avril , Mai , Juin. 9 et 10. Août et Sep- tembre. 18 et 19. VI. CHRONIQUE DU PERSONNEL. No 2 et 3. VII. ANNONCES BIBLIOGRAPHIQUES. No. 2 et 3. — 11. — 13 et 14. — 18 et 19- REGISTRE ALPHABETIQUE. {Les chiffres indiquent les pages du volume.) Afghanes, voir Nimetullah. Ammonium. Deux nouvelles combinaisons cristallisées de l'ammo- nium avec le soufre, par M. Fritzsche. 165. Antiquités géorgiennes , décrites par M. Brosse t. 153. Arménienne — littérature. Projet d'une collection d'auteurs armé- niens inédits. Second article, par M. Brosset. 253. Arvicola rattic.eps , nouvelle espèce de Campagnol , décrite par MM. le Comte Keyserling et Blasius. 33. Astrolabe à inscriptions orientales, décrit par M. Dorn. 60. Axiopoena. Nouveau genre de lépidoptère nocturne de la Russie, établi par M. Mé né triés. 40. Baer — Marche journalière de la température à Boothia 3. No- tice sur un échantillon de Canis lagopus , tué dans les environs de St.- Pétersbourg, et considérations sur la dis- tribution de cette espèce. 89. Rapport sur un mémoire de M. Reinecke. 144. Rapport sur les Beitraege. 209. Projet d'un voyage en Sibérie 276. 282. Sur la carte du voyage de M. Middendorf dans la Laponie russe. 298. Barchoff — obtient une mention honorable. 133. Baumier tacamaque. Sur les espèces du B. tacamaque, cultivées ici, par M. Fischer. 343. Bec - croisé , voir Loxia. Blasius, voir Keyserling. Bogdo. Sur le mont Bogdo , par M. Eichwald. 333- Boothia. Marche journalière de la tempéialure à Boothia, par M. Baer 3. Borenius — Calcul comparatif de différentes observations du pendule constant. "3. Bouniakovsky — décoré de l'ordre de St. -Stanislas de la 2de cl. avec la couronne. 44. Brandt — Second rapport relatif aux recherches microscopiques ultérieures sur l'anatomie des espèces du genre Glomeris. 1. Note supplémentaire sur les espèces qui composent le genre Polydesmus 9. Note sur trois espèces nouvelles d'oiseaux de Russie et de la Perse boréale. 11. Note sur une espèce de chat, nouvelle pour la Faune de Russie. 34. Observations sur le Manoul. 37. Note sur deux espè- ces nouvelles de Souslik de Russie. 43. Observations sur le Loxia rubicilla Guldenst. 287. Note sur les espèces de Loxia de la Faune de Russie. 288. Bromate de potasse. Sur un phénomène particulier produit par cette substance, par M. Fritzsche. 157. Brosset — Description de quelques antiquités géorgiennes. 153. Projet d'une collection d'auteurs arméniens inédits. Second article. 253. Correspondance en grec des rois géorgiens du Cakheth avec la Russie. 349. Campagnol, voir Arvicola ratticeps. Camphre. Ses rapports avec les haloïdes , par M. Cl a us. 229. Canis lagopus. Considérations sur la distribution de cette espèce, à l'occasion d'un échantillon pris près de St. -Pétersbourg, par M. Baer. 89. Cederholm — obtient une mention honorable. 133. Cératites de la Russie, par M. Eichwald. 108. Chopin — obtient un prix Démidoff. 133. Claus — Sur les rapports qui existent entre le camphre et les haloïdes. 221). Présence de l'hydrogène dans le sulfo-cya- nogène. Lettre à M. Hess. 245. Coccothraostes speculigcrus , nouvelle espèce d'oiseau décrite par M. Brandt. 11. C. caucasiens, voir Loxia. Correspondance mathématique et physique de quelques célèbres géomètres du siècle dernier , tirée des archives centrales de Moscou et de celles de l'Académie, par M. Fuss. 283. Crucifères. Remarques sur la structure des Crucifères , par M Meyer. 209. Debolsky — obtient une mention honorable. 133. Doux — promu au rang de conseiller d'état. 33- Sur un troi- sième astrolabe à inscriptions orientales qui se trouve en Russie. 60. Sur un sixième manuscrit de l'histoire des Afghanes de Ni'mctullah. 217. Ecorce de tilleul. Sur l'emploi qu'on en fait en Russie , par M. Kôppen. 119. Eichwald — Sur les Ichlhyosaures et les Cératites de la Russie. 108 Sur le mont Bogdo. 333. Electro- magnétisme. Sur quelques appareils électro- magnétiques , par M. Jacobi. 173. Emberiza bruniceps , nouvelle espèce d'oiseaux , décrite par M. Brandt 12. Feus lUanulVnW. Observations sur cette espèce, par M. Brandt. 31. Feus Scivalina Jardine, observée en Russie, note de M. Brandt. 34 Fischer — Sur les espèces de baumier tacamaque , cultivées ici. 343. Fraehn — Sur les monnaies du dernier Schah de Kharcsme, frappées en Géorgie 213. Monnaies orientales inédites , nouvellement acquises par le Musée asiatique. 289. Mon- naies kufiques trouvées dans le gouvernement de Kasan. 295. Aperçu topographique des fouilles d'anciennes mon- naies arabes en Russie. 301. Fiutzsche — Sur un phénomène particulier produit par le bro- mate de potasse. 157. Deux nouvelles combinaisons cris- tallisées de soufre et d'ammonium 165. Fuss — Rapport général sur la dixième distribution des Prix Démidoff au concours de 1840. Supplément. Projet de publication d'une correspondance mathématique et physi- que de quelques célèbres géomètres du siècle dernier, ti- rée des archives centrales de Moscou et de celles de l'A- cadémie 283, Galvanisme. Procédé galvanique pour graver des planches da- guerréotypees , par M. Grove. 246. Géorgie Correspondance des rois géorgiens du Cakheth avec la Russie, par M. Brosset. 349. Ghinkouloff — obtient une mention honerable. 133. Glomkrides Sur l'anatoinie des Glomérides , par M. Brandt. 1, Graefe — Inscriptions grecques restituées et expliquées. Premiei article. 221. Deuxième article. 222 Graf — machine pour filer la soie. Rapport de MM. Kôppen et J acob i. 137. Gretch — obtient une mention honorable 133. Grove — Procédé galvanique pour graver des planches dague i- réotypées. Lettre à M. Jacobi. 246. Hf.lmersex — Rapport sur les Bcitraege- 219. Hess — Recherches thermochimiques. 13. Jacobi — Rapport sur la machine à filer la soie de M. G rai. 137- Sur quelques appareils électro-magnétiques. 173 Ichimova — obtient une mention honorable. 133. Icuthyosaures de la Russie, par M. Eichwald. 108. Inscriptions grecques, restituées et expliquées par M. Grade. Premier article. 221. Deuxième aiticle. 222. Karkline — Oiseaux rapportés par lui et décrits par M. Bran d t. 11. K.AZEMUÉG — obtient un prix Démidoff. 133. ki.YsERLixG , Comte , et BlAsius — Description d'une nouvelle es- pèce de campagnol. 33 Kikixe — obtient une mention honoiable. 133- Koeppen — Sur l'emploi de l'écorce de tilleul en Russie. 119. Rapport sur la machine à filer la soie de M. Graf. 137. Latonie Busse. Carte de ce pays, levée par M. Middendor f. 298. I.enz — décoré de l'ordre de St. -Stanislas de la 2de cl. (44, Ma- tériaux relatifs à la théorie des machines magnéto -électri- ques. 78. I.orexz — obtient une médaille Démidoff. 133. Lotus. Quelques mots sur les feuilles secondaires de Lotus, pai M. Jleyer. 187 Loxia. Espèces de Loxia de la Faune de Russie, par M Brandt. 288. Observations sur le Loxia rubicilla Guldenst. par le même. 287. Magnétisme terrestre. Sur les variations journalières de la décli- naison magnétique Second article, par M. Nervander. 189. Magnéto- électricité. Matériaux pour servir à la théorie des ma- chines magnéto - électriques , par M. Lenz. 78. Ménétriés — Sur un nouveau genre de Lépidoptère nocturne de la Russie. 40. Meyer — Quelques mots sur les feuilles secondaires de Lotus. 187. Remarques sur la structure des Crucifères. 209. Middendorf — Carte de la Laponie russe. Bapport de M Baer. 298. Middendorfia , nouveau genre de plantes, établi par M. Traut- vetter. 151. Musique. Classification des sons et génération de la gamine , pai M. Volkoff. 45. Nervander — Sur les variations journalières de la déclinaison magnétique. Second article. 189. Nevoline — obtient un prix Démidoff. 133. Ni'mktuli.mi — Manuscrit de l'histoire des Afghanes de cet auteur, examiné par M. Dorn 217. Numismatique orientale. Sur les monnaies du dernier Schah de Kharesme , frappées en Géorgie, par M. Fràhn. 213. Monnaies orientales inédites, nouvellement acquises par le Musée asiatique, par M. Fràhn. 289. Monnaies kufiqiies trouvées dans le gouvernement de Kasan , par le même. 295. Aperçu topographique des fouilles d'anciennes mon- naies arabes en Russie, par M. Fràhn. 301. Ostrogradsky — promu au rang de conseiller d'état actuel. 44* Rapport sur un mémoire d'optique analytique de M. Se h ul- tén. 143 Oustrialoff — promu au rang de conseiller de collège. 44. Pendule constant. Calcul comparatif de différentes observations du pendule. Lettre de M. Borenius à M. Lenz. 13- Piiilomafitsky — obtient un prix Démidoff. 133. Picus Karelini, nouvelle espèce d'oiseaux, décrite par M. Bran d t. 12. Pirogoff — obtient un prix Démidoff. 132. Polydesiytus. Supplément à la monographie du genre Polydesnius, par M. Brandt. 9. Polydesmus capensis et hamatus v. ci-dessus. Po.stels et Buprecht — obtiennent un grand prix Démidoff. 132. Prfx - Di'iMiDorr Concours de 1840. 132 Rapport général, par M. Fuss, secrétaire perpétuel. Supplément. Beinecke — Mémoire relalil à l'établissement de marques sur les côtes de la Finlande pour mesurer rabaissement successif du niveau de la Baltique. Rapport de M. Baer. 144. Buprecht , voir Postels. Sciiardois — promu au rang d'assesseur de collège 44. Schultén — Mémoire d'optique analytique, analysé par M Os- trogradsky. 143. Smaragdoff — obtient une mention honorable. 133. Smitt — obtient une médaille Démidoff. 133. Souslik , voir Spermophilus. Spermophilus Eversmanni et erythrogenys, deux nouvelles espèces de Souslik de Bussie, établies par M. Brandt. 43. Stuckenberg — obtient un prix Démidoff. 133. Sulfo -cyanogène. Présence de l'hydrogène dans cette substance, observée par M. Cl a us. 245. Thermochimie. Becherches thermochimiques, par M. Hess. 13. Trautvetter — Middendorfia , nouveau genre de plantes. 151. Veniaminoff — obtient une mention honorable. 133. Volkoff — Classification des sons et génération de la gamme. 45 Voyage en Sibérie. Projet de M. Baer. 276. 282 Wrangf.i.l — obtient une médaille Démidoff. 133. PJaxj 3-8, )t 195. BULLETIN SCIENTIFIQUE Tome IX. PUBLIÉ PAR L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT-PÉTERSBOURG. Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt- quatre forment un volume. Le prix de souscription, par volume , est d' 1 i / % roubles argent pour la capitale , de 1 roubles argent pour les gouvernements , et de 1 écus de Prusse à l'étranger. On s'aboune, à St.- Pétersbourg , au Comité administratif de l'Académie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l'Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour Y étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutét par l'Académie, et à leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 1. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l'Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques 6. Extraits de la correspondance scientifique; 1. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personnel de l'Académie; 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie. SOMMAIRE. NOTES. 1. Sur Vanatomie des Glomêrides. Brandt. — 2. Marche journalière de la température à Boothia Baer. — 3. Supplément à la monographie du genre Poljydesmus. Brandt. — k. Sur trois nouvelles espèces d'oiseaux, rapportées par M. Karéline. Brandt. NOTES. 1. Second rapport relatif aux recherches microscopiques ulterieures sur lanato- MIE DES ESPÈCES DU GENRE GLOMERIS; par M. BRANDT (lu le 27 novembre 1840). Dans le courant de l'été' passe', j'ai tâche' de compléter mes observations sur l'analomie des espèces qui compo- sent le genre Glomeris autant que les échantillons que j'avais reçus de la part de M. Saxesen à Clausthal et le temps me l'ont permis. Je dois beaucoup regretter que ces insectes, envoye's a l'e'tat vivant, soient morts avant que j'ai pu terminer toutes les recherches néces- saires pour remplir les lacunes de ma monographie ana- tomique. J'ai eu cependant le bonheur de comple'ter nos con- naissances à plusieurs égards. Les différentes couches des petits muscles transversaux ou obliques, destinés au mouvement des petites lames abdominales, sont recon- nues avec plus d'exactitude. L'arrengement des muscles du dos, ainsi que des très petits muscles du rectum et de l'anus a également été observé d'une manière plus satisfaisante. En outre, j'ai fait attention aux petits mus- cles des organes crochus pédiformes qui se trouvent chez les mâles en avant de l'anus. Des recherches îéiléiées m'ont fourni différents sup- pléments quant à la distribution des branches des tra- chées dorsales et abdominales , notamment aussi du système de trachées particulier qui ouvre la moelle ab- dominale. J'avais douté auparavant, si les duclus excrétoires de chaque paire des petits sacs blancs, oblongues ou pyri- formes, qui se trouvent au dessous de chaque anneau du dos et sécernent une liqueur mucilagineuse , éjetée en forme de petites gouttelettes , à l'attouchement des animaux, se réunissent dans uu simple orifice ou restent distincts. Je suis parvenu à éclaircir cette question, en trouvant pas des recherches répétées que le ductus excrétoire de chaque sac , quoique sa partie terminale soit très rapprochée et presque réunie au sac de l'autre côté, possède son propre orifice. Des recherches sur les génitaux m'ont fourni égale- ment plusieurs faits pîus ou moins nouveaux. Le conduit excrétoire du testicule est simple; mais il se divise, derrière la seconde paire de pattes, en deux petits conduits, dont chacun entre dans une petite écaille recourbée, observable derrière chaque articulation basale de la seconde paire de pattes La partie postérieure du testicule offre un petit conduit dirigé en arrière jusqu'à la prostate , et pourrait bien être le ductus excrétoire de cet organe. Les orifices des organes mâles ressemblent de cette manière aux organes femelles, et les organes 3 Bulletin scientifique. particuliers chrodms et pédilormes qui s'observent chez les mâles en avant de l'anus ne paraissent effectivement destine'* qu'à retenir et à stimuler les femelles pendant la copulation , comme je l'avais supposé lors de mon premier rapport. Dans les individus disséqués par moi, vers le milieu du juillet, le conduit du testicule (vas deferens) con- tenait une quantité de petits corpuscules elliptiques qui paraissent être des spermatozoes non encore développés. Quoique les femelles ne possèdent qu'un simple ovaire, on y observe très distinctement deux oviductus très courts, dont chacun entre dans une petite écaille recourbée en lbrme de petit tuyau, observable derrière l'articulation basale de chacun des pieds de la seconde paire. La jonction des ovules aux deux taches distinctes longitudinales et parallèles de la face intérieure de l'o- vaire, paraît indiquer une espèce de duplicité. Les ovu- les elliptiques seuls, encore attachés à l'ovaire, m'ont offert une vésicule germinalrice liés distincte et c'est envain que je l'ai cherchée jusqu'à présent dans lés ovules détachés et arrondis. 2. Revision des taglichen Ganges der Tem- peratur in Boothia; von K. E. v. B A E 1\ (lu le 12 mars 184 1). Als îch aus Pachtussow's Tagebùchern den Gang der Temperatur in Nowaja Sernlja berechnete und zu meiner Verwunderung fand, dass in Malotschkin Schar die wârmste Zeit im November um 6 Uhr Nachmittags, im December etwas vor Milternacht und im Januar sogar fast zwei Stunden nach Mitternacht eintritt, und ùberhaupt eine von der Sonne unabhangige Erwàrmung wâhrend des Jahrs einen Umlauf in den Tagesstunden zu halten scheint, — und da auch in der Karisclien Pforte von eincm solchen Wàrmequell Spuren sich er- kenuen liessen, wenn auch die Einwirkung lange nicht so regelmàssig hervortrat, — so fùhlte ich das Bedùrf- niss, den taglichen Gang der Temperatur in Boothia, dem einzigen hochnordischen, von Nowaja Sernlja ent- fernten Orte, von dem raau damais eine hinlàngliche Reihe von Beobachlungen besass , vergleichen zu kônnen. Ich konnte aber die Rechnungen weder selbst durch- fùhren, noch bis zur vollstandigen Richligkeit revidiren. [Bulletin scientifique de V Acad. de St. Pctcrsb. Vol II N. 19.) Eine Annaherung an die Ricbligkcit zeigte schon, dass in Boothia keine solche Erwàrmung nach den verschie denen Monaten innerhalb der Stunden eincs Tages umlaufe. Um dièses anschaulich zu machen , wurden die Zahlen mitgetheilt, jedoch bemerkt, dass dièse noch nicht ganz richtig seyen und ausdriicklich hinzugcfiigt [Bulletin II. S. 289) dass ich mir eine vollstàndige Révision und einen abermaligen Abdruck nach dersel- ben fur die Zukunft vorbehielte (*). Ich gedachtc dièse revidirlen Zahlen in einer kùnftig herauszugebenden Schrift ùber die Temperatur- Ver- haltnisse von Nowaja Sernlja mitzutheilen. Unterdessen war in Berlin dieselbe Berechnung angestellt und, in Fahrenheilschen Graden ausgedrùckt, in Dove's und Moser's Repertorium der Physik Bd. III. S 352 — 357 mitgetheilt. Im Winter 1839 — 40 theilte mir Herr Professor Nervander in Helsingfors seine Absicht mit, die ma- gnetischen Beobachtungen aus Boothia mit dem Gange der Temperatur zu vergleichen und fragte , oh das Détail der Berechnung der letzlern noch vorhanden sei. Dièses war wirklich der Fall. Ich sah nun hierin eine Veranlassung an die Erfùllung meines Verspre- chens einer Revision zu gehen Die revidirlen Rech- nungen wurden Herrn Professor Nervander mit der Bitte mitgetheilt, wenn er n ch einen Fehler fànde, m ich davon in Kenntniss zu setzen. Da Herr Professor Nervander das Warme- Quantum von 5 zu 5 Tagen summirte, so ergab sich dadurch die vollstàndigste Con- trolle der frùheren Summirungen. Es ergab sich dabei noch ein Fehler in der zweiten Decimalstelle einer Stunde, auf der Verwechselung eines Zeichens beruhend. Ich darf also jetzt wohl hoffen, dass die Zahlenreihen, die ich hier fur aile einzelnen Monate und nach den Standôrtern gesondert in den drei folgenden Tabellen in Fahrenheilschen Graden gebe, zuverlàssiger sind als die noch immer etwas abweichenden Reihen im Reper- torium der Herrn Dove und Moser. Dem Grundsatze, diejenigen Tage auszulassen, fur welche im Original durch Druckfehler entweder mehr oder weniger als 24 Beobachtungen sich finden, bin ich treu geblieben, (*) Es thut mir leid, dass in den verschiedenen Abdrùcken und Excerpten, die man aus dem Bulletin von meinem Auf- satze gemacht, dièses Versprechen meistens ausgelassen ist. Bulletin scientifique. 5 A S u SU V O 3 ° se w O 3 s S to M X X os o_ * ni* es es to x » •* „ »o" ©" es es to o X »*5 © ©" r~ ce" es es es © tO to to to 00 oo o o o'o es^ »c es erj_ «* ©" o" o o" en ©" es to to to tO es es © to « to •* ©, tr, oo r-~ ce" es es es to to © oo ce Cl X es es + + ++ + + + + + + + + + + + + + +I- + 4- + + + en x ko en es X es >o > es * © "5 "5 ©_, r- X to .# «0 es ce. © en o •* O en" to x" tO [-" to p-" to + + 4- + + + + + + + to es to es en X to es X X en p- es o •* °v o" 8*. es" to es ï» to. es_ en" en" to" 1 «a>" «# o" te" to to 5" 3 ■a «* o to p- o. ©^ ©, o ©, Pî x" en" en" en en" x" r-" "i" kO ce ce ce X ce to iO »c ce tO, Ci e>. es" •* »c "ï" CC_ es_ f O. r- es to^ es^ © x„ es^ >* ©^ to r-^ es" to to ©" r-" x" o" es" to" to" es" x" t-" f en to to X ce ce ce -« ce o ce vo es^ ko --<" ©" + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + +4- © to "î" "5 tO x es o< ce x "î" I I ce en to to en es en en en r- x ce x ce «5 ©„ es. to ce en en r- to to © es ce ce ce" r- d< ce es to X to uo "5 ce en to r- es °°. es" es ce to + + + + + + + + + + + + X o "5 es (-^ T-l <)T 115" I I c to x es en to 1-0 © a to to es to ce. en. c~ X X, X, K5 ce^ en ce. to_ ©^ es "î ©, to^ es^ to_ 0" ©" ©" ©" c" ©" ©" en" x" ©" ce" r-" x" en" ©" ©" ©" to ►0 to tO tO to tô tO es es es es es es es es to to tO to to to to to I I I o to X to r- X «h © x © to © es r~ © C" to 10 «5 © © x © t"! © es 1H kO to. cs^ to, ©, es^ to to to. to_ ce x »o, te

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N -.es ce lia Oï -a o o O. c « O *s "c Pu o te S .2 c o C3 Oh 00 3 te te 01 te •* y* 05 01 te te i-t te te co ce Ol co en 01 as te •3" es o en Ol te ■* •* te o o Ol ko .» Ol en 00 en es c~ co w °î. es te te Ol p- te es co te te te" te te •*" ko (S p» r~ r-~ te te uf .#" ■* té" es es es es es es es es es es es es es es es es es es es es es es es ++++++++++++++++++++++++ es * te 00 o es te + + * •HP co •S" ko 01 01 "5 es p* te r- te Ol co pi »o ce te Ol o es p- •0 en te O 00 C" Ol "5 es p-_ x^ en te p- O en te 01 «* ko te^ o X o es^ pj "i" k*s" te te te" te p-" oo 00 01 d o T-t o o en S p? te" ko" te te te te te te te ■* P" es te Ol o< p- es "5 ©_ «o 00 O 6S es^ es_ o >* oo" Ci to 01 + + ++++++++++++++++++++++++ i0 »c O ce es O yf en ■» en + + s j- eu TH oo en ▼h es «5 01 te te te r- 01 en c* o 9 es 01 es es es o <»< r? 00 00 te es en Ol Ol o o w to oo f5 * r- o< o »c te^ ■r-" es oo es 00 en oT d ■m es" -* »o r-* co- oT d d en oo" té" te" es" o ©" oî es es es K5 lO te te t-J te te ie te te te te es 4- + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + te r- o te te tô" es o co + + te oo te oo o iO es te es v« -m Ol O r- Ol to ce es 00 te to ce o oo O + + + + + + + ■m -p- ti es es es + + + + + + es + ç? o en o d oo" es es f-i O! cr ce ce cr W O es ao es en te co oc r- te o en es t- *n ce w" o" + + + + + + + + + + o *o «O H5 ■* o" >c r- fi te + + o o o< oo w es »o r- oi te r- oo Ol "5 l- es <# en te te <* r~ oo « to te es es" © ▼-" to te « ce te te te r- •** K5 >o ao es te r- oi te o Ol te es ce o en oo to es en o te c~ es te r- * 1H 00 te" ké" x es I I I + + + + + + + + + I I I I I + en oo es oo te te cf es I I es n w n n to te te te te te o 00 te" te oo co ce te te es es oo r- en tti te o w 00 es es ce es es os IO — te^ es 00 es te es en te es o ce^ oT d es te te I I I I I I I I I I I I te te m I I I oo te vo oo * un o" en" o es te te "5 o >c 01 te p> en es es r- te te ce c- ce te o o es te O r- r- es 00 en te in O 01 es r- «e r- te 00 te o r- te en oo r-^ i~ te o te co^ te_ oo te o es^ te °i. es •3" # •# es" es" es" es" es" es es" es" es- d en" oi- en d es" es- es" es- te te te" te te te te te te te te te te te te es es es te te te te te te te te te w ic te "1 es en -m I I I te en Ol te te r> te Ol te o te r- te te o >o es r- X es ce te es r" te 1r- te 00 X X te «î c~ o 01 01 Ol o ce oo o 00 te te es te_ ►e >o te^ te^ te_ te kO te" te <£ r- ce" te' r- te te te" te" ce" te te" te te" ce" te te «r te" te ce es 1 es 1 es 1 es 1 es 1 es 1 o r- en -r- es te o te te Ol te es c o en >c te o "5 r- »o oc 00 eo r- to_ te_ te . * te te^ ie_ c\ es^ te te r- en r; 00 00 r* es es" es" es" e^T es" es" es es es es" es" es es es" es" es es es es es es* es" es" es es es es es es es es es es es es es es es es es es es es es es es es te r- o x_ o" te ^> es te I I I I I ce ce en es es •* es Ol kfj OS p" es es p- r- p> te kO Ol X r- «f X ke X p> p- p> es es kO o k* te es en l— 00 00 01_ 00 o es •m o oc kO te kO kC ktî kO kO~ keT ce" te te te" ce" >o" kO kO krf ce te te te x te os r. te Ol x en » d es es >a< es es oi o o oi o o es c ite ■«" ce" kC tu ta et O o 3 O te X ■F- te r> kfi kC es p* o kC te kO kC te te kO ké Ol kfi kO ▼H o p^ p- P" p- ce 00 O te x^ es r; 0\ r- te x" x" X* ce" ce co d oT o" d o" cT d Ol 03 Ol te Ol .# TH es ce ke X es te p> Ol x^ Ol 01 en p- ce_ Ol Ol oT oo 00 ce co- ce" x" ++++++++++++++++++++++++ •* X x es cm ^< ce" en" es es + + T3 3 P es £ u -C c eu c f— eu ï C Zh u — v 9 Bulletin scientifique. 10 Den Unterschied im Gange der Temperatur zwischen Boothia und Novaja-Semljia wird raan ohne Zweifel in der Verschiedenheit der vorherrschenden Windes-Rich- lung locider Geganden fînden. 3. Note supplémentaire sur les espèces qui composent le genre polydesmus, suivie d'une caractéristique de deux espèces nouvelles par j. f. brandt; (lu le 4 décembre 1840.) Dans la se'ance du 22 février de l'anne'e dernière, j'ai eu l'honneur de présenter à l'Académie une note rela- tive à la classification des espères qui composent le genre Polydesmus (Bulletin scient, de l'Acad. T. V. No. 20). Les publications ultérieures de M. Gervais (Voyage de la Favorite. Zoologie p. ill et Revue zoo- logique 1859. p. 280) et les travaux de M. Lucas (Histoire natur. d. Gruslacées, des Arachnides et des Myriapodes, à Paris 1S39. p. 522.) ainsi que les acquisi- tions du Muséum de notre Académie, m'engagent à ajou- ter maintenant quelques suppléments aux observations sur les espèces de ce genre publiées antérieurement par moi. En repassant mes recherches sur la différence du Po- lydesmus Meyenii (proposé par moi en 1836,) et du Polydesmus margaritiferus Eudoux et GervaiS (Ann. de la Société Entom. d. Paris 1836. T. V. p. 3T9 et Zoologie du Voyage de la corvette la Favorite p. ill tab. 54. fig. 1.), je trouve que la grande ressem- blance de ces deux espèces conjecturée autrefois par moi (voyez ma note sur le genre Polydesmus p. 21.) existe effectivement. Je n'hésiterais donc pas à réunir mon Polyd. Meyenii avec le Polyd. margaritiferus, si la description très détaillée et les dessins de plusieurs parties du corps que j'ai faits au Muséum de Berlin à mon dernier séjour en 1836 , n'offraient pas quelques différences; il me semble donc nécessaire d'ajouter au Polydesmus Meyenii un point d'interrogation. Le Polydesmus diadema de Mr. Gervais trouvé par M. Rambur à Gibraltar (Annal, de la Société Ento- mol. d. France T. VII , Annal, d. se. natur. nouv. sér. T. VIL (1837) p. 44; Guérin Revue zool. 1859. p. 280 Lucas 1. 1. p. 524. n. 8), que j'ai omis dans mon énu- mération des espèces du genre Polydesmus, constitue une espèce différente de mon Polydesmus thrax. Mais je regrette que MM. Gervais et Lucas aient oublié de remarquer la conformation du dernier anneau du corps, parce que cette omission m'empêche de classifier le Polydesmus diadema dans une de mes subdivisions. Je suis cependant porté à croire qu'il appartient à la Section A. D'après les figures de MM. Gervais et Eudoux (Voyage de la Favorite p. 54 fig 2) je me suis assuré que le Polydesmus Blainvillii doit être également rap- porté à ma première division. Avant la connaissance des descriptions détaillées de MM. Lucas ^1. 1. p. 523) je doutais si mes Polydesmus mexicanus et bilineatus ne devaient pas être réunis avec mes Polydesmus Klugii et Erichsonii, qui sont également du Mexique. Une comparaison exacte des descriptions de M. Lucas avec les figures de plusieurs parties et les descriptions très détaillées manuscrites du Polyd. Klugii et Erichsonii que j'ai faites en 1836 à Berlin, m'a cependant offert des différences très sensibles, par rapport à la structure et à la texture des anneaux avec les Pol. mexicanus et bilineatus. Les acquisitions récentes du Muséum de notre Aca- démie m'ont procuré entre autres aussi la connaissance de quelques Polydêmes; je peux donc terminer cette note en livrant la description de deux espèces de ce genre qui me paraissent être nouvelles. Genus Polydesmus Sectio A. Nob. Spec. I. Polydesmus cape/isis Nob. Habitus fere Polydesmi complanati, sed dorsum con- vexius et antice angustius. Antermae satis longae Cingu- la quinque anleriora vix approximata. Cingulum pri- mum margine laterali rotundato-trigonum. Cingula re- liqua processubus lateralibus brevibus, subrolundato-te- tragonis, margine integerrimis, incrassatis, limbo eorum externo sulco disjuncto. Cingula omnia glabra, postice sub microscopio parum coriaceo-rugosa. Squama analis inferior semilunaris Color cinereo-nigricans. Longiludo i»' latitudo summa 1"'. Patria Gaput bonae spei. Specimina tria in Museo Academico servantur. Observ. Cette espèce qui nous apprend que le genre Polydesmus paraît se répandre du Nord de l'Afrique jusqu'à la région la plus australe de celte partie du monde, offre des ressemblances avec le Pol. Blainvillii; mais elle en diffère sensiblement selon la description et les figures de cette espèce qu'ont fournies MM. Eu- doux et G e rvais. Spec. 2. Polydesmus hamatus Nob. Habitu generali , praesertim processuum lateralium cingulorum figura ad Polydesmum rosascentem accedens il Bulletin scientifique. 12 Cingula quinque anteriora et posteriora disjuncta. Pri- mum cingulum dorsale ( collare ) transverso - oblongum, margine laterali processum brevissimum, subevanidum, triangularem formante. Reliquorum cingulorum proces- sus latérales longissimi , triangulares , angustati , valde acuti, apicibus retrorsum curvati, longitudine sua cingu- lorum mediae partis diametrum transversam superantes vel subaequantes , in apicis inferiore facie sulcis paralla- tis , longitudinalibus exarati. Omnia corporis cingula in dorso, excepta parte qua invicem articulantur, dense gra- nulata, granulis in cingulo 1 subocto in 2, 5 et 4 sub- quatuor, in reliquis usque ad ultimum 5- vel 6-seria- tis. Granula processuum lateralium marginalium in den- ticulos evoluta, ita ut margines eorum circum circa in- signiter dentïculati évadant — Squama ante anum posita margine posteriore subemarginata. — Color cinereus, sub- fuscescens. Pedes et abdominis médium albicantia. Longitudo i/j latiludo summa 2"'. Patria ignola. Observ. Le Muséum de l'Académie a reçu de la part de M. Dupont de Paris, un seul individu de cette espèce très distinguée, avec plusieurs espèces d'Insectes de Madagascar et d'autres contrées. 4. Note sur trois espèces nouvelles d'oi- seaux de Russie et de la Perse boréale, rapportées par M. KARELIN par J.-F. BRANDT; (lu le 19 mars 1841.) Le Muséum de notre Académie possède trois espèces d'oiseaux de Russie et de la Perse boréale, rapportées par M. Karélin de ses voyages dans les provinces de Russie voisines de la Perse et de la Perse boréale même, dont je n'ai pu trouver de descriptions chez les ornithologistes et qui, par conséquent, paraissent être nouvelles. Je prends donc la liberté d'offrir à f'Acadé- mie une note qui en fournit les caractères. No. 1. Coccothraustes speculfgerus Nob. Caput , collum pectoris et dorsi superior pars nigra, subcinerascentia. Pectoris inferior pars, abdomen lotum et dorsi posterior pars cum uropygio flava. Rémiges nigrae, tenuissime albido lirabatae; secunda, tertia , quarta, quinta, sexta et septima in pogonii externi basi albae, quare in alis complicalis spéculum alare album. Gauda nigra subelongata. Rostrum nigricans. Longitudo a rostri apice ad caudae apicem 8"; rostri longitudo ad rictum 8"'; caudae longitudo o". Habilat in Persia boreali. Affi nis habitu et coloribus Coccothrausti icteroidi (Gould Gentury of birds from Himal.), sed rostri colo- re , pectoris superiore parte nigra et speculo alarum pdx) diversus. No. 2. Emberiza bruniceps Nob. Habitus et magnitudo Emberizae melanocephalae Caput et guttur ad pectus usque castanea. Colli lale- ra, pectus et abdomen totum , nec non uropygium ra- nunculaceo - flava. Nucha virescente - flava. Dorsum fus- cum, pennis-flavo marginatis. Pennae alarum fuscae, al- bido marginatae. Cauda supra fusca, infra cum alae in- feriore facie albido-fusca. Longitudo a rostri apice ad caudae apicem 6y 2 " ; rostri longitudo ad rictum 6"'; caudae longitudo 2". Patria Turcomannia et, ut dicunt, etiam montes Al- taici. No. 3. Picus Karelini Nob. Le Muséum zoologique de notre Académie possède un exemplaire assez adulte d'un pic tué par M. Ka- rélin dans les environs d'Astrabad, qui appartient au groupe des pics verds (Picus viridis, canus, occipitalis (Gould Himal. birds) et squamatus (Gould ib.))j mais qui paraît constituer une espèce à part. Statura fere Pici cani. Caput supra canum, pennarum apicibus coccineis, ante ipsum apicem nigro fasciolatis, in fronte albo terminatis. Genae , lora , colli latera, gula, pectus et abdomen totum cum crisso albida, gulae in- fenoris partis, pectoris et abdominis pennae nigricante- fusco fasciolatae. A rostri angulo versus colli latera stria fusco-nigra, infra albido pum tata, supra stria alba a na- ribus infra oculos extensa terminata. Dorsi pennae fus- cae, albo fasciatae, apice flavo-virides. Tectrices alarum superiores supra fuscae, vix olivascenles, albo fasciatae. Rémiges secundariae pogonio externo et apicibus oli- vascente-virides 5 interno vero nigro - fuscae , albo fas- ciatae. Remigum primariarum quatuor exteriores fus- cae, pogonio externo albo maculatae ; reliquae pogonio interno nigro-fuscae, emaculatae. Remigum et rectricum inferior pagina fuscescens, albo-fasciata, Tectrices alarum interiores albae, tenere fusco fasciolatae. Reclrices supra fusco alb que fasciatae , viridi irroratae. Rostrum ni- grum, mandibula pone symphysin albicante. Longitudo a rostri apice ad caudae apicem 10 7 2 "; ro- stri longitudo ad frontem i" i" 1 ) caudae longitudo Z". Patria Persia borealis. Emis le 28 mai 1841. ./f?194.19& BULLETIN SCIENTIFIQUE Tome IX. JW 2. 3. PUBLIÉ PAR L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT-PÉTERSBOURG. Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détache'es dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription, par volume, est d' 1 */j roubles argent pour la capitale, de 1 roubles argent pour les gouvernements, et de t écus de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à St.- Pétersbourg, au Comité administratif de l'Académie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GHAEFF, libraire, commissionnaire de l'Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'Académie, et à leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l'Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques: 6. Extraits de la correspondance scientifique; 1. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées: 8. Chronique du personnel de TAcadémie; 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie. SOMMAIRE. MÉMOIRES 1. Recherches thermochimiques. Hess. Suite. 1. Nouvelle espèce de Campagnol. Comte Keyserling et Blasius. NOTES. 5. Sur une espèce de chat, nouvelle pour la Faune de Russie. Brandt. 6. Observations sur le Manoul. Le même. 1. Sur un nouveau genre de lépidoptère nocturne en Russie. Ménétriés. 8. Note sur deux nouvelles espèces de Souslik en Russie. Brandt. CHRONIQUE DU PERSONNEL. ANNONCES BIBLIOGRAPHIQUES. MÉMOIRES. 1. Recherches thermoch imiques , par M. HESS (Suite.) (lu le 30 avril 1841). "78. Outre la question que dous venons de discuter sur la constitution du sulfate acide de potasse , il en est une auire que je crois ici à sa place. C'est de sa- voir si les acides oxigénés qui se trouvent à l'e'tat d'hy- drate , doivent être conside're's comme des hydracides. D'après cette the'orie que l'on doit à D a v y , et que Dulong a le premier e'tendue à la constitution d'un acide organique, l'acide sulfurique H S devient H 2 -f- S et le sulfate de potasse K -f "S au lieu de K-f S. — Il serait fort inutile de m'e'tendre sur ces deux alternati- ves ; on leur donne toute l'attention qu'elles me'ritent dans tous les bons traite's de chimie. Tous les auteurs de premier ordre s'accordent , après avoir e'puise' toutes les raisons pour et contre , à considérer la question comme non décidée , mais tous , en même temps , s'ac- cordent k trouver la formule K -f S comme ayant pour elle les analogies les plus ge'nérales. Voyons donc si l'étude de l'interposition du calorique ne peut nous amener à la solution d'un problème si souvent et si vainement tenté. 79. D'après ce qui a été dit dans les §§ précédents, il est évident qu'une condition essentielle est de con- naître la quantité de chaleur déplacée par chaque atonie pondérable qui vient se ranger comme partie constituante d'un composé quelconque. Comme les difficultés de l'expérience ne sont pas les mêmes pour tous les com- posés , il faut choisir ceux qui sont les plus traitables. Il paraît indifférent pour la science que la question puisse être décidée pour le sulfate d'eau ou pour le sulfate de potasse. Mais comme le sulfate d'eau nous fournit plus d'éléments thermiques connus , c'est celui que je choisis de préférence. Les deux alternatives se- raient donc de savoir si ce sulfate est composé comme H-fS, ou comme H -f S. — Admettons d'abord, que la somme des quantités de calorique dégagé sera la même dans les deux cas ; la question se réduira donc à connaître sa distribution , et quant à la somme , elle sera évidemment composée 1° de la chaleur dé- gagée par l'oxydation de l'hydrogène pour former l'eau, 2° de la chaleur déplacée par la combinaison de l'acide sulfurique avec l'eau , 5° de la chaleur dégagée par par l'oxydation du soufre ou la formation de l'acide sulfurique. 80. Quand à la chaleur dégagée par la formation de l'eau , elle peut être considérée comme à-peu-près con- nue. M. Dulong avait trouvé qu'un litre d'oxygène pris à 0° et à 0,1$™ de pression fournissait 6215 unités 15 de chaleur , ( c'est à dire , la chaleur nécessaire pour e'iever de 1° G. 6213 grammes d'eau). — J'ai trouvé pour la même quantité de gaz, en moyenne de cinq expériences , 6229,2. En rapportant cet e quantité de chaleur à 1 gramme d'oxygène que nous prendrons pour l'expression d'un atome, nous aurons 435T et 4356. Admettons 4350. 81. Nous avons vu antérieurement, que l'acide sulfu- rique anhydre dégageait, avec le premier atome d'eau, 310 de chaleur pour une unité d'acide anhydre. Mais l'équivalent d'acide sulfurique est 5,01 , celui de l'oxy- gène étant 1. Donc , en rapportant la chaleur indiquée à 1 gr. d'oxygène , nous aurons 1550. 82. La quantité de chaleur dégagée par l'oxydation du soufre est autrement difficile à connaître. Je crus d'a- hord y parvenir sans difficultés. Du long avoit trouvé*) qu'un gramme de soufre transformé en acide sulfurique anhydre fournissait, en moyenne de 5 expériences, 2601 de chaleur ; il n'y avait donc qu'à doubler ce nombre pour avoir la chaleur due à la formation d'un équiva- lent d'acide sulfurique. Mais alors c'était la somme de la chaleur due à trois équivalents d'oxygène. Pour sa- voir quelle était la partie de cette somme due à cha- cun des équivalents d'oxygène , je crus devoir essayer d'abord la chaleur due à la formation de l'acide sulfu- reux. — Mais lorsque je voulus opérer la combustion du soufre dans l'intérieur d'un calorimètre **) au moyen du courant d'air , je ne pus y parvenir. J'ajoutai donc assez d'oxygène à l'air , pour entretenir la combustion sans qu'il se forma de l'acide sulfurique. J'obtins pour 1 gramme de soufre dans trois expériences 1. 2744,3. \ 2-319,5. 2. 2532. Dulong 3 2452. 5. 2437. / 2632. On voit bien que ces nombres varient dans les mêmes limites. Je crus d'abord qu il s'était formé de l'acide sulfurique Je fis donc la seconde expérience, faisant traverser aux produits de la combustion avec l'excédant de l'air , une suite de 10 condensateurs à demi remplis d'eau. Il est évident que tout, ou au moins la majeure partie de l'acide sulfurique qui aurait pu se former par la combustion , aurait dû se trouver dans l'eau du pre- mier condensateur. Mais celle-ci ne contenait pas plus d'acide sulfurique que l'eau du dernier condensateur. *) Compte rendu etc. T VII, p. 876. **) D'une construction semblable à celui de Dulong et dont le principe fut , à ma connaissance , indiqué pour la première fois par J. Watt Crell's Annalen. 1786. T I , p. 138. 16 C'est-à-dire qu'elle n'en contenait qu'une trace, car le chlorure barytique y produisait un précipité soluble dans les acides , sauf une trace de sulfate insoluble. Je repris donc l'expérience avec de l'oxygène pur, et j'obtins tout-à-fait le même résultat, c'est-à-dire que celte combustion ne produit que de l'acide sulfureux. Nous avons donc pour la production d'un équivalent d'acide sulfureux 5202. 83. J'ai fait plusieurs essais infructueux pour parve- nir à la connaissance de la quantité de chaleur dégagée par le troisième atome d'oxygène dans l'acide sulfuri- que. Je n'en parlerai que sommairement. L'acide sul- fureux exerce une action instantanée sur l'acide nitrique, l'action est violente , on est obligé de la modérer en étendant l'acide nitrique jusqu'à un certain degré. J'ai dû abandonner ce procédé 1° parce que , pour une quantité assez considérable d'acide nitrique , il faut opé- rer pendant un temps trop long, ce qui rend les indi- cations du calorimètre incertaines , les corrections à ap- porter devenant trop considérables ; 2° supposant même que l'ou obtienne des nombres qui s'accordent parfaite- ment entre eux , ils ne seront de quelque valeur que quand on connaîtra parfaitement la constitution thermo- chimique de l'acide nitrique , et nous n'en sommes pas encore là. L'acide sulfureux convertit le suroxyde plombique (Pb) instantanément en sulfate de plomb. Pour déduire de cette donnée le nombre cherché, il faut connaître la quantité de chaleur due à la combinaison de l'aci seulement il faut observer que les quantités d'eau rigoureusement requises sont diffé- rentes, puisque pour l'acide nitrique le second atome d'eau ne dégage qu'un équivalent de calorique , le troisième 1 , le quatrième, le cinquième et le sixième chacun x f % \ le septième et le huitième y r D'après cela les quanti^ tés calculées seraient : I 29 Bulletin scientifique. 30 H 2 & -f- H H 3 & + H 2 H 8 & + H x 58,85 58,85 58,85 19,42 58,85 H 2 & H 5 N H 6 & H 8 N avec excès 194,25 155,40 116,55 77,68 58,27 38,85 trouvé 195,8 158.0 114,2 73,3 56,88 57,78 Pour vérifier si le quatrième et le cinquième atome d'eau dégagent la même quantité de chaleur, je fis l'ex- périence avec l'acide NH 4 ; il donna avec l'excès d'eau 98,6 de chaleur, et comme 2,5 . 58,84 — 91,1 , on voit que la supposition se trouve vraie. 96 Si nous voulons représenter en formule le dépla- cement de chaleur par l'addition de l'eau, nous aurons: 'H 'H 5H* etc. autrement N*H -f 2 . ('H) + 3 . fJH) -f \ W etc. En attendant que nous ayons acquis les données né cessaires pour former une meilleure notation , j'indique- rai , comme cela est fait ici, la quantité de chaleur dé gagée par un chiffre en petit caractère placé au haut et à gauche de la substance qui est supposée occasionner le dégagement. L'acide nitrique nous offre l'exemple d'une particula rité fort remarquable qui est indiquée dans la formule: c'est que nous y voyons plusieurs atomes d'eau qui sont du même ordre. Par ex , le second et le troi- sième ; puis le quatrième , le cinquième et le sixième On conçoit facilement l'influence que ce fait exercera un jour sur l'élude de la constitution des substances or- ganiques. Il offre aussi un point de départ fixe pour examiner la question des acides bibasiques et tribasiques 97. On peut se demander: quelle est la quantité de chaleur dégagée de l'acide nitrique par le premier atome d'eau ? Pour l'acide sulfurique , c'était 8 équiva- lents. Pour l'acide nitrique l'expérience directe ne sau- rait être faite , puisque cet acide n'existe pas à l'état isolé. — Nous voyons dans le tableau du § 68 cjue l'a- cide H 8 IV , saturé de potasse , dégage 409 de chaleur Pour l'acide HS nous avons trouvé 601. Il est évident que , pour que les deux acides soient comparables , il faut les prendre au même degré d'hydratation , ce qui revient à dire qu'il faut ajouter au nombre 409 toute a chaleur que dégage N H pour passer à l'élat de H 8 N, et comme cette quantité est juste de 4 équivalents , nous avons 409 -f- 4 . 38,84 =r 564,5. Mais l'acide sulfu- rique dégageait 60 J 5 la différence entre ces deux nom- bres est 57 , ce qui est évidemment un équivalent. On pourrait croire , au premier abord , que la diffé- rence trouvée entre l'acide sulfurique et l'acide nitrique à un atome d'eau , subsiste encore pour les acides à l'état anhydre , mais il est facile de se convaincre que cette hypothèse ne saurait être vraie , car si nous pre- nons les deux acides contenant chacun trois atomes d'eau , ils dégageront absolument la même quantité de chaleur. Cette quantité sera pour l'acide sulfurique 601 — 5 . 48,84 — 485,5. L'expérience directe 5 25 avait donné 483,4. Pour l.acide nitrique le nombre sera évi- demment composé de 409 -f- 2 . 58,84 — 486,6. 11 y a donc égalité. La série des nombres qui représentent les quantités de chaleur dégagées pour chacun des acides est diffé- rente, l'une n'autorise pas à conclure de l'autre. Tout ce que l'on peut supposer avec vraisemblance, c'est que la quantité de chaleur dégagée par le premier atonie d'eau avec l'acide nitrique se trouve entre les limites de 2 et de 4 équivalents. 98. Cette connaissance de la quantité de chaleur dé- gagée par l'eau d'une substance jusqu'ici hypothétique pourrait paraître fort indifférente ; elle peut cependant nous conduire à l'explication d'un phénomène fort im- portant pour la science. — Nous admettons l'existence de beaucoup de substances, surtout de beaucoup d'aci- des que l'on ne saurait isoler complètement. Sommes nous réellement en droit d admettre l'existence de ces acides? et où serait donc la limite de ces suppositions, dont on a si largement abusé dans ces derniers temps? L'acide nitrique paraît être la substance la plus apte à nous fournir une analogie qui puisse nous guider dans cette question épineuse. — .Remplissez un flacon d'acide nitrique H N et renversez le ensuite dans un verre qui contienne de l'eau. — Les deux liquides se trouvant en contact, l'acide nitrique, comme le plus pesant, tend à descendre ; il est nécessairement remplacé par de l'eau. La chaleur que dégage celle - ci avec l'acide nitrique opère la décomposition d'une partie de l'acide. — Si vous faites l'expérience en versant de l'eau dans l'acide & H , vous trouvez de même que la chaleur que dé- gage l'addition d'un atome d'eau , décompose une partie de l'acide , ce qui se manifeste par des vapeurs abon- dants d'acide nitreux. Observons bien qu'il est uipuaai- 31 Bulletin scienifique. 32 ble d'admettre que l'eau se mélange sur le champ et uniformément avec l'acide qui est plus pesant. Nous supposerons donc qu'au point du contact il y a au moins partiellement formation de l'acide H 4 N , et par conse' quent dégagement de 2,5 équivalents de chaleur. Sup- posons d'abord qu'il ne se dégage qu'un e'quivalent de chaleur et que le me'lange soit uniforme-, quelle se rait la tempe'rature ? La chaleur spe'cifique de l'acide H 2 N étant 0,51, et l'e'quivalent de chaleur e'tant 38,84, rapporte' à S — 1> il devient 194,25, si l'on pose 0~ 100. L'atome d'acide N H 1 — 902, nous aurons pour la tem- pérature du liquide - = 41,9. Mais comme on ne peut supposer le liquide uniforme'ment me'lange' et 2.5 . 41°,9 — 104°,'/ , nous voyons que cette température est plus que suffisante pour opérer la décomposition partielle de l'acide H N , qu'une chaleur qui est très voisine de son point d'ébullition , décompose déjà, le point d'ébullition de cet acide étant indiqué -f- 86° par M. Mitscherlich, et sa chaleur spécifique étant, d'après une expérience que j'ai faite, 0,445. Comme nous savons qu'il faut si peu de chaleur pour décomposer l'acide hydraté , il est bien clair qu'il en faudra encore bien moins pour décomposer l'acide anhydre. Or nous avons vu plus haut que le moindre dégagement de chaleur que l'on puisse attribuer au premier atome est de deux équivalents. Il faudrait donc que l'acide anhydre puisse contenir toule cette quantité de chaleur, qui est déjà suffisante pour disjoindre ses éléments. C'est donc pour ce cas dans les rapports du calorique , qu'il faut cher- cher la cause de la non-existence de l'acide nitrique an- hydre. Il en sera probablement de même pour plusieurs autres substances; toutefois paraît -il nécessaire, avant qu'on augmente le nombre de combinaisons hypothéti- ques , de montrer les causes vraisemblables qui s'oppo- sent à leur existence . à l'état isolé. — Nous avons vu § 84 , que la non - existence d'un composé à l'état isolé est une objection grave, et qui mérite dans chaque cas la considération la plus attentive. acide , ou tel autre corps , dépend de la nature de ce corps même, d'un autre côté , la valeur de l'équivalent de calorique ne peut dépendre que de la nature même du calorique. Il n'est pas probable que nous puissions arriver de si tôt à la connaissance absolue de cet équi- valent, mais je crois que sa valeur relative est un point qui dorénavant réclame la plus grande attention de la part des physiciens. — Quand aux recherches thermo- chimiques, la grande influence de ce fait s'y fait mieux sentir que partout ailleurs, car voici sa première con- séquence: Chaque dégagement de chaleur, ne pouvant se faire que par nombre multiple de cet équivalent , il s'en suit que toute observation exacte doit être divisi- ble sans reste par cet équivalent. Or comme il est cer- tain qu'une exactitude absolue ne saurait être atteinte pour une matière impondérable , quand on ne peut pas même l'atteindre pour la matière pondérable, il faut au moins qu'une bonne expérience ne s'écarte du chiffre réel, que de moins de la moitié d'un équivalent II devient donc nécessaire, non seulement d'examiner sous ce point de vue tous les nombres obtenus jusqu'à présent, mais surtout de tâcher de déterminer cet équivalent avec toute la rigueur que puisse comporter l'état de la science et la nature de la recherche. C'est dans l'espérance de pouvoir m'occuper de celte recherche avec tous les soins possibles , que j'ai cru pouvoir me permettre de sup- primer dans les §§ 80 et 81 des détails que je serai obligé de reproduire plus tard. — Au reste je prie le lecteur de vouloir bien observer que ce que je dis rci n'a nullement pour but d'en appeler à son sentiment de délicatesse et de l'écarter par -là de ces recherches. Ce serait mal soigner les intérêts de la science. 99. Nous avons vu plus haut que, soit que l'on com- bine l'acide sulfurique ou l'acide nitrique avec de l'eau en plusieurs proportions , les quantités de chaleur dé- gagées se trouvent toujours dans des rapports simples et constants. Le nombre que nous avons admis romme unité pour exprimer ces rapports (38,85) est tout-à-fait analogue à ce que, pour les substances pondérables, on nomme Xêquivalent. Mais il paraît naturel d'adme"tre que , si la quantité de chaleur que peut dégager un 100. Une des questions qui se présentent le plus im- médiatement à la pensée , c'est de savoir quelle in- fluence exerce le dégagement du calorique combiné sur la capacité des corps pour la chaleur? Comme il est impossible de s'occuper de recherches thermochimiques sans être constamment obligé de déterminer la capacité pour la chaleur des substarces que l'on soumet à l'ex- périence , on est involontairement appelé à réfléchir sur ce sujet On est de même conduit à considérer la cha- leur latente , comme chaleur combinée , et si ce qui vient d'être dit de l'équivalent du calorique est vrai dans toute sa généralité, le rapport des équivalents doit nécessairement se trouver applicable à la chaleur latente. Prenons, par ex. la chaleur latente de la vapeur d'eau: on admet qu'elle est 535 pour une partie d'eau Si nous prenons 1 gr. d'oxygène pour l'expression de l'atome ; 33 Bulletin scientifique. 34 la chaleur latente d'un atome d'eau — 1,12 sera re- présentée par le nombre 599,2. Pour rapporter l'é- quivalent 58,84 à la même unile', il faut le multiplier par 5,01, (le rapport entre latome de O et de S), et nous aurons pour 1 équivalent 194,6. Nous aurons donc ^H£i3 — 5 01 , ce qui indiquerait trois équivalents de calorique pour un atome de. vapeur d'eau. 11 est vrai que le rapport n'est pas tout - à - fait exact, puisqu'il diffère de 0,0*7 \ mais il est évident qu'aucun des deux chiffres ne peut être considéré comme invariablement établi. Supposons , par ex. , que 194,6 exprime l'équi- valent réel du calorique, — trois équivalents contenus dans la vapeur d'eau devraient donner 585,8 de chaleur, ou pour une partie d'eau 52 1, 2, au lieu de 535 : mais nous savons que les nombres obtenus varient entre 310 et 540 , de sorte que le nombre calculé se trouve dans les limites même de l'expérience. — Jusqu'ici la chaleur latente était un fait isolé qu'on ne savait rallacher à au- cune considération théorique ; elle cessera probablement de l'être désormais. — Si l'on applique les mêmes con- sidérations à la chaleur de fusion de la glace, on n'ob- tient pas un rapport aussi simple. Mais là nous restons en doute sur un élément fort important , la capacité pour la chaleur de l'eau à l'état solide. (La continuation sous peu.) 2. Beschreibung einer neuen Feldmaus, Ar- vicola ratliceps , par MM. le Comte de KEY- SERLING et le Professeur BLASiUS de Brunsvic; (lu le 19 mars 1841). Extrait. MM. le Comte Keyserling et le Proièsseur Blasius, à leur retour d'un voyage scientifique dans les gouver- nemens septentrionaux de la Russie européenne , ont présenté à l'Académie , dans la séance du 19 mars de celte année , un mémoire sous le titre : „ Beschreibung einer neuen Feldmaus ( Arvicola ratticeps ) " , dont l'Académie a ordonné l'insertion dans les Mémoires des Savans étrangers. 11 paraît cependant désirable que le Bulletin de notre Académie contienne une courte an- nonce de celle découverte 5 je prends donc la liberté de remplir ce désir, par un petit rapport sur le con- tenu du mémoire en question. Le mémoire commence par une description très ex- acte et détaillée des parties extérieures de l'animal , observé par les auteurs à l'état vivant à Wéliki-Oust- youg (gouvernement de Wologda ) , puis il fournit une description du crâne et surtout des dents et les dimen- t.ions de toutes les parties extérieures du corps , ainsi que du crâne L'exposition des dimensions est suivie de renseignements sur les différences qui s'observent entre les autres espèces du genre Arvicola de l'Europe et de la Russie ; ces renseignements sont accompagnés de remarques critiques sur leur synommie. Le Mémoire est terminé par une exposition des ca- ractères essentiels , en ces termes : Supra obscure fuscus , rufo-ferrugineo imbutus ; infra cinerascente - albus , hocce colore distincte terminato. Cauda bicolor, plus y s corporis longitudinis , pilis api- calibus subelongatis. Pedes cum digitis nigricante-grisei. Auricula i / i capitis longitudinis. Meatus auditorius oper- culo auriculae fere prorsus clausulis. Yibrissae nigricante- fuscae j longiores ultra médium albicantes , auricularum basin atlingentes Os interparietale quovis latere in acu- men oblique retrorsum direclum , pone médium longi- tudinis excurrens desinit. Molaris mandibulae primus e prismatibus 1 compositus , quorum duo anleriora invicem coalescunt et exteriore parte rotundata evadunt. Ultimus maxillae molaris e prismatibus sex compositus , quorum posterius parte exteriore et interiore cristam longiludi- nalem aculani ostendit. Longiludo a rostri apice ad caudam 6" 1'" ; capitis longiludo 1" 1 " ; auris longiludo 5"^ caudae longitudo sine pilis V 10'". L'espèce nouvelle esl plus petite que le Campagnol rat d'eau (Arvicola amphibius) ; mais plus grande que le Campagnol ordinaire (Arvicola arvalis) et se distingue de ces deux espèces entre autres par la figure allongée de la têle qui rappelle celle des rats ; c'est pourquoi les auteurs ont choisi le nom spécilique ratticeps. Brandi. NOTES. 5. Note sur une espèce de chat (Felis serva- lina Jardine), nouvelle pour la Faune de Russie; par J. F. BBANDT (lu le 23 avril 1841). Le Muséum zoologique de noire Académie doil à M. le docteur Dabi à Orenbourg, Lois peaux d'une espèce de chat qui , \selon mes recherches , par la con- ** 35 Bulletin scientifique. 36 formation du corps, et de même eu quelque sorte par la couleur, offre une ressemblance non méconnaissable avec le chat sauvage ordinaire ( Felis catus férus ) ; mais elle en diffère non seulement par la couleur gé- nérale du corps , qui est blanchâtre , mais surtout par le poil du corps et de la queue moins touffue et al- longée , les oreilles un peu plus longues et plus dis- tinctement pénicillées , ainsi que par la présence de taches noires plus distinctes , qui occupent le dos et les flancs , et par l'absence de la raie dorsale noire. La couleur du corps , le poil assez court , ainsi que la forme des oreilles et la conformation de la queue , ne permettent pas de la confondre avec le Manoul (Felis manul Pallas). Les trois peaux que nous devons à M. Dahl , offrent des différences quant à la distribution des couleurs. Deux de ces peaux qui appartenaient évidemment à des animaux plus grands et vraisemblablement adultes, mais qui manquent (ce qu'il faut regretter beaucoup) de la queue complète , se ressemblent. La caractéristi- que de l'espèce, qui en peut être dérivée par compa- raison avec le chat sauvage ordinaire , le Serval et le Manoul , peut se faire en ces termes : Caput, dorsum, latera et pedum exterior faciès sordide albida , subfuscescente levissime subirrorata. Gula et colli anlerior pars , nec non abdomen et extremitatum intorior pagina fere alba. Dorsum , latera et extremita- tum exterioris faciei pars superior maculis subrotundis vel oblongis , brevissimis , transversis vel longitudinali- bus serialis, nigris notata. Caput supra albido nigricante el fusco mixtum. Labia albida, ferrugineo imbuta. Nasus pallide ferrugineus. Infra aures in u traque gena fascio- lae duae nigrae vel nigricantes , arcuatae , transversae , subparallelae. Cervix striis aliquot longitudinalibus ni- gris , anaustis , abbreviatis. Auriculae elongatae , distan- O ' o .. .. tia inter canthum oculi anteriorem et labii superioris marginem V 4 longiores . parce , sed distincte penicilla- tae . posteriore facie albidae, emaculatae, b si subfuscae. In colli parte inf'eriore quovis lalere fasciolae subbinae transversae , nigrae , subobsoletae. Stria dorsalis nigra nulla. Antipedum et scelidum exterioris faciei média pars fasciis transversis nigris , tribus ad quinque. Tarsi facie posteriore albidi , vix fuscescentes. Plantae et pal- mae pagina inferiore nigrae. Cauda albida , in baseos superiore facie tantum subobsolete nigro aimulata , iufra albida. Longiludo a labio superiore ad caudam 2' 2 1 / a "; ca- pitis longiludo ad aures 5" 4"' ; a labio superiore ad oculi canthum aiïteriorem i' 1 4'". Le troisième exemplaire est un peu plus petit et of- fre la queue, 10" de longueur, complète, et égalant la moitié de la longueur (20'') du corps. La queue montre en général il à 12 anneaux noirs, dont sept, qui s'observent depuis le milieu jusqu'au bout , sont plus développés et complets et d'un noir foncé. Le bout est terminé par du noir qui se réunit en partie avec le dernier anneau. La face et la lèvre supérieure , ainsi que la couleur générale du corps, sont plus mê- lées de brunâtre. La face postérieure des oreilles mon- tre une couleur presque ferrugineuse , très peu mêlée de noir , niais qui ne forme pas de taches. On pourrait donc conclure que les jeunes individus offrent les anneaux de la queue plus développés et une couleur moins blanchâtre. En repassant les différentes espèces de chats propo- sées par les auteurs, je trouve qu'elle peut très bien être rapportée au chat décrit par M. Jardine (Natura- lisé library , Felinae p. 252 et p. 272 n. 26.) sous le nom de Felis servaiina , figuré pl. 25 sous le nom de Felis ornata Gray , et dont nous trouvons une courte diagnose et figure moins bonne chez Reichenbach (Reg- num animale n. 550. *') On doit donc conclure , que le chat servalin est une espèce de chat qui se trouve non seulement dans les Indes orientales ou peut-être plutôt dans l'Asie cen- trale ; mais jusque sur les frontières de Russie , no- tamment dans le sud du gouvernement d'Orenbourg. II faut, au reste, remarquer que Pallas paraît déjà avoir eu connaissance de notre espèce , car il dit dans la description du Manoul (Acta Petropolitana pro anno 1781 p. 284): Videtur autem alia ab bac (i. e. Fele Manul) diversa ad Oxum fluvium (Syr-Daria) habitare Felis species , magnitudine et moribus simillima Feli manul, sed pelle tota minulis maculis varia , quam Chi- venses el Kirgiso - Tatari Malem seu Malas vocitant et cujus tantum imperfectas pelles vidi Conveniebant haec cum pellibus, quas olim e promonlorio austral! Africae in Bclgio adlalas vidi**), nec tamen ejusdem speciei te- (*) M. Reichenbach 1. 1. paraît considérer Felis ornata Gray (Illustrât, of Indian zoolog.) et Felis servaiina Jardine 1. 1. comme le même animal ; c'est ce qui me semble très peu vrai- semblable, à en juger selon les remarques de M. Jardine (1 1.) et la figure du chat orné (Felis ornata) donnée par M. Gray. **) Les peaux dont Pallas a fait mention, étaient vraisembla- blement du Serval (Felis Serval) ; elles offrent une ressemblance non méconnaissable avec notre espèce ; c'est ce qui paraît avoir engagé M. Jardine à l'appeler Felis servaiina. Mais le Serval, 57 Bulletin scientifique. 38 mère addixerim. Ultcriores observationes dul)ium di- luant. outre la taille un peu plus considérable , se distingue par une couleur brune, et la face postérieure des oreilles, ainsi que la face intérieure des extrémités sont également tachetées de noir. 6. Observations sur le Manoul (Felis Manul Pallas); par J. F. BRANDT (lu le 23 avril 1841). Le Manoul est , comme on le sait , une espèce de chat de Russie , décrite premièrement d'une manière moins complète par Pallas dans sou voyage (Reise JII append. p. 692. n. 2 -, traduct. française T. V p. 489) ^ mais dont il a fourni une description très de'laillée et ac- compagnée d'une figure , dans les Actes de l'Académie (Acla Petropolitana pro anno 1781 P. I. p. 218) , ainsi que dans la Zoographie (Vol. I. p. 20. n. 5), Schreber (Saugethiere p. 406. n. 13) ; Gmelin (Systema naturae T. I. P. i. u. 81. n. 15); Desmarest (Nouv. Dictionnaire V. p. 312 et Mammalogie p. 229. n. 557); Desmoulius (Dictionnaire classique d'hisl. natur. Vol. III. p. 493 n. 15 cum icône Pallasii) ; Lesson (Manuel de mammalogie p. 186. n. 495) et Keichenbach (Regnum animale p. 5. n. 32 et 53) ont adopté le Manoul, d'après l'au- torité de Pallas, comme espèce distincte. Fischer (Synopsis mammalium p. 207. n. 22) , au contraire , l'a considéré comme une variété (var. fî) du chat sauvage ordinaire (Felis catus férus). Temminck (Monogr. d. mammal. I. p. 155) a fait mention de notre chat entre les espèces indiquées d'une manière plus ou moins exacte par les auteurs , mais sur lesquelles on attend des renseignemens plus détaillés. Il m'a donc paru nécessaire de profiter de l'exemplaire du Manoul que noire Muséum a reçu, il y a quelques années, de l'Altaï, par les soins de notre membre cor- respondant M. le conseiller d'état Gebler, en donnant quelques remarques sur les différences de cette espèce très distincte , non seulement du chai ordinaire , mais des autres espèces du genre. Le Manoul offre , par rapport à la couleur générale du pelage, en quelque raison, plus de ressemblance avec le lynx Fel. lynx) qu'avec le chat ordinaire, mais la tête , la queue et la conformation générale ressem- blent davantage au chat ordinaire. Pallas dit que le Manoul ne possède que deux mo- laires de chaque côté en haut. Quant à moi , je trouve dans le crâne de l'exemplaire du Manoul du Muséum , quatre molaires en haut et quatre en bas , comme chez les autres espèces du genre. Il faut, de cette manière, croire que Pallas a décrit une variété de dentition, variété qui paraît s observer du moins assez souvent chez d'autres espèces du genre. Le Muséum de l'Aca- démie possède par ex. six crânes du Felis catus dont l'une manque des deux molaires supérieures et se rap- proche ae cette manière, par la denlilion , de l'exem- plaire du Manoul décrit par Pallas. Le manque des molaires antérieures en haut, paraît se trouver plus fré- quemment encore chez le Lynx ; car c'est en vain que je les ai cherchées dans les trois crânes de cette espèce qui se trouvent à notre Muséum. Quoique de cette manière le Manoul ne puisse pas être distingué de ses congénères par le nombre diffé- rent des dents , il existe plusieurs autres différences , qu'on n'a pas assez remarquées, ce qui provient en par- tie de ce que Pallas lui-même n'a pas assez insisté sur les principaux caractères distinctifs des autres espèces. Les oreilles sont très courtes, en quelque sorte tron- quées et montrent seulement le vestige d'une pointe.*) Le poil qui couvre les joues et les environs des oreil- les est très allongé et forme le commencement d'une espèce de crinière, comme chez le tigre. C'est pourquoi les oreilles sont presque tout-à-fait ensevelies sous les poils. Les poils sont au reste plus allongés et rigides que ceux du chat sauvage ordinaire , offrant en même temps une couleur plus roussâtre , mais également du blanchâtre , du gris et du noir , et peuvent être com- parés à ceux du lynx La partie supérieure de la tête (vertex) montre plusieurs taches rondes étroites ou al- longées, Irès souvent plus ou moins courbées mais qui restent détachées. Les deux bords longitudinaux noirs qui se trouvent sur les joues sont plus distincts dans le Manoul. Le dos manque tout-à-fail des taches noires et de la raie longitudinale qui caractérisent le chat or- dinaire. La face postérieure des tarses du Manoul offre une couleur ferrugineuse et se distingue ainsi également de celle du chat ordinaire qui est pâle brunâtre ou noirâtre. La queue du Manoul diffère par le poil plus *) Les oreilles courtes et en quelque sorte tronquées rappro- chent le Manoul des grandes espèces des chats lion, tigre, léo- pard etc., et pourraient peut-être de même engager les natura- listes à considérer le Manoul comme forme particulière et type d'un sous-genre, auquel conviendrait le nom Otocolobus. 39 Bulletin scientifique. 40 long mêlé d'un peu de roussâtre. Les dimensions de Pallas peuvent se rapporter à notre exemplaire, ex- cepté pour les oreilles qui, dans notre exemplaire, of- frent à peine un pouce de longueur. La figure donnée par Pallas dans les Actes, doit être préférée à celle de la Zoographie ; mais aucune de ces figures ne représente hien la tête de notre animal et les couleurs ; c'est pourquoi je donnerai plus tard une ligure accompagnée d'une description détaillée, dans mes descriptions des animaux de Russie. Je termine cet article par une réunion des caractères qui me paraissent essentiels pour distinguer le Manoul des autres espèces du genre. Corpus laxe villosum , pilis longiorihus , magis elon gatis et rigidioribus quam in F. cato , supra albido , griseo, ferrugineo et nigro mixtum, lyncis colorem aemu- lans. Maculae nigrae nullae. Fasciolarum angustissimarum, transversartim, nigrarum in dorso vix vestigia obsolelis- sima. \ ertex maculis subrotundis , parvis et striis ob- longis , brevibus pluribus , discretis . saepius tortuosis. Genae fasciis angustis in utroque latere duabus atris. Stria dorsalis atra nul ln. Tempora et genae pilis longis- simis, subrectis , extrorsum divergentibus et aures fere prorsus obvelantibus obsessa Aures rolundato-truncalae, brevissimae , verticem haud superantes , vix paulisper apiculatae , distantia inler canlhum oculi anteriorem et labii superioris niarginem liberum observabili fere 1 / s breviores, margine superiore pilis brevibus, nigris spar- sim cilialae , facie posteriore pallide albido-fuscescenles. Mentum et gulae inilium alba. Collum albido et nigro mixtum, villosum. Abdomen guttur , pectus et extre- mitatum interior faciès albido grisea , admixto nigri- cante. Pedes valde villosi. Tarsorum posterior faciès fer- ruginea. Cauda pilis admodum largis , subpatentibus veslila, atro annulala et terminata, annulis subocto sub- tus latioribus. Longitudo corporis a roslri apice ad caudae basin 21''. Aurium longitudo 1''. Caudae longitudo cum pilis ±0 i / % ". A rostri apice ad oculos 1", 6'". A rostii apice ad aures 3''. Altitudo ad scapulas 9". Altitudo ante caudam 8", 9'". Le Manoul a élé observé jusqu'à présent depuis l'Ou- ral jusque dans la Mongolie. Notre exemplaire est de 1 Altaï , comme nous l'avons déjà remarqué plus haut. 7. Sur un nouveau genre de Lépidoptère nocturne de la Russie; par M. MENÉ- TllIÉS (lu le 26 février 1841). Cette notice est destinée à mieux faire connaître un papillon de la Russie qui, bien que mentionné par M. le professeur Eichwald dans sa Zoologia specialis , est encore très rare dans les collections et même dans celles de notre Empire. Cette espèce est d'autant plus intéressante qu'elle ne se rapproche d'aucune forme eu- ropéenne connue , surtout par la distribution de ses couleurs , et qu'elle doit même constituer un nouveau genre. Je crois rendre un service en donnant une des- cription quelque peu détaillée de ce Lépidoptère , afin d'y appeler l'attention des entomologues russes , et des personnes qui par leur position se trouvent à même de faire des recherches à l'égard de cet intéressant insecte, M. de Karéline, voyageur zélé à qui la science est redevable de tant de nouvelles découvertes relatives aux productions organiques de notre vaste Empire, rap- porta de la Turcomanie plusieurs individus de l'espèce qui nous occupe et en déposa un exemplaire dans le Musée de l'Académie Impériale des sciences de St.-Pé- tersbourg. Long-temps j'avais considéré celte espèce comme nou- velle , lorsque M le professeur Eichwald m'assura que c'était son Bombyx rnaura publié dans le second volume de la Zoologia specialis; j'avoue qu'il me fut impossible de le reconnaître d'après la diagnose qu'il en donne , diagnose trop courte d'abord , et tant soit peu défectueuse sous plus d'un rapport , puis , parce qu il n'assigne pas à l'espèce en question la place qu'elle doit occuper dans le système , chose , au reste , qu'il faut attribuer à la cruelle nécessité où se trouva l'au- teur de donner sa description de mémoire, n'ayant pas le papillon à sa disposition lors de la rédaction de son ouvrage; c'est au moins ce que M. Eichwald a eu la bonté de me co umuniquer lui même. Ce lépidoptère qui peut être placé dans la famille des Noclueliles de Latreille, a cependant de grands rapports avec les Lilhosies de la famille des Tinéites , et malgré que Ochsheimer place les genres Lithosia et Cocalia a une grande dislance l'un de l'autre, ce genre Mue je propose ne me parait pas moins iaue le passage entre ces deux représentants de familles différentes, pla- cées du reste l'une près de l'autre par les entomolo- gues français. La connaissance de la chenille de ce pa- pillon et des moeurs de celle - ci pourra décider de sa 41 Bulletin scientifique. 42 véritable place; car, ainsi que le remarque judicieuse- ment M. Boisduval dans son Spe'cies général des Lé- pidoptères , T. I, p. 128, on peut tirer de ces induc- tions des caractères plausibles et constants pour grouper ces insectes. C'est aux auteurs du Wiener Verzeichniss der Scbmetterlinge etc. que nous sommes redevables d'une classification basée sur l'état de cbenille des pa- pillons, et ce mode d'agir vient d'être mis en vigueur en France par Boisduval qui, avec sagacité, n'exclut pas les caractères pris sur l'insecte parfait; ce qui, poul- ie présent, ne nous empêche pas d'aller à tâtons lors- qu'il nous faut ranger nos collections ou y placer une nouvelle forme, car de long-temps on ne connaîtra d'une manière satisfaisante les moeurs des larves de ces in- sectes surtout pour les espèces étrangères. Genre AXIOPOENA.(*) CARACTÈRES DU GENRE. Antennes aussi longues que la moitié du corps , fili- formes , s'amincissant d'une manière égale jusqu'à l'ex- trémité ; le premier article , épais , cylindrique et squameux. Palpes plus longs que la tête, comprimés, diminuant également d'épaisseur depuis la base jusqu'à l'extrémité: dernier article à peine moitié aussi long que le précé- dent , de forme cylindrique , et terminé en cône. Trompe longue, les deux branches réunies, et con- tournées en spirale. Thorax couvert de poils longs et touffus. Pattes grêles , squameuses et sans poils. Abdomen long , assez épais , s'amincissant vers l'ex- trémité , la base ainsi que le dernier article garnis de longs poils. Ailes en toit ; un crin à l'origine du bord antérieur des secondes ailes; cellule discoïdale des secondes ailes fermée de la même manière que chez les Lithosia etc. AXIOPOEN A M AURA. Bombyx maura, Eicbwald , Zoologia specialis, T. II» pag. 196. Alis fuliginosis , viridi micantibus ; posticis basi , fas- ciola marginali suboblilerata, abdominis medio et colLo bilorquato , miniaceo roseis. (*) 'AïiotiÔii r; — surnom de Minerve. L'envergure est de cinq pouces ; la longueur de tout le corps est d'un pouce , quatre lignes ; la largeur de l'aile inférieure , depuis la base jusqu'au bord opposé , est d'un pouce trois ligues. Deux demis colliers d'un beau rouge carmin ornent le cou en dessus , savoir : l'un immédiatement derrière la tête , l'autre vers la base du corselet ; ces colliers paraissent comme interrompus sur leur milieu , à cause de longs poils bruns qui recouvrent la couleur rouge du collier à cet endroit; le corselet est -couvert de longs poils bruns, ainsi que les deux premiers segmens de l'abdomen , où ces poils prennent une teinte rou- geâtre ; les quatre ou cinq segments suivants sont cou- verts de poils très courts et très serrés -d'un rouge vi- neux , et enfin le dernier anneau se fait remarquer par de longs poils d'un brun foncé qui le garnissent. Les ailes sont d'un brun de suie qui , suivant les in- flexions de la lumière présentent un reflet vert bronzé aux supérieures , et un reflet violâtre aux inférieures : celles ci ont leur base et leur bord interne couverts de longs poils ; une grande tache triangulaire d'un beau rouge saturne occupe toute la base et s'étend presque jusqu'à la moitié de l'aile, où elle est un peu ondulée, le bord postérieur de cette tache est légèrement sau- poudré de brun ; derrière celte tache et non loin du bord antérieur est une autre petite tache arrondie , puis, le long du bord postérieur, on remarque une ran- gée de taches plus ou moins triangulaires , souvent presque effacées , excepté l'anale qui est la plus grande et la plus distincte , toutes d'une teinte rougeàtre ; les quatre ailes sont frangées de brun plus foncé et luisant. Le dessous de ces ailes diffère surtout par une teinte générale plus claire ; les supérieures sont couvertes de joils longs ; depuis la base de ces ailes jusqu'aux deux tiers de leur longueur el le long du bord inférieur, se dessine une bande d'un rouge saturne clair, ainsi qu'une grande tache triangulaire qui répond à la tache du dessus, si ce n'est que celle-ci ne touche par le bord antérieur ; sur le milieu de cette tache en travers, ainsi que sur ses bords , on observe des atomes bruns ; enfin le long du bord postérieur on retrouve cette ran- gée de taches dont il a été question plus haut , mais ces taches mieux marquées sont jaunâtres , surtout la première placée non loin de l'angle anal , les autres étant plus vaguement dessinées. Les pattes sont brunes, et le bord antérieur des cuis- ses de la première paire est jaunâtre 43 Bulletin scientifique Les antennes et les palpes sont brunâtres, les pre- mières s'e'claircissant vers leur milieu d'où elles devien- nent ensuite roussàtres : la trompe , et le crin de la base des ailes inférieures, sont aussi de cette dernière teinte. 8. NOTE SUR DEUX ESPÈCES NOUVELLES DE SOU S- liks de Russie par J. F. BRANDT; (lu le 19 mais 1841.) Le Muséum zoologique de notre xlcadémie doit à la complaisance de notre membre correspondant M. le Conseiller d'Etat Gebler et de M. le Dr. Schrenk, botaniste voyageur du jardin Impérial botanique de Pé- tersbourg, deux espèces de Sousliks qui ne s'accordent, pas avec les descriptions publiées jusqu'à présent de diffé- rentes espèces de ce genre. Elles doivent de cette ma- nière passer pour des espèces nouvelles et je prends la liberté d'en donner les diagnoses. Spec. i. Spermophilus Eversmanni. Nob. Cauda cura pilis fere x j % corporis longitudine, pilosis sima, fascilulala, supra basi fusco-flavescens nigro mix- ta , in medio ferruginea , dein lateribus longitudinaliter nigro fasciata, pilis albo terminalis. Aures vix paullo majores quara in Citillo. Colores, excepta cauda, ut in Citillo, sed corporis latera ferrugi- nea. Ungues longiores quam in Citillo. Longitudo a rostri apice ad caudae basin 9" 5"'. Cau- da cura pilis 4'' 5 //; , sine pilis 5" 4"'. Habitat in montibus Altaicis (Gebler), prope Kokatan (Scbrenk). J'ai dédié cette espèce à Mr. Eversmann à qui la science doit la découverle et les descriptions détaillées de plusieurs espèces de Sousliks de Russie. Spec. 2. Spermophilus erythrogenys Nob. Capilis latera usque ad aures alba , excepta macula ferruginea , triangulari infra oculos late albo cinctos et alia minori, pariter laete ferruginea, supra oculos con- spicua. Mentum, gula et guttur fere ad pectus usque, pedum interior faciès tota alba. Podaria albida. Rostrum supra nares macula nigro-fusca. Cauda Citilli, sed paul- lo pilosior, infra ferruginea, albo terminala, supra Jerru- gineo mixla, pilis albo terminalis. Longitudo a rostri apice ad caudam 8" 10"'. Caudae longitudo mibi ignota, quum specimina noslia caudas intégras baud possideant. Habitat in montibus Allaicis (Gebler), et Balkascb (Scbrenk). CHRONIQUE DU PERSONNEL. Promotions. Au rang de conseiller d'état actuel, M. l'académicien Ostrogradsky ; à celui de conseiller d'état, M. l'académicien -adjoint Dorn; à celui de con- seiller de collège, M. l'académicien - adjoint Oustria- loff; à celui d'assesseur de collège, M. l'archiviste et conservateur Schardius. Décorations. L'ordre de St. - Stanislas de la 2 1 * classe , décoré de la couronne impériale , a été conféré à M. l'académicien Bouniako vsky ; le même ordre, sans décoration, à M. l'académicien Lenz. ANNONCES BIBLIOGRAPHIQUES. Mémoires de l'Académie impériale des sciences de St. -Pétersbourg Vlème série, Sciences mathémati- ques et physiques, tome II. 5 ème et 6 me livraisons; contenant: Bouniakowsky , O npaBH-ifcHMx-b MHoro— yro4i»HHKaxi> Bnucauubixi» h onncaHUbixi oko.io Kp)ra; Ostrogradsky, Tables pour faciliter le calcul de la trajectoire que décrit un mobile dans un milieu résis- tant; Bouniakovsky , Nouveaux tbéorèmes relatifs à la distinction des nombres premiers et à la décomposi- tion des entiers en facteurs ; Le même, Mémoire sur l'irréductibilité de certaines formules irrationelles , tant littérales que numériques ; Parrot, Essai sur le procès de la végétation métallique et de la cristallisation (avec 5 pl. lithogr.) — - Prix du volume , composé de 6 livrai- sons, 5 r. arg. pour la Russie, 6 thlr. 18 gr. pour l'étranger. Beitràge zur Kenntniss des Russischen Reiches und der angrànzenden Lànder Asiens von K. E v. Baer und Gr. v. Helmersen. 5tes Bdcben : Helmersen's Reise nach dem Ural und der Kirgisensteppe in den Jabren 1855 u. 1855. lsle Ablbeilung (avec 2 caries). Prix : 1 r. arg pour la Russie , 1 iblr. 6 gr. pour 1 étranger (Le 4'"'' volume paraîtra sous peu). Emis le 6 juin 1841. A? 196. BULLETIN SCIENTIFIQUE PUBLIE PAR Tome IX. JVF 4. L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT-PETERSBOURG. Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt -quatre forment un volume. Le prix de souscription, par volume, est d' 1 */ 2 roubles argent pour la capitale, de 1 roubles argent pour les gouvernements, et de l 1 /^ écus de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à St.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Académie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l'Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutes par l'Académie, et à leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 1. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l'Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques: 6. Extraits de la correspondance scientifique; 1. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personnel de l'Acad émie ; 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publies par l'Académie. S O M M A IRE. NOTES. 1 . Classification des sons et génération des gammes. Wolkoff. NOTES. 9. Classification des sons et génération des gammes. (Pouvant servir d'appendice à un paragraphe d'acoustique). Par Mathieu de WOLKOFF, Colonel du corps des Ingénieurs des voies de communication de Russie. (Lu le 1 mai 1841). Je pars des phénomènes suivans, dont je prends l'ex- pose' dans un des plus nouveaux cours de Physique, celui de M. G. Lamé. ,,Ces appareils (ceux de nos sens) tout organiques qu'ils soient, doivent donc se conduire, se mouvoir, de la iut'ine manière que les suhslances inorganiques capables d'éprouver l'effet des causes naturelles qu'il s'agit de rendre sensibles" (page 49). ...... ce ne sont ni les nombres absolus des vibra- tions, ni la différence de ces nombres, qui produisenl sur l'oreille la sensation des accords, c'est uniquement leur rapport" (page 60) „ Quand on écoute attentivement un son quelconque, produit par les vibrations d'une lame élastique, d'une corde tendue ou d'un tuyau d'orgue , on distingue 2. .> , 4, 5 sons différens" „Si l'on prend pour unité le son le plus grave, de la série, qui est aussi le plus fort, < elui qu'on entend ensuite le plus facilement est l'octave aigùe de la quinte, ou le son 5; on dislingue après, la double oclave de la tierce, ou le son 5; viennent enfin l'octave et la double octave du son principal, ou les sons 2 et 4 qui sont plus difficiles à saisir-' ( v page 62). on peut penser, en se fondant sur de nom- breuses analogies, qu'un mouvement brusque dans les muscles, et par suite l'interruption rapide de toutes les vibrations préexistantes dans l'organe, doivent occasion- ner une sensation pénible" (page 66). Les sons simultanés, dits harmoniques, observés dans les corps sonores, sont très faibles; mais en musique on leur donne beaucoup d'intensité en tirant leurs équi- valents de corps séparés, dans lesquels ils sont eux- mêmes générateurs. Les sons harmoniques de ceux-ci, ne troublent pas l'harmonie étant trop faibles compara- livement à l'intensité de plusieurs sons générateurs réunis. Il est évident que l'harmonie, c'est-à-dire la simul- lanéilé des sons, n'aurait pu être introduite dans la mu- sique, si l'ouïe ne tolérait l'augmentation d'intensité des sons harmoniques. Cependant il serait absurde de sup- poser cette tolérance sans aucune limite. Ces limites sont même assez rapprochées. La réunion des sons équivalents à ceux de Lo'ute la série des sons harmon ques que l'analyse el l'expérience dé- montrent pouvoir coexister, produirait une dissonance fort désagréable. Cela s'explique très bien par l'équivalence des propriétés de l'appareil auditif, quant aux phénomènes des vibrations, avec ceux des corps élastiques inorganisés. En effet, l'ouïe exige le même ordre d'intensité des sons îéunis dans un accord, que celui observé par les physiciens entre les sons harmoniques; par exemple la basse dans un morceau d'ensemble, serait à force égale moins sensible que les parties hautes: l'effet gracieux produit par un chant a mezza voce ou par les sons dits harmoniques, tirés d'un instrument à cordes, n'a lieu que lorsque ces sons se trouvent dans les hautes 47 Bulletin SCIENTIFIQUE. 48 régions de l'échelle musicale. Il paraît donc que plus on se rapproche, pour l'intensité des sons, des lois des vibrations ohservées dans les corps sonores, plus l'oreille est satisfaite; ce qui porte à présumer que les sons de la série harmonique, que nous trouvons tout-à- fait insensihles , ne pourraient être renforcés sans blesser notre oreille. On a observé dans différens corps mis en vibration, des sons simultanés très clairs, se trouvant dans des rapports extrêmement variés, les observations du Baron Blein sont les plus remarquables dans ce genre. Mais dans les cordes et l'air, presqu'exclusivement employés par les musiciens, ce phénomène a le plus d'étendue. On ne saurait attribuer au hasard le choix de ces corps, et d'au tan 1 plus que l'on a construit avec beaucoup de succès des inslrumens, dans lesquels des lames d'acier, le verre et même le bois sont employés à produire des sons. Cependant aucun de ces instrumens n'a été in- troduit dans l'orchestre. Les instrumens à lames sont les seuls qui aient quelque vogue dans l'usage privé. 11 semble donc que l'ouïe, tout en ayant la faculté de se mettre à l'unisson de toutes les vibrations simultanées que Ion trouve suffisamment prononcées dans divers corps, choisit de préférence ceux d'entr'eux dont le grand nombre de vibrations partielles se rapproche davantage de la variété de rapports dans lesquels l'appareil de l'ouïe est capable de se subdiviser dans ses vibrations. D'après cela, le point de départ de l'harmonie, doit se trouver dans les cinq premiers sons harmoniques des cordes et de l'air, que tout observateur exercé distingue ut ut 2 sol 2 ut 3 mi 3 1 2 3 4 5 La réunion de ces cinq sons doit former l'harmonie la plus parfaite, comparable à l'effet produit par un seul son, si le principe duquel je suis parti est vrai. Elle l est en effet, et elle aurait dû être plutôt nommée accord par/ail, que la réunion des trois sons dans le rapport de 4 : 5 : 6 ou ut, mi, sol, désignée par ce nom. On confond généralement les sensations satisfaisantes avec celles qui sont agréables. L'accord parfait naturel pro- duit, de toutes les sensations de l'ouïe, la plus satisfaisante mais non la plus agréable. Si un changement brusque et général dans la tension des muscles, produit une sensation pénible, d'un aulie côté l'organe doit se lasser à l'invariabilité de cette tension assez longtems soulenue. Pour produire des sensations agréables*) et s'emparer de l'attention de l'auditeur, des modifications dans la *) Pour plus de généralité , j'nurnis du dire: qui nous affectent davantage. tension des muscles de l'oreille sont indispensables. Mais l'importance de l'accord parfait est telle, que quelques modifications de consonnances que l'on fasse pour flattej l'oreille par des sensations toujours diverses, aucune combinaison harmonique ne peut se terminér que par lui, tel que la nature le donne, ou modifié de manière à conserver son caractère de conclusion. Cependant en employant dans une pièce de musique un plus grand nombre de sons qu'il n'y en a dans un seul accord parfait, il est essentiel, pour fixer les idées, d'en admettre une classification suivant leurs rapports mutuels plus ou moins consonnans. Or la réunion des cinq premiers sons harmoniques des cordes et de l'air for- mant l'accord le plus parfait, cherchons d'abord une famille de sons, dont chacun puisse former avec d'autres de la même famille un accord de ce même genre. Je donnerai à cette famille le nom de famille ou gamme *) harmonique , puisqu'elle ne sera composée ([«e de groupes de sons équivalents aux groupes natu- rellement harmoniques. Cette gamme servira évidemment de base à l'har- monie, puisque l'accord parfait est de toutes les con- sonnances possibles la plus satisfaisante et la plus essen- tielle , et que tous les sons de la famille pourront servir à former un pareil accord. Que l'on veuille ajouter ensuite de nouveaux sons à la gamme harmonique, rien ne changerait dans sa construction. Nous sommes poussés à la recherche de cette famille ou gamme, par la nécessité de passer d'un premier accord à d'autres consonnances, pourvu toutefois qu'il n'y ail poinl de changemens complets dans la tension des muscles de l'organe auditif. Or, tout ce qu'on peut attendre de la tolérance de l'ouïe, est qu'elle supporte deux consonnances successives n'ayant qu'un seul son commun. Cette condition, et la définition même de la gamme harmonique, indiquent qu il ne s'agit qu'à placer succès sivement chacun des sons de l'accord parfait, à 1 un des autres degrés des nouveaux accords du même genre. Les octaves de ut: 2 et 4, ne donneraient que des accords identiques avec le premier, nous prendrons pour abréger le calcul, l'accord de trois sons ut sol 2 mi 5 i 3 les plus intenses de la série des sons simultanés. *) Le nom impropre de gamme, l'est ici d'autant plus, que je ne présuppose aucun ordre de succession des sons de la même famille. Je le prends pour me conformer à la nomencla- ture usitée et parce qu'il faudra bien écrire ces sons dans un ordre quelconque. 49 Bulletin scientifique. 50 Il ne peut exister que six accords de ce genre, con tenant un des trois sons de celui-ci, savoir: fa ut — 2 i — 1 - u la 6 mi 6 —3 —1 ut - 1 soL mi, si. sol* s 25 3 — 9 la mi. si 4 - 15 ut*, mi b si b sol 3 9 S 5 5 K 2 5 3 ° 3 5 — 15 Le son ut pris pour unité', e'tant principal dans le pre- mier accord qui en de'rive, l'est aussi dans toute la fa mille de sons qui se trouvent en rapport d'harmonie parfaite avec ceux de b accord principal. De sorte qu'on peut de'signer cette famille par le nom du son générateur La perception par l'ouïe des rapports entre les vibra- tions et non de leurs différences, confirme encore lequi valence des phe'nomènes ns consonnans auxiliaires; il suffit de savoir que leur pro- priété générale consiste à se trouver dans un tel rap- port avec le son principal de la gamme considérée, que chacun des deux nombres qui le représentent soit un multiple quelconque de 2 de 3 et de 5. De plus, plus ce rapport au son principal d une gamme est simple, plus le son auxiliaire y est consonnaut. On voit bien maintenant qu'il ne faut point consi- dérer comme harmonique ou consonnant, tout son que l'on pourrait trouver coexistant dans les recherches expé- rimentales sur les vibrations des corps; mais qu'il faut se borner à ceux cpie l'on distingue assez facilement dans les cordes et l'air, sans avoir l'ouïe d'une finesse extraordinaire. Les sons ", il, 15, 14 etc., dont la coexistence avec les cinq premiers de là série nommée harmonique, est probable ou prouvée, ne peuvent évi- demment pas harmoniser avec ceux de la gamme que je viens de trouver. Le son | par exemple, dans notre période, tombe entre § ou la et | ou si b , tandis que dans les traités d'harmonie on donne au son 1 place dans la tonalité. C'est donc à tort que l'on nomme sons harmoniques, ceux de toute la série coexistante dans un son géne- râleur. Cette série contient, comme on voit, beaucoup de sons inharmoniques , et c'est une grande erreur que de donne, place à ceux-ci dans la gamme chromatique usitée. Quant aux sons 2, 4, 6, 8, !> etc., ils se trouvent dans la gamme harmonique et n'auraient par conséquent pas changé nos résultais, si nous les avions admis dans l'accord 1 ô — 5 piis pour point de départ. Tout son, ne satisfaisant pas à la condition déjà citée plusieuis lois dans ce mémoire, tels que ~, /j, | etc. forment, par rapport aux sons consonnans harmoniques et aux sons consonnans auxiliaires ou proprement con- 53 Bulletin s cientifique. 54 sonnant, nommés ainsi par abréviation, une troisième catégorie de sons dissonant on inharmoniques, ou en- core: purement mélodiques. Ils ne sont pas encore in- troduits dans la musiipie e'crite mais ils sont employe's peut-être par les peuples barbares. Ces sons ne pour- ront jamais entrer dans aucune combinaison harmonique (in consonnante avec ceux des autres catégories, aussi ces peuples ne connaissent- ils presque que la réunion des sons semblables, c'est-à-dire en octaves. Tous les sons de la gamme harmonique étant pri- mitifs, on aurait dû leur donner des noms différens et les noter à des hauteurs différentes sur l'échelle musi- cale ; mais alors le même chant occuperait un espace beaucoup plus grand, ce qui serait un inconvénient. On est, en conséquence, obligé de prendre dans la no- tation, comme c'est l'usage, quelques sons de la gamme, par exemple: ut, ré, mi, fa, sol, la et si, pour pri- mitifs, et d'indiquer les autres par des signes repré- sentant leur rapport à un de ces sons le plus voisin. Les signes # et b, qui indiquent l'intervalle de ||, suf- fisent, comme on a vu, à noter la gamme harmonique du ton ut. Ils suffiront de même à la notation de toute autre famille, parce que les intervalles successifs entre les sons des gammes de tous les tons, sont les mêmes. Une des notations les plus compliquées , serait par exemple celle de la famille ?*£* ni* ut** ré* mi mi* fa* sol* sol** la la* si si* ut 2 * 2 5*635 75 5 1_2„5 ÎS 25. 625 5 1_2_5 1 5 1_2_5 2 5, 24 S 1 6 6 4 4" 96 ï 8 Ï6 384" 3 12 i« 64 12 intPT-v 25 27 1£ ?5 1 6 9 25 128 25 27' 25 16 MilGiv. 24 2 £ j 5 24 1 5 „ 24 125 24 i% i\ 15 (l faut observer qu'en passant d'une famille à une autre, les mêmes sons, seront quelquefois différemment indiqués et d'autres fois des sons différens seront notés de la même manière voir le tableau à la fin du mémoire). Il ne peut en résulter de confusion, puisqu'il suffit de c nnaitre la valeur du son générateur de la famille, pour pouvoir déterminer exactement tous les autres sons qui en dérivent. Si avec les signes § et h on peut noter tous les sons de la première catégorie de sons, que j'ai appelés har- moniques, ils ne suffisent pas à la notation de ceux de la seconde catégorie des sons auxiliaires consonnans. I*ar exemple il faudrait pouvoir noter entre fa et sol les quatre sons consonnans trouvés ci -dessus, tandis qu'il n'y a que deux signes pour les représenter fa fa sol^ sol 25 1 8 interv 2 5 2* 45 64 36 32 4"6" 25 §1 2Q*8 81 80 2025 80 . 2 5 54 135 128 13 5 ï 2 8 Observant que ||| tz. \\ X" §£ , on pourra noter exacte- ment les deux sons || et \\ en adoptant un signe pour l'intervalle §£, connu sous le nom de commet, et écri- vant pour le premier fa^ L et pour l'autre sol l,c . Ues musiciens verront s'il est nécessaire d'imaginer deux signes pour le comma, afin de pouvoir hausser et baisser les notes par cet intervalle. Il se peut qu'ils trouveront utile d'admettre encore des signes pour l'intervalle {§ et pour les autres qui pouiraient se présenter, excepté pour les multiples des intervalles qui seront déjà notés, tels que ||, qui est égal à if x fi. En imaginant ainsi des signes pour les intervalles for- més par des sons connus, avec les 1 sons pris pour princi- paux sur l'échelle musicale, il sera très facile de noter exactement non seulement notre musique, mais encore les chants inharmoniques des Chinois, des Arabes et autres. Les différences d'un comma, de plus d'un comma, et même de plus de deux fois cet intervalle, puisque le même signe indique les intervalles ||, \\ et j-|J, sont peu appréciées par notre oreille, habituée à la discordance des instrumens à sons fixes. On ne peut prétendre qu avec des instrumens aussi imparfaits, l'on introduise l'exactitude mathématique dans la pratique de la musique, quoiqu'il fût à désirer que l'on cher- chât à se perfectionner sous ce rapport. Mais ce qui est de toute nécessité et ce qui ne présentera main- tenant aucune difficulté, c'est l'introduction de la nota- lion exacte au moins dans les traités de l'harmonie. On devrait présenter l'harmonie telle qu'elle doit être exactement d'après les lois de la nature qui sont indé- pendantes du plus ou moins de grossièreté de l'ouïe. On ne peut accuser les musiciens de l'extrême con- fusion qui règne dans la théorie de leur art. dont la connaissance ne peut s'acquérir aujourd'hui que par rou- tine. Les physiciens ne leur avaient donné aucune base; ils se bornaient à expliquer les découvertes faites par les musiciens au sentiment seul. Il a fallu des siècles pour découvrir au sentiment la gamme de 1 sons dite naturelle, qui est, comme je le ferai voir tout -à-heure , la plus simple de toutes les successions de sons harmoniques; mais rien n'aurait pu indiquer à l'oreille l'existence de la gamme naturelle complète. Les musiciens n'avaient pour base de tous leurs rai- sonnemens, que les sensations de l'ouïe assez endurcie par les approximations pratiques. Mais maintenant que la base naturelle de la musique sera connue, les musi- ciens redresseront bien des erreurs dans lesquelles il g 55 Bulletin scientifique. 56 ont été entraînés; l'étude de l'harmonie sortira de l'or- nière de la routine et nous ne venons plus paraître des ouvrages où l'on tâche de rendre les règles de l'harmonie pour ainsi dire palpahles, en employant des artifices qui n'expliquent rien et qui font descendre la théorie de cet art presqu'au charlatanisme. Le degré de consonnance des sons et par conséquent toute l'harmonie ou l'art de comhiner les sons, ne dé- pendent que des rapports entre les sons, autrement ap- pelés intervalles. Mais dans la succession des sons ap - pelée mélodie, il faut considérer en outre la symétrie dans l'ordre des intervalles entre les sons successifs, et la durée des sons et des pauses qui peuvent les séparer. Proposons - nous de trouver dans une famille har- monique, une succession de sons, marchant du grave à l'aigu et satisfaisant autant que possible: 1) à la symétrie dans l'ordre des intervalles. 2) à la simplicité du rapport des sons qui la com- posent, au son fondamental; et enfin 5) à la facilité de son exécution vocale. La dernière de ces trois conditions, fixe la grandeur ahsolue des intervalles. Notre gosier est habitué dans le langage journalier, du moins dans les dialectes les plus usités en Europe, à des variations de contraction qui ont lieu dans des limites assez rapprochées. Il nous est difficile de passer, sans nous y être exercés, d un son à un autre trop voisin ou trop éloigné en hauteur; il paraît que de tous les intervalles qui se trouvent dans la gamme harmonique, ceux de | et y sont les plus faciles à franchir avec justesse. Observant que l'intervalle || entre mi et fa approche davantage de l f que celui de f entre mi et sol n'approche de | , il sera très facile de voir que la succession qui satisfait le mieux à toutes ces conditions à la fois, est: j ut ré mi fa sol la si ut. ul i re mi triton ut. 32 interv. i o 156 22 5 1_P 9 interv. l S 3 1 2 3 9 1_0 9 8 9 » i fi i 5 L'effet de satisfaction produit sur l'oreille par cette série de sons ne tient pas seulement aux conditions que nous venons de remplir, mais encore, comme les physiciens lont très justement remarqué, à ce qu'elle ne contient que les sons semblables à tous ceux contenus dans trois accords parfaits dérivés de ut, fa et sol. Si l'on supposait, comme font les musiciens, des sons intercalaires entre fa et sol. les mêmes conditions donne- raient une suite que l'oreille trouverait foi t désagréable et sans aucun sens l'intervalle ||| étant de très peu plus grand que |. La série de 1 sons que je viens de déterminer par les trois conditions ci-dessus, est la seule qui ait été fixée jusqu'ici; on l'appelle gamme naturelle. Mais elle n'est qu'une forme mélodique se distinguant des autres par son extrême simplicité, et n'est pas plus na- turelle que toute autre succession mélodique de sons, à moins qu'on ne veuille entendre par le mot naturelle l'idée de sa simplicité. Nous avons eu déjà occasion de dire que pour flatter nos sens, des modifications dans les impressions sont indispensables; on peut encore poser comme une des lois générales de nos sensations, que celles produites par des causes se trouvant à l'unisson parfait avec les pro- priétés de nus organes et nous laissant presque dans notre état normal, sont les plus satisfaisantes; tandis que pour éveiller en nous des sensations vives ou agré ables, il faut que les impressions s'écartent des pro- priétés de nos organes et nous fassent sortir de notre état normal, pourvu que ces écarts soient seulement compatibles avec les lois de la nature. D'après cela, si nous cherchons dans la gamme har- monique d'autres suites de sons, en excluant toujours ut* et soft, comme étant désagréables par la trop grande complication de leur rapport au son principal ut, et en n'admettant pour intervalles successifs que les rapports §> s et H exigés par la facilité de la vocalisation, nous trouverons aisément qu'il ne peut exister que deux suites de so.is pris dans la gamme complète qui satis- feront à ces conditions, savoir: b fa sol la interv. ut 1 re 9 mi b fa sol la'' si'' ul„ interv. 1£ i s 9 3 8 2 5 1 6 1 5 9 Les deux nouvelles suites mélodiques ne présentent pas autant de symétrie générale que la première « oui- posée de deux périodes très uniformes, et ne contiennent pas comme l'autre, tous les sons de quelques accords parfaits. Aussi l'oreille en est moins satisfaite, mâis elle y prend plus rî'înfeVél. Bulletin scientifique. 58 La première série de 1 son», < | u i esl la plus simple, coin prend les sons qui constituent le mode majeur; les deux autre* qui sont les formes mélodiques les plus simples après la première', comprennent les sons du mode mineur. Ces dénominations viennent de celles donne'es aux dilïérens intervalles; elles sont consignées dans tous les traile's et cours de physique. ut 8 i ( mi mi la S' 1 interv. 2 A 9 6 2 4 8 5 25 27 16 25 23 2 5 15 24 C'est encore l'introduction d'un son entre fa et sol, qui prive la gamme chromatique usitée d'un sens har- monique déterminé, tandis que la gamme naturelle et complète, lorsque ses sons sont rangés par ordre de hauteur, étant composée de deux périodes uniformes, conserve le même sens que les gammes majeure et mineure sol** la^ la si^ si ut„ ou 1 6 Ï5 3 2 8 24 U 1 1 5 g OU OU || 11 24 2 5 2 4" 1 6 il n'\ a que le mode qui n'y soit pas déterminé d'une manière exclusive, parce qu'elle renferme les sons des deux modes. On peut penser cependant que la pré sence des deux sons entre sol et la, indique que cette suite peut se trouver dans les deux modes, prenant sot pour le mode majeur et la b pour le mode mineur. Toutes ces successions mélodiques appelées gammes majeure et mineure, et celle que nous avons nommée g?nirue harmonique, commencent en allant du grave à l'aigu, dans le ton principal ut, et après être entrées, au boul de la première période, dans le ton fa, elles com- mencent leur seconde période en sol et reviennent à la fin au ton principal ut. Ce qui fait que dans ces succes- sions, fa a un caractère final de suspension ou d'attente, ut et sol en ont un de domination, et ut 2 de termi- naison ou de repos absolu. Tel est leur sens harmo- nique le plus simple. Il ne reste qu'à y ajouter \v rithme, en mettant par exemple un repos entre fa et sol pour en faire une mélodie complète. Il n'y a rien de plus étrange que l'idée que l'on s'est faite de la modification en hauteur ou du déplace- ment des sons. Un son ne peut être modifié qu'en force ou en timbre ; ta modilication en hauteur ou le déplacement, comme on le dit très singulièrement, donne un autre .«-on non moins naturel et qui n'a de com- mun avec le premier que la manière de le noter Cette manière est fort commode sans doute, mais qu'y a-t-il d analogue entre sol par exemple et ses soi-disant mo- difications? L'intervalle § est le plus consonnatit, tandis que \l et §f le sont fort peu; ut la § et ut la h § sont de très bonnes consonnances, tandis que ut /a* ou 1 .\ 5 en est une bien mauvaise. U n'y a que mi b , la b et si 1 ', qui soient dans un rap- port presqu 'aussi simple, et le dernier même plus simple, avec le son ut que leurs voisins mi, la et si. Ils for- ment en outre les intervalles les plus consonnans avec ut, après ceux formés par sol, fa, la et mi. Aussi ce sont eux qui constituent le mode mineur, du même ton. Les noms des intervalles, d'après la place qu'occupent les sons dans leur succession par ordre de hauteur, ont induit les musiciens dans l'erreur de supposer que les propriétés harmoniques des sons dépendent ol fa la mi va\ b la 6 sr 7 ' ré si sol* ut* i 2 15 3 s 8 16 'À â 2 4 Cet ordre de succession serait peut-être plus utile dans l'étude de l'harmonie qui ne s'occupe que du de- gré de < onsonnance entre les sons. Du moins, en nom- mant les intervalles d'après le degré de leur conson- ance et non d'après celui de la hauteur des sons, on éviterait à jamais de retomber dans les erreurs de prendre quelques s^ns et certains intervalles, pour des modifications d'autres, considérés à tort comme les seuls naturels, et de croire les principes de l'harmonie dé- ; endans du degré de hauteur occupé par les sons dans la gamme majeure C'est à ceux qui s'occupent spécialement dv la théorie de la musique , qu'il appartien maintenant d'en faire la réforme sur les bases naturelles, que l'on a cherché à découvrir depuis les travaux de Suiveur en 1699, et qui étaient cependant si faciles à trouver! 59 Bulletin scientifique. Tableau des 17 gammes harmoniques à notation différentes. AB. Le calcul des gammes harmoniques se fait très aisément en multipliant la première:; dérivée de ut pris pour unité, par le nouveau son générateur. Les 12 premières familles de ce tableau dérivent des 12 sons de la gamme ut, et les cinq dernières ont pour générateurs les sons étrangers à la première, les plus en usage. Sons communs aux familles de'ri- ul ur ré rai mi Cl. ta sol 1» Sol 1 b 1 la' 1 la ■ï, SI si u t 2 ' * ' 1 i '11 _ * ' 1 vees et a la tamule piincipaie 4 ■' 5 24 9 8 6 5 5 4 4 . 3 3 2 25 1 6 8 5 s 3 9 S 1 5 8 y ur, mi, sot*, la et si A ur •lit ut A re mi „ -Jf mr eA ta soi sol 1 la i # la* si d sr , if ul 2 1 s 6 25 7 5 5 125 25 ■ 25 fi 25 5 1 2 5 1 5 1 2 5 25 24 5 16 6 4 4 9 6 1 8 1 6 3 8 4* 3 1 2 S 6 4 1 2 ré A le rai la la 1 la 1 * la •b Si" si ul 2 tt uta" ré 2 9 7 5 8 1 ' 7 45 3 27 225 9 ' 1 5 8 1 1 35 9 8 6 4" 64 20 32 2 1 6 128 .5 8 4 64 4 nu , nu, sol, la b . si", si, ut et ■b nu rai ta sol Sol la o l> SI si » b ul 2 " Ulj - b ie 2 ré 2 ■ b 11112 • 6 ; 5 4 27 2 36 2 5 3 2 8 5 9 5 1 5 8 48 2 5 2 5 4 2 5 9 4 1=1 5 u 1 • mi, sol, sol*, la, si. ut, ur et re. mi ;* nu la 1 sol 1# sor la si U 'M si Utj ♦ d ut 2 j ie 2 l if re 2 mi 2 5 125 45 5 26 5 1 5 125 2 25 9 7 5 5 S 9 6 32 1 s 3 8 6 4 . 1 2 4 32 2 /a, sol, la , la, ut, ur, mi" el la la 1 sol 1 b la" 1 la si" ul 2 ut 2 ' b re 2 ié 2 • b mi 2 1TU2 ta 2 mi. .• 4 3 15 1 S 3 2 5 s 3 1 6 9 2 25 1 2 3 2 1 5 20 9 12 5 5 2 8 5 sol, sol , si b , si, ut, ré, nu b et mi. sol sol* la si'' si nl 2 ré ré/ mi/ mi 2 fa 2 fa 2 * S(jl 2 5 25 ZI 9 1-5 2 9 lâ n 5 4 5 3 2 1 6 1 € 5 8 4 3 2 5 2 1 1 6 sol* sol** la* si 4 sr ut 2 * i e 2 re/* mi 2 mi a * fa a * fa,** sol 2 * fi 2 5 225 15 125 7 5 6 2 5 5 4 5 31 * 2_5 1 6 5 64 12 8 8 6 4 1 2 5 2 2 5 fi 2 4 8 1 6 12 8 8 la b , la, si b , ut, mi b , mi, fa et sol. la* la si*' ut 2 * ul 2 ré/ hli/ mi 2 fa 6 u 2 fa a sol/ so' a la/ 8 S 5 3 9 5 4 8 2 5 2 32 1 5 1 2 5 5 2 6 4 2 5 8 3 2 5 5 ij> 5 la, si. ut, «t*, mi. feu, sol et so/* • la la* si llt 2 ut/ mi 2 mi 2 * fa 2 fa 2 sol 2 sol 2 * la 2 S H» 1 5 2 2 5 20 5 125 8 1-5 5 1_5 i-P 5 1 2 8 1 2 9 ■ 2 4 8 3 9 8 5 Si*, si, ré. mi b , et sol. . • • s,'' si ul 2 re' a mi/ fa 2 fa a * sol/ SOI 2 lfl a s ; 2 * 9 1 S 8 1 S 4 9 1 2 27 4 5 7 2 ô 8 1 27 18 5 8 40 2 5 4 5 10 1 6 2 5 2 5 8 5 si, re, mi , sot et sol SI . si , j) llt 2 ié 2 ,A t '. e 2 mi 2 Ja 2 " la 2 sol 2 c „l if ùOl2 la la 2 1„ if m 2 Sl 2 1.5 12 5 13 5 s 7 5 4 S 3 7 5 ô 25 27 22 5 1 5 8" 6 4 6 4 4 3 2 2- 16 12 8 8 8 6 4 4 ré et .«'* . , > . ..» . : • • • ré'' !P mi 6 fa* fa so\ b la* la Si^ Si* Ul/ tlt 2 re'/ 27 9 24 3 1 6 2 27 • 3 6 8 1 27 2 1 6 9 24 ô 8 1 5 4 2 5 ' 8 20 ï 2 5 20 2 5 50 1 6 12 5 S 12 5 40 . 2 5 4 te** À mr fa* fa** sol* la* la'* si •if sr , 1 Ul 2 ut 2 ** ' if ie 2 1 â « 2 5 67 5 45 5 7 5 25 22 5 18 7 5 1 5 125 13 3 112 5 6 4 5 12 5 12 32 2 5 6 1 6 12 8 1024 8 64 64 5 12 32 sol * la. ut et mî fa*' fa** sol* la la* si ptf u. 2 ** ié 2 1 1 2 mi 2 ■ if Ullj fa 3 * 25 fi 3 5 25 S 1 2 5 5 2 5 6 25 20 1 2 i 5 lis 25 Ï8 4 3 2 16 3 7 2 2 1 12 2 8 8 9 53 2 48 9 sol., si , ré el nw . . . • • sol* sol la'' ■bb SI si» ut» 6 ié/ «p» ; U mi,* fa/ fa 2 Solj* 36 3 8 1 2 16 9 48 5 4 9 28 S y? 3 2 * 27 25 2 5 12 5 5 2 5 2 5 4 12 5 s 12 5 1 2f la* la** si* ul 2 * ul 2 eY • * 1I1I 2 . i: nii 2 la 2 fa 2 ** Sol 2 * s-.l** la 2 * 1 25 3 12 5 •1 2 5 2 5 • fi 2 5 1 2 5 1 2 5 3 1 2 5 25 6 25 1 2 5 7 2 1 ~ 2 S 64 1 2 28 8 5 4 48 115 2 y 2 16 8 1 2 9 3 6 intervalles communs 25 24 i 6 1 s 25 2 4 1 6 25 24 128 12 5 27 2 5 25 24 1 5 NB. Si après avoir introduit dans une famille harmonique, celle de lit par exemple, uu son étranger p. e £ 4 . qui forme avec sol ou ï un intervalle £§f~ff X |A, et après l'avoir indiqué par «rf < on v ut transporter l'harmonie dans la fa- mille de ce son, il faut lui faire aussitôt changer de nom, en marquant le passage dans un autre ton, et le nom- mer soft; après quoi sa famille calculée par la multiplication de In gamme ut p ;r £i sera notée ab>olumeut comme celle de ce nom contenue dans notre tableau et ou si>t° est représenté par un rapport différent, par celui de ||. De sorte que les 1" notations ci -dessus suffisent à l'indication exacte de toutes les familles imaginables pourvu qu'on indique soigneusement le passage d'un ton daus un autre. Emis le 12 juin 18'il »/fc?197. BULLETIN SCIENTIFIQUE PUBLIE PAR Tome IX. M 5. L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT-PETERSBOURG. Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt- quatre forment un volume. Le prix de souscription, par volume, est d' 1 */a rou bl es argent pour la capitale, de 1 roubles argent pour les gouvernements, et de 1 écus de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à St.- Pétersbourg , au Comité administratif de l'Académie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l'Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour Y étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'Académie, et à leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1 Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 1. Notes de peu d'étendue in extenso; 3- Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l'Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques: 6. Extraits de la correspondance scientifique; 1. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées- 8. Chronique du personnel de l'Académie; 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie. SOMMAIRE. NOTES., 10. 5m r un troisième astrolabe à inscriptions orientales oui se trouve en Russie. Dorn. CORRE- SPOND VNCE. 1. Calcul comparatif de différentes observations du pendule constant- Lettre de M. Bobemds à M. Lenz. NOTES. 10. UeBER EIN DRITTKS IN RlISSLAND BEFIINDL1CHES AsTROLABlUM MIT MORGENLÀND1SCHEN I NSCHRIFTEN ; von B. DORN (Lu le 14. mai l84l). (Hierzu 1 Tafeln.) Als ich vor eini«er Zeit in diesen Blàltern die Be- schreiburjg von v.wei Aslrolabien mit niorgenlandischen lnscbrif'len millheilte, spracb ich die Hoffnung aus. diss sich mit der Zeil nocli mehrere der Art finden wùr- den. Dicse Hottnung isl bald in Erfûlluiig gegangen. Ich liorte dass sich ein soh bes Aslrolabium in dem Be- siize des Professors der lui kisch - laiarischen Spracbe an der Universitàt Kasan , Mirsa Alexander Kasembeg befinde, und erbielt dasselbe auf nieine Bille zur An- siciit und beliebigen Bescbreibung zugesandl Es gab Anlass zu folgenden Bemerkungen, welcbe um so ge- drâiigter sein krinnen, als das bei der Be.^rhreihung der beiden andei en Aslrolabien Beigrbraehle zu w iederholen niebt nolbig ist, und ùberdiess die beigepehene trene Abbilclung das Original genau darstelll. Was aber die- seni Aslrobibium einen besonderen Werlh verleiht, ist der l_ msland, dass wîr nicht wie bei den auderen ùber die Zeit der Verfertigung und den Vetfertigcr selbst in Ifcngevvissheit bleiben, sondern dass uns einc auf der Kehrseite, dem Rûcken (s. T. B.) unterhalb der Mess- leiter (scala allirnetra) angebracble Inschrift den Na- men tles Kiinsllers und das Jabr, in welchem es ver- fertigt wurde, angiebt. Wir lesen daselbst Folgendes: L«J J iipr ion d. i. verfertigt von dem niedrigsten der Knechte Mu- harnmed Mukim ibn Midla ha ibn Scheich Ilahdad . dem kaiserlichen Astrolabisten aus Lahore im J. d. FI. 1031 ~ 1955 der gr-echischen (seleucidiscben) Aéra. Das Jahr 1031 der Flucht enlspricht dem Jahre 1621 der ebristlichen Zciti eehnung, nnd die Verfertigung des Astrolabiums fàilt also in die Zeit des Kaisers Dschehanghir (1605 — 1627). Zvvar babe ich keine ferneren i\ach- richten ûber den erwahnten Muhammed Mukim. allein er wird einer der vielen Astronomen oder Aslrologen gewesen sein, vvelche sich an dem Hofe Dschehanghirs befanden, wie dièses sngar die Benennungals kaiserlicher Astrolabist (astronomus augustus) andeutet. Daran, dass ein Astronom Inslrumente selbsl verfertigt, mùssen wir keinen Ansloss nebmen: bei den Mubammedanern scheint diess gewohnhch derFall gewesen zu sein, wie uns aucb ans neuerer Zeit Chardin berichtet 1 ), zu dessen Zeit sicb ein gewisser Achun Muhammed Emin als Verl'er- liger solcber Instrumenle in Persien besonders aus- zeichnete. Ein anderer Beisender, Olcarius. fand nicht lange nach der Zeit aus welcher sich das in Rede ste- bende Astrolabium herschreibl, d. i. ir. d. J. 1656 — 58 in Schamachi einen Hofastronomen oder Aslrologen des dasi^en Ghanes, einen Araber aus Hedscbas Namens 1) Voyages etc. par Langlès. Paris 1811. T. IV 335. 62 B U L L E T I N SCIENTIFIQUE 65 Chalil, welcher ihm ein kleines Astrolabium von Kupfer zeigte 2 ), und als die holsteinische Gesandtschaft dem Chane ihre Glùckwiïnsche zum neuen Jahre darbringen liess, fand mari lelzteren bei Tische mil dem Astro- nomen, zu dessen wichtigsten Geschaften die Ankùn- digung des neuen Jahres gehôrte, und der sicb von Zeit zu Zeit erbob, mit seincm Astrolabium die Sonne beobachtete, und sogleich beim Eintritte derselben in den Aequator das neue Jabr verkùndete. Derselbe Reisende bemerkt ferner , dass bei den Persern nur Astrologie, aber nicht Astronomie getrieben werde, und dass die Astrologen nie obne Astrolabium sind. welehes sie hlimer bei sicb tragen, um sogleicb zu an sie ge- richteten Anfragen bereit zu sein. Nacb Chardin, wel- cher das bei der Verfertigung solcber instrumente beob- achtete Verfahren beschreibl , mùssen dieselben sehr hàufig sein, und es ist daher um so wunderbarer, dass wir gerade noch kein in Persien verfertigles Astrola- bium kennen. Auf welche Weîse das vorliegende Astrolabium aus In- dien. \vo es, wie wir gesehen, verfertigt ist, nach Russ- land gekommen, daiùber bal der Besitzer keine genauere Auskunft erbalten kunnen. Derselbe bekam es von einem tatarischen Mulla, welcher es von seinen Vorfabren ge- erbt batte, und ebenfalls nàhere Nachricht ùber das- selbe nicht besass. Da indessen der Grossvater und Valer dièses Mulla in Bucbara erzogen \varen , und namentlich letzterer, Da Mulla Ibrahim, wàhrend eines lan«en Aufenthalles in der erwàhnten Stadt, so wie in Samarkand sich gute Kenntuisse, eine ansehnliche Bibliothek, und auch dièses Astrolabium erworben batte, so làsst sich wohl erklàren, auf welche We'se dasselbe aus Indien seinen Weg nach Russland gef'unden. Es ist dasselbe von Messing, und es lassen sich an ihm die Theile nachweisen, welche sich an diesem In- strumente nach der Angabe morgenlandischer Schrift- steller zu finden pflegen, und welche ich bei der Be- schreibung der beiden andern Astrolabien angegeben habe. Nur fehlen der Zeiger Almuri) und die bewegliche Regel j L»*J J ) , welche beide offenbar da- gewesen, aber verloren gegangen sind. Der durch den Nagel gehende Stift, , caballus genannl, stellt den Oberleib eines kleinen Ptei des dar (s. T. A. unten) so dass dadurch seine Benennung hinreichend erklàrt wird-, er wird so genannt, weil er gewôhnlich die Ge- 2) Relation du voyage à! Adam Olearius en Moscovie etc. à Pans 1679. 1. 393. stalt eines Pferdes hatte, wie schon Stoflerùi angiebt 3 ). Unter dem Pferdchen sicht man noch einen Ring oder Reif: Miinze genannt, welcher verhindert, dass sich das auf der Spinne Eingegrabcne beim Umdrehen nicht verwische 4 ). Der àusscre Rand des Astrolabiums bat keine Zahlen; aber der obère Kreisrand des Behalters oder der Mutter ist durch grossere Striche in zwei und siebenzig Ab- theilungen getheilt, deren jede fur fùnf Grade bestimmt ist, wie die in dem zweiten kleineren Kreise einge- grabenen kleineren Striche, so wie die in den grossercn Abtheilungen selbst befindlichen Zahlen andeulen, welche aber nicht wie auf dem ersleren Astrolabium in je neun- zig Grade abgetheilt sind, sondern von der Mitte des Thrones ) oder der Linie des Henkels , dem Meridiane, anfangend, rechls forllaulen von 5 — 5G0 z. B. ^ u. s. w. bis ~ 360. Da dièses Astro- labium kein von abendlàndischeu Arabern verfertn'tes ist, so wird auch sechzig nicht durch ^ , sondern durch bezeichnet, ein Umsland, der allein schon auf einen ôstlichen Ursprung hinweisen wùrde. Die Mutter des Astrolabiums enthàlt die verschiede- nen Lânder oder Stàdte, nebst Angabe der Lange und 3) Elucidatio f'abricae ususque astrolabii etc. Lutetiae 1553. 8. S. 56: tabellam — quam Arabes Alpheratz id est, equum aut caballum vocaut, quia antiquitus ex consuetudine in inodum equi figurabatur. Vergl. S 65. - Dieselbe Angabe bei Nassireddin Tusy: das wonnt man den Pol befestigt, nennt man Pferd. — Mu- hammed ben Sulaiman Elbursawy (von Brusa) genannt Afehsadeh (oiJj AsJj der Verfasser eines Commentares zu Nassireddins Abhandlung ùber das Astrolabium, welcher zur Zeit Bajasids II. (1487 — 1512) lebte, fiigt zu jenen Worten noch hinau . erwàlinten Thieres hat. .L, welehes die Gestalt de» 4) ô^c £~ jj if <ûJL j o J.w £*j : den Ring, welcher sich unter dem Pferde befindet, damit letzteres uber die Flâche der Spinne erhaben sei, nennt man (kleine , diurne Kupl'er-) Miinze (Peschis oder Fils) Nassired. — Afehsadeh aber fugl liiuzu: ïyi {j-"~y* J <->y£*£ çOj\ï\ L : damit bei dem Drehen der Spinne deren Inschriftcn nicht ab- gerieben werden. Bulletin scientifique. 65 Breite fur welche es bestimmt ist. Dièse Namen laufen in zwei concenlrischen Kreisen, einem grôsseren und einem kleineren mit untergesetzter Angabe der Lange und Breite. und je durch Linien geschieden, ungefahr so: £ U JUJJ und sind die folgenden: Kairowun 41, 0. 31 40. Missr 65. 20. 50, 20. Aden 16, 0. 11. 0. MedinaÇçj-^l aJc Jy~j AJJ j*,) 15, 20. 25, 0. Mccca d£o) 11, 10. 21. 40. Hadschr ^^j_ys^ j 2 -*^ 85, 0. 25, !5. Jérusalem J.alJ 66, 50. 31, 50. Dimeschk 10, 0. 33, 15. Haleb 12, 10. 35, 50. Istambul (J^iol) 59. 50. 45, 0. Nachitsche- wan 81, 15. 58, 40. Meragha 82, 0. 31, 20. 7e/>/V.v 82, 0. 58, 0. Berdaa 85, 0. 40, 50. Bab-elabwab (Derbend) 85, 0. 45, 0. Bulghar, 90, 0. 49. 50. Kufa 19, 50. 51, 50. Bagdad 80, 0. 55, 25. Bussra 84, 0. 50, 11. Firusabad 81, 30 28, 10. Jesd 89, 0. 52, 0. Schiras 88, 10 29, 56. Hamadan 85, 0. 55, 10. Kaswin 85, 0. 56, 0. Isspahan 86, 40. 52, 25. Kaschan 86, 0. 54. 10. Astrabad 89, 55. 56, 50. Bastam 89, 50. 36, 20. Sebscwar 9(, 20 56, 5. Nischapur 92, 50. 56, 21. Tus 92, 50. 56, 0. Herat 94, 20. 54, 50. Merw 91, 0. 51, 40. Balch 101, 0. 36, 41. Badachschan 104, 24. 37, 10. Buchara 97, 30. 59. 50. Samarkand 98, 35. 38. 51. Chodschend 100, 55. 41. 55. Kaschgliar 106, 50. 4'i, 0. In den drei kleineren concenlrischen Kreisen: J^UJ Choten 101, 0. 42, 0. Hormus 92, 0. 25, 50. Ghastia 104, 20. 53, 55. Kabul 10-, 40. 54, 50. Peschawer 101, 10. 53, 25. Dobil 102, 30. 25, 10. Becr 105, 0. 21. 40. Kandahar 101,40. 55,0. Utsch 106,20. 28,40. Multan 101, 55. 29, 40. Lahore 109, 20. 51, 50. Sial- kot 109, 55, 0. Tibet 110, 3. 40, Kaschmir 105, 0. 55, 0. Serand'b 150, 0. 10, 0. Dehli 108, 55. 28, 15. Kanodsch 105, 50. 26, 35. Benares 111, 20. 26, 55. Tanesir 112, 5. 0, 10. Agra 114, 0. 21, 13. Guahor 115, 0. 26 29. Udschain 102, 0. 22. 30. Kambait i<)9, 4. 22, 20. Der Scheiben sind fûnf und diesclben nach Art der in dem eisten Astrulabinm bdindlichen eingerichtet, nur mit dein L'nterschiede, dass die Oerter, fur welche sie bestimmt sind, nicht namentlich augegeben sind. Da der Hôhenkreise dreissig sind, als jeder derselben drei Graden entsprieht, so ist unser Astrolabium ein triparlium, ^jlï 5 ) daher finden wir ^ j L - jo 5 6 9 - 90. Die eine Scheibe giebt auf A: , d. i. Breite 35, deren Stunden lî, 12; aufB: Breite32, deren Stunden 14, 85 eine andere auf A • Breite 36, deren Stunden 14, 28 und Breite 42, deren Stun- den 15, 5; auf B: Breite 40. deren Stunden 14, 52; (iue dritte, A: Breite 25, deren Stunden 13, 36; B: ohne Breite (aJ^/a^c ; eine vierte, A: Breite 22, deren Stunden 13, 21; B: Breite 21. deren Stun- den 13, 43 u. s. w. Auf dem Netze oder der Spinne, welcber nur einen Dreher hat, finden wir ausser dem Thierkreise noch folgende Sternnamen 6 ) 1) çs\ j 2) ^lli ij-^j 5 ) {J* c 4) *»U' 3 ' 5) «^ji 6) n ) U~-/* 8 ) tJ^ 9) C^ll 10) ^ _>J1 11) ^Lc 12) j^e 13) jJ\ ^-O 14) jUc 15 ) iXl ^ 16) J^iJ ^jj 11) çj^ 18) fj^Jb 19) ^jli 20) âJLLD J*j 21) 22) £*J j ilL~ 23) . . . . 24) . . . 25) JjcJ *JU- 26) rU; 21) a^LUI Ocli 28) çls-h ï j3 29) ^5-/*^ 20 ) cJk tJL/*~ 31) KSj^i Uff 32 ) «-*- J 33 ) ^ J tj^j 34) jytJj 35) ^L^J) 56) ^JiAiJI 51) < j J j'-* ^^JiAflJJ 38) ^jiy-f ç ^ c-^ri-, ^L, 39) Der Rûcken des Astrolabiums (s. Taf B) ist von dem des andern in rnehrerer Hinsicht verschieden, und bietet îeichhaltigere Ersche' jïj juL Juï ^-.j* jïj gi g- u ^J^ °> oi 'âlj ^I^L-J j>j < j s -' exj j^-ï A ~ 6) HinsichtJich dieser Namen verweise ich auf: Tabulae Long, ac Lat. stellarum fixarum ex observatione Ulugh Btiglii (ed. Hyde). Oxonii 1665. 4. und Ideler, Untersuchungen u. s. w. 66 Bulletin scientifique. 67 getheilt. Dièse Linien sind 1) die von déni Henkcl ausgehende, Linie des Henkels, oder Linie der Mille des Himniels genannt, 2) die Linie des Aufganges und Unterganges. Der grosste (àussere) Kreis isl in 390 Grade abgelheill, und zwar je von der Aequi- noctiallinie angelangen von je funf bis neunzig, also ^ a/' P0jj}jj JÀj I^A Li_? £jii*so Li 1 ? jj .s^w j.***."» .jl^-s: 1 I^La ^j J J_?:>jJ \J*iJ J^jiJ jA.il» o^,) cl40Mi.il j Jk p/>l - Auf den? Rùcken des Astrolabiums , d. i. auf der Hintersei te des Behàlters zieht nian zwei gerade sich in rechten Winkeln durchschneidende Linien, eine, die von der Seite des Henkels ausgeht, dièse nennt man Linie des Henkels, Linie der Mitte des Himmels, Linie der Hàlfte des Tages, Linie des Scheitel- punctes und Linie der Tagesmitte; eine zweite, Linie des Auf- und Unterganges, und Aequinoctiallinie genannt. Der Kreis welchen man eben da zieht, wird durch dièse beiden Linien in rier gleiche Theile getheilt. Einen von den beiden an den Seiten des Throues befindlichen Quadranten, theilt man in neunzig Ab- theilungen, Theile der Hôhe genannt; auch geschieht es, dass man beide Quadranten eintheilt. Auf den beiden untern Qua- dranten bringt man die Theile des Schattens an. Nassiredd. X» JAiL iéj Ca~\ ij^y* gJJ* ij^s*Pj sj( ù\y> ^Uj^J jL_jijJ j\ J.~l~> ji ^*x> j^*ï»J J.L ç^ojjl j\ Der obère linke Quadrant ist dureb parallèle Linien in sechzig Theile, (1er recbls liegende Quadrant durch acbtzebn concentrisebe Bôgen in neunzebn Tb: ile ge- tbeill, deren jeder von oben herab an deui Meridiane und dem Mittelpuncte der Aequinoctiallinie enllang fol- gende Zahlen enthàll: 9 30 20 10 8 30 20 10 1 30 20 10 6 30 20 10 5 30 20 10 4 30 20 10 3 fJ 52 î£ îi Wio- t)KJ» «to- c^ks»». uk»m w 00© 000 000 000 000 © o *J o i-k o cr Die beiden sebrâg laufenden Linien, deren obère sich an 35°, die unlere an 40° des Quadranlen anschliesst, werden als die Linien der Hàlfte des Tages in der Bieile von 21, und von 32 bezeichnet (_» U°j* J jU'-^ La und c-J — ) \J>j^î J j^J ciL/** ^'""'•^ \^t'^ 6 ^ c--***j) c \j ^ ࣠LAj c^uJ Ç/^" CJ J ^ iJ 1 **» çjist* _jC j> ^y 1 -*-* o^*"- 3 (^^ J -'^ : A ucn go- schieht es, dass man beide Quadranten eintheilt, deshalb wed man auf einigen Astrolabien die Theile des Schattens auf den beiden untern Quadranten, welche den beiden obéra Quadran- ten gegenûber sind, anbringt, 1) die Finger, 2) die Fusse (des Schattens). Wenn aber die beiden obéra Quadranten nicht ein- getheilt werden, so kann man aus keinen der beiden Schatten die Hôhe auffinden, eben so wenig als man aus der Hôhu jeden der beiden Schatten fin den kann, was in dem zehnten Capitol erkliirt werden wird. Einige haben angegeben , die Eintheilung der beiden obern Quadranten werde deshalb vorgenommen, da- mit inan ans einem die ôstliche, dun-h den andern die westliche Hôhe finden kônne; das ist aber eine irrige Behauptung, sofern inan aus einem Quadranten die ôstliche und westliche Hôh« finden kann. Jfehsadeh. 68 Bulle t t n SCIENTIFIQUE. 69 Der vierte 1 1 nll>k r< is der unlern Halfte isl bestimmt fur die Finger *■> und die Fusse r>ijs">àt des Schattens, das erslere arabische Wort steht rechts, das zweite iinks an der Aequinoctiallinie. Der hinter dem Worte fortlaufende Kreis beslelit aus dreizehn ungleichen Abtheilungcn in welchen wir bis zu dem Meridiane folgende Zahlen finden: 60 55 50 45 40 35 30 25 20 15 12 10 5, und von da bis zu dem Worte çi^.sl )il an der Aequinoctiallinie in vierzehn Abtheilun- gen: 5 G 7 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60. Der kleinere Kreis enlbàlt dieselbeu Zablen durch kleine Stricbe angedeulel, ausgenommen von 55 — 60 auf die- ser, und von 60 auf der andern Scite, \vo jeder dieser Zahlen (der Deullichkeit wegen) nur eine Abtheilung angewiesen ist. Der nâchstfolgende kleinere Kreis enlbàlt die achtund- zwanzig Mondsstationen 1) ^j^lo^L , die beiden Krebse - , 2) ^J»J , der kleine Bauch ; 3) Ljj , das Siebengestirn; 4) Ù^Ji , die Hyaden; 5) A«i?> ; 6) 4«aP , 7) der Arm, Ellebogen; 8) o_^j ; 9) a.i^L , der Blick; 10) , die Stirn (des Lôwen) ; 11) o^jJ; 12)45^.0; 13) Ijc; 14) 15) >c-, 16) Ltij, die Wag- schaalen; 1*7) J-*i^ , die Krone; 18) , das Herz (des Scorpions) 5 i9)J^i ; 20) ^ U j ; 21)ojjL; 22) , (Schlachter); 23) 4*1. ; 24) 5 25) 4.^1 ; 26) fJÂc 5 27) >j,* -, 28) Uj , das Seil. Der nàchsle kleinere Kreis giebl die Namen der zwolf bimmlischen Zeichen jyà) u. s. W. bis M| i l j unter welchen in den nâchsten vier folgenden Halbkreisen folgende Zahlen je unter den einzelnen Namen der Zeichen eingegraben sind, nach folgender Weise: Jw^l , Lôwe 8, 4, 30. 5, 1 . 6, 6i % 5, 6. 8, 10, 30. 50, 20, 10. <->y^\ , Fisch 30, 8, 4, 10, 5. 2, 9, 3, 4, 12. 8, 10, 30 30, 20, 10 ^r^âJ I , Schûtze 8, 30, 4, 5, 10. 4, 5, 4, 5, 12 30, 7, 4. 50, 20, 10, , Wassenn. 30, 8, 10, 5, 4 5, 5, 7, 6, 7. 7, 4. 5. 30, 20, 10. L_i _/â«J I , Scorpion 30 10, 4, 5, 8. 6, 5, 8, 4, 7. 5, 60, 8. 50, 20, 10. Steinbock 8, 30, 5, 10, 4. 4, 4, 8, "7, 7 60, 8, 10. 30, 20, 10 (jljdl , Wage 8, 5, 10, 4, 30 2, 7, 7. 8, 6 10, 50, 7 30, 20, 10, Endlich finden wir in der untern Halfte des Kreises die Schattenleiter, (gnomon, scala altimetra, Messleiter, Gevierung) mit den erforderlichen Zahlen 2, 4, u. s. w rechts lesen wir ^^Xl.» £?LJ J.L , verkehrter. ge- wandter, Schatten (ombre verse, renverse'e) der Leilei der Finger ; unten : ,_^*«.e rechter (f)inbre droite) Schatten der Leiler der Finger — links rechter Schatten der Leiter der Fusse; oben: ^jZa* ^Ij.?) ^L. J.L , verkehrter Schat- ten iler Leiter der Fusse 8 ). Dazu gehôren die folgen- den Zahlen: ÂJLJmuJI , Jungfrau 30, 8. 10, 5, 4. 2, 4, 4, 10, 7. 4, 5, 60. 30, 20, 10. , Zwillinge 30, 8, 5, 10, 4. 6. 7, 5, 6, 6. 60, 8, 10. 50, 20, 10. j^JJ, Stier 8, 30, 10, 4, 5 3, 5, 8, 6, S, 30, 7, 4. 30, 20. 10. O IL I , Krebs 30, 10, 4, 5, 8. 4, 7, 6, 6, 7. % 4, 5. 30, 20, 10. jJK Widder 30, 8, 4, 5, 10. 5, 5, 8, 6, 6. 5, 60, 8, 30, 20, 10. 8) Vergl. Stôflerin S. 155, und vorzùglich Sédillot, traité des instruments astronomiques des Arabes etc. Paris 1834, in welchem letztern Werke man nàhere Aufschlùsse ùber dièse Be- nennungen sowohl als ùber die Construction des Gnomon findet. Indessen will icli doch einige Auszùge aus mir zugânglichen morgenlàndischen Werken geben, und zwar zuerst ùber die eben berùhrten Benennungen der Schatten In Nassireddin lesen wir: j Jjl J.I Ul ^j.jJ.jj J.-^y' ^S^^o J-tj J>i> [>*J ijj (J**J^ ^Jjlâl-j) < ^ r jXâ* £ J ^°^ f"* 9 ^ La-I^^ frc"^ ^-o iJ^J^Jj» ^^•o*.* ^. lo) jj-ii ^.^3.0 : Wenn man den Schatten nach einem Zeiger nimmt, welcher wie ein Stift (Na- gel) an einer Mauer gerade angebracht ist, so nennt man die- sen Schatten, den ersten, und den verkehrten Schatten; nirnml man ilin nach einem Zeiger welcher auf der Erde steht, so heisst er der zweite, und redite Schatten, daher giebt es viererlei Schatten, der verkehrte Schatten 1) der Finger, 2) der Fùsse; der rechte Schatten 3; der Finger, 4) der Fusse. — Der ver- kehrte Schatten wird auch jj-^Xle , der rechte • by»** ge- nannt — bei Sédillot L. E. S 152: L'ombre verticale, und l'ombre horizontale. Vergl. Abu Ssalt ■ J-iàJ I y!» J jJJ I 70 Bulletin s c I E N I F i o u E. 71 te 04 V os L 9 S f £ Z l *. m o> M. O to Z t 9 8 01 ZI À*U LJ_sJ ^E j,jLJI (jd**^j (J* J-S^J L^tuj^C jU-Jl Was die Beuennung von Fingern und Fûsseu aulungt, darùber sagt derselbe: JjL f_>a (j' Â**y«JJ JLc^J wU*°J Jl9_j ^JJI J.LIJ „J\ j f L^J £3_9 JïU d9^i*JJ Ji«^.J jlj) i^J jL ^j* {£j-^JJ 'JJJJ U*jj u ^ Si&ÏJ ^ * m LiJ ^ J.% jyjii jyj Die Kunstverstândigen sind darin ùbereingckommen , dass die Lange einer stehenden Person in zwôlf gleiche Theile einge- theilt werde, deren jeden sie Finger nennen; oft theilen sie sie auch in sechzig Theile, oder auch in sechs und einen hal- ben, welches dann die Zabi der Fusse ist. Auf einigen Astrolabien werden die Theile auf dem Qua- dranten angebracht, welcher dem Quadranten gegenùber ist, in welchem man die Hôhe nimnit. Man fàngt an von der Spitze der Linie welche die Mitte des Henkels durchschneidet ; wenn nun die Spitze der Regel auf einen Theil derselben fàllt, so zeigt sie die Zabi der Finger des Schattens sowohl als der Fusse. Auf andern werden zwei Seiten angebracht welche den beiden sich auf dem Rùcken durchschneidenden Linien parallel laufen; die eine Seite parallel der Aequinoctiallinie, Scite des gedehnten Schattens genannt, die andere parallel der Linie die durch die Mitte des Henkels làuft; dièse wird die Seite des verkehrtcn Schattens genannt Aus AJ'chsatkh bringe ich noch Folgendes bei : lnnerhalb (1er Schaltenleiter auf der lmken Seite des Meridianes finden wir vier gleiche Quadrale mit den Lebcrschrifïen: KjJ^, Feuer — Erde - Luft — "Wasser — und lolgende zu diesen Bezeichnungen gehorige Zahlen: 5j} Ls ^\ i^j- La-c_J Lfl«e j\ ïy^. Lo jJ.lo «tXÎJ^JJ if " ' «i I ^LXjkjl â^» jl \ j ^ \ ji \ j ^y*-t^ i_j*î* m ' \j (^y^*-* iS^ 3 -* j^-^ ^■o^ J J Le) j> \j tj-b J L«~~ J «Jj^r ^jLj <1^C L*o )J-J^ ^j* ûLJ ùl^fj JLeI ^>E <_-4*4»U 'jJj jï kJljl ^r^L^El ^^~Lâ {j J y J i Jy*** k3 ^* jL»^«* _j S> ^ Mi.J LjU^) c^-S pjl9 i*LJ) JjJl** dfbj j-S jLae) i^ J.i.L ^<«>i 0^ {J' '*" Wisse, dass man den Schatten nar.h einem (Messer) Schatten- zeiger nimnit. Wenn der Zeiger auf der Flàche des Horizontes des durch i den Zeiger genommeneu Schattens steht, so nennt man ihn den geraden Schatten, weil er gerade ist und sich auf der Fliiche des Horizontes des Schattens ausdehnt; wenn er aber von einem Zeiger genonimen wird, welcher auf einer perpen- diculâren Flàche angebracht ist, welche auf der Flàche des Horizontes steht, so nennt man ihn den verkehrten, gewandten Schatten , weil er umgekehrt fâllt. Dieser Schatten wird auch Sechzig-Schatten genannt, weil die Kunstverstândigen den Zei- ger desselben in sechzig Theile theilen , sofern man diesen Schatten bei astronomischen Arbeiten sehr hàufig verwendet; denn sechzig ist eine fur solche Arbeiten sehr bequeme Zahl, daher man auch jeden Grad in sechzig Minuten, die Minute in 72 B U L'L E T F N SCIENTIFIQUE. 73 Fe uer. 30 i') 60 8 4 30 60 10 Erdc 8 "3 5 9 5 1 9 5 T Lufi. 10 4 30 10 6 2 lu 30 4 W a s s e r. 30 8 5 11 T 3 30 5 8 Dièse Benennungen haben ohne Zweifel Bezug auf die Ein'heilung der Burgen (£_/:■■) des Thierkreises in vier Àbtheil iiJgen : des Feuers , der Erde u. s. w. Widder , Lôwe , Schùtze siud Feuer — Stier , Juns- frau, Sleinbock, Erde — Zwillinge , Wage, Wasser- mann, Luft — Krebs, Scorpion, Fiscbe, Wasser-Zeichen. Dicse Belehrung verdanke icb der Gefàlligkeit des Scheiches Muhamméd Tantawy ebenso vvie die dass die links an dem Meridiane nnter der Aequinoctiallinie stebenden Worler.j , wabrscheinlicb * znuehme J er >fachl und des Tages zu lesen sind, obgleicb auf dem Astrolabium fast ganz deutlicb L o * ^Ijji slebt, dessen Sinn mir aber un- bekannt wàre, was l'reilich nocb kein Grund ist, an- stalt dieser mir dunkeln Wôrter, aLojJ zu lesen — man môcbte da t^Jas oder so etwas Aebnlicbes sucben — und das recbts diesen Wortern enlsprecbende ,j_?jJlj*à9, den Kest, die Differenz des Kreises bedeutet, und ~ J.«ai ^>ljJ) ist. (Y ergl. Astronomica (piaedani elc. studio et opéra Joh. Gravii, Londini 1652. S 85). Die mit den beiden an die obengenannten Quadrate stossenden Parallélogramme sind jedes in neun Tbeile getheilt, und geben f'olgende Zablen: sechzig Secunden , und die Secunde in sechzig Tertien u. s. w, nach dieser Maassgabe eintheilt. Allein den Zeiger des rechten Schattens, welchen man bei der Kcnntniss der Zeiten anwendet, denkt man sich bald in sieben Theileu, und nennt sie Fusse; weil wenn Jemaud eine Zeit nach Maassgabe des Schattens durcli den Zeiger wissen will, er meistens seine eigene Grosse zum Maasstabe nimmt. Die Lange cines Menschen aber von regelmàssigem Wuchse ist durchsclinittlich sieben Fuss. Bald geschieht es, dass man den Zeiger des rechten Schattens in zwôlf Tlicile zerlegt, welche man Finger nennt, weil der Mensch die Gewohnheit hat, die Gegen- stànde meistentheils nach Spannen zn messen, und die Spanne jedes Menschen zwôlf seiner Finger ausmacht. — Ich vermuthe aber, dass zwischen sechzig Theile theilen und sofern, etwas «usgefallen ist, etwa: er wird auch der oft angewandte, sehr gebràuchliche ^J»»*-***^ Schatten genannt, weil man ihu sehr hâufig anwendet — denn dass er auch J-oa^u-o ,J.i> genannt werde, sagen die morgenlaiidischen Astronomen ausdrùcklich. 31 155 1 V/ oo si ■4 I 2 20 fi O A OU i ud — OU 3» zbz — 3 4 262 — 40 12 550 — 4 35 ol — 50 45 11 — 5 6 205 — 60 19 165 — 6 31 8 — 10 52 252 — 1 8 i64 — 80 25 3 iO — 8 19 519 - 90 58 SI — 9 So vvaren die auf dem Astrolabium vorkommenden Inschriften mehr wortlich als wissenschafllich erkliirt: letzteres wùrde einen tieferen Kenner der (arabischen) Astronomie erfordern, ein solcher aber wird sich ans den gegebenen Bemerkungen sowohl als aus den Abbil- dungen fernere Aufschlùsse selbst verschaflen konnen. Mir war es mehr darum zu thun nachzuweisen, dass auch Russland mehrere luorgenlàndiscbe aslronomiscbe Instrumente besitzt, und zwar nunmebr ein arabisches, persisebes (so konnen wir das eben bescbiiebene wenn gleicb in Indien verfertigte wohl nennen) und ein tùr- kisebes Astrolabium. CORRESPONDANCE. 1. Calcul comparatif de différentes ob- servations DU PENDULE CONSTANT. Lettre de M. B0RENIUS de Helsingfors à M. LENZ. (Lu le 18 juin 1841). Da ich von Hrn. Nervander erfabren babe, dass er das Résultat, zu welchem ich bei Berechnung der neue- ren , aus Scbmidts mathematiseber Géographie ent- nommenen Pendelbeobachtungen gelangte, Ihnen, noch ebe die neuesten Observationen von Liilke mir bekannt ^eworden waren, milgelheilt hat, so muss ich, nacbdem ich jetzt auch dièse mit hinzugenommen habe, mir aus- bitten, einiges zur Berichtigung und Erganzung seiner Angabe hinzufiigen zu dùrfen. Wahlt man uuter den in Geblers physikalischem YN 6i terbuche angefiibrten neueren Pendelbeobachtungen diejenigen, die dem Aequator am nàchsten sind, und ordnet dieselben nach der geographischen Lange der Oerter, so erhâlt man, indem man ostliche Lange von Paris mil +, westliche mit — bezeichnet, f'olger.des Verzeicbniss derselben: 74 Bulletin SCIENTIFIQUE. 75 Geogr. Lange von Paris. Beobachtete Pendellânge. Aul den Ae- quator reduc. Pendellânge. Mowi — 158°. 41' 991. 7850 991.15 2 Gallopagos Ins. — 93 1.0403 1.0599 Jamaiea .... — 79 li 1 4725 0.9996 Trinidad. • . . 63 51 1.0609 8906 Maranham . . . 46 56 8975 0.8878 40 51 1.2205 9C84 Ascension . . . 16 A A i 1886 1.0938 Sierra Leone . 15 39 l.i<)7.-> p. 9986 Si Helena. . . 8 3 1.6055 i 2285 St. Thomas + 4 21 i. 1109 1.1106 Isle de France + 55 8 1. 7707 1 1783 + 7,1 57 1. 2725 i.0175 Rawak + 127 0. 94613 9466 Guaham .... -f 143 26 1.4598 J. 1700 Ualan + 1G0 4! 1.5045 1 . 2609 Die augegebene Pendellânge fur Ascension ist das Mil tel aus 2 Angaben ; auch ist aus den Observalionèn in Guam und Guaham, da beide Oerter cinander nahe liegen, das Mittel genommen worden. Die Réduction aul' den Aequator ist durch Subtraction des aus der Biolschen Formel enlnommcnen Gliedes -.986 >72 sin ^ 2 geschehcn. Sollle vielleicht der Coefficient von sin ; 2 nichl ganz richlig sein, so kann dièses d.ich wegen der geringen Grosse von sin / 2 au f das Résultai keinen be deutenden Einfluss haben. Die geogr Lange der Gallo- pagos-Inseln, so w ie von Jamaiea und Rawak isl blos in Gradeu angegeben, weil die Lange der Beobachtungs- orter mir nicht genauer bekannt war. Vergleicht man nun die auf den Aeuuator reducirten Pendellàngen , so bemerkt man deutlich eine regelmàssige Zu- und Ab- nahnie. Die Observalionèn in St. Helena und Ualan geben zwei deulliche Maxiina, so wie die in Maranham und Rawak zwei Min m^. Nimml man, um nicht den zahlreichen Beobachtungen in der j\àhe des — 16ten Grades einen zu grossen Einfîuss auf das Résultat ein- zuraumen, aus den Beobachtungen in Sierre Leona und Ascension das Mittel, der Lange — 1 12 entsprechend, so erhalt man durch Anwendung der Méthode der klein- sten Quadrate folgende Formel: L — 99 ! 086755 + 036095 sin (/ — 25°. 54') + 0.1 52704 sin (27 -f 56° T) + 0.0807.Ï1 sin (5 / — 16° ù>) wo L die Pendellânge, und / die oslliche geogr. Lange von Paris bedeutet. Obige Formel, verglichen mit den einzelnen Beobachtungen giebl: Auf den Ae- quator reduc. Pendellânge Bercclmete T> 1 11 •■ 1 enclellange. Différent Mow i 991. 1522 991. 1795 -f- 0. 027 1 Gallopagos-lns. i. 0599 1.0104 — 0. 0295 0. 99!»(J 0. 9793 — 0. 0203 8906 0.94 5 + 0527 Maranham .... 0. 8878 0.9278 -f- 0. 040(1 Bahia 0. 9681 0. 9549 — 035 > Ascension und ) Sierra Leone N 1 0462 1 0521 -f- 9. 0059 St. Helena . . . 1.2285 1.1139 — 0. 1146 Si. Thomas . . 1.1106 1.2091 -{- 09N5 Isle de France . 1. 1785 1. 1828 -f- 0. 004 1.0175 0.9857 — 0.0516 9466 1.0)20 + 0. 0654 Guam u. Guaham 1.1700 1. 1515 — 0. 038 Ualan 1.2609 1.2548 — 0261 Hàtte man die Pendellânge làngs dem ganzen Aequa- tor als constant angenommen , so wùrde die Summe der Quadrate der Fehler belragen 0,191344. Nach An- wendung obiger Formel betràgt rlagegen die Summe der Quadrate der noch ùbrig bleibenden Differenzen blos 057843. Ferner erhalt man aus derselben ein Minimum bei — 49°. 54', ein Maximum bei -\- 28°. 54', ein 2tes Minimum bei -f- 100°. 18' und ein 2tes Maximum bei 4" 175°. 9'. Die denselben entsprechenden Pendel- làngen sind: 990.9269, 991.5059, ^90.8952 und 991 2561. Wollte man in der Formel nur die beiden erslen Glie- der auf nehmen , so hàtte man L ~ 991.09515 4- 054444 sin (7 — 60°. ÎS') 4- 125545 sin (2 / 4- 5t. . 15'). Die Summe der Quadrate der Differenzen wàre dann 065495. Es scheint, dass Beobachtungen in der Nàhe des magnetischen Aequators eine grossere Pendellânge geben, als diejenigen, die in grôsserer Entfcruung von demselben gemacht worden sind, wie dièses die Beob- achlnngcn in Ascension auf der einen Seite des Aequa- tors, und Sierra Leone auf der andern, beweisen. Ein gleiches Résultat geben Trinidad. St. Helena. Madras, Guam, Ualan u s. w ; so wie auch die weiter 1 vom Aequator liegenden Oerter San Blas , Valparaiso , Rio de Janeiro auf der einen und Boni, Paramatta und Port Jackson auf der andern Halbkugel Auch sind die bei- den Maxima nicht weit von den Durchschniltspunkten des magnetischen und geographischen Aequators. Emis le 3 juillet 1841. ^198.199. BULLETIN SCIENTIFIQUE Tome IX. * JW 6 1. PUBLIE PAR L' A C A D É M I E IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT-PÉTERSBOURG. Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt- quatre forment un volume. Le prix de souscription, par volume, est d' 1 */ 2 roubles argent pour la capitale, de 2 roubles argent pour les gouvernements, et de 1 *-J % écus de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à St.- Pétersbourg , au Comité administratif de l'Académie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l'Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour X étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'Académie, et à leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l'Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques: 6. Extraits de la correspondance scientifique; 1. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personnel de l'Académie; 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie. SOMMAIRE. BULLETIN DES SÉANCES. NOTES. 11. Matériaux relatifs à la théorie des machines magnétiques. Lenz. 12. Notice sur un échantillon de Canis Jagopus, tué dans les environs de St.-Pétersbourg , et considérations sur la distribu- tion de cette espèce. Baer. BULLETIN DES SEANCES DE L'ACADEMIE. Séance du 5 (n) février 1841. Lecture ordinaire. M. Trinius lit un mémoire intitulé: Gramina agrostidea Lecture extraordinaire. M. Bros set lit une Notice sur les manuscrits géorgiens ré- cemment acquis par l'Académie. Correspondance. M. le général Willamov, dirigeant Je département hydro- graphique du Ministère de là marine , adresse à l'Académie une notice sur les changements du niveau de la Baltique d'après les mesures exécutées, sur le désir de l'Académie, le long des côtes de la Finlande, par M. le capitaine du 1er ra ng Reinecke IL Cette notice est accompagnée d'une carte du golfe et de cinq plans. M. Baer est chargé d'examiner ce travail et d'en rendre compte à l'Académie. M. le Gouverneur civil de Simbirsk adresse à l'Acadé- démie , sur sa demande , une liste des villages du gouvernement de ce nom, habités par des peuples autres que la nation domi- nante et appartenant soit à la couronne , soit aux apanages , soit enfin à des seigneurs , avec indication de leur population des deux sexes. (Pareille demande a été adressée par l'Académie à plusieurs autres Gouverneurs). M. Jacobi communique à l'Académie une lettre par laquelle M. son frère, l'illustre géomètre de Konigsb'erg , lui annonce qu il s'occupe à développer analytiquement les formules des per- turbations, sans faire usage d'aucune quadrature mécanique et sans procéder suivant les différents ordres des excentricités et des inclinaisons; que les formules sont simples et très conver gentes et que l'on peut les pousser, d'après une loi facile, jus- qu'à telle limite numérique qu'il plaira. Pour montrer l'usage de la méthode dans un problème difficile, il a pris pour exem- ple la détermination de la grande inégalité de Jupiter et de Sa turne. M. Clausen s'occupe à calculer les formules qui don- nent cette inégalité. Le fondement de la méthode de M. Jacobi n'est pas tiré des fonctions elliptiques , mais d'une double sub- stitution qu'il a imaginée pour cet effet et qu'il a exposée, dans toute sa généralité, il y a dix ans, dans le journal de M. Crelle (vol. 8). M. Slavinsky adresse à l'Académie un second projet, pré" senté par M. Devimes, ingénieur français, et relatif au méca- nisme pour faire tourner avec facilité la tour de l'observatoire de Vilna, construite pour abriter la nouvelle lunette achromati- que acquise par cet observatoire. De même que le premier pro- jet, celui-ci est remis à M. Struvc qui l'examinera et en rendra compte. M. l'amiral de Krusenstern renvoie l'ouvrage de M. Jal intitulé : Archéologie navale, avec une analyse rédigée par M Bernhardi et que M. de Krusenstern considère comme étant écrite avec tant de connaissance de cause qu'il hésite d'autant moins à y apposer son nom , qu'à son grand regret , ses nom- breuses occupations ne lui ont point permis de s'acquitter lui- même de la commission honorable que l'Académie lui avait con- fiée. L'Académie approuve l'analyse de M. Bernhardi. (Voir Bull, tome VIII, page 212). M. le professeur Lorenz, de l'institut pédagogique central adresse à l'Académie ses remercîments de sa réception au nom- bre des correspondants. 78 Bulletin SCIENTIFIQUE. 79 M. de Bôningh, consul de Finlande à Réval , adresse à l'A- cadémie en don 1° un bâton de bois à inscriptions runiques, 2° un dessin lithographié représentant la corne à boire donnée par le roi de Suède Charles XIV à l'université d'Upsale , avec une inscription en caractères runiques, et 3° quinze monnaies de Suède , de Réval et de Riga du seizième siècle. Ces objets sont déposés au Musée, et l'Académie en adresse ses remercîments au donateur. Rapport. M. Hess, chargé par ordre de M. le Ministre de l'instruction, d'examiner trois traités de minéralogie , fait un rapport très fa- vorable sur l'un de ces traités, écrit en langue russe, et qui a pour auteur M. Hofmann, professeur à l'université de St. -Vla- dimir, à Kiev. Cet ouvrage contient la partie proprement scien- tifique de la minéralogie, se référant à d'autres ouvrages pour la partie descriptive, ce qui, selon l'avis de M. Hess, est fort con- venable pour l'enseignement universitaire. L'auteur se montre partout au courant des découvertes les plus récentes et son ou- vrage mérite à tous les égards les encouragements de M. le Mi- nistre. L'Académie approuve le rapport de M. Hess et en adopte les conclusions. Communications. M. Brandt présente une collection de 99 espèces de coléop- tères de la steppe des Kirghises et une autre de 90 espèces de différents insectes, offertes, la première, en don, par M. Schrenk et la seconde, à titre d'échange, par M. Gebler. Le secrétaire est chargé d'adresser à M. Schrenk les remercîments de l'A- cadémie. Ouvrages offerts. (Académie Impériale médico - c hirurgical e de St. -Pé- t e r s b o u r g. ) >KypHaJi> BpaqeôtiBixb h ecTCCTBeaHHxT. HajKi H3j. Hmq CnB. Me4HKO-XHpypru AKa^eiwieio. Kii. 1. 18'i0. 8. Le même journal en allemand et en français. (Société des naturalistes de Moscou.) Bulletin de la Société des naturalistes de Moscou. 1840. No. 4. 8 (De la part des auteurs.) EecîviM o nojb3t h Heo6xo4H»iocTH AcTpoHoitfiii , coi C H. 3e- ^eHaro. 1850. 8. Onncame Mtp-b , bt>cobt> h MOBerb 3aKaBKa3ci-EaccaHiiOMi>. 8. NOTES. 11. Beitrag zur Théorie der magnetischen Maschinen; par M. LENZ (lu le 14 mai 1841). Bereits seit mehreren Jahren sind die magnetischen Maschinen Pixiis, Saxton's, Clarke's, Baumgart- ner's u. and. bekannt und in hâufigem Gebrauch 5 man bringt durch sie bekanntlich aile diejenigen Wirkungen bervor , die man sonst nur an der galvanischen Kelte kannle , und dièses durch blosse magnetische Induction einer Spirale durch rinen Hufeisenmagnet. Ich habe in- dessen bisher nicht gefunclen, dass ihie Théorie irgend- wo vollslàndig auseinandergeselzt worden v\àre, so dass die Mechaniker den vortheilhafleslen Durchmesser der anzuwendenden Dràthe auch jetzl noch durch blosses Probiren oder nach (tùheren gut wirkenden Modellen bestimmen. Es ist meine Àbsicht, in nachfolgender Note dièse Lùcke in unsern physikalischen Lehrbûchern aus- zufùllen , wie ich solches mùndlich bereits seit einigen Jahren in meinen Voilesuugen zu thun gewohnt bin. Ich gehe dabei , um die Begriffe zu fixiren , von der Maschine Clarke's aus , weil ich dièse aus eigenem hàufigen Gebrauch kenne und sie daher zur experimen- tellen Beslàtigung der in dem Folgenden entwickelten Principien und Formeln benulzen kann ; ùbrigens steht der Anwendung dieser Formeln auf jede andere Ma- schine der Art nicht das geringste Hiuderniss entgegen. In der Clarke'schen Maschine steht der Hufeisen- magnet aufrecht, mit seinen beiden Schenkeln nach un- ten gerichlet ; der Anker ist ein Eisenparallelepipedon, an dessen Enden zwei Eisencylinder senkrecht aufge- schraubt worden sind; dièse Eisencylinder sind mit electromolorischen Spiralen umwunden. Der Anker dreht sich um eine horizontale Axe seitwârts vor den Enden der Schenkel des Huf eiscnmagnets , an denen die bei- den Eisencylinder , die so weit auseinander stehen als Schenkel des Hufeisenmagnets, beim Drehen dicht vor- jr ùbergehn. Vorstehende Figur zeigt das Eisenparallelepi- pedon Clf, wie es sich vor der Polen des Hufeisen- magneten IV und S befindet , EK und LD sind die Durchmesser der Eisencylinder , DG und EF stellen die Baume dar in welcher sich die Schichten von Drath- windungen befinden, welche die Eisencylinder umgeben. 80 Bulletin scientifique. 81 In der in dcr Figur angegebenen Stellung des An- kers , wird er durch Einwirkuug des Magneten am stàrksten magnetisirl; wird er dann um 90° gedreht, so ist der Magnetismus des Ankers 0. Ueber 90° hinaus wird der entgegengesetzte Magnelisrnns im Anker, ge- gen den frùheren , hervorgerufen ; bei 180° Drehung erreicbt dièses seine grosste Stârke, wird bei 210° wie- der und çeht dann wieder in den frûberen ùber. Es ist leicht zn seben, dass dadurcb in den umgebenden Spiralen , wàhrend einer ganzen Umdrebung des An- kers von bis 180° ein inducirter Strom in der einen Richtung, von 180 bis 560° aber in entgegensetzter Rich- tung hervorgerufen wird; denn bei der Drehung von bis 90 verliert der Anker einen gewissen Magnetismus , von 90 bis 180 dagegen gewinnt derselbe den entgegen- gesetztcn, in beiden Fàllen bat aber der inducirte Strom nach den bekannlen Regeln der Induction dieselbe Rich- tung. Von 180 bis 360° Drehung aber gilt dasselbe Rai- sonnement , nur ist der Strom fur dièse Drehung der entgegengesetzte vom frùhern. Die Stàrke des Stroms , fur die verschiedenen Lagen des Ankers beim Drehen desselben , wird keineswegs constant sein , sondera offenbar davon abhâneren . an welcher Stelle , nicht der Blagnelismus , sondera die Verànàerungen des Magnetismus im Anker am grôssten sind. Ich habe die Grosse der Aenderungen dadurch ermittelt, dass ich den Anker an verschiedenen Stellen um dieselbe Anzahl Grade drehte und den inducirten Strom an einem Nobilischen Multi])licator ma?.ss ; bei diesen Versuchen fand ich die Aenderungen des Mag- netismus bei weitem am stàrksten bei den verticalen Slellungen des Ankers , wo sein Magnetismus wird. Dasselbe bat Clarke bei der Construction seiner Ma- schine durch Abprobiren gefunden und sehr gut zu be- mitzen gewusst bei Construction seines Stromunterbre- chers (break), welcher zuvorderst dazu dient , den magnetoelectrischen Funken zu zeigen ; zu Hervorbrin- gung desselben muss natùrlich die Dralhkette im Au- genblick des durch sie hindurch gehenden Stroms ge- ôflnet werden. iîei welcher Stellung des Ankers muss aber die Unterbrechung slatltînden , damit der Funken am brillantesten sich zeige ? Olîenbar da, wo der Strom am stàrksten ist , d. h. bei vei ticaler Stellung des An- kers, und in der That iat der Stromunlerbrecher Clarke's so eingestellt , dass die Unlerbrecbung in diesem Mo- mente statt findet. Allein der Stromunlerbrecher ist nicht nur beim Fun- kenerzeugen wesenllich , sondera auch bei allen ùbrigen Phànomenen des rnagnetoelectriscben Stroms, z. B beim Dratbglùhen, Wasserzersetzen , beim Erscbùttern der IVervenete. Aile dièse Erscheinungen erfolgen am stàr k- sten, nicht wenn man den Strom ohne Unterbrechung durch den eingeschalteten Apparat hindurchgehen lâsst, sondera wenn der Slromunterbrecher wie beim Funken- ziehen angebracht wird und man den andern Apparat, auf den gewirkt werden soll , mit dem „ break ' zugleich als Nebenschliessung einschaltet, wie solches schon Clarke ùbcrall anrâth. Dièse sehr merklich starkere Eiuwirkung bei Anwendung der Anker ist eine Folge des secundà- ren Stroms, der durch den primàr inducirten Strom im Augenblick seines Aufhdrens inducirt wird und dann durch die Nebenschliessung des „ break in welcher der zu untersuchende Apparat eingeschallel ist , seinen Weg findet, und zwar in der Richtung des primâren Stroms im Augenblick seines Verschwindens. Wenn dann durch rasches Drehen des Ankers dièse verstàrk- ten Wirkungen sich schnell hinler einander wiederho- len, so erreicht die Eiuwirkung dieser Strome eine sol- che Kraft , wie sie ohne den Stromunterbrecher und ohne Benutzunjr des securidàren Stroms . niemals er- reicht werden konnte. (*) Die vvichtigste Aufgabe fur die Construction der ma- gnelischen Maschinen ist nun dièse: Man will vermit- telst der Maschine durch einen gewissen Leiter einen inducirten Strom hindurchleilen \ von vselcher Art bat man den Drath fur die electromctorischen Spiralen anzu- wenden um die stârkste Wirkung zu erlangen ? Zuvor- derst ist es klar, dass man den Drath aus moalicbst £ut- leitendem Metall wahlen muss , und hier bietet sich das Kupfer als das beste an -, es vereinigt eine grosse Lei- tungsfàhigkeit mit einem nicht bedeutenden Preise, wàh- rend die weit kostbareren Metalle , Gold und Sîlbêr, nur wenig hesser leilen. Es werden daher zu solchen Maschinen immer Kupferdrâthe angewendet , und ich werde bei den folgenden V ntersucbungen immer nur Kupferdrâthe im Auge behalten. Es bleibt uns nur noch ùbrig zu bestimmcn , welchen Durcbme ser man den Kupferdiàlhen zu geben bat, um den grôssten Ef- fect zu erreichcn. Hier sind die Bedingungen aber ver- schieden , je nach der \ erbindung der Driithe dcr Spi- ralen auf beiden inducirenden Eisenc\lindcin In der (") Es ist beim Gebrauch dcr Clarke'schen Muschine dahcr wohl darauf zu sclicn , dass beim Stromunterbrecher dcr fe- dernde Dralh, wenn er von dem vorrngenden Theil des „break,, abspringt , nicht mit dem vertief'ten Theile in Berulnung komme ; sonst geht «1er grosste Theil des secundâren Stroms durch den „ break " und nicht durch den Ajiparat , durch welchen wir ihn durchleiten wollen. 82 Bulletin scientifique. 83 Clarke'schen Maschine sind die Enden A der einen und A 1 der andern Spirale unter einander verbunden , und eben so die Enden B u. B' , so dass der Strom in jeder Spirale entweder von A nacb B oder von B nach A lauft. Der Leiter , auf den man wirkt , wird mit ei- nem Ende mil der Verbindungsslelle A A' und mit dem andern mit der Verbindungsstelle BB' verbunden. Der Strom ist also in den electromotoriscben Spiralen in 2 Hàlften getheilt , die er neben einander durchlàuft , in dem Leiter aber sind beide Hàlften vereint. — In an dern Maschinen kann die Verbindung aber eine andre sein , so dass der Strom beide Spiralen hinter einander durchlaufen ,muss ; es werden also hier B mit A' ver bunden sein und A mit B' durch den Leiter. Wir wol- len unsere Aufgabe fur beide Fàlle losen 1) Fur die Verbindung der electromotorischen Spi- ralen neben einander. Nebmen wir die Lange jedes der von den Spiralen umwundenen Cylinder zz. a an , seinen Durcbmesser ~ b , die Dicke , die man sammllichen Dralhschichten geben kann und die von dem Abs'ande der Cylinder von einander , so wie von der sonstigen Construction abbiingt (in unsrer Figur EFzz 1)G) ZZ c, den zu be- slimmenden Durcbmesser des Dratbes ZZ, x, den Durch- messer des umsponnenen Dratbs ZZ x -f- <) an , und se- tzen wir voraus , dass jeder Cylinder auf ganz gleiche Weise umwunden ist, so ist es zuvôrderst leicht, die Lange des ganzen umwundenen Dratbs fur jeden Cy- linder zu berechnen. Es ist nàmlich die Lange einer Windg. der 1. Schicht — (b -f- [x àj) n\ m m >i 5i ii 2. ZZ {b ~j- 3 [x -\- 1 ]) 71 $ „ „ „ „ „ 7i. „ ~(b+[2n-±llx-{-:y)7i; folgl. sâmmtl. Windg. der L Schicht zz(b -f- [a?4*$D Ji ii n ii ii 2. n. x-\-S x-\-o Also die Lange desDraths sâmmt- licher Windungen . . Allein n ist durch die Dicke des Eaums, auf den die Windungen gebracht werden konnen und durch den Durchmesser des Draths bestimmt : wir haben nàmlich n rz ^p^» folglich ergiebt sich die Lànge des ganzen Draths Nehmen wir nun als Einheit der Leitungswiderstànde den Widerstand eines Draths oder Cylinders von Ku- pfer von der Lànge der Einheit des angewandlcn Maas- ses (bei uns 1 Linie englisch) und von dcmselben Durch- messer an , so ist der Leitungswiderstand L des Draths auf jedem Cylinder , da er dem Quadrat des Durch- messers des Draths verkehrl proporlional ist : ac(b-\-c)rt Zur Beslimmung der electromotorischen Kraft , die in den Spiralen erregt wird , nehme ich die Gesetze , die ich in meiner Abhandlung ùber diesen Gegenstand zuerst ervtwickelt habe , zu Huile. Ich habe dort er- wiesen : 1. Dass die electroniotorische Kraft fur aile Dràthe dieselbe sei. 2. Dass sie proportional sei der Anzahl von Win- dungen. 3. Dass sie dieselbe ist fur jeden Durchmesser der Windungen. 4. Dass sie dieselbe ist fur jeden Durchmesser des Dratbes. Zwar habe ich spàter gezeigt, dass dièse Gesetze ge- ringe Modificationen erleiden fur die den Enden der Cylinder nahen Windungen (Bull, scient. V, p. 18), allein dièse sind an sich unbedeutend und namentlich bei der Induction, wie sie bei der Clarke'schen Ma- schine statt findet , ganz zu vernachlàssigen , was aus dem in der angefùhrten Abhandlung Gesagten zur Ge- nùge erhellen wird. Bezeichnen wir daher die electro- motorische Kraft der Spirale auf einem Cylinder mit A, so haben wir nach ohigen Gesetzen, wenn die electro- motorische Kraft , die der Magnetismus in einer W 7 in- dung erzeugl , p heisst . c a c a A — v x-\-S x-{- p hângt ab von der Kraft des Magnelen , von der Ge- stalt, der Anordnung und der Weichheit des Eisens der inducirenden Eisencylinder , bleibt aber fur ein und dieselbe Maschine constant , welche Grosse auch x er- halte. Um nun die Stàrke des Stronas F in dem Leiter, auf welchen man einwirkt, aus A und L nach den Ohm'- schen Gesetzen zu Cnden, so ist es zuvôrderst klar, dass er aus zwei gleichen Theilen bestehen muss , wo- von der eine durch den einen, der andre durch den andern Cylinder erregt wird , und wovon jeder also ZZ. \ F ist. Um aber \ F bestimmen zu konnen , neh- men wir zwei Gesetze zu Hûlfe , die von Ohm und 84 Bulletin scientifique. 85 F e c h n e r fur hydro - und thermo - und von mir selbst fur macax* ac*: (/ 4-c) + 2/îi 4 und fur die vorthedhafleste Bcslimmunu von x . (* + c ) aC7T ~ 1A Fin diesen letzten Fa! slimmung von x , wîra Werlhe? von x 4 . fur dann die vortheilhaftesle Be- dass dièses Geselz hier nur mil der Ein- schrànkunt; gill, dass die Bespinnung der Drathe un- bedeutend sei. Aus der Formel (2) folgt, dass die Slàrke des Slroms bei der v»rtheillia!teslen Construction der Spiralen, di- rect dem von der Einwirkung des Magneten auf den Anker abhàngenden Coélïicicnlen p , direct der Qua- dratwurzel aus der Lange a des bcwitkeltvn Cylinders, ( woldverslanden , bei unverànderLer Lange des Cylin- ders ) umgekehrt proportional der Quadratwurzel des Leitungswiderstandes des Leilers, aul den wir einwir- ken , sei, und dass der Slrom um so stàrker sei, je grôsser die Dicke sàmmtlicher \\ indungsschichlen c und je kleiner b ist , oder je dichler der Drath dem inducirenden Eisencylinder anliegt. Es miissen nun noch die Bedingungen festgesetzt werden , bei welchen der Coefficient p sein Maximum erreicht , d. h bei welchen der Magnetismus der Ei- sencylinder innerhalb der electromotorischen Spiralen am stàrksten sei ; allein hieriiber fehlen uns bis jetzt die Data-, wir wissen nur, dass der Magnet môglichst stark , das Eisen môglichst weich und die Dicke des Eisencylinder , so wie ihre Lange , der Slàrke und Ge- slall des magne lisirenden Magneten angemessen sein mùssen; die besten Verhallnisse in dieser Hinsicht kôn- nen bisher aber nur auf experinientellem Wege durch Probiren ermittcll werden. 2. Fur die Verbindung der electromotorischen Spirale hinter einander. L __ 1oc(J^c)rr.A __ . 'lac (b -f-c) n ■ ■ ■ ■ V ) \\ enn die Drathe der eleclromolorischen Spiralen nicht neben einander , sondern hinter einander verbun- den werden, so dass der inducirte Strom ersl die eine, dann die andre Spirale und endlich den Leiter durch- durch Substitution des 1 laufen muss , so wird die Herleitune der Formeln noch viel einfacher. In der That ist der Strom dann 1 pac 1A (x -f- 8)* Ipacx* und F — îpc ■ V ~~VL = pY= (2) ' ac7r.[b+c)-\-ac7t(b-\-c) r 1À[b-{-c) Aus dem ersten Werthe (1) ergiebt sich, dass die vorlheilhafteste Dicke der electromotorischen Drathe bei der Einwirkung auf einen Leiter diejenige ist, wo der Widersland der Spiralen selbst gleich dem Widerstande des Leitei s ist , auf den sie einwirken 5 eine Regel , die bekauntlich auch fur aile hydroelectrischen und thermoeiectrischen Anparate gilt . nur miissen wir nk ht» F— 2L~\-A laca (Ô-f-c) %ic{b-T c)>r-f dp A a a (x-\-Sp folglich ergiebt sich der \ortheilhaftesle Durclimesser aus der Gleichung : Fur unsre drei Falle ergeben sich hiernach die Durch- messer aus den Gleichungen fur k x 4 -j- 0,1 . x 5 — 0,5248 also x — 0.85 n ;./ x 4 + 0,1 .x 5 — 004044 .. x z= 0,23 lf /!' x 4 -f 0,05 x s — 0,000021616 „ x — 0,058 8S Bulletin SCIENTIFIQUE. 89 Fur den dritlen Fall , wo der Strom durch den nienschlichen Kôrper geht , ist der beste Durchmesser 0.058 noch etwas naher dera wirklichen 0,05 , als fur die frùhere Verbindung der electromotorischen Spiralen, wo der beste Durchmesser sich ~ 0,059 ergab. Um zu sehen , ob dièse Folgerung der Théorie sich in der Er- fahrung bestâtigt , ânderte ich die Verbindung der Drathenden meiner Clarkeschen Maschine so ab, (iass die D rallie hinler einander durch den Strom durchlau- fen wurden, und in der That war die Empfindung der Erschiitterungen noch hefliger wie frûher. Wenn man auch hier die Umspinnung der Drathe vernachlâssigen will , so ergiebt sich , 1ac(b-\-c)r 7 — 1* p 2pac.r* 2ac(b-» r c)7T-\-x i À und die Bedingungsgleichung fur den vortheilhaftesten Durchmesser 4 1ac(b-\-c)rt X — A folglich haben wir wiederum fur die vortheilhafteste Construction L 2ac{b-\-c) n. _ t . n, ~ 1ac{b-\-c)ît *~* * 2pac-y"lac(b-{-c) n f — t/ ~ ac m 2ac(b-\-c)a-\-1ac(b-\-c)tt ~~ P ' 2A(b-\-c)rt Also auch hier muss der Widerstand der electomo- torischen Spiralen fur die vortheilhafteste Construction des Apparats gleich dem Widerstande des zu dureh- laufenden Leiters sein. — Die Kraft des Stroms in die- sem Fall ist aber genau dreselbe wie bei der Parallel- schliessung , wie die vollige Identilàt beider Ausdrùcke fur F m beweist. Es ist also einerlei , wie man bei den magnetoelectrischen Maschinen die Verbindungen der Drathe der inducirten Spiralen einrichtet , wenn man nur dem gemàss die Dicke der Drathe abàndert. 12. Nachricht von derErlegung eines Eis- fuchses, Canis Lagopus , an der Sudkuste des Finnischen Meerbusens, nicht tveit von St.-Petersburg, und daran ge- KNiiPFTE UNTÈ.RSU CHUNG UBER DIE VeR- B RE 1 T UN G D1ESER ThIERART. Von K. E. v. BAER (lu le 11 juin 1841). Am 17. (29.) April d. J. schoss Herr Kayley , em eifriger Jager , einen Eis- oder Steinfuchs , Canis La- gopus, bei Pilnyi im Oranienbaumer Kreise, und brachte ihn wenige Tage darauf dem zoologischen Muséum der Akademie zum Geschenke. Hier wurde er von meinem Collegen Brandt, Herrn Schrader und mir nicht ohne Verwunderung untersucht , und jetzt ist er durch die geschickte Hand unsers Conservators eine Zierde unsrer Sammlung gevvorden. Das Thier war ausgewachsen, in vollem Winterpelze vom schônsten Weiss , nur mit schwarzen Spitzen an den letzten Haaren des Schwanzes , wie es bei Eisfùch- sen Regel ist. Die kurzen , abgerundelen , im Innei n stark behaarlen Ohren , die kurzen Fusse, die dichte und straffe Behaarung der Fusssohlen, die kurze, hun- deâhnliche Schnauze und selbst das Verhâltniss des un- tern Eckzahns , der an seiner Basis mehr Raum ein- nimmt, als die auf ihn folgende Lùcke , (ein Kennzei- chen nach welchem die Herren Keyserling und Bla- sius den Eisfuchs von seinen Verwandten unterschei- den), J ) traf hier zu. Es war daher unmoglich , die Art zu verkennen , obgleich mir allerdings die weisse Ka- kerlaken-Varietàt des gemeinen Fuchses beifallen musste, die ich frûher in einer Ménagerie als Eisfuchs vorse- zeigt gesehen hatte- Der Pelz liess keine Spur einer erlittenen Gefangen- schaft in einem Kàfig erkcnnen. Dennoch glaubte ich einige Zeit mit der Bekannlmachung dièses Jagdglùckes zôgern zu mùssen, um abzuwarlen , ob etwa Nachricht von dem Entvveichen dièses Thiers aus der Gefangen- schaft einlaufen wùrde. Man hat aber nichts hierùbcr vernommen. Pilnyi (d. h. die Sâgemûhle, JlaAbBbiû 3ano4T>,) liegt nach der Schubert'schen Karte unter 47^° ôstl. L. von Ferro , etwa 40 Werst westlich von St Petersbur^, 1) Die Wirbelthiere Europas von A. Graf Keyserling und Prof. Blasius. Erstes Buch. S. 65. 90 B V L L R TIN S C I R M 1 1 F ï tl R. an der Sùdkùste der Kronstadter Bucht vom Finnischen Meerhusen. Dies Yorkoramen eines Eisfuchses an der Sùdkùste des Finnischen Meerbusens ist eins der auffallendsten Beispiele von Yerirrungen eines Sàugelhiers aus seinem Yaterlande. ja vielleicht das aufiallendsle, von dem man >"achrichten haL. Allerdings ist es keinesweges unerhôrt, den Eisfuchs unter 60° nordl. Br. zn treffen, vielmehr giebt es Gegenden von weit geringerer Breite , in de- ncn dièses Thier vôllig zu Hause ist — allein sie ha- ben einc <*anz andere Beschaffenheit als Ingermannland. Einzeln veriret liât man es schon in den sùdlichsten Theilen von Schonen gesehen , wie uns Nilsson be- richtet 2 ) , in einer Breite also von weniger als 5G°. Dennoeh waren dièse Ausreisser ihrem bleibenden Wohn- orte oder vahren Yaterlande nàher als der unsrige Uni dièses zu bevveiseu haben wir nur die Grànzen vom \Yobngcbieic des Eisfuchses genau zu verf'olgen. Es wiid ùberhaupl nicbl ùber'lùssig sejn, das Vater- land dcsselben genauer und vollstàndiger zu verzeichnen als bisher gesebehen ist, und gesebeben konnte , da man nui zu sehr geneigt war . einen bestimmten Brei- lengrad als Granze anzugeben. So bezeicbnet Pallas den Eisfuchs als ein arkliscbes Tbier das fasl nhgends J>is zum GOsten Grad binab- steigt , die JN i ordoslspitze von bibirien ausgenommen , wp es niebt nur bis zum Penshinischen Meerbusen , son- dern aucb nacb kamlschalka verlàufl (excurrit\ vom Seeeise fortgetragen , welches dasselbe Tbier aucb nach der Berings - lnsel . der Relie der Aleulen und der (kamtschalka) gegenùber liegenden Eûsle von Amerika versetzt zu haben angenomnieu werden konne 5 ). P al- las ii rl abei , wenn er den 60slen Grad als allgemeine Granze des Eisîuchses andeutel . und Kamlscbatka mit der Aleutcu-Ketle als alleinige Ausnahme zu betraehten scheint , fur welche er das Polareis zu Hùlfe rulen zu mussen giaubt. \\ ir linden an der Kùste Labrador ein ungeialii eben so tiefes Herabgeheu, im grosslen Theile \on ÏN ordamei ika . von Sibirien und von Eurouâ bleibt daoc«en d r Eisluchs vom 60slen Grade der Breile veil entlernl. Viel rrchtiger als Pal las, der nie den hohern Nor- den sab, bat schon dei altère G m el in als das Yateiland dièses Thieres die baumlosé Flache an der Kùste der noidiscben Meeie bezeicbnet, mil der Bemerkung. dass 2) Illuimnerade Fiçurcr till Shandtnavisk Km/ta. Hâftet I. Bog. 5. 3) Zoographia Rosso - Asiat Vol. I . p. 5'2. es sich wohl zuweilen in die Waldregion verlaufe , aber niemals dorl baue oder heimisch vverde. Er l'ubi t mehrere Beispiele von dergleichen Yerlaufungen in die Wabbecinn mil dem besondern Zusatze an , dass sie nur in solchen Jahren bemerkt wùrden , in denen die Zabi dieser Thicre ungewOlinlich gross sich zeigte, und dass es unerhoi t sei , den Bau eines Eisfuchses in die- sen Regionen zu Ireflen. 4 ) Man mùssle die Gmelin - schen Angaben noch jetzt als vôllig richlig anerkennen, wenn er nur noch die nackten Hôhenzùge zu dem Kù- stenrande des Eismeers binzugefùgt batte , und wenn er niebt auch geneigt wàre, einen Parallelkreis als die Granze des Yerbreitungsbezirks zu suchen. A's solcher erscheint ihm der 69ste Grad, und er findet die Nach- richten aus Lappland damit sehr wohl ùbereinstimniend. Oflenbar kannte Gmelin, als er seinen Aufsatz ùber den Isatis schrieb, der im Jabr 1T45 oder 1T46 bei der Akademie in St. Pelersburg verlesen \^urde, noch nicht die Erfahrungen von S le lier und den andern Gefàhr- ten Bering's, die auf der von ihnen zuerft gesehe- nen Kette von Inseln zvvischen Amerika und Asien , auf deren westlicher sie strandeten, viele 'Eisfùchse fan- den. 5 ). Dièse Inselkelte reicht bis zum 5i° n. Br. , also voile 18 Grad sùdlicher als Gmelin nach den delaillir- ten Nachrichten , die er aus andern Gegenden eingezo- gen batte , die Granze disses Thiers setzt. YVie wenig ùberhaupt die Angabe eines Parallelkrei- ses den Verbreitungsbezirk einer Thierart \^irklich be- stimrul , kann grade die Verbreilung des Eisfuchses rechl augenscheinlich machen , da die Ae«paatorial- Granze desselben zwischen 11° und 51° nach den Ge- genden wechselt. Dennoeh ist dièse Granze eine von der jNatnr scharf bestimmte und die Betriebsamkeit des Menschen hat auf den stark sich vermehrenden und in der Erde bauenden Eisfuchs wenig wiiken konnen. Da- gegeu lâsst sich mit Berùcksichtigung anderer jNaturve r hàltnisse dièse Granze sehr bestimmt an"eben. r» Das ^ohngebiet unsers Thiers ist nàmlich vollkom- men polar, da es nicht nur in Spitzbergen bis an die Aordkùste dièses Landes , sondern in ailen Inseln des nui dlichen Eismeers lebt. Es dehnt sich so weit ans , als das flache Land unbewaldet bleibt und nicht vôllig versumpft ist : es umfasst also den nackten Saum des Eismeers, den man, nach einem in Sibirien gebrâuchli- chen Wor e, Tundra benennen gelernt bat. DoTi kom- V) Novi Commentarii Acad Petrop. V, p. 364-65. 5) Steller's Reise von Kamtscbatka nacb Amerika, S. 10. und an mebrercn andern Stellen. 92 Bulletin scien ifique. 93 men noch hochnordische , gleichfalls nackte Bergzùge , die mit einem Ende den nackten Kùstensaum erreichen, mit dazu. Von diesen kommt der Name Steinfuchs. Die weiter enlfernten Bergzùge , selbst die des mittleren und sùdlichen Sibiriens , haben ùberbaupt die polaren Thiere nicht, auch wenn sie in die Schneeregion ragen, und von den Bùrgern der polaren Flora viele als ein- heimiscb bei sicb beberbergen , — ein Yerhàltniss , das mau bei Fragen ùber die Verbreitungsart der organi- scben Kôrper nicbt ùbersehen sollte. Ihnen fehlt milhin auch der Eisfuchs. Es bddet also die Polargrânze des gradstammigen Waldes die Aequatorialgranze vom Wohngebiele des Eisfuchses : die nackten Berghohen sind schmale Ver- làngerungen oder bôchstens inselartige Vorlagerungen dièses Bezirkes. Der Eisfuchs reicht also weiter als sein gleichfalls polarer Landsmann , der Eisbâr , da dieser die Kùste kaum verlâsst und das ganze Geschlecht des- selben nie einen graden Baum gesehen hat , der Eis- fuchs aber seine ansàssigen Vorposten am Waldrande hat , vvogegen das ebenlalls polare Rennlhier ziemlich tief in den Wald eintritt, mit seiner Aequatorialgrânze die Polargrânze des Elens beiûhrend und hie und da elwas schneidend. Eben so iàlll die Aecruatorialgrânze des Eisfuchses mit der Polargrânze der Landbâren zusam- men . da dièse nicht ùber den Wald. hinausgeht. Wie der Eisbâr den Wald nicht kennt , so kennt der ansâs- sige Eisfuchs den Kornbau nicht. Der Bau eines Eis- fuchses kann nie im Ange rcht eines Kornfeldes seyn , obgleicli Verirrle in Schweden Gersten- und Roggen-, in sellenern Fâllen sogar Weizenfelder zu Gesicht be- kommen. Der Kisl'uchs vvohnt zvvar im Allgemeinen ùber gefrornem Boden ; allein man v\ùrde in en, wenn man das Bodeneis als mit dem Wohngebiet dièses Thiers zusammen fallend annehnien wollte , denn in der Pro- vinz Kola hat es wahrscheinlich und auf den Aleuli- schen Inseln gewiss kein ewiges Bodeneis unler seinen Fùssen ; dagegen geht in Sibirien das bleibende Boden- eis weit unler dem hochstâmmigen Walde fort und er- reicht unter dem Meridian von Nertschinsk vielleicht die Sùdgi ânze dièses Landes, von vvelcher der Eisfuchs sehr weit entfernt bleibt. "Verfolgen wir nun im Einzelnen die Grànze vom Wohngebiete unsers Thiers, uni die Richtigkeit der allgemeinen Angaben ùber den Charakter desselben zu prùfen und beginnen wir mit Hem Berings-Meere. Schon bei einer fiùhern Gelegenheit habe ich erklârt, dass . nach allen mir zugekommenen Kachrichten , die Hall)insel Aljusk nicbt nur zwei Meere von verschie- dener Temperatur von einander scbeidet , sondern die Grànze zwischen dem unbewaldeten und dem bewalde- ten Kùstensaume von IN ordwest - Amerika bildel , und dass nordlich von ihr der Eisfuchs gedeiht , sùdlich aber nicht mehr vorkommt. 6 ) Auf der Halbinsel selbst, so wie auf den benachbarten Inseln , die den besondern Namen der Fuchs - Inseln fùhren , giebt es jetzt keine Eisfùchse, und es scheint, dass zur Zeil der Enldeckung kaum welche da waren , desto mehr aber die dunkle Spielart des gewôhnlichen Fuchses. ") Weiter nach We- sten kamen sie auf den von den Russen so genannten nahern Inseln (ÔJHJKiiia ) , besonders aber auf den un- bewohnten Commandeur- Inseln (der Berings- und Kup- /er-Insel) so hâufig vor , dass s ; e zu einer nicht gerin- gen Plage fùr die unglùcklicbe schiffbrùchige Mannschaft Bering's wurden, der sie aile Lebensmi tel , ailes Le- derwerk und selbst Kleider stahlen, ja den Schlafenden die Sohlen von den Stiefeln rissen. 9 ) Seit jenem Win- ter von 1142 - 45 haben bekanntlich viele Scbilfsmann- schaften sie verfolgt , und in manchen Jahren hat man mehrere Tausende von Fellen ausgefùhrt , so im Jahr 1154 nicht weniger als 7044 ; im Jahr 1789 gaben die Register 6794 und zwei Jahr spâîer 4850 Felle an. Die spâter gestiftete Russisch-Amerikanische Compagnie hat von 1798 bis 1822 doch noch 50,054 Feile bezogen. 10 ) Yon dieser Zahl mogen die Pribylow-ïnseln allerdings die meisten geliefert haben , da die Insel St. Paul be- sonders reich an ihnen ist. Wenjaminow rechnet auf dièse Insel allein einen jâhrlichen Ertrag von 1500 Fel- len. Doch haben sie auf den Commandeur-Inseln und don nàchsten Aleulen auch noch nicht aufgehort. Bekanntlich haben dièse Inseln, trotz ihrer geringen Breite , den Charakter der nordischen Tundra und zu- gleich des nordischen Gebirges, da sie keinen Baum und nicht einmal krâftiges Gestrùppe hervorbi ingen , fùr den Kornbau aber lange nicht hinlângliche Sommerwarme haben. 6) Bulletin scientifique publié par l'Acad. imp. de St -Péter sb. Fol. F, No. 10; und Beitrdge zur Kenntniss des Russischen Reiches u. s. w. Bd. I, 309-310. Weniarainow versichert ausdrùcklich , dass in dem Be- zirke der zu Unalaschka gchôrt , ausser den Pribyhw - Inseln keine Eisfiielise seien. Zu diesem Bezirke geliôrt aber auch Al- jàska. 3anncKn 061. ocrpoBaxT. yuajainKcucKaro OTAt-ia. Coq. BeHiaMHHOBHM-fc. 4. II. cTp. 334. 8) Neue nnrd. Beitrâge. I. S. 306. 9) Steller a a. Orte 10) XpoHOJi. HCTopin oTi:pwT. AjIcvtck. ocTpoBaxb (co>j Bepxa ) Die erste und vierte Tabelle. 94 Bulletin SCIENTIFIQUE. 95 In Bezug aui die Kurilischen Inseln hat man ausser- ordentlich wenig zuverlàssige Nachrichten und neuere fast gar nicht. Doch glaube ich , dass Sleintiichse hier nicht vorkommen , obgleich allerdings Sàblokowski, der die ausfiihrlichste Géographie Knsslands in Russi- scher Sprache gelieferl hat , sie als Producte der Kuri- schen Inseln neunt, lj ) und obgleich Herrmann in ei- ner Abhandlung ùber den Jagdbetrieb im Russischen Reiche die Kurilen namentlich bei Gelegenheit des Eis- fuchses auffûhrt. 13 ) — Erst in neuester Zeit hat die Amerikanische Compagnie hier einige Niederlassungen errichtet. 14 ) In frùherer Zeit kamen Russische Aben- teurer hierher, die milunler das Einfordern des Jassaks als Vorwand gebrauchten , und ihn von einigen Inseln auch erhielten. Einige Mal , jedoch nur selten , sind auch dièse Inseln im Auftrage der Regierung befucht worden. "Was aber die Angabe Sàblokowski' s an- langt, so dùrfte sie wohl auf einem Uebersetzungsfeh- ler beruhen. Pallas hat nàmlich eine Schilderung der Kurilischen Inseln nach Russischen Originalberichlen gegeben. ls ) In dieser Schilderung werden auf der funf- zehnten lusel Ketoi (4T° n. Br.) weîsse Fiichse , und auf der ach zehnten Urup (45i° n. Br.) „weissliche und sil- berhqfte Fiichse genug" angegeben. Es scheint, dass man dièse Nolizen auf den Pestez der Russen gedeu- tet hat. Dass Pallas aber nicht das Russische Wort fur deu Eisfuchs , sondern fur den genieinen votgefunden habe, liesse sich schon daraus vermulhen, dass er beim Vaterlande des ers ern der Kurilisdien Inseln nicht gedenkt. l6 ) Auch fùlirt er keine Kurilische Benennung fur den Eisfuchs , wohl aber eine fur den gemeinen Fuchs an. 17 ) Die Quelle aber, aus der Pallas vorziïg- lich geschôpft hat, glaube ich in einem Capilel der Reisebeschreibung von Schelichow gefunden zu ha- ben , da hi r die Schilderung der einzelnen Inseln der Kurilen - Ketle last wortlich mit der von Pallas ùber- einstimmt. Hier werden nun in demselben Zusammen- hange weisse und weissliche Fiichse genannt, aber mit dem Worte Lissiza, welches Canis Vulpcs bedeulet l8 ). Durch die Gefàiligkeit des Admirai Wrangell besitze ich Abschriften von den Verzeichnissen der Jagdaus- beute , welche die Russisch - Anjerikanische Compagnie 11) 3anncKU. 4. II. a. a. O. 12) 3eM.ieonHCaHie Pocc. lhinepm. 4. VI, cTp. 455. 14 Beilràge z. Kenntn. d. R. Reiche*. Bd. I. S. 4. 15) Neue nord Beitràge. Bd. IV. S. 126-141. 1G) Zoograph. Rosso-Asiat. VoL 1 , p. 52. il) Ebend. p. 46. 51. 18} riyTeuuecrBie lHe-iHXOBa. Cno. 1812, dp. lit h 119. wàhrend der Jahre 1839 und 1840 aus der Niederlas- sung auf den Kurilen erhalteu hat. Es ist nicht ein Balg von einem Eisfuchse eingegangen. Dieser ist also hoch- stens auf den nôrdlichslen Kurilen , die sehr wenig be- sucht werden , zu erwarten. Bis andere Nachrichten eingehen, wird man daher die Kurilischen Inseln nicht zum Wohngebiete unsers Thiers rechnen dûrfen. Ganz anders ist es mit Kamtschalha. Kraschen in- nikow versichert , dass auf dieser Halbinsel viele Eis- fiichse vorkommen 19 ), der genauere Steller bemerkt aber ausdrùcklich , dass sie an der Kùste (um die 'ee) leben. 20 ) Sie reichen also nicht bis in die innere Wald- region. Bei einer andern Gelegenheit berichtet Steller, dass man zuweilen auf die unbewohnte flache Sûdspitze von Kamtschatka (fast genau unler 51° n. Br.) zieht , um Eisfuchse zu fangen. 21 ) Von hier an ist die West- kùste bis zum Penshinischen Meerbusen und eben so die Oslkùsle , mit Unterbrechung etwa der Mûndung des Kamtschatka -Flusses, bis in das Land der Korjâken unbewahl 't. Im Lande der Korjâken, wo die Halbinsel sich verengt und niedriger wird, breilet sich die nackte Flache von einer Seite bis zur andern aus , und es bil- det sich aus dieser Vereinigung eine grosse Wûste 22 ) , in der die Eisfuchse gutes Gedeihen haben Es ist also nicht auflallend , dass am Penshinischen Meerbusen Eisfuchse vorkommen und es bedurite des Eises nicht , um sie nach Kamtschatka zu verpflanzen , da dièse Gegenden im Wesentlichen von ders lhen Na- turbeschaffenheit sind , wie das eigentliche Reich der Eisfuchse , der Nordrand von Sibirien, und mit ihm auch in unmittelbarem Zusammenhange stehen. Es fehlt zwar im Lande der Tschuktschen keinesweges an Wald, aber nôrdlich von dem das Land durchziehenden Ge- birg<' ist doch die Tundra vorhei rschend und an der Oslkùste selzt sie sich fort bis in das Land der K> rjâ- ken. 23 ) Von dicsen Flàchen kommen Eisfuchse als gf - w ôhnliche Handelswaare auf den Markt von Osti ownoje 19) OnHcanie 3cm.ih KaMiaTKH, coi. Ct. KpaïueHiiHiiHKOBbiMTj. 4. I , ct P . 2n. 20) Steller's Beschreibung des Landes Kamtschatka, hcrausge- geben von J. B. S (Seherer.) S. 126. 21) Ebendaselbst , S. 19. 22) Lesseps Journal historique, I, p. 241 et suiv. 23) Dass der Anadyr nur in seinem obern Theile Wald hat , lehrt z. B. die G< schiehte von Deshnew, der mit seinerMann- schaft, nachdem das Fahrzeug gescheitert war, den Anadyr weit hinaufgehen musste, bevor er cin neues Fahrzeug bauen konnle. Muiler, bamnd. R. Geschichte. III. S 11. 96 Bulletin scientifique. 97 wo (lie Bussen mit den Tschuktschen Handel treiben. 24 ) Auch auf den Inseln zwischen Tschukotskoi Noss und Amerika leben dièse Thiere. 25 ) Verfolçen wir nun den Nordrand von Sibirien , so finden wir ùberall in der Flàclie , wo dièse nicht vollig versumpft ist , sondern einige trocknere Erhôhungen fur Fucbsbaue biet<;l, Eisfùchse. Dass dièse den àusser- sten. mari uaôchte sagen verwaschenen , Saum des Wal- des , wo die Baume noch klein sind , und noch weit von einander steben, nicht ganz vermeiden môgen, ver- sleht sicb wobl von selbst , nirgends aber sind sie , so viel ich weiss , tief in der Waldregion bleibend und meist unmittelbar an der Kùste besonders zablreich. G me lin, der die auffallendsten Beispiele von weit verlaufenen Thieren dieser Art erzâhlt , die wir spàter nacbtragen werdm , fùgt, wie wir bereits bemerkten , ausdrùcklich hinzu , dass sie nur irrende Bilter waren , und dass es unerhôrt sei, sie an solchen Orten nislend zu finden. 26 ) Von der grossen Menge der Steinfûcbse in der Um- gegend der Koljma - Mùndung sprecheu nicht nur frù- here Berichte , sondern auch der Admirai von Wran- gell, der uns erzâhlt , dass lange Reihen von Fallen làngs der Kùste aufgestellt werden, in welchen dièse Thiere in grosser ftienge gefangen werden 27 ). In man- chen Jahren >ind sie hier in zahlloser Menge , zuwei- len weniger , sagl der Dr. Kyber 28 ) jTrolz der gros- sen Menge dieser Tbiere an der Mùndung des Flusses, konimen sie an dem mitllern und obern Verlaufe der Kolvma nicht vor, demi wir besitzen von Sa r y tschew ausfùbrliche Nachncblen ùber die Ja-dlhiere un; Sredne- und Pf'ei chue - Koljmsk ; unser Thier wird dort aber nicbi genannt 23 ). Gmelin giebt als die Sudgrànze des Yorkommens der Eisfùchse an der Kolyma die Nieder- lassung Nyshne - Koljmsk au. 3o ) Dieser Oi t liegt aber grade aul der Grànze des Waldes , denn hier stehen , nach Wrangell, nur „ kleine verknippelte Lârchen- bàume •'. die einige Werst weiter nach der See auch vollig aufhoren. 31 ) 24) Wrangell: Reise làngs der Nordkùste Sibiriens , B I, S. 274 25) Neue nord. Beitràge Bd. IV. S 10& 26) Novi Comment. Vol. V. p. 365. 11 ) Reise làngs der Nordkùste von Sibirien. Bd. I , S. 209. 28) Cao. B"Bcthhki> 1823. H. II , jHCTb 14. 29) Gawrila Sarytschew's achtjàhrige Beise im nordôstlichen Sibirien u. s w. Uebersetzt von Busse. Bd. I , S. 11. 30) a. a. O. 31 j Re 1S e, Bd. I, S. 187. Eben so wie fur die Kolyma giebt nun Gmelin fur die folgenden Flùsse die Grànze, bis zu welcher der Eisfuchs vorkommt , an. Nimmt m an die Sache ganz genau, so findet sich an diesen Ortschaflen und Flùssen meist noch etwas Wald. Bcdenkt man aber, dass Gme- lin von Sùden her seine Nacln ichten einzog , und dass in der Tundra selbst fast nir»end Ortschaflen mit fes- ten Namen , die weiter in Sùden bekannt wàren , vor- hommen , so leuchtet ein , dass Gmelin immer nur den Ort oder den Nebenfluss erfahien und nennen konnte , an welcheni man noch nicht Steinfùchse fin- det, wenn man von Sùden dabin sich wendet Dazu kommt , dass die bewohnten Orle an den Flùssen lie— gen , an diesen aber Waldsàume bedeutend weiter nach Norden sich ziehen , als mehr zur Seile Man kann also aus manchen hochnordischen Ansiedelungen , deren nâchste Umgebung nicht ohne Baume ist , die Tundra erreichen und den Eisfùcbsen Fallen stellen, wenn man wenige Werst nach Oslen oder Westen sich wendet. An manchen Orten dehnt man die Falle.i bis auf hun- dert Werst von der Ansiedelung aus, 52 ) ja nach Er- man's Angaben sogar bis 80 Meilen (!). S3 ) Obgleich also die nach Gmelin anzufùhrenden Loca- litàten etwas tiefer nach Sùden liegen als unmittelbar an den Flùssen Baume wachsen, so bestàtigen sie doch so vollkommen als môglich, dass die Grànze der Tun- dra die Grànze des bleibenden Aufenthaltsortes der Eisfù' hse isl. Es reicht nun nach Gmelin * 4 ) das Wohngebiet der Eisfùchse an der Indigirka bis zur O^chogina (wohl Oshigina (6Î)°) der neuern Karlen) , an der Lena bis Kumaksar (Tii°), 5S ) am Olenek ungefàhr eben so weit von der Kùste , an der Chatanga bis zu dem Flusse Lucinea (wohl Lusinaja) , an der Pjàssida bis an die Dudypta (elwa 7'%°), am Jenissei bis zur obern Dudina. Dièses Flùsschen isl nur auf àltern Karten sichtbar unter 69°. Stepanow's Beschreibung des Je- nisseiscben Gouvernements lehrt aber , dass auch in dieser Gegend die Eisfùchse in der Ebene nicht ùber den Waldrand vorschreiten , denn der Verfasser sagt , sie lebten nur auf der Tundra und kâmen zuweilen làngs der Beigzùge bis zur niedern Tunguska 36 ) Man 32) EHHceflcicaa ryoepmji (CTcnaHOBMMTb). 1 , CTp. 202- 33) Ennan's Reise II , S. 257. 34) a. a. O. 35) Dieser Ort , der in dei Originalausgabe zu Wrangeirs Reise auf der Karte vorkommt, têhllf in der Deutscheu Ueber- setzung. 36; Emicefiuisafl ryfiepuia (C'ien.u.ouWMb). H. I crp 103 , und 98 Bulletin scientifique. 99 ersieht aus dieser btstimmten Angabe, dass Turuchansk, ( ehemals Mangasea genannt ) an der Mùndung der niedern Tunguska gelegen , nicht elwa deswegen Sta- pelort fùr den Handel mit Fellen von Eisfùchsen ist, weil es mitten im Lande derselben liegt, sondera wei es die letzle Sladt am Flusse Jenissei ist. Von Turu- chansk wurden ehemals in ergiebigen Jahren 40,000 Felle von Eisfùchsen ausgefùhrt , in manchen Jahren , wenn dièse Thiere sich verlaufen hatten , nur 500. a7 j In neuerer Zeit bat auch dièses Pelzwerk abgenommen, doch nicht in dern Maasse, wie manche andere. Stepa- uow, der als Gouverneur des Jenisseischen Gouvernements gut unterrichtet sein konnte, erzàhlt, dass nach den of- liciellen Berichlen in manchen Jahren 1400 weisse une T00 dunkle Felie von Eisfùchsen aus Turuchansk ge- bracht werden, bemerkt jedoch, dass die officiellen An- gaben viel zu gering seien. Aus Privatmittheilungen will er wissen , dass im Jahr 1851 in dem Jenissei- schen Kreise, der freilich mehrere Stapelorte einschliessl, 30,000 weisse und 4000 dunkle Eisfùchse erlegt seien. 38 ) Schon aus den Nachrichten , die Gmelin selbst mit- theilt , gehl hervor , wie wenig er berechtigt war , den Parallelkreis von 69° als die Grànze der Verbreitung des Eisfuchses anzunehmen , denn wo das Land sich weiter nach Norden erstreckt und daher , mit grôsserer Sommerwârme auch der Wald weiter vorgeschoben ist, reicht die Grànze dièses Thieres weniger nach Sùden herab. Hâtte Gmelin aber den Verbreitungsbezirk noch weiter nach Weslen verfolgen kônnen , so wùi de er bemerkt haben , w ie sehr der Obische Meerbusen , mit seinem oft das ganze Jahr nicht schwindenden Treibeise 39 ), und das Karische Meer jene Grànze herab- drùcken. Am Flusse Tas , der in den Obischen Meer- busen falll, ist ein besonders reicher Fang von Eisfùch- sen, bis zum Neben flusse Pachaïka,™) und der gesammte Tas erreicht mit seiner Mùndung noch nicht den 68°. Doch ist ein ansehnlicher Theil dièses Flusses ohne Wald. Zwischen ihm und dem Ob scheint also die Tundra und mit ihr der Fang des Pessez , etwa bis 62°, also weiter nach Sùden als irgendwo in Sibirien, zu gehen , denn man beti eibt diesen Fang von Surgut (61i°) aus. Am Ob selbst zieht sich dur Wald wieder noch bestimmter, dass die Eisfiichse die nackten Gegenden nicht verlassen erp. 206. 37) Zoograph. Rosso-Asiatica. I , p. 53 38) Ehhc. ryôepH. I , CTp. 208. 39) Aeltere Reiseberichte. 40) Ehhc. ry6epH. l l. I , CTp. 103. weiter hin nach Norden, bis 67°, 41 ) und die Felle von Eisfùchsen, die sich in Beresow sammeln , 42 ) kommen eben so wenig aus der nàchslen Lnigegend dièses Or- tes als die von Turuchansk. An beiden Orten sammeln sich die Felle aus einem weiten Umkreise. Von den Sibirischen Eisfùchsen haben die von dem tin- tera Jenissei ihrer Grosse und ihres langen Haars wegen ei- nen vorzùglichen Ruf , nàchst ihnen schâtzt man die von beiden Seiten aus der Nachbarschaft , vom Ta% einer Seits und von der Pjàssina und Chatanga andrer Seits kommenden, weniger die von der Kolyma und am we- nigsten die vom 0/>. 43 ) Ueberhaupt aber wird dièses Pelzwerk , weil es sich leicht verfilzt , auch das Haar leicht ausgeht, wenig geschatzt , und es wùrde fast gar keinen Preis haben , wenn es nicht in den Chinesen und Tùrken Abnehmer fan de. Ueber Kiachta gingen im Jahr 1823 nach China 58,266 Felle fùr 106,276 Ru- bel. 44 ) In Tobolsk macht man jedoch auch starken Ge- brauch von diesem Pelzwerk wegen seiner Wohlfeil- heit. 45 ) Bei bessern Preisen wùrden offenbar noch viel mehr Thiere dieser Art , besonders im ôstlichen Sibi- rien , gefangen werden. Bevor wir Asien verlassen , mùssen wir noch bemer- ken , dass wir nirgends der Nordgi ànze erwàhnt haben, weil der Eisfuchs ein polares Thier ist , das auch auf den Inseln des Eismeers vollkomm.*nes Gedeihen findet So ist es auf den Làchowschen Inseln, der Inselgruppe von Neu Sibi' ien 46 ) und in JYowaja Semlja , wo wir sie fast jede Nacht schreien horten , sehr hàufig , wie auch in Spitzbergen. Auf der lelzlen Insel ist das Ver- haltniss der dunkel gefàrblen Varielàt , die viel hoher im Preise steht als die weisse , sehr viel grôsser als in Sibirien. 47 ) Man sieht aus der Verzeichnung der Grànze vom Wohngebiet des Eisfuchses in Asien , dass er nir- gend die Grànze des Kornbaues erreicht. Dass dièses Thier auf dem nôrdlichsten Ural, so weit er n?ckt ist , von der Kùste aus sich weiter nach Sùden zieht, ist nicht zu bezweifeln. Doch fehlen hier- ùber aile beslimmten Nachrichten. Herr von Heliner- sen versichert mich , dass man ihn bei Bogoslawsk dem nôrdlichsten noch in der Waldregion liegenden 41) Pallas Reise III , S. 21. 42) Erman's Reise uni die Erde , I , S 605. Pallas Reise III, S. 18. 43) Samml. R. Gesch. III. S. 541. 44) Cn6. B-ècthhkï. 1820. H. XI, CTp. 152. 45) Samml. R. G. III, S. 545 Erman's Reise I. S. 467 Handschr. Bericht von Anjou. 47) Angabe der Russ. Pelzjàger. 100 Bulletin SCIENTIFIQUE 101 Bergwerke nicht kennt. Die Expedilionen , welche auf Befehl des Finanzministers weiler nach Norden vordran- gen . hielten sich ani ostlichcn Fusse des Gebirges , bliebcn in den V\ aldunçen und konnten desbalb bier- ùber auch keine Nachrichten mitbringen. 48 ) Auch in Europa sind es nur der nackte Kùstensaum und nackte Gebirge, welche dem Eisfuchse zum Wohn- gebiete dienen , denn er fehlt , wie es scheint , dem ganzen breiteu Waldgùi tel , der vom nôrdlichen Ura bis an den Bothniscben Meerbusen sich hinzieht. So fin- det man ihn unter den Producten der Gouvernements Perm , Wjàtka, Wologda, Olonez nicht erwàhnt. Von dem letztern Gouvernement haben wir vor nicht langer Zeit eine ausfùhrliche lopographische Beschreibung er- halten, in welcher auch die wilden Thiere angefùhrl werden. Der Eisfuchs aber , den die Russen so gut kennen , wird hier nicht genannt. 43 ) Ja er fehlt sogar in dem grôssten Theile des Archangehchen Gouverne- ments. Man fùhrt ihn nicht unter den Thieren auf, welche in dei Umgegend der Stadt Archatigelsk vorkommen â0 ) und mit Recht. Aile meine Ei kundigungen bei Land- leuten und gebildeten Jagdliebhabern der Umgegend dieser Stadt liessen mich keine Spuren von diesem Thieie enldecken Noch viel vveniger kennt man es auf dem Wege von Kargopol bis Archangelsk oder im Pine- gaschen Kreise , dem begùnstigsten dièses Gouverne- ments — oder an der ganzen Sùdkùste des Weissen Meeres , bis zu welcher der Wald dicht herantritt Ja , was mir unerwartet war, auch die Bewohner der West- kùsle des Weissen Meeres , die ich desbalb befragte , hehaupteten , dass er bei ihnen nicht vorkomme. Ich hatte das Gegenlheil vermuthet , da dièse Kùste fast allgemein einen nackteu Saum hat, der entweder mo- rastig oder felsig ist, und der Wald erst einige Werst oder Meilen von d^r Kùste entfernt sich erhebt. Ihiv Auss^^e wird aber bestàtigt durch eine sehr ausfùhrli- che und umsichtige topographisch-statislische Beschrei- bung des Kemschen Kreises (der an den Kolaer an- stôssl) , verfasst von einem Beamten , der làngere Zeit in Kern gelebt hat. Dièse Schrif't , welche ich vor mir habe , fùlirt die Jagdthie e jener Gegend auf, erwàhnt aber des Eisfuchses nicht. 48) Vergl. hierùber : Beitrâge zur Kenntniss des Russischen Reiches. Bd. V , S. 39 -51. 49) OnwTi onacaHia 0-ionenKoâ ry6peHin coi. Eeprurrpecce- poui> , CTp 23- 50) Versuch einer raedicinischen Topographie der Stadt Arch- angelsk. S. 23. So sind ÎS also nur der Mesensche und der Kolaer Kreis des Arcbangelschen Gouvernements , in welchen der Eisfuchs vorkomml , und auch hier nur auf dem nackten Kùstensaume. Er lebt z. B. nicht in den Wald- gegenden der obern Petschora in den Districlen von Ust-Sylma und Ishma. Das ergiebl sich aus der Beant- worlung von zahlreichen Fragen , die gegen Ende des vorigen Jahrhunderts den Bewohnern dieser Gegenden vorgelegt wuiden. S1 ) Nach diesen Antworten ist aber die Tundra làngs der Rùste des Eismeers ungefahr 110 Werst breit und erstreckt sich von der Waieatsch-Stsasse o nach Westeu bis in die Nàhe von Meseu , das ganze .K^wi-Land, welches vôllig unbewaldet ist, einschlies- send. In dieser ganzen Flàche iângt man Eisfùchse S2 ) und ihre Zahl muss nicht unbedeutend seyn , da Mol- tschanow versichert , dass viele Bewohner des Me- senschen Kreises sich mit dem Fange der Eisfùchse und Hermeline beschaftigen und reich dab i werden. s5 ) Bei Mesen sind die Eisfùchse schon selten und dass sie weiter an der Ostkùste des Weissen Meeres sich herabzôgen , habe ich nicht erfahren. Demnach neigt sich ihre Grânze in diesen Gegenden vom G"? alimalig zum 66° herab. Im Kolaer Kreise scheint die Zahl dieser Thiere nicht bedeutend. An der 0»t - und Nordkùste habe ich ein Paar Baue gesehen Aus dem breiten Waldgùrtel , der im Europàischen Russland auf den Sùdrand des nackten Kùstensaumes stosst , ist der Eisfuchs durch der M' nschen Betrieb- samkeit und Jagdlust wohl nicht vertrieben , denn die Bevolkerung ist in vielen Gegenden noch sebr gering. So am Fusse des Ural , so auch nach Westen an den Nordkùsten des Ladoga- und Onega -Sees und weiter nach Norden , wo noch eine Kanadische Wildniss ist , durch welche kaum ein fahrbarer Weg fùhrt. "Von Powenez kann man nicht mit dem kleinsten Ràder- fubrwerke nach dem Weissen Meere iabren Die Wall- (ahrer, welche jahrlich im Anfange des Sommers diesen Weg ziehen, um ihre Andacbt im Solowetskischen Klo- sler zu venichten , mùssen ihn theils zu Fusse , theils in klfinen Boten zuiùcklegen. Aber auch der Umstand, dass man vor Olaus Ma g nus keine Kenntniss vom Eiafuchs hatte , kann , wenn auch nicht zum volleu Be- weise , doch zur Bestaligung der Meinung dienen , dass 51) Hobiia eaceMtcaqHUa coquHeHia. H. VII, CTp. 36 h 41. 52) TaM-bxe ctd. 24 h 32 53) Onucaaie ApxaHre.ttCKofi ryôepuiu , CTp. 214. 102 Bulletin scientifique. 103 dièses Thier auch frùher nicht weiter als im àussers en Norden Europa's vorkam Was von Russlnnd gilt , scheint auch von Finnland zu gelten. Dem eigentlichen Grossherzogthume Finnland, wie es zur Zeit der Schwedischen Henschaft begrànzt war , fehlt der Eisfuchs Zvvar fiuden wir dièses Thier in der Fauna Fennica von Wallenius und Sadelin angefùhrt. allein schon dtrZusatz, occunit in Sawolax et, interdum etiam in Ostrobotnio , scheinl anzudeuten, dass man nur dann und wann Ausreisser gesehen hat, da man àhnliche Bemerkungen bci den hier slândigen Thieren nicht gemacht (indet. 54 ) Dann aber v\ird in den gewôhnlichen Beschreibungen von Finnland. wenn des- sen AValdthiere aufgefùhrt werden , der Eisfuchs nicht genannt. s *) Er scheint auch in Kemi-Lappnnark. zu ieb- len. Herr Sjôgren erwàhnl seiner in den Bemerkun- gen ùber dièse Provinz ersl bei Utsjohi, das an das Nordende des Kjolengebirges angrànzt. 56 ) Schon die àltesten Bescbreibungen von Lappland be- haupten sehr bestimmt , dass die Eisfùchse nur oben auf den Bergen , nicht in der Wahlregion gefunden werden. Scheffer beruft sich in dieser Hinsicht auf Samuel Bheen, den ich nicht vor mir habe. 57 ) In Finnmarken , wo das Gebirge bis dicht an die Kùste tritt, scheint dièse selbst keine Eisfùchse mehr zu ha- ben . wie in der Provinz Kola. DassehV gilt von der Provinz Senjen , und so bleibt denn auch hier unser Thier von den kleînen Kornfeldern ausgeschlossen , welche im Innern der Fiorde angelegt sind. Làngs des ganzen Hochgebirges zieht sich aber der Eisfuchs nicht nur bis Drontheim , S8 ) sondern bis in das sùdwestliche Norwegen herab , und verlàuft sich von den Berggipfelii zu Zeiten nach allen Gegenden m Norwegen und Schweden bis in das sùdlichste Scho- nen i9 ) Weiter nach Westen vom Skandinavischen Gebirge ist im Bereiche von Europa nur no h hlatul von Eis- fiiehsen bewohnt. Aile Schriftsteller ùber dièse Insel 54) Fauna Fennica. Dissrrtatio Petr Ulrico Sadelin, Praeside Joh. Fredr. Wallenio. Pars prima. 1810. Aboae. 8vo Pag 9. 55) Z B die neueste : Rein's Statistische Darstellung des Grossfùrstenthums Finnland. 1839. S. 41. 56) Sjôgren Anteckningar om Fôrsamlingarne i Kemi-Lapp- mark p. 101. 51) Vulpes albae tantum superius in montibus reperiuntur non {nferius in syhestri regio ne . Joann. Scheffer i Lapponia. p. 391. 58) J. Kraft Topographisk- Statistisk Beskrivelse over Kongc- riget Norge. Deel VI , S. 267. 59) N ilsson ; Illiiminerade Figurer s. a. O. crwahnen desselben. 6o ) Herr Dr. Thienemann ist durch die Abbildung, welche Herr Tilesius angeblich vom Asiat'Schen Eisfùchse gegeben hat , 61 ) verleitet worden, diesen fùr verschieden vom Islàndischen anzu- sehen, weil die Abbildung spitze Ohren (und eine sehr spilzc: Scbnauze) bal. C2 ) Allein es ist keinetn Zweifel untei worfen, dass auch dem Sibirischen Eisfùchse kurze abgei undele Ohren und eine slutnpfere Scbnauze zukom- men , und dass er eben deshalb den Namen Pessez (Hùndcben) erhielt. Gmelin sagt es ausdrùcklich , 63 ) und die Lepechinsche Abbildung, die zwar roh , aber viel richtiger als die von Tilesius ist, zeigt dieselben Vei hàltnisse. 64 ) Das Original zu dieser Abbildung muss ostlirh von Archangel erlegt seyn , denn weiter nach Westen istLepechin gar nicht gekommen. Mit dieser Abbildung stimint aber Thienemann 's Beschreibung der Islàndis< hen Forin ganz gut. In der neuen Welt ist der Eisfuchs allgemein nicht nur in den hochnordischen , insularisch getrennten Làn- dern und Inseln, von Grônland und der Melville - Insel an bis zu der wenig besuchten und gekannten Inselgruppe, welche die Hudsonsbai von der Baffinsbai trennt , son- dern auch auf dem ganzen arktischen Kùstensaume von Nordameiika. Dass ihr Yaterland im Westen bis an die Halbinsel Aljuska hinabgeht, ist sebon oben gesagl. Von bier bezieht die R. Amerikanische Compagnie die Felle durch den Handel. Dass sie an der Nordkùste auch in den hôchsten Bieilen vorkouimen, bezeugen die Ërfah- rungen von Richardson {Cap Tournagain (68°) 6S ) und John Ross, der sie an seinem Winteraufenlhalte CîO ) nichi selten fand. 66 ) Schwer wird es mir aber zu be- slimmen, bis wie weit an der Ostkùste , wo bekannt- lich der hochnordisthe Gharakter tief hinabgeht , ihr Verbieitungsbezirk sich erstreckt. Der Doctor Richard- son, der die Nachrichten ùber das Vorkommen der l'hieie im Norden von Amerika gesammelt hat, be- zeichnet den 5osten Bveitengrad als die Sùdgrànze. Allein dieser gelehrte Zoolog nimmt eine constante Winter- wanderung nach Sùden bei diesen 1 hieren an , ùber die ich etwas zweilelbaft bin , da man in Sibirien àhn- 60) Z. B Olafsen u. Povelson's Island 1, S. 11. 61) Verhandlungen der Kais. Leopold. Akad. der Naturf. a. a. 0. Taf. XLVII. 62) Thienemann: Naturhistorische Bemerkungen I, S- 159. 63 ) Aures Jere rctundae sagi Gmelin. 64) Lepechin's Reise Bd. III. Tab. 5. 65) Richardson's Fauna Boreali -américano. Vol. I, p. 87. 66) Afpendix to the narrative oj a second voyage in search qf a north-west passage by Ross. Natural history pag XII. 104 Bulletin scientifique. Ifchè Krlahrungon nicht gemacht hal. Dass sie vou der Nordkùste Siluriens nicht regelmàssig ira Winler nach Sùden in die Waldregion bedetitend vonùcken, scheint gewiss; oh sie aber an dem nackten Kiistensaume îm Lande der Tschuktschen und in Kamtschalka so wan dein , ist wenigstens nicht erwiesen. Nach Ricihard- son sollen sie an der Ostkùste der Hudsonsbai bei dem Fort Churchill (59° Br.) ira October ankommen , ausser- ordentlich an Zahl zunehmen, iind zuletzt bis zu den Nehon- und iSVrcrn-Flùssen vordringen Eben so sollen sie ihre Wanderungen là'ngs der Rùste Labrador bis zu der Mûndung des St. Lorenz ausdehnen. Es scheint mir , dass ari der Hudsonsbai ihr wahres Vaterland wc- ni^stent bia zuni 57° reicht , denn bei Fort York hat man Junge getroff'en. 67 ) Aul' der Kùsle Labrador mag ihre Verbreilung bis gegen den 51° reichen ; denn bis dahin uugefàhr wird der nackte Kùslensaum sich er- strecken. Dr. Richardson erwàhnt einiger Fâlle von dem Vorkommen dieser Thiere im Innern , und also in den Waldungen. So hat man bei Ca> Iton-House (unler 55°) innerhalb 40 Jahren 2 gesehen. Ich zweifle gar nicht , dass dièse zu den verlaufenen zu zahien sind, und halte die r egelmàssigen Winterwandei ungen von ÎSorden nach Sùden, die Richardson nach Hea rue und Parry an- nm:ut, noch nicht lùr ganz erwiesen Die Nachrnhten aus Silurien beruhen nâmlich aile auf Aussagen der mit der Jagd dieser Thiere beschàfliglen Einwobner , die auf solche Verhâltnisse sehr aufmerksam sind. So lange man uicht weiss, dass die Eingebornen von Amerika einstimmig an die regelmàssigen jàhrlichen Wanderun- gen glauben , dùrfte es wohl besser seyn, die Vermeli- ruii" und Verminderung der Eisfùchse in verschiede nen Jahren und Zeiten , wie sie als ganz unregelmàssige Erscheinung auch in Sibirien bekannt ist, anzusehen Es isl nânilich kein Grund fur dièse Wanderungen ein- zusehen, so lange die Lemminge nicht wandern. Wenn al^o Parry auf der Melville Insel, wo frûher viele Eis- fùchse gewesen waren , eine Verminderung derselben im November bemerkte , 68 ) so folgt daraus noch nicht - dass sie eine regelmâssige Wmterwanderung begonnen hatlen. In Sibirien hat man , wie in Skandinavien , be- merkt. dass die rasche Yerm hrung und Verminderung der Eisfùchse in einer beslimmt'n Gegend besonders von der Wanderung der Lemminge abhàngt. Von 67) Richardson 1. c. 68) P a rry's Voyait for tfae dicovery of a north-west passage der lacherlichen Vorstellung, dass die Lemminge in grader Linie marschireu >ollen , wissen zwar unsere nôrdlichen Landsleule nichls — und auch im Nonve- giachen Lappland scheint man davon keine Kenntniss zu haben ; dagegen weiss man ùberall in Sibirien so- wohl als in Skandinavien , dass die Lemminge unge- mein schnell in einer Gegend zunehmen und abneh- men kônnen , indem sie in Massen nach andern Gegen- den skh wenden. So haben meine Begleiter und ich wàhrend der Besuche , die wir im Jahr i87>l in der Halbinsel Kola machten , auch nicht einen lebenden Leniming gesehen . und nur einmal ein ausgespieenes Gewôlle gefunden , dass ich aber nicht dem Norwegi- srhen Lemminge glaubte zuschreiben zu mùssen. Ira Jahr 1840 war in derselben Provinz der Norwegische Lemming in unzàhlbaren Schaaren , am meisten an der Nordkùste. 69 ) Herr Prof. v. M iddendorff brachte von einem einzigen Gange nicht vseniger als 48 nach Hause, chwindens seiner Lem- minge durchaus mit mehr Wahrscheinlicbkeit als Aus- gangspunkt anzusehen. Dazu kommt , dass ich von mei- nem Freunde und Collegen, Herrn Sjôgren, erfahre, dats man auch auf der Insel Biikôe (am Eingnnge der Kronstàdter Bucht, auf der Nordseile,) zwei Eisfuchse im vorigen Winter erlegt bat. So mag denn in diesem Winter eine ganze Auzabl solcher Thiere durch Lapp- und Finnland sich verlaufen haben. 72 ) 71) a- a. O. -72) Dièse Vermutbung hat eine sehr auffallende Beslâtigung erhalten, nachdem die ôbigen Bemerkungen schon gcsetzt , aber , der eingelretenen Ferien wegen , noch nicht publicirt waren. — Lnser Collège Hess bat nàmlich nicht nur den Balg eines in der Nâhe von Helsingfors im Mai erlegt en Eisfuchses , als Ge- schenk des Herrn Falck an die Akademic , sondern noch au- thentische Nachrichten ùber fùnf andcre lndividuen desselben Thiers , die in nicht grosser Entfernung von Helsingfors , mei- stentheils auf kleinen Inseln , oder unmittelbar an der Kùste, un Frùhlin^e dièses Jahres erlegt sind. Drei von ihnen befin- den sich jetzt in der loologischen Sammlung von Helsingfors. Die 4xt ihres Vorkommens làsst vernmthen , dass sie aut dem Eise fortgewandert waren, entweder làngs des Bothnischen Meer- busens , oder làngs der Alands - Inseln. Fur Eingeborne sind dièse Thiere von den IN aturl'orschern Finnlands nicht gehalten worden Auch hei Goihenburg soll sich in diesem Jahre ein Unserem Falle schliessen sich nun zunàchst ein Paar von denen an, ùber welche Gmelin berichtet. Von andern Thieren ist vielleicht das auffallendste Seiten- stûck das Vorkommen eines Vielfrasses bei Helmstadt wàhrend des vorigen Jahrhunderls. 73 ) Das nàchste Stand- revier dièses Thiers waren die Wàlder an der West- granze des Ri.ssischen Heiches Herr von Brincken be- richtet , dass man es noch vor Kurzem im Walde von Bjeloweshe geselien haben will. 74 ) Zwar ist nach den ÎNachfoischungen des Herrn Prof. Eichwald 75 ) dièse Angabe fùr unsre Zeit unbegrûndet, allein er selbst berne rkt , dass der Viclfrass ehenials in einigen Wàl- dern von Pinsk und Volhynien gelebt haben soll , wo- mit Raczynski's Zeugniss , dass die Polnischen Gros- sen ehemals Vielfrasse zu ihrer Ergotzung zu halteu pflegten , in Uebereinslimmung ist. Der Helmstâdter Ausreisser mochte also auf 110 bis 120 Meilen nach Westen sich verlaufen haben. Wie weit die Wege sind, welche die Tiger zurùckgelegt haben, die man zuwei- len im sûdlichen Sibii ien findet , ist wegen geringer Kenntniss der benachbarten Lânder schwer zu bestim- men. Das Auffinden im Westen von kleinen Nagern und Fledermausen , deren Vaterland man bisher viel weiter nach Osten suchte, gehôrt wahrscheinlich gar nicht hier- her. So kleine Thiere kônnen lange ùbersehen werdeu, nicht aber die grossen. Auch scheinen mir die Beispiele von weitem Verflie- gen einzelner Vogel , die sich in grosser Menge auffin- den lassen , wie z. B. Anas glocitans in England oder ein in West-Preussen geschossener Pelikan , von wel- chem Bock 7G ) spricht und dessen Contrefei im zoolo- gischen Muséum zu Berlin aufbewahrt wird , weniger bemerkei swerth , da die Vogel, mit kràftigen Schwin- gen begabt, sich sehr weit verfliegen konnen, wenn sie auch nur zwei Tage hindurch in ihrem Instinct irre geworden . dieselbe Richtung verfolgen. Die Eisfùchse aber bringen auf einer Beise von 160 Meilen wohl mehrere Wochen zu. Eisfuchs gezeigt haben. So zahlreiche Verirrungen môgen zu llichardson's oben erwahnter Ansicht von regelmâssigen Wan- derungen Veranlassung gegeben haben. Sie sind aber in Finn- land nichts weniger als regelmàssig , vielmehr hôchst selten. Den 16. August 1841 Baer. 13) Zimmermann's Geographische Geschichte des Menschen u s. w. Bd. I , S. 282. 74) Mémoire dêscriptif sur la forêt de Bialowieza p 46. 75) Naturhistorische Skizze von Litthauen , S. 237. 76) Wirthschaftliche Naturgeschichte von Preussen , Bd. VI. Emi.s le 28 août 1841. ,w 200. BULLETIN SCIENTIFIQUE Tome IX. JW 8. PUBLIÉ PAR L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT-PÉTERSBOURG. Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt- quatre forment un volume. Le prix de souscription, par volume, est d' 1 */a roubles argent pour la capitale, de 1 roubles argent pour les gouvernements, et de 1 X J % écus de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à St.- Pétersbourg , au Comité administratif de l'Académie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l'Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour X étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'Académie, et à leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 1. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l'Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques: 6. Extraits de la correspondance scientifique ; 1. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personnel de l'Académie: 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie. SOMMAIRE. NOTES. 13. Sur les Ichthjosaures et les Cératites de la Russie. Eichwald. — 14. Sur l'emploi de l'écorce de tilleul en Russie. Kôppex. Extrait. NOTES. 13. Ueber Ichthïosauben usd Ceratiten Russlands; von Dr. EICHWALD. (Lu le 23 avril 1841). Bisher waren noch keine Ichthyosaurenreste in Russ- land nachgewiesen und daher die Liasbildung bei uns iricht gehôrig festgestellt. Dasselbe gilt von den Cera- titen, die bisher nur im Muschelkalk angetroffen waren und in Russland nur einige zweifelhafle Reste aufzu- weisen hatten, weshalb auch nirgends bei uns mit Ge- wissheit ein Muschelkalk beobachlet worden war. Ich will durch gegenwàrlige flùchlige Bemerkungen unsere Geognosten auf das Vorkommen von deutlichen Ich- thjosauren- und Ceratitenresten in Russland aufmerk- sam machen und dadurch 2 Gebirgsbildungen ausser Zweilel setzen, die vielleicht bisher aus Mangel an voll- standigen Beobachtungen der sie auszeichnenden vor- weltlichen Thierreste bei uns bezweif'elt werden konnten. I c h t. h y o s a u r u s. Ich habe einen sehr grossen Wirbel aus dem Ssim- bhskischen Gouvernement vor mir, v\o er im Ssysran- schen Kreise gefunden worden ist. Die ganze Masse des "Wirbels ist in einé krystallinische Steinmasse verwandelt, sehr l'est und hait, sehr schvver und zeigt splitteiigen Bruch; jedoch kann dei Knochen- bau noch àusserlich erkannt werden ; er ist sehr f'ein- zellie, wie ïiberhaupt in den Wirbeln des Jchlhyosaurus 5 die Zellen sind einander so sehr genàhert, dass man nirgends zvvischen ihnen Zwischenràume bemerkt. Der Wirbel rûhrt offenbar von einem sehr grossen Thiere her und scheint einer der mittlern Rùckenvvir- bel zu sein 5 er ist am untern Umfange vôllig rund, ver- schmàlert sich etv\ as nach oben und springt da ein wenig vor, so dass dadurch die Cirkelform etwas gestort wird. Er ist an der vordern und hintern Gelenkflâche slark vertieft und im Umfange etwas flach, sogar flâcher, als es sonst die Wirbel des Ichlhyosaurus zu sein pllegen. Hier an den Seiten bemerkt man deutlich die beiden Gelenkhôcker zur Aufnahme der Rippenkopfe, grade wie bei den Ichthyosaurenwirbeln ; der untere viel grossere steht etwas am Rande nach vorn, der obère weit klei- nere dagegen befindet sich ganz in der Mit te jeder Seite und ist durch eine Vertiefung von jenem getrennt. Die Breite des Wirbels betragt 1 Lin. weniger als 4 Zoll, seine Holie dagegen 1 Lin. mehr als 4 Zoll, so dass mithin die Hôhe um 2 Lin. die Breite ùbertrilTt. Die Dicke des Wirbels von vorn nach hinten ist 1 Zoll 8% Lin. Der untere Gelenkhôcker ist Lin. lang und kaum 6 Lin. breit; der obère Gelenkhôcker ist etwa 5 Lin. breit und eben so Lng. Die Ertlfernung zwischen bei-. den betragt 5 V 2 Lin. Die Vertielung in der Mitte der Gelenkflâche erreicht fasl 10 Lin., also etwas mehr als in der grôssten eng- liscben Art. Die obern beiden Bogentheile des Wirbels sind zwar abgebrochen, allein man siehl deutlich ihre Ansatz- 110 Bulletin scientifique. 111 punkte, ganz am àussern obern Rande Sie sind fast einen halben Zoll dick und nehmen den ganzen obern Kand ein. Ihre gegenseitige Enlfernung betràgt 9 '/ 2 Lin., ein Verhâltniss, das obenialls etwas grijsser ist, als an den Wirbeln amierer Ichthyosauren Englands, wofern dièse nicht zu jùngern Exeniplaren gehôren. Nacb dem Umfange des Wirbels zu urtheilen, mùsste unsere Art, die zunacbst déni Ichth. platyodon Conyb. zu vergleicben wâre, obne Zweifel die Lange von 40 F. erreicht und zu einem der grôsslen Seeungeheuer der vorweltlichen Meere gebort haben. Die Ichthyosaurenreste sind vorzùglicb characleristisch fur den engliscben Liasscbiefer von Lyme Régis j eben so finden sie sich ùberall im Liascbiefer des deutschen Jura, vorziiglicb bei Banz im Bayreuthschen und bei Boll in Wurtemberg, aber aucb im siïdlichen Frankreich; nur in Russland wareu ibre Reste bisber nicbt aufge- funden und daher auch die Liasbildung nicht gehôrig nachgevviesen. Dièse Tbierreste erweisen milhin die vvabrscbeinlicbe Ausbildung diescr Formation am Wol- gaufer des Ssimbirskiscben Gouvernements , wo sicb aucb die mittlere Juraschicht oder der Oxfordlbon in so grosser Ausdebnung zeigl. Die Juraformation bildet dort uni Chwalinsk an der Wolga ziemlich bohe Kalkberge, die sicb von da nord- warts am Wolgaufer entlang bis nacb Ssysran hinauf- ziehen und sicb dann mit dem Laufe der Wolga etwas nordwârts nacb Ssawara und Slavropol erslrecken , wo sie sich aufs neue in die Ebene verlieren. Im englischen Lias finden sich Conifern und vorzijglich Zamienarten, wie bei Lyme Régis, und Hol/stùcke sind in ihm sehr gewohnlich; sie sind oft in thonigen Kalk- stein verwandelt, ja andre zeigen âusserlich den Ein- druck eines Ammoniten , als Beweis, dass sie frùher weich waren 1 ). Ganz àhnlicher Art môgen die brennbaren Kohlen- schiefer sein, die Pallas 2 ) am Wolgaufer in der Nahe von Ssysran so ausfùbrlich beschreibt; sie finden sich mithin im Lias und verlieren dadurch das AufFallende, das den Beobachler in Erslauneu setzt, w enn man dièse Kohlenschiefer fur obère Juraschichlen nimmt, wofùr allerdings die meislen fossilen Tbierreste sprechen, wie sie H. von Buch in seinen vortrefFiichen Beitiàgen zur Bestimmung der Gebirgsformationen in Russland*) ausfùhrlich beschrieben hat. 1) Lyell, Elemente der Géologie von Hartmann, p. 335. 2) Reise durch Russland, I. p 173. 3) Rerlin 1840, p. 92. Die Kohlenschiefer am Wolgaufer in der Nàhe von Ssysran sind nach Pallas in den obern Lagen den bei Ssimbiisk beobacbtelcn an Farbe, Textur, Brennbarkeit und Geruch im Brennen vollig gleich, blàtlcrn sicli aber im Trocknen nocb mehr von einander ab und sehen alsdann fast wie Fichtenrinde aus. Unter ihnen folgt ein blauer oder brauner Thon, in welchem eine grosse Menge, ôfters ganze Haufen von grossen und kleinen Belemnilen und andern versleinerten Muschel- schalen, vorziiglicb von Sanguinolarien, inné liegen; mit ihnen finden sich in ihm auch ganze Massen eines stark eisenschùssigen Thonsleins. Ein ganz ahnliches Vorkommen dièses Liasschiefers beschreibt Pallas 20 Werst oberhalb Ssimbirsk am rechten Wolgaufer, beim Dorfe Gorodischtsche 5 hier liegt der schwarzbraune Kohlenschiefer unter der Thon- schicht; einige seiner Stùcke zeigen getrocknet einen Pechglanz und brennen am Licht mit einer fetten Flamme. Zwischen den Blâttern dièses Liasschiefers finden sich Abdriicke von àhnlichen Orbiculen (Orb. 3Taeotis), wie ich sie aus dem Luganschen Liasscbiefer, der wahr- scheinlich dort die Kohlenformaiion deckt und daher auch Ammonitenabdrùcke enlhàlt, beschrieben habe 4 ); Pallas bielt jene Orbiculen fur die Deckeln von Pa- ludina -vivipara, denen sie in der That tâuschend iihn- lich sind. Auch an der Okka findel sich wahrscheinlich die- selbe I^iasformation , wie dies H. von Fischer in sei- ner reichhaltigen Beschreibung des Gouvernements Mos- kau 5 ) bemerkt; die Schieferkohle gleicht dort jener so eben beschriebnen ganz und gar. H. von Fischer bildet von dem Ufer der Okka auch noch den merkwiirdigen Zahn ab 6 ), den er anfangs fiîr den Zahn eines rresen- arligen Jcfilhyosaunis hielt, sich spaterhin aber selbst davon uberzeugle, dass er nicht dahin gehore, davon abgesehen, dass er sich hôchst wahrscheinlich nicht im Lias selbst, sondern nur im aufgeschwemmten Lande gefunden hatte. Geratiten. Die hochst merkwùrdigen und so selten vorkommen- den Formen der Ceratiten sind bisher nur im deut- schen und franzosischen Muschelkalke aufgefunden wor- den und gelten daher als vorzùglich characleristische Arien dieser in England, Russland und vielen andern Landern bisher noch rjicbt beobachtelen Gebirgsbildung. 4) Urwelt Russlands, Heft I p. 98. 5) pag. 188. 6) Taf. IV. 112 Bulletin scientifique. 113 Der einzige, keinem Zweifel unterliegende Ceratit, der in Russland aufgefunden ist, wird von H. Robert in der kurzen Anzeige seiner Reise von Archangelsk nach Nischneinovogorod erwàhnt 7 ), wie es scheint in der rsàhe von Kineschma an der Wolga , wo wahr- scheinlich ein Lias oder wenigstens eine untere Jura- schicht zu Tage ansteht. Hôchst merkwùrdig ist der ceratitenarlige Ammonites, boçdoanus, den H. von Bucli vom Bogdoberge aus der zwischen der Wolga und dem Ural gelegnen Steppe beschrieb 8 ) und fiir einen wirklicben Ceratiten hait en zu niùssen glaubt; allein wenn dièse Art sich einer Seits von den Ammoniten durcb ungelappte Sattel und Loben entfernt, so kann sie auf der andern Seite auch eben so wenig als Ceratit gelten, weil die Lappen un- gezâhnelt sind; der aussern Gestalt nach wùrde sie wohl einisermassen als Ceratit zu nehmen sein, allein da der Sipho nicht nàher bekannt ist, so làsst sich die Gattung nicht ganz genau bestimmen -, sie kônnte weit eher eine Cljmenia sein, wenn sich der Sipho an der Bauch- seite und nicht an der Rùckenseite lande, in welchem Falle der Goniatitenbau weit mehr hervortreten wùrde; es ist daher durch dièse merkwùrdige , aber zweifel- hafle Gattung der Muschelkalk am Bogdo noch nicht zur Genùge erwiesen, sondern fast ebenso wahrschein- lich, dass hier ein silurischer Kalkstein oder ein Berg- kalk vorkomme, da sogar Orthoceratitenresle von dorther bekannt sind. Eine der deullichsten und schônslen Ceratitenarten findet sich auf der Kesselinsel 9 ) (Kott-biy-Osù-off), die nordwàrts vom Ausflusse des Lenastromes, im Westen der Insel Neu-Sibirien liegt. Dieser durch sein Vorkommen im hohen Norden so hôchst merkwùrdige Ceratit ist von der Gestalt der Amaltheen, nur âusserlich vôllig glatt, die Seiten sehr grade, jedoch allmàlig etwas schràg zum scharfen Rùcken ansteigend. 1) S. Bulletin de la Soc. de Géologie de France, T. XI. 1840 20 Avril — 15 Jul. feuill. 18 — 11. „J'ai récueilli dans la même localité, mais non en place, un Ammonite, qui par ses cha- ractèrcs voisins de ceux du bipartitus (genre Ceratites) semblerait indiquer qu'd existe du Muschelkalk très près de l'Oxford clay: elle me parait du reste être une nouvelle espèce/' vvofûr sie auch H. Valenciennes erkannte. 8) Petrificat. remarq. Pl. II. Fig. II. a. b. c. 9) Die Insel heisst so, weil der Kaufmann Ljachoff, der sie etwa 1762 besuchte, auf ihr einen kupfernen Kessel fand, den im J. 1760 einige Jakuten, die die Insel entdeckten, auf ihr zurùckgelassen haben mochten Ich kenne nur 5 zusammenhàngende Kammern, die zusammen etwas iiber i Zoll breit sind; ihre Dicke be- tragt in der Milte 1 Zoll i Lin. und die Hôhe des letzlen jener Umgange 3 Zoll. Der Durchschnitl der Oefifnuno ist schmal -pfeilfôrmK wie in den Amaltheen, der Rùcken sehr schmal und beide Seiten laufen nach unten spitz und lang zu; da- her tritt der vorhergehende Umgang zwischen dièse beiden unlern Seitenverlângerungen si hr tief hinein und wird von ihnen um die Hàlfte seiner Breite bedeckt; die Folge davon ist, dass der ganz im Rùcken liegende Sipho des vorhergehenden Umganges von dem nàchst- folgenden so fest umschlossen wird, dass er beim Zer- brechen der Ceralitcnschale in jenem nàchstfolgenden Umgange znrùckbleibt und es daher scheint, als ob ein Ventralsipho in diesem Ceratiten vorkâme, wàhrend man jedoch bei einiger Aufmerksamkeit leicht den Dorsal- sipho genau erkennt. Im Ceratites nodosus ist die àussere Oeflhung fast eifôrmig und nach unten wenig ausgeschnitten , wo- durch sich dièse Art von ihr entfernt und sich einer Ammoniten-Art annàhert, die im untern Lias von Ur- weiler des Rheindepartements vorkommt. Die deutlich gezàhnten Lappen (die Sattel sind un- gezàhnt) nehmen von oben nach unten zu; der oberste Seitenlappen ist wenig ausgeschweift; der zweite dage- gen viel langer, (fast 5 Lin. lang), der dritle erscheint noch langer und etwas breiter, der vierle untere gleicht so wie der fùnfte dem zweiten an Lange, Nun folgen noch 4 — 5 ganz kleine Lappen mil Zahn- chen und Sattel, wie ùberall oben, ohne Zàhnchen. Dièse untern Lappen und Sattel sind, wie gewôhnlich, einan- der sehr nahe geriickt und befinden sich in der schma- len, weit verlàngerten untern Endspitze des Ceratiten. An den Lappen zàhle ich 6 — 1 Zàhnchen, oft nur 5, nicht deutlich zu unterscheidende , die sich grade so verhalten, wie beim Ceratites ?iodosus. Hierdurch weicht also der Ammonites bogdoanus Buch vôllig von un- serer Ai t ab \ er hat die Lappen eben so ungezàhnt wie die Sattel und zeigt uberhaupt eine ganz andere i Form seiner Nàhte ; auch ist die Gestalt seiner zuge- rundelen Umgange vôllig verschieden und daher der Rùcken durchaus nicht spitz zulaufend, wie in unserem Ceralilen, sondern eher rund. Dagegen hat dieïer die grossie Aehnlichkeit mit dem Ceratites bipartitus GaiL, mit Ausnahme des Rùckens, der sehr schmal und ge- wôlbt beschrieben wird 10 ), was von unserem Ceratiten nicht gesagt werden kann. 10) Bronn's Lethaea geognost. I. Bd. p. 180. 114 Bulletin SCIENTIFIQUE. 115 Im Innern der Scheidewànde des Ceratiten findet sich ein kryslallinischer Kalkspath und àusserlich isL dicScliale etwas eisenschùssig, was viellcicht auf einen Lias oder eine Juraschicht schliessen liesse. Von dieser Insel des Eismeers rùhrt noch das Bruch- stùck eines ceraliienàhnlichen Gonialiten lier, ohne dass ich jedoch den Sipho, oder die Seiten- und Rùcken- ilàche der Schale genau unterscheiden kann, so dass es sogar schwer isl, genau anzugeben, zu welcher GatLung dièse. Art gehôre. Die Sàttel sind sehr gross und ein- fach, die Lappen 3-theilig, die einzelnen Theile gleich Zàhnen spitz zulaufend; dies ist offenbar kein wirklicher Aramonit, da die Sàttel nicht gezàhnl sind, sondera er ist am meisten als Goniatit zu betrachten; darnach mùsste auf jener Insel auch ein Bergkalk oder eine noch altère Formation vorkommen. — Ausserdem sollen sich auf der Insel Knochen von Ocbsen, (wahrscheinlich .605 primigenius) finden. Dagegen findet sich auf einer andern Insel 11 ) des Eis- meers ein deutlicher Juraammonit mit perlmulterglàn- zender Schale; aber auch davon sehe ich nur ein ganz kleines Bruchstiick, wornach nur die Abtheilung des Ammoniten genau bestimmt werden kann ; er gehôrt ganz deullich zu den Macrocephalen mit sehr slark ge- theilten Lappen und Sâlteln; die Nebenlappen sind von ungleicher Lange, wie im Am. Herwcji. Der Puicken ist weit breiter als die Seiten; dièse kaum 1 / 2 Zoll breit, der Band ist nicht ganz glati, sondera mil stumpfen Erliôhungen ■ — oder mit Knoten, wie im Am. muta- bilis besetzt, dessen letzter Umgang im Durchschnitl jedoch viel hoher als breit erscheint. Eben so wenig deullicli ist endiich das Bruchstiick eines kleinen Coronavius von derselben Insel ; er ist etwa lV 2 Zoll breit, hat einen deullich zugerundeten Kùcken und nimmt an Lmfange sehr stark zu, so dass die letzte Windung die vorhergehenden vôllig verbirgt, wodurch er nichl gui zu den Planulaten gehôren kann; die Pvippen enlspringen jedoch nicht deutlich von Knôt- chen und sind nicht nach vorn gerichtet, wie beim A. Leachii Sow. aus dem Lias, den er einigcrmassen gleicht; es sind am letzlen Umgange etwa 28 Rippen zu be- rne: ken; sie theilen sich schon in der Milte gabelfôrmig und haben zuweilen noch Hùlfsrippen zwischen sich 11) Dièse Insel heisst auf der Etiquette des Ammonitenfrag- ments im Bergkorps die Insel des Johanues Lestwetschnik; allein eine Insel dièses Namens findet sich nirgends auf der WrangeH'schen Karte, noch kennt sie Herr Fj'gurin, der die Anjousche Expédition als Arzt begleitete. sitzen; sie vereinigen sich ùbrigens die auf dem con- vexen Puicken Die Gebirgsmasse ist ein schwarzer Kalkslein, gleicli einem Liasscbiefer ; in den Hôhlen der Ammonilenschale findet sich ein kryslallinischer Kalkspalh. In demselben Kalkslein dieser Insel findel sich auch ein Trochus mit kaum deutlichen Rippen, die weit von einander abstehen und allmàlig in die Schale verfliessen; ferner der Ab- druck einer Mj tilusahnlichen Muscbel, jedoch nur von dem breilern Endstiicke, so dass auch hier die Ait schwer zu bestimmen wâre. In einem Kalksteine des Olenkaflusses 12 ) findet sich das Bruchstiick einer Natica mit einem sehr grossen Na- bel, ein iiber i l / 2 Lin. hoher Trochus, ein Mytilus, eine Nucula, wiewol mit undeutlichem Schlosse. Der Kalkstein ist feinsplittrig im Bruche, enthalt viele dunkel- grùne Chloritkôrner in sich , ist sehr dicht und fest und ohne krystallinisches Gefûge. In einem 2 Zoll grossen Bruchstùcke dièses Kalksteins beobachtete ich ein kleines Bernsleinsluckchen , das in einer kleinen Hôhle dièses Kalksleins liegt und' sie vollig ausfullt. Die Farbe und der Glanz zeigen deutlich auf Bernstein und dièse Annahme wird noch mehr dadurch beslatigl, dass er sich beim Lôthrohi versuche wie gewohnlicher Bernstein verbàlt, obwohl sein Geruch nichl ganz so stark ist, wie der des Bernsteins der Oslseekûste. In demselben Bruchstùcke dièses Jurakalkes linden sich hin und wieder auch sehr kleine, verkohlte Holz- slùcke von Dicotyletlonenbau ; ihre Dicke betràgl etwa 1 / i Zoll und ihre Structur erscheint sehr fein-fasrig. Wahrscheinlich rùhrt jener Bernstein von diesen Stàmmen lier und sie wùrden darnach zu Coniferen zu rechnen sein. In England finden sich in allen Theilen der Jura- oder Oolithgruppe l'ossile Bruchstùcke vonHolz 13 ); jader Kimmeridoethon in dem obern Oolith besteht grossleu- theils aus einem biluininosen Schiefer, der zuweilen eine niehrere hundert Fuss màchtige unreine Kohle bil- det. An einigen Punklen von Wiltshire gleicht sie dem Torfe und die bituminôse 3Iasse muss w r enigstens zum Theil von der Zersetzung von Pflanzen herrùhren ,4 ). Das Vorkommen von lossilem Holz in deiii obern Oolith zeigt daher , dass e> damais viele V\ aider gab, deren Baunislâmme in das Meer getrieben wurden. 12) Er fliesst auf déni festen Lande von Sibirien im Westeti der Lena. 13) Lyell, Elemente der Géologie, ubersetzt von C. Hart- mann. Weimar, 1839. 14) 1. c. pag. 325. 116 Bulletin scientifique. 117 Dies ist noch jetzt der Fall im hohen Norden an den Ufern des Eismeers; ûberall findet sich dort eine grosse Menge Treibholz, vorzûglich an der Kùste von Sibi- rieii. Die Kùsten des Festlandes von Sibirien sind nâm- lich selir flach und niedrig; sie erheben sich so wenig ùber die Oberflache des Meeres , dass sie vorzûglich cm Winter fast gar nicbl davon zu unterscheiden sind. Er'st einige Wersl von ihnen zeigt sich eine mit der Kùste des Eismeers parallel laufende Erhohung, die iiberall, wie zwischen der Lena und Kolyma, eine Menge dièses Treibholzes auf sich liegen hat und dadurch allein das feste Land anzeigt; offenbar ist jenes Treibholz zu einer Zeit vom Meere angeschwemmt worden, als jene Hôhen noch vom Wasser bedeckt waren ; erst spàterhin als sich die Kùste allmàlig ùber die Oberflache des Meeres emporhob, ging dies Holz in den verwitterlen Zustand ùber, in welchem es sich noch jetzt findet. Noch weit ausgedehnter ist das fossile Holz auf Neu- sibirien , wo es sogar nach Hedenstrôm's und An- jou' s Berichten 15 ) ganze Berge bildet, die hier zu- weilen 50 Faden, also ùber 200 Fuss, in die Hôhe stei- gen, und aus lauter horizonlalen Lagen Sandstein (der Juraformalion , wie es scheint) bestehen , die mit bitu- minosen Schichten wechseln. Nach Anjou's Angabe bilden dièse Berge einen 20 Faden hohen, steilen Ufer- abhang, der sich gegen 5 Werst in die Lange, an der Meereskùste hin, erslreckt; oben auf der Hôhe dieser Berge liegen einzelne versteinerte Holzstâmme, die eine deutliche Steinkohle bilden, aber ausserdem stehen auch andere Slàmme vollig senkrecht im Sandstein, so dass sie nicht gut in dieser Lage angeschwemmt sein kôn- nen, sondern wahrscheinlich in der Vorzeit hier im Bo- den wurzelten und, spàterhin verschùttet, in diesen fos- silen Zustand ùbergingen. H. Anjou beschreibt nur horizonlalliegende Baumstâmme, die oit zu 50 und mehr beisamffcn liegen und von denen der dickste 6 Werschok im Durchmesser hait. Ueberhaupt ist das Holz broklig, nicht sehr hart, von schwarzer Farbe und von schwachem Glanze; auf Kohlen geworfen, brennt es nicht leicht, sondern glimmt nur und gibt alsdann einen harzigen Geruch von sich. H. Figurin, der die Anjouscbe Expédition begleitete, batte dies fossile Holz von Neusibirien mitgebracht, ob- gleich et nicht selbst an dem Orte war, wo die Holz- scbicblen vorkommen; sie finden sich nàmlich baupt- sachlicb an der Sùdkùste und von da die Westkùste hinauf, wohin H. Figurin nicht kam; in dem Kala- 15) Wrangcll's Reisc auf dem Eismeere, p. 102. loge der Mineralien, die er von der Reise mitbrachte und spàterhin dem Admiralitàtscollegium iibergal), fùhrt er unfer anderen bituminoses versleinertes Holz von Neusibirien auf, erkîart aber die eigenllicb so genann- len Holzberge fùr tbonigen Brandschiefer , wovon er ebenl'alls Stùcke in seiner Samnilung besass; neben den Holzbergen soll endlirh ein verhàiteter weisser Mergel vorkommen. Es wàre demnach leicht môglrch, dass die Haupl- masse dieser sogenannten Holzberge aus einem dem Kimmeridgelhon verwandten bituminosen Schiefer be- stànden, der ja auch in England, wie oben bemerkt, eine mehrere 100 Fuss màchtige, unreine Kohle bildet, die zuweilen ganz und gar dem Torfe gleicht; zuvveilen findet sich aber dort deutliches fossiles Holz in der- selben obern Juraschicht, grade wie an der Siidwest- kùste von Neusibirien , wo dièse fossilen Holzstâmme oft zu 50 und mehr Stiick aneinander gruppirt sind. Ausserdem fanden sich auf Neusibirien auch Stùcke eines braunrothen Garneols und eines blutrolhen Jaspis, der zuweilen von dunkelgelber Farbe ist und gleich je- nem als Geschiebe vorkommt. Unter welchen Verhàlt- nissen sich dièse Geschiebe finden, ist mir unbekanat; eben so wenig kenne ich das nàhere Vorkommen einer lôcherigen Lavamasse mit LeuciLkrystallen von daher; doch wàre es leicht môglich, dass dièse Masse nicht richtig bestiniml gewesen wàre, was um so mehr zu be- dauern ist, das ie jetzt mit der ganzen Samnilung nicht mehr existirt. Die weslwàrls von Neusibirien gelegne und durch die Insel Fadejef davon getrennte Kesselinsel , ent- hàlt ganz deutlichen Jurakalk, der als Rogenstein (aise» Oolith) und als fossiler Storkaviar vom Flusse Zarewa in der Samnilung benannt war; ferher muss dort auch ein stark eisenschùssiger Jurasandstein und Jurathon ent- wickelt sein, da sich, nach Angabe jenes Katalogs, auf der Insol sehr schone , wie Perlmulter glànzende Am- moniten in grossen Kugeln verhàrteten Lehms fanden und das Ufer des Sannikow- Flusses aus einer Sand- bildung bestand. Hier an der Ostseite der Insel fand sich viel fossiles bituminoses Holz in diesem sandigen Ufer, also auf s neue unter àhnlichen Verhâllnissen wie die fossilen Holzstâmme im Sandsleine der Siidwest- kùste von Neusibirien Auch findet sich dort ein brau- ner, zuweilen rothbrauner eisenschùssiger Thon (etwa Oxfordthon) mil vielen Muschelreslen , vorzûglich mit Ammoniten am Dragozenui- Flusse; elienso werden von daher in jenem Kataloge Madreporiten angegeben, die ebenfalls auf eine hôhere Juraschicht, auf den soge- 118 Bulletin scientifique. 119 nannten Coral-rag hindeuten wùrden. Endlich liegt westwàrts von der grosseh Kesselinsel die klcinc Insel Bjelkow, auf der sich ein verhàrleler Mergel, von vie- leni Eisen durchdrungen, findet; in ihm liegt besonders viel Eisenkies und Thoneiseiistein inné; ebenso wurden dort ein Sandstein und tafelformige Kalkspatb - und Flussspatb - Krystalle gesammelt, ailes was auf einen Oxfordthon hindeutet. Von dem f'esten Lande Sibiriens befanden sich gleich- falls mebrere Mineralien in dieser Sammlang, die auf die gcognostische Bcschaftenliek der Kùste des Eismeers einigermaesen schliessen lasscn. Zuerst sehen wir, dass auch an den Ufern der Lena, so wje an ihrer Miïndung, weit und breit ein àhnliches fossiles Holz zu Tage ansteht, so findet sich am Vor- çebirgc Charankinsk versteinertes Holz, von einer san- dig-lhonigen Masse und Eisenkies durchdrungen-, zu- weilcn kommen damit Abdriicke von Muscheln oder diesc selbst vor, so dass oit die ganze sandige Thon- masse (wie der Oxfordthon) nur aus ihnen besteht; an andern Stellen findet sich ein Sand, von Eisenkies durch- selzl, fcrner Eisenkies, in ganzen Gruppen die Hohlun- gen am Ufer der Lena ausfùllend; auch Eisenstein in dichlem Zustande bildet Nester in dieser eisenschùssigen Sandinasse an andern Stellen des Flusses. Ferner werden ganze Strecken der Ufer und der auf ihnen befindlichen Berge von Sandstein gebildet, in welchem sich Steinkohlen — also fossile Holzstamme, wie auf Neusibirien — finden; ùberhaupt wird dièse Stcinkohlc,an vielen Stellen der Lena beobachlet. End- lich werden auch hier von der Lena Geschiebe von Carneol und asbeslarligem Tremolith, so wie auch Kry- stalle von Kalkspath, ein cisenschùssiger Kalktuff und Amethyslkrystalle genannt. Dièse Krystalle von Quarz, ganze Drusen bildend, fînden sich auch bei Ust-jansk am Ausflusse der Jana, im Osten der Lena, und noch weiler ostwàrts an der Indigirka. Hôchst merkwùrdig ist aber ein Gneus, der den werchojanschen Bergzug am obern Theile des Janaflusses bildet; auch Glimmer- schiefer scheint dort vorzukommen am Flusse Sjudânka, eineni Arme der Jana, an dem Gli.nmermassen zu Tage anstchen. Westwarls von der Lena enriesst sich der Olenkalluss ins Eismeer, an dessen Ufern sich auf Sandflôzen blàt- triger Gyps und Quellen von Bergôl mit spiithigen Gyps- schichten finden, ja weiter westwàrts wurden Steinsalz- niederlagen an der Mùndung des Chotungatlusses beob- achlet, ein Vorkommen, das oft auf eine anrlere benach- barle Formation hinvveist, da bisher im Jurakalk weder Gypsstocke, noch Steinsalzniederlagen entdeckt worden sind; es istdaher sehr wahrscheinlich, dass hier eine Keu- perbildung und mit ihr ein Muschelkalkslein auftritt. zu dem auch jene obenerwiihnten Ceratileineste von der Kesselinsel gehoren mogen. Daher zeigt der Keuper in seinen mitllern Schichten in den A ogesen ahnlicbe Lager von schwarzem Schiefcrtbon und braunlicligrauem Sandstein 5 beide enbalten Pllanzenabdrùcke und Stein- kohle und dièse waren \ielleicht mit den Holzbergen auf Neusibirien zu vergleichen; im untern Theile dièses Thons kommen auch au vielen Punklen von Lolhringen Massen von Steinsalz und Gyps vor; dieser zeigt sich auch in dem obern Theile jener Ablagerungen , der auch fast gànzlich aus Muscheln beslehende Kalksleinlager enthàlt. Ebenso findet sich auch Steinsalz im Muschelkalk von Wurtemberg und un weit Gotha. Endlich besteht dièse obère Abtheilung des neuen rothen Sandsteins oder die Keuperbildung inEngland 16 ) aus âhnlichen Schichten von rothem und grùnem Mer- eel. der in Gloucestershire in den Lias vollkommen ùbergeht. In ihm kommen in Cheshire und in andern Theilen Englands Steinsalz und Salzquellen vor, wes- halb er auch sehr passend salzfuhrender Mergel und Sandstein genannt wird; er besteht aus abwechselnden Schichten von rothem und grùnem Thon oder Mergel, Gyps und Steinsalz mit einer Màchtigkeit von 600 Fuss. Aile dièse Bildungen wàren daher gehôrig zu berùck- sichtigen, um auf die Formation des Festlandes von Sibirien und der zunàchst gelegnen Inseln gehôrige Schlùsse machen zu konnen, was jedoch ohne genaue ôrtliche Untersuchungen nicht gut moglich wàre. 16) Lyell, Elemente der Géologie, p. 350- 14. O VIoHAJbHOMl npOMMCJ!* 1 ) (Sun LEMPLOI DE l'écorce de tilleul en Russie) ; par M. KOEP- PEN (lu le 28 mai 1841). (Extrait). Der Name Rogosha (Poroaca), Matte, scheint darauf hinzudeulen , dass die ersten in Russland bekannten Matten aus der Rohrkolbe (Typha) verfertigt wurden, welche noch gegenwàrtig Rogos' heisst. Eben so schei- nen die Siebe (Ssita) einst aus Binsen (Ssitnik) gemacht worden zu seyn, die Bast-Schuhe aber besonders aus 1) Abgedruckt im Journal des Ministeriunis der Reichsdo- manen 184J, Nr. 3, S. 13—72. 120 Bulletin scientifique. 121 dem Baste verschiedener Weiden, wie aus dem fur mehrerc Species derselhen gebrauchlichen iVamen Bre- ditia zu schlicssen ist 2 ). Das Gebiet, auf dem das Bastschâlen gegenwârtig zu Hause ist, erstreckt sich im Nord-Osten des Europâischen Russlands von der Unsha und der Welluga bis zur Kama, wo die Linde zwar in ziemlicher Menge docb in der Regel nur unter andern Baumen vorkommt. Der Betrieb des Bastscbâlens und der Benutzuno- der Lindenrînde beisst bei den Leuten vom Fâche Mot- schalnyj Promysl; im allgemeinen versteht man dar- unter nicht nur das Ablôsen der Rinde von den Bau- men und deren Theilung in Stùcke von bestimmter Grosse (Lub genannt), sondern aucb die Bereitung der Matten, der Matten-Sâcke , der Bastschuhe, Bastseile und Baststreifen (Motschalo). Da das Wort Motschalnyj von Motschit (befeuchten, einweichen) kommt, so dûrfte, im engern Sinne, die Bereilung der trocknen, zum Dachdecken gebrâuchlichen Rinden und der Bastschuhe, zu denen das Material ungevveicht benutzt wird, nicht mit hinzugerechnet werden; doch gehôrt diess einmal zusammen und muss daher auch gemeinschaftlich be- rùcksichtigl werden. Die Anwendung des Bastes greift tief ins hàusliche Leben des gemeinen Mannes ein. Sein Wohnhaus, oder doch die IN'ebengebàude , gleich wie die Schiffs- ladungen, deckt er mit Lindenrinde {Lub), mit dir er auch sein Winter- und Sommer-Fuhrwerk bekleidet und die ihm zugleich zur Anfertigung von Schachteln dient 3 ): seine Fussbedeckung bilden Bastschuhe; auf Bastmatten schlâft er; mit Baststreifen reibt er sich in der Bad- stube; sein Korn und sein Mehl hait und verfûhrt er in Bastsâcken; sein Sieb ist ans Bast verfertigt, der ihm oft nicht nur allen andern Bindfaden ersetzt, sondern auch zur Anfertigung von Seilen dient. Da, wo das Bastschâlen regelmàssig betrieben wird, verlàsst der gemeine Mann seine Behausung im Mai oder Juni, ehe noch der Saft in die Baume gelreten o ist, und zieht mit Frau und Kind und Pferd in die Waldungen. Hier treibt er sein Wesen einige Wothen lang, wobei er oft bis zum Gûrlel im Sumpfe waten und sich von Mùcken auf s Aergste misshandeln lassen muss. 2) Das Wort Bredina nâmlich , scheint seinerseits vvieder von Bresti (gehen; bredu, ich gehc) âfeg'elcîïet zu seyn. 3) I» frùhern Zeiten scheint in Russlarid die Baumrinde auch wohl das Papier ersetzt zu haben, demi es kommt noch fn ei- ner Urkunde vom -J. 1483 der Ausdruck vor: „ua lub pissali, d. h. jjschrieben (oder zeichneten) auf die Rinde". Soll eine Linde geschàlt werden, so wird sie so ge- hauen, dass sie auf eine Seile stiirzt wo grôssere Aeste sie schwebend erhalten kônnen. Betragt der Umfang des Baumes an der Erde i| Arschin (3| engl. Fuss), so beslimml man das untere Ende der Rinde, 1 Fuss lang, zum Dachdecken; was drùber ist wird zum Einweichen in Slùcke von 2 Ssashen (14 Fuss) Lange geschnitten ; auch die grosseren Aeste werden abgeschiilt und ailes zusammen in eine Rinde gepackt. Die so gefùllten Rôh- ren, Skalj genannt, legt man ins Wasser, wo sie bis zur Zeit der ersten Frôsle verbleiben. Was in lliessen- des Wasser zu liegen kommt, wird weisser als das was in Sùmpfen und Teichen geweicht wird. Die eigens zu diesem Behufe gegrabenen Teiche werden als erb- liches Eigenthum betrachtet und es geschieht wohl, dass der Bauer seine l\inden 2 bis 5 deutsche Meilen weit fùhren muss, um sie zu dem ihm gehôrenden Teiche zu bringen. Gegen Ende Septembers, oder in den ersten Tagen des Octobers, werden die Rinden aus dem Wasser gezogen und neben dem Orte wo sie weichlen aufgehàngt; mit erster Schlitlenbahn aber fùhrt man sie nach Hause. Hier w r erden sie in stark geheizte Sluben gebracht und, wenn die Feuchtigkeit ausge- treten ist, in Bander zerrissen, aus denen man dann die Matten webt. Bei Versuchen, die im Jahre 1857 im Kostroma schen Gouvernement angestellt wurden, erhielt man: von einer 3 Ssashen langen Linde i Pud i Pf. Bast, woraus 9 Sack- Matten gewebt wurden, von einer 4 Ssashen langen Linde 2 Pud 1\ Pf. Bast, woraus iOi Sack-Matten gewebt wurden, von einer 5 Ssashen langen Linde 2 Pud 15| Pf. Bast, woraus 12 Sack-Matten gewebt wurden, von einer 6 Ssashen langen Linde 5 Pud il Pf. Bast, woraus 19 Sack-Matten gewebt wurden. Im Durchschnitt gab ein Baum 97i Pf. Bast, woraus 12| Sackmatten verfertigt werden konnten. Solche Sack- înatlen {Kulewâja Bogôsha genannt) sind fast noch einmal so schwer aïs die ordinàren Deckmatten (Kryshetsch- naja Rogôsha, Tajéwka), von denen das Hundert bis- weilen nur 10 Pud wiegt 4 ). Daher ist denn auch der Preis der Matten sehr verschieden. Zu den beslen gehoren die gekoperlen Matten, welche unter dem Namen Zy- nowki bekannt sind. Die Verschiedenheit der Matten rùhrt natùrlich von ihrer Bestimmung her; so gibt es Segel-Malten (Pariissôwka), Tabacksmatten {Rogôsha ta- 4) Man kann also annehmcn, dass ein erwachsener Linden- baum, durch die Bank, den nôthigen Bast zu 15 — 10 Matten licfert. 122 Bulletin scientifique. 123 bdtsch/iaja 5 ) u. s. w. Der Preis richlet sich, abgesehen von der Concurrenz, nach dem Gewichte und der Gùte der Waare; so dass das Hundert der beslen sogenann- ten Tscheremissischen Matlen mit 25 Rubel Silber be- zahlt wird, wàhrend eine gleiche Anzahl von den ge- meinen Deckmallen keine 6 Rubel Silber kostet. Man kann annehmen, dass in Kussland 6 ) jahrlich ge- gen 14 Millionen Matten und Mattensàcke verfertigt werden, wozu im Durchschnilt "00,000 bis eine Million Lindenbàume gefallt werden mùssen. Zu diesel) 14 Millionen liefert das Gouvernement Wjatka gegeu 6 Mill. Slùck — — — Koslroma — 4 — — — . — — Kasan — .... 1 — — — — — Nishnij-Nowgorodùber 1 — — die Gouvernements Wologda. Tambow, Pensa, Ssimbirsk u. s. w. 2 — — Der Werlli aller, jahrlich unter verschiedenen For- men verbrauebten Lindenrinde , kann sich auf elwa 5 Mill. Silb. belaufen. Die Haupt-Orle des Matlenbandels sind zuvôrderst: Wclluga, Kreissladt im Gouvernement Koslroma. Wosskressenskoje, Kreisdorf an der Wetluga, im Makar- jew'schen Kreise des Nishegorod'schen Gouvernements 7 ), Kasan, Jaransk, Kreisstadt im Gouvernement Wjatka, Korotni, Kirchdorf am linken Ufer der Wolga, im Kos- modemjanski'schen Kreise des Kasan'schen Gouvernem. , Nishnij - Novgorod , Rybinsk, Kreissladt und wichtige Handelssladt im Gou- vernement Jarosslaw, Polschinki, Slàdlchen im Lukojanow'schen Kreise des Nishegorod'schen Gouvernements, Gorodùchtsche, Kreisstadt im Gouvernement Pensa, Morschansk, Kreisstadt im Gouvernement Tambow, Promsino-Gorodischtsche, Kirchdorf an der Ssura im Alalyr'schen Kreise des Gouvernements Ssimbirsk. Ferner werden in bedeutenden Quantitàten noch in i'olgenden Stiidlen Matten verkauft: Nikol'sk, im Gouvernement Wologda, Mzcnsk, im Gouvernement Orel, Kaluga , 5) Dièse werden im Gouvernement Wjatka verfertigt und nach Klein -Russland versandt. 6) Die westlichen Gouvernements kommen hier nicht mit in Betracht. Dort findet das Bastschàlen nur in geringem Mansse statt. 1) Der gemeine Mann nennt es Nishnejc (das l'ntere) Woss- kressenje , im Gegensatze von Wcrchneje (dem Obercn) fVoss- kressenje, worunter er die Stadt Wetluga versteht. Bjeloj , im Gouvernement Ssmolensk, Kretnentschug , im Gouvernement Poltawa und Axaj , im Lande der Donischen Kosaken. \'on den angeferligten Matlen kôunen in den Gou- vernements, wo sie erzeugt werden. gegen 2 Millionen Stùck verbraucht werden. Elw a 2 Millionen Stùck geben ins Wologda sche und nach Archangelsk; 5 Mill. die drei Haupt-Wasseistrassen enllang, namlich durch das Malien-, das Tichwinsche und das Wyschne- w r ol6zki'sche System bis St. Petershurg; \\ Mill. zu Wasser und zu Lande nach Moskau. Riga. Krementschuk u. s. w r . 5 Mill. die Wolga und den Don hinab nach Ssaratow , Astrachan, Taganrog u. s. w. 1 Mill. nach Ssibirien; 2 Mill. nach Morschansk, Promsino, Tambow, W T oro- nesh u. s. w. Da von allen, jahrlich verfertigten, Matten gegen 31 Mill. Stùck ùber die Granze gehen, so muss die inlandisclu Consumtion 10^ Mill. Stûck betragen. Das Commis- sariats Département der Landmachl braucht allein jahr- lich zum Verpacken der zu versendenden Gegenstànde 21 bis 3 mal hundert -tausend gekôperte Matten. Die Haupt-Hàfen, durch welche Bastmatten ins Ausland gehen, sind: Archangelsk, St. -Petersburg, Riga und Taganrog. Besonders gross ist der Verbrauch des Bastes zur Fuss- bekleidung und es gibt im Kostromaschen Gouverne- ment Dôrfer, wo im Winter, an jedem Wochenmarkte. 100,000 Paar Bastschuhe aufgelrieben werden konnlen. In Ermangelung des Lindenbastes bedient sich der Bauer auch der Birkenrinde und des Weidenbasles; und wenn die im Tw r er'schen Gouvernement versuchten Stroh- schuhe nicht Eingang finden, so werden dagegen im Gouvernement Jarosslaw von den Bauern auch solche Schuhe getragen, die aus Slricken geflochlen sind, wozu sie sich des Flachswergs bedienen, das von Knaben zu- sammengedreht wird. Wollte man dem Bastschàlen Granzen setzen, so konnte diess, unter den obwaltenden Verhàltnissen, wohl nur auf indirecte Weise geschehen . und zw ar durch Ein- lùhrung neuer Dâcher, anderer Fussbekleidung, durch Befôrderung des Hanf- und Flachsbaues, der Bereilung grober Packtùcher u. d. gl. Rectification. Dans le titre du mémoire de M. Lenz dans le numéro précédent du Bulletin lisez magnéto - electrischen au lieu de magnetischen. Emis le 6 septembre 1841. .1 BULLETIN SCIENTIFIQUE Tome IX. * 9. 10. PUBLIÉ PAR L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT-PÉTERSBOURG. Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt -quatre forment un volume. Le prix de souscription, par volume, est d' 1 */ a roubles argent pour la capitale, de 2 roubles argent pour les gouvernements, et de écus de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à St.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Académie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l'Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour X étranger. Le BULLETIJN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'Académie, et à leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l'Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques: 6. Extraits de la correspondance scientifique; 1. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personnel de l'Académie; 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie. SOMMAIRE. BULLETIN DES SÉANCES. MÉMOIRES. 3. Middendorfia, nouveau genre de plantes. Trautvetter. — NOTES. 15. Description de quelques antiquités géorgiennes. Brosset BULLETIN DES SÉANCES DE L'ACADÉMIE. Séance du 19 février (3 mars) 1841. Lecture extraordinaire. M. Brosset lit une Note sur V Ahnanach de Tiflis pour Van 1841. Mémoire présenté. M. Kupffer présenle , de la part de M. le professeur Hàll- strôm de Helsingfors , membre correspondant, et lit une note intitulée : Calculus observât ionum , quibus tempora regelationis et congelationis aquarum Jluminis Dwinac determinantur. Correspondance. M. le Ministre de l'instruction publique annonce à l'Académie que , dans le gouvernement de Minsk , district de Mosvr . on a exhumé un vase de cuivre renfermant 112 mon- naies polonaises d'argent. En envoyant dix échantillons de ces monnaies, qui toutes sont du même timbre, S. E. charge l'Aca- démie de les faire examiner et de Lui en rendre compte. M. Graefe, après en avoir fait l'inspection, déclare de vive voix qu'elles sont fort communes et qu'il n'y a pas lieu de les con- server. I Le Conseil du Lycée Démidof à Iaroslav adresse à l'A- cadémie une coquille dont la surface intérieure renferme une in- scription arabe dont on demande l'explication. L'Académie en commet l'examen à M. Fràhn. MM. les Barons de Hahn, membre du conseil d'état, et de Lindenau, Ministre d'état de S. M. le Roi de Saxe, à Dresde, adressant à l'Académie leurs remercîments de leur réception au nombre des membres honoraires. Ouvrages offerts. (Académie des sciences de Naples) Atti délia Reale Academia délie scienze , secione délia societa BealeBorbonica. Vol. III. 1832 4. et vol. IV. 1839. 4. Napoli. Annali civili del regno délie due Sicilie. Vol. XXIII. Maggio — Agusto. 1840. Napoli. 1841. 4. (De la part des auteurs.) Tavola metrica-chronologica di Caval. Ant. Niccolini. Napoli 1839. 4. Esperienze sull' azion chimica dello spettro solare e loro conse- guenze relativamente alla Dagherrotypia , di Maced. Melluni. Napoli. 1840. 8. 124 Bulletin scientifique. 125 Relaziona intorno al Dagherrotypo , di MaceJ. Melloni. Napoli. 1839. 4. Memoria uella tornata de' 19 de Agusto 1827. etc. di Théodore MontijcélH. Napoh 1827. 4. Note nella tornata de' 13 Marzo 1832, di Theod. Mon ticelli. Napoli 1832 4. Su i solidi caricati verticamento e su i solidi di ugual resistenze di Fortunato Padula. Napoli 1837. 4. Raccolta di problemi di Geoinetria , di Fortunato Padula. Napoli 1838. 4. Riposta di Fortunato Padula al programme destinalo e pro- luuovere e comparare i me'thodi per l'invenzione geometrica. Napoli 1839. 4. Nuovi richerchi sulla rivoluzionc generali délie equazioni alge- brichc , di P. Gerolamo Badano. Genova 1840. 4. Journal of a route across India , througl Egypt to England di Lieut. Colonel Fitz-Clarence. London 1839. 4. Verfassung and Rcchtszustand der Dalinatinischcn Kùstsnstàdte , von A. v. Rcutz. Dorpat 1841. 8. Otfman OpiiKTord03iji Ilpo*. To^ManHa. KieBi> 1840. 8. Séance du 26 février (10 mars) 1841. Mémoire présenté. M. Brandt présente, de la part de M le conservateur Mè- ne triés, une note Sur un nouveau genre de lépidoptères noc- turnes de la Russie. Correspondance. M. le Ministre de l'instruction publique adresse à l'A- cadémie la copie d'un office par lequel M. le Ministre des do- maines a communiqué à S. E. les règlements approuvés par S. M. l'Empereur et relatifs à la découverte et à la conservation de monnaies ou d'autres objets remarquables, trouvés de tems à autre dans les différentes provinces de l'empire. Comme, d'après ces règlements , les objets en question doivent être soumis à l'examen de l'Académie, M. Fràhn est chargé de rédiger une instruction pour la copie des inscriptions sur pierres , selon la méthode de Millin , instruction qui sera imprimée et envoyée au Ministère des domaines pour être distribuée, en nombre suffisant, aux différents districts de l'administration des domaines de la Couronne; et pour donner plus de publicité aux sus -dits règle- ments , l'Académie en ordonne l'insertion dans ses deux gazettes. M Tourtchani noff , dirigeant le gouvernement d'Iénisseïsk , envoie à l'Académie les réponses aux questions qui , en 1838 , avaient été adressées à M. le Prince Gortchakoff, gouverneur général de la Sibérie occidentale , lequel , lors de son séjour à St.-Pétersbourg , dans la dite année, avait énoncé le désir que l'Académie organisât une expédition scientifique dans les gouver- nements confiés à son administration. Le; réponses sont très satis- faisantes , pour le détail, ainsi cju'on pouvait s'y attendre d'un chef de province, savant lui-même et membre correspondant de l'Académie; mais elles font voir en même tems les difficultés immenses qui s'opposent à la réalisation du projet de l'Académie, si même les circonstances actuelles permettaient d'y songer. Eu attendant donc des conjonctures plus favorabb s pour revenir sur ce projet, l'Académie adressera des remercîments â M. Tourt- chani noff des renseignements importants qu'il lui a fournis et publiera son mémoire dans le Recueil de MM. Baer et Hel- mersen. Communications. M. Kôppen annonce que, d'après le No. 13 de la gazette du Sénat de cette année , deux nouvelles provinces viennent d'être organisées dans la Trans-Caucasie, savoir le gouvernement Grou- zino-Imérélhique et la province Caspienne. Un nouveau fait géo- graphique aussi important mérite, selon M. Kôppen, d'être porté à la connaissance générale. Il propose en conséquence de pri'r M. le général Gol ovine, dirigeant en chef la Trans-Cau- casie, de communiquer à l'Académie la carte des deux nouvelles provinces et le relevé de leur population. Le secrétaire en est chargé. Le Secrétaire perpétuel annonce à l'Académie la mort de son membre honoraire M. le Comte Rehbinder, Ministre Se- crétaire d'état de Finlande , arrivée le 14 février. Nomination. L'Académie nomme une commission pour assister aux observa- tions de M. le docteur Crusell relatives à l'action du galva- nisme dans certaines affections locales. Cette commission est composée de MM. Baer, Brandt, Lenz et Jacobi et MM. les docteurs Meyer, médecin en chef de l'hôpital Oboukhoff, et Lichtenstâdt , membre correspondant, sont invités à y pren- dre part. Ouvrages offerts. (Corps des ingénieurs des mines de St.-Pétersbourg.) Annuaire du journal des mines de Russie. V Tomes : Introduc- tion et années 1835—1838. St -Pétersbourg 1840. 8. (De la part de M. Jossélian, à Tiflis. ) Calendrier de Tiflis pour 1841. 12. Séance du 5 (11) mars 1841. Lecture extraordinaire. M. Fritzsche lit une note intitulée: Ueber die Prnducle der Einwirkung des Kali auf dus Indigblau. 128 Bulletin scientifique. 129 Mémoires présentés. M Trinius présente, de la part de M. le conservateur Ru- precht, une note intitulée: Ueber einige neue Brasilianische Bambusrohre. M. Fuss présente, de la part de M. le professeur Trautvet- ter de Kiev, membre correspondant, un mémoire: De Same- raria et Isatide generibus comment atio. Correspondance M. Plana, directeur de l'Observatoire de Turin, adresse à l'Académie ses remercîments de sa réception au nombre des membres correspondants Ouvrages offerts. (De la part des auteurs.) Tables de logarithmes pour les nombres et pour les sinus et tan- gentes, par N -G. de Schultén. Helsingfors 1841. 4. Ueber die in den Baltischen Làndern in der Erde gefundenen Zeugnisse eines Handelsverkehrs mit dem Orient, v. L. v. Le- debour. Berlin 1840. 8. Description d'une nouvelle espèce du genre Physodactylus , par M. le Comte de Manner heim Helsingfors. 4. Observations relatives aux sexes des coléoptères hydrocanthares en généra], par M le Comte de M annerheim. 4. Cenni geograph. e statistici su l'Asia centrale di Graberg da Heinsô Milano 1840. 8. Traduction d'un mémoire du Marquis Riccardi del Vernaccia : Sur la nécessité en Toscane d'un Institut d'agriculture par Graberg da Hemsô. Paris 1840. 8. Traduction de la description des Kirghis - Kaisaks par À. Lev- chine , par Graberg da Hemsô. Milano 1840. 8. Séance du 12 (24) mars 1841. Lecture extraordinaire. M. Baer lit une noie intitulée: Revision des tiiglichcn Ganges der Temperalur in Bootkia. Mémoire présenté. Le Secrétaire présente, de la part de M. le conservateur Helmersen, une carte gét'gnostique de la Russie accompagnée d'une note explicative. Correspondance. M. le Ministre de l'instruction publique annonce à l'Académie que , sur le rapport de M. le Dirigeant en chef le corps des ingénieurs des mines, approuvé par S. M. l'Empereur, M Kupffer est chaigé d'entreprendre, cet été, un voyage d'in- spection des observatoires magnétiques des districts des mines de l'Oural, de l'Altaï et de Nertchinsk , et de visiter, sur le re- tour, si faire se peut, la ville de Tiflis pour y établir, auprès du gymnase, une station pour les observations du magnétisme terrestre. M. le Ministre de l'instruction publique annonce à l'Académie que S. M. l'Empereur a daigné approuver la no- mination de M. Bouniakovsky au grade d'Académicien ordi- naire pour les Mathématiques pures. M. Marquart, président de la Société royale des sciences' de l'agriculture et des art? de Lille , offre à l'Académie un échange mutuel des Mémoires publiés par les deux sociétés. — L'offre est acceptée. M. le Comte Toll, Dirigeant en chef les voies de communica- tion et les édifices publics , annonce qu'il a chargé M. le colo- nel Reichel de l'aire tenir à l'Académie une copie de la carte hydrographique du premier district des voies de communication. Rapports. M. Frahn rapporte la coquille à inscriptions arabes envoyée par le Lycée Démidoff d'Iaroslav et en donne l'explication. C'est un talisman mohammédan exécuté par un Alide ou Schiite pour une autre personne de la même secte. Les paroles gravées sur la surface intérieure de la coquille sont destinées à pénétrer de leur force la potion qu'on y verserait et à communiquer au bu- veur leur effet salutaire. L'extrême des quatre inscriptions arabes contient une partie des cent noms sacrés de Dieu , la seconde les noms et les épitliètes des quatorze Immaculés ou Exempts de péchés, c'est à dire de Mohammed, de Fatime et des douze grands Imams, la troisième est une courte louange d'Aly en vers rimés ; la quatrième enfin est le verset du coran 68: 51 qui est considéré comme particulièrement efficace contre l'action du ma avais oeil. Ouvrages offerts. (Académie Léopold. Caroline des naturalistes à Bonn. ) Christ. Godofr. Nées ab Esenbeck — Monographia Sepidagathi- dis , generis ex Acanthaearum ordine. Vratislaviae ad Via- drum 1841. 4. Séance du 19 (3f) mars 1841. Lectures extraordinaires. M Brandt lit trois notes, savoir 1. Sur trois espèces nou- velles d'oiseaux de la Russie et de la Perse boréale , rapportées par M. Karèline; 1. Sur deux nouvelles espèces de Sousliks de Russie et 3. Remarques supplémentaires au mémoire : Genrris Juli specierum enumeratio , accompagnées de descriptions de trois espèces nouvelles. * 301 Bulletin scientifique. 131 Mémoires présentés. M. Brandt présente, de la part de MM. le Comte Keyser- ling et le professeur Blasius, un mémoire intitulé: Beschrei- bung einer ncuen Feldmaus • Arvicola ratticeps. M. Fuss présente, de la part de M. le professeur Horani- noff, un mémoire intitulé: Tetractys naturae seu sj-stema qua- drimembre omnium naturalium. MM. Brandt, Baer et Meyer sont chargés d'examiner ce mémoire et d'en rendre compte à l'Académie. Correspondance. M le Ministre de l'instruction publique adresse à l'A- cadémie un ouvrage manuscrit : Sur les eaux minérales de Busco et de ses environs , par feu le professeur Kit aïe vsk y de Varsovie et que S. A. le Prince Feld- maréchal veut bien mettre à la dis- position de l'Académie, si elle en juge la publication utile. L'A- cadémie nomme Commissaires pour examiner cet ouvrage MM. Hess et Fritzsche. Le même M. le Ministre, en réponse au rapport fait à S. E. sur les collections considérables formées par le Dr. Fischer dans sa circumnavigation en 1838 et 1839 et offertes par lui aux Musées de l'Académie, charge celle-ci de témoigner à M. Fi- scher les remercîments du Ministère de l'instruction publique à cause de ses travaux utiles et de son zèle désintéressé. M. Gaïevsky, dirigeant la Chancellerie du Ministère de l'in- struction publique , transmet par ordre de M- le Ministre la co- pie d'un office adressé à S. E. par M. le Ministre des finances sur les observations instituées à Bakou par les employés de la douane et relatives aux changements du niveau de la mer Cas- pienne Elles sont remises à M. Lenz qui, lui-même, avait éta- bli les premières marques à cet effet et dressé les instructions pour s'en servir. Rapport. M. Meyer fait un rapport verbal favorable sur le mémoire de M. le professeur Trautvetter. De Sameraria et Isatide ge- neribus commentatiu. Communications. M. Fràhn annonce que M. le Baron de Hahn lui a envoyé deux copies d'ouvrage- de la Bibliothèque d'Edchmiadzine (les mêmes que M. Brosset avait désiré avoir) ainsi que les copies de différentes inscriptions tirées d'anciens monastères de l'Ar- ménie. On v rages offerts. (Troisième Département du Ministère des domaines de l'Empire.) HacTaBjeHÏe o 3aHnTiaxb oHaepoBT> h npaKTHKaHTOBi bi .Ibchh- ckomô y'ieuHOMb ^'ÊCHHiecTB'E. Cnô. 1839 HacTdB.ieHie o 3aHaTiaxi erepefi bt> .Iucuhckoml erepcKotfb yiinm;.iniie.iifl 3anouo- i! Me nia T. I — II. Kieui. 1839. 1840. 8. à M. Stuckenberg pour l'ouvrage manuscrit intitulé : Historisch- technische Beschreibung aller im Russischen Reiche gegrabe- nen und projectirten schiflf- und flossbaren Canâle. En outre 3000 r. pour frais d'impression. à M. Philomafitsky pour l'ouvrage intitulé: iiiio.i«> i in l l. 1 — 2 MocKiia. 1839 — 40. 8. à M. Chopin pour l'ouvrage manuscrit intitulé : CTaTBcruqecKoe onucanie Apni/niCKoii im'.khtii *L I — V. En outre 1500 r. pour frais d'impression. à M. Kazembeg pour l'ouvrage intitulé: rpaitinia-niKa Typeimo- TaTapcKaro H3btKa. Ka.iam. 1840. 8. Mention honorable, à Mlle Ichimova pour l'ouvrage intitulé: Ilcropia Poceiu bi pacna3axi 4.1a 4tTeii H. V. VI C. II. B. 1839. 8. au R. P. Véniaminoff pour l'ouvrage intitulé: 3aniiCKn 061 ocTposaxi. yiia.iaiiiKiiiicKai o OT4l;.ia l I. I — II. G.D.B. 1840. 8. à M. Sinaragdoff pour l'ouvrage intitulé: PyK0BO4CTBo kî> no- .tnaiiin> ,4peBHeu Heropm 4.1a cpe4HHXT. yqeonbixi 3aBe4eHin C ILE. 1840. 8. à M. Barchoff pour l'ouvrage intitulé: O M*pt iiaKaaaiiiîî. MocKBa 1840 8. à M. Gretch pour l'ouvrage intitulé: 1 Itcbîh o PyccKOitii a3MK*. H. I — II. C. IL B. 1840 8. à M. Debolsky pour l'ouvrage intitulé: ,/J,nu Borocjiy>KeHia npa- Boc.ianHon Kaoo4uiecKOH Boctoihoh uepKBU l I. I — VI. C. II B. 1840. 8. à M. Ghinkouloff pour l'ouvrage intitulé: Ha'iepTame npaBH.n Baji.iaxo - Mo J4aBCKofi TpaMMaTHKH n coôpauie co^nHeHiii 4.1a ynpaaKHeHiû. CIIB. 1840. 8. à M. Cederholm pour l'ouvrage intitulé: IIoxo4t> Knpa masa- uiaro. (Xenophontis Anabasis). MocKBa. 1840. 8. à M. Kikine pour l'ouvrage intitulé : KpaTKîLa 3ooTOMia 1. 1 — IL MocKBa 1836 — 1839. 8. Médailles pour les savans étrangers qui ont fait la fonction de Commissaires. à M. le Conseiller de cour S m i 1 1. à M. N. N. (connu au Secrétaire perpétuel, mais qui a désiré garder l'anonyme), à M. le Contre- Amiral Baron Wrangell. à M. le Professeur Lorenz. NB. Le rapport général sur cette adjudication des prix Démi- doff sera annexé à l'un des prochains numéros du Bulletin, à titre de supplément extraordinaire. 134 Bulletin SCIENTIFIQUE. 135 Séance du 23 Avril (5 mai) 1841. Lecture ordinaire. M. Brandt lit deux no'.es intitulées 1. Observations sur le Manoul (Felis Manul Pallas.) et 1. Sur une espèce de chat ('Pblis Srrvalin Jardine), nouvelle pour la l'aune de Russie. Mémoire présenté. M. Baer présente, de la part de M. Eichwald, une note intitulée: Ueber die Ichthjosauren und Ceratiten Russlands. Correspondance. Le Comité d'Artillerie adresse à l'Académie, par ordre de Mgr. le Grand-Maître de l'Artillerie sept morceaux de mé- tal à canon provenant d'autant de pièces de l'Artillerie de la Garde impériale, lesquelles se sont trouvées usées avant le tems. S. A. I désir que l'Académie en lasse faire l'analyse chimique afin de découvrir les causes de la prompte détérioration de ces canons. Commissaire M. Fritzsche. M. le Prince Gor t c h ako f f, gouverneur général de la Sibérie occidentale, envoie une traduction allemande manuscrite des Mé- moires sur la Sibérie de M. Hedenstrôm, faite par l'auteur lui -même, munie de notes et d'additions et dédiée à M. le Pie. Gortchakoff. S. E. pflre cette traduction à l'Académie pour être publiée sous ses auspices et à ses frais, si elle l'en juge digne. Dans le cas contraire, M. le Prince désire savoir ce que peut coûter la publication de cet ouvrage à la typographie de l'Académie. Commissaire M. Baer. MM. Ehrenberg et Duvernoy adressent à l'Académie des lettres de remercîment de leur nomination, le premier au grade de membre honoraire, le second à celui de correspondant. Rapport. M. Brandt fait un rapport favorable sur le mémoire manu- scrit de MM. le Ctc. Kcyscrling et le professeur Blasius: Beschreibung eiaer neuen Feldmaus: Aivicola ratticeps (voir la séance du 19 mars) et en présente un extrait pour le Bulletin. Communications. M. Jacob i fait voir à l'Académie une machine inventée par M. Graf, négociant de cette ville, pour la filature de la soie, et qui , étant très peu coûteuse et faisant à la fois , avec une net- teté parfaite, six opérations différentes, savoir le dévidage, le bobi- nage, le premier apprêt, le doublage, le second apprêt et la formation de l'écheveau, paraît l'emporter sur toutes celles qui, jusque là, ont .-.crvi à ce but. Elle est en outre mue facilement par un seul homme, que M. Jacobi, dans son essai, a eu l'idée de remplacer par une petite machine électro- magnétique. Il s'offre de faire à l'Aca- démie, par écrit, un rapport sur le mécanisme de cette machine auquel M. Kôppen se propose de joindre quelques mots sur 'importance technique de cette invention. Le même, M. Jacobi, présente à l'Académie le buste de grandeur naturelle de feu le Roi de Prusse, exécuté en cuivre au moyen du procédé galvanoplastique par l'artiste modeleur M. llasenberger. Comme ce buste offre le premier essai d'appli quer la galvanoplastique à des productions en ronde bosse dans des dimensions aussi considérables, M. Jacobi propose de gra- tifier l'artiste de la somme de 150 r. argent, prélevée sur le restant du prix Démidol'f qui, l'année dernière, fut adjugé à M. Jacobi et déposé par lui pour être employé à des expériences galvaniques et électro -magnétiques. Approuve- Le Secrétaire perpétuel annonce à l'Académie la mort du plus ancien de ses membres, M. l'Amiral Schichkoff, président de l'Académie russe et membre honoraire de celle des sciences de- puis 1800; il est décédé à St.-Pétersbourg le 14 Avril. Ouvrages offerts. Université impériale de St.-Vladimir à Kiew: Oomaa OpiiKTorno3ia 3. rWinamia. 1840. 8. Dépôt topographique militaire de l'Etat major: 3aniici;n Bochiio- Tonorpaa>niecKaro ,Zjeno. C.II.B. 1841. 4. n.iaHi. Mockbm. '2 .mcTa. — m ll;ti>jicnenie ccro n.iaiia. 8. KapTa Tearpa boûhm. 4 jiiicTa. n.iain,. Société Royale de Londres: Procecdings. N. 46. 3 expl. Expérimental researches on the strength of Pillars of Cart Iron, by Eeaton Hodgkinson. London. 1840. 4. Rara mathematica by James Orchard Halliwell. London 1841 8. Institution nationale de Washington. Constitution and laws of the National Institution for the promo- tion of science. Washington. 1840. 8. Poinsett — Discourse. Washington. 1841 8. V. De la part des auteurs: Produzione relative al programma di tre questioni geometrice, de Nicola Trudi. 1 vol. 4. Napoli. Problème fondamentale per le Polari coniche réciprocité de, Ni- cola Trudi. Napoli. Sur le système silurien de l'Esthonie, par le prof. Eichwald. St-Petersb. 1840. 4. IlyTciiiecTnie no Cufinpii n ./IejOBiiToiny Mopio. co'i. KoiiTpi»-A4- miipa.ia Bpaure.iA. l I. I — II. n npuoaB.i. — 1 Ok3. C.II.B. 1841 8. «a» « a i i-!» Séance du 30 Avril (12 mai) 1841. Lecture ordinaire. M. Hess lit une nouvelle suite de ses Recherches thermo- chimiques. 136 Bulletin scientifique. 137 Rapport. M. Ruprccht fait observer a l'Académie, dans un rapport, que l'exploration des régions polaires de la partie européenne de l'empire de Russie ayant été, dans ces derniers tems, l'objet de 1 attention particulière de l'Académie, il espère obtenir son ap- probation s'il s'offre de faire à ses propres frais, dans le cou- rant de l'été prochain, un voyage dans celles de ces conirées qui sont encore les moius explorées. 11 a choisi à cet effet la partie la plus occidentale du pays des Samoïèdes et surtout la presqu'île de Kanine, non encore visitée par des naturalistes. M. Huprecht a disposé M. Savélïeff, candidat de l'université de St.-Pétersbourg, à l'accompagner dans cette excursion, si l'Aca- démie veut bien approuver son projet, c'est-à-dire le faire mu- nir d'un passeport officiel et lui laisser ses émolumens pendant le voyage. L'Académie accepte avec empressement l'offre de M.- Ruprecht et charge la Secrétaire d'y obtenir l'autorisation de M. le Ministre, son président. Communication. M. Brandt annonce à l'Académie que le Musée zoologique doit à l'obligeance de M. le consul Cayley, négociant de cette ville, un bel échantillon du Canis Lagopus , tué par lui dans les environs d'Oranienbaum. M. Brandt ajoute que ce présent a d'autant plus de prix que cette espèce, propre aux régions boréales, n'a jamais été observée dans nos latitudes. En général le peu d'occasions qu'on a eues de l'observer a engagé M. Baer à en donner une novelle description qu'il va sous peu présenter à l'Académie. M. Brandt propose d'en adresser des remercîmens à M. Cayley. Ouvrages offerts. Comité scientifique du Ministère de la marine. .{a h ut yqeHaro KoMUTeTa Mopcuaro MiuiucTepcTea *I. 15. C.n.B. 1840. 8. UepTciKH 4. Académie Royale des sciences de Turin: Mémorie. II Série. T. II. Torino. 1840. 4. Bibliothèque Royale de Berlin. Index librorum manuscriptorum et impressorum quibus Biblio- theca Hegia Berolinensis aucta est anno 1839. Berol. 4. De la part des auteurs On the geological structure of the northern and central régions of Russia in Europa, by Roderic Impey Vurchison. London 1841. 8. The book of the great Sea Dragons, b) Thomas Hawkins. l.ondon. 1840. fol. Séance du 1 (19) mai 1841. Lecture ordinaire. M. Baer lit une note intitulé: Observations sur la Physophore de la mer Arctique Mémoire présenté. M. Lenz présente, de la part de M. Volkoff, colonel au corps des voies de communication, une note intitulée: Classifi- cation des sons et génération des gammes. M. Lenz fait un rapport verbal favorable sur cette note et en recommande la publication, conformément au désir de l'auteur, dans le Bulletin. Correspondance, M. le Ministre de 1 ' i ns t ; uc t i on publique adresse à l'Académie une traduction tagaouro-ossétique du psautier, par M. Mjedloff, inspecteur de l'école de Vladikavkas, et qui lui a été transmise par M. le Procureur général du St. -Synode à l'effet de la faire examiner par l'Académie. Commissaire: M. Sjogren. M. de Blainville, de l'Académie de Paris, adresse à l'Aca- démie ses remercîmens de sa réception au grade de membre correspondant. Rapports. MM. Jacobi et Kôppen font à l'Académie leurs rapports sur la machine à filer la soie de M. Graf, le premier sous le rap- port mécanique et technique, le second sous le rapport commer- cial et économique. La substance en est que cette machine est basée sur un principe très simple en apparence et tout nouveau, qu'elle se distingue de toutes les machines semblables en ce qu'elle se passe entièrement de broches , et que , vu le peu du volume qu'elle occupe et la simplicité de sa construction et de son maniement, elle promet de donner un nouveau développe- ment à la fabrication de la soie. L'Académie approuve les deux rapports et en adopte les conclusions. Le secrétaire est autorisé à en délivrer copie à M. Graf. M. Fritzsche rapporte les échantillons du métal à canon qu'il a été chargé d'analyser et il fait observer, dans un rapport, que d'après les recherches de M. Marchand sur la composition chimique et les propriétés du métal à canon, publiées dans le journal de MM. Erdmann et Marchand (T. XVIII livr. 1 et 2), ce travail serait en pure perte et ne conduirait à aucun résultat concluant. Pour en faire preuve, M. Fritzsche livre un extrait du mémoire de M. Marchand qui ne laisse aucun doute à ce sujet. M. Fritzsche pense en général que l'Académie de- vrait décliner à l'avenir des commissions de cette nature, comme concernant plutôt l'art de l'essayeur et pouvant bien mieux être exécutées dans les laboratoires de l'Artillerie et des mines; que, de son côté, elle ne doit considérer comme étant de son ressort, en fait de questions chimiques, que des analyses de productions naturelles ou de mélanges chimiques dont la composition ne peut 158 Bulletin scientifique. 159 être découverte sans le secours de la science. L'Académie ap- prouve ce rapport et en adopte les conclusions. Communication. M. Ostrogradsky annonce à l'Académie qu'il vient de ter- miner, en langue russe, un traité de calcul différentiel, et il demande l'autorisation d'en disposer au profit du corps de la marine à l'usage duquel il a été composé. Accordé. Ouvrages offerts. Département asiatique du Ministère des affaires étrangères: Dictionnaire français-arabe-persan et turc, par le Prince Alexandre de Handjéri. T. II. Moscou. 1841. 4. Troisième département du Ministère des Domaines de l'Empire: Kp.iTKoe uaCTaDjeiiie o iiocliuî; , j ôopi.-r» n xpaucuiu KapTO*e.«fl. C. n. B. 1841. 8. Société Royale polytechnique du Cornwallis: The sewenth annual report. 1839. 8- Falmouth. De la part des auteurs: Principe délia Giurisprudenza commerziale esaminati del Emidio Cesarini Macerata. 1840 4. Onucaitie naiMATHiiKOin> Cjan/mo - pyccKOÛ wlHTepaTypw, coi. C. OpoCBa. MocKBa. 1841. Séance du 14 (26) mai 1841. Lecture ordinaire. M. Lenz lit un mémoire intitulé: Beilrag zur Théorie der magnéto - electrischen Maschinen. Lecture extraordinaire. M. Dorn lit une note intitulée: Veber ein drittes , in Russ- land befmdlkhes Astrolabium mit morgenlcindischen Inschriftcn. Correspondance. M. Rafn, de Copenhague, adresse à l'Académie ses remercî- mens de sa nomination au grade de membre correspondant. Le P. Hyacinthe, membre correspondant, ayant appris du Secrétaire perpétuel que son ouvrage manuscrit sur la Chine a été admis au prochain concours Démidoff , ce qui, même dans le cas le plus favorable, en retardera beaucoup la publication, adresse à l'Académie la prière de le lui rendre afin qu'il puisse le livrer à l'impression, vu qu'il a trouvé un éditeur pour cet ouvrage. L'Académie y consent. Ouvrages offerts. Société impériale des Naturalistes de Moscou: Bulletin 1841. I. Société Royale de Londres: Proceedings. N. 45 et 46. et expl. Séance du 30 novembre 1840. 4. Société des antiquaires du Nord de Copenhague: Mémoires. 1838 et 1839. 8. De la part de M. le Ministre-Résident de Struve à Hambourg : Ueber die Ableitung des Taylor'schen Theorem's etc. v. Dr. J. Kraft. Hambourg. 1841. 4. Was soll unsrer Jugend die Bekanntschaft mit dem Staatswesen des classischen Alterthums etc. von C. F. Wurm. Hamburg. 1841. 4. De la part des auteurs: Supplément to the antiquitates americanae, by C. G Rafn. Co- penhagen. 1841. 8. Japansche Versameling. v. Overmeer Fischer. Mspt. 4. Bydrage tôt de Kennis van hes Japansche Rijk. v. Overmeer- Fischer. Amsterdam. 1833. 4. Travaux de la Commission pour fixer les mesures et les poids de l'Empire de Russie, rédigé par A. Th. Kupffer. St -Pe- tersbourg. 1841. T. 1 et 2. 4. Uebersichtskarte der Gebirgsformationen im Europâischen Russ- land, von G. v. Helmersen. — Erlâuterungen zu dieser Karte. St. Petersb. 1841. 8. Séance du 2! mai (2 juin) 1841. Lecture ordinaire. M Bouniakowsky lit un mémoire intitulé: Solution d'un problème de l'analyse de Diophante. Correspondance. M. le Ministre de l'instruction publique annonce à l'Académie qu'il approuve le projet d'envoyer M. Ruprecht dans la partie occidentale du pays des Samoïèdes pour y faire, pendant les mois de juin à septembre, des recherches scienti- fiques. S. E. ajoute qu'elle s'est adressée en même tems à M. le dirigeant le Ministère de l'intérieur pour obtenir au voya- geur un ordre ouvert qui enjoigne aux autorités locales de lui prêter toutes sortes d'assistance. M. le Ministre, en renvoyant la liste des doubles de la Bib- liothèque chinoise de l'Académie que M. le Curateur de l'ar- l rondissement universitaire de Kasan désire acquérir pour l'uni- 140 versité et lé premier Gymnase de cette ville, exprime son as- sentiment à ce que ces objets soient cédés aux deux établisse- ments nommés qui, en revanche, céderaient à l'Académie ceux des objets doubles de leurs collections dont l'Académie se trou- verait avoir besoin. M. le Comte Stroganoff, dirigeant le Ministère de l'intérieur, adresse à l'Académie la copie d'un rapport fait à S. E. par le gouverneur militaire de Tiflis, sur un nouveau tremblement de terre qui a eu lieu en Géorgie à la fin de mars et au com- mencement d'avril. Ce fut à Novyïé- Zakataly , petite ville de Géorgie, dans le district de Bélokamsk , qu'on a ressenti, dans la nuit du 25 au 26 mars, deux secousses de tremblement de terre, l'une à 1 h. l'autre à 5 i / 2 h., la seconde à deux re- prises dans l'intervalle de plus d'une minute. Cette seconde se- cousse était plus forte que la première, mais sans occasionner aucun dégât. Bientôt après, c'est-à-dire à 2 h. de la nuit du 30 au 31 mars , il y a eu un tremblement de terre dans la ville de Nahitchévan accompagné d'un bruit sourd sous terre, et le premier avril, à 2 h. après midi, il s'est re- nouvelé dans la ville et ses environs par trois fortes secousses avec un bruit d'assez longue durée et un mouvement ondulatoire de la terre pendant plus d'une minute. Heureusement cette ca- tastrophe n'a produit d'autres suites fâcheuses que quelques tissures dans le stuc d'une maison et dans le mur d'une autre. Rapports. M Struve annonce que, pour orner la salle de réception de l'Observatoire central, il a sollicité et obtenu la permission d'ac- quérir les portraits peints à l'huile de quelques célèbres astro- nomes. Sachant que l'Académie possède un portrait de feu l'A- stronome Sch ubert, donné par le Comte Serge Roiira iantsoff, il la prie de faire délivrer ce portrait à l'Observatoire où il trou- vera un emplacement convenable. Approuvé. Le même, M. Struve, présente le catalogue de la Bibliothè- que de feu Olbers offerte en vente au prix de 12000 r. ass. environ et renferment les ouvrages d'astronomie les plus précieux et les plus rares, de sorte que, avec ce que possède déjà l'Ob- servatoire central, elle formerait la bibliothèque astronomique la plus complète. M. Struve pense que les propriétaires consenti- ront à toucher le paiement pas termes et, dans ce cas, il se voit en mesure d'y appliquer, sans aucune subvention extraordi- naire, pendant trois années consécutives, jusqu'à 4 m. roubl. de la somme fixée dans l'état des frais annuels de l'Observatoire pour les besoins scientifiques. Il y demande, l'autorisation de l'Académie, en ajoutant que le quart environ de cette bibliothè- que étant composé d'ouvrages que l'Observatoire possède déjà, il espère, pouvoir les revendre, ce qui réduirait encore considé- rablement la somme à payer annuellement. L'Académie approuve ce projet, et autorise M. Struve à entrer en négociation avec les héritiers d'Olbers. M. Baer, chargé d'examiner la traduction allemande des Fràgrhens sur la Sibérie de M. Hedenstrôm, envoyée à l'A- cadémie par le Général Prince Gortchakoff, rapporte que cet ouvrage, dans sa forme actuelle, ne se pr'tc pas à la publica- tion, ce dont il cite les preuve... Or comme il contient cependant quelques bonnes notices, celles surtout que l'auteur a puisées de sa propre observation, M. Baer s'offre d'insérer ce travail avec la dédicace qui lui est préposée, dans le Becueil qu'il publie conjointement avec M. Helmersen, à la condition toutefois, qu'il soit libre d'en retrancher tout ce qui est généralement connu ou suranné. L'Académie adopte ce projet et autorise le Secrétaire à le transmettre à M. le Prince Gortchakoff en y joignant le devis des frais que peut coûter l'impression de l'ouvrage en entier. MM. Hess et Fritzsche, chargés d'examiner l'ouvrage du défunt professeur Kitaïevsky, de Varsovie, Sur les ea-j.v de Busco et de ses environs, rapportent qu'il contient nou seulement l'analyse chimique de onze différentes sources à Busco même et dans ses environs, mais encore des propositions pour l'amé- lioration d'établissemens semblables à celui de Busco sous le rap- port tant technique qu'administratif. Quant aux analyses chimi- ques, les commissaires croient qu'elles sont faites avec soin et qu'elles méritent toute confiance. Cependant, comme l'ouvrage, n'offre qu'un intérêt secondaire et purement local, ils ne pensent pas que l'Académie puisse se charger de son édition. Néanmoins ils sont d'avis que le travail de M. Kitaïevsky mérite les en- couragement du Gouvernement et que sa publication de la part de la direction des eaux de Busco serait tout à fait convenable. L'Académie approuve ce rapport et en adopte les conclusions. Ouvrages offert s. Observatoire astronomique de Vienne: Annalcn der Kais. Kônigl. Sternwarte in Wien. Thl. 20. 18'iO. fol. Société géologique de France: Mémoires. T. IV. partie 1ère. Paris. 1840. 4. De la part de M. le pasteur Sadelin à Aland: 41 Dissertations 4. De la part de l'auteur: Essai sur les sensations des couleurs, p. V Szokal.skv. Paris. 1840. 8. Séance du 28 mai (9 juin) 1S40. Lecture ordinaire. M. Sjôgreu annonce qu'il s'occupe d'une traduction allemande de sa grammaire de la langue Osséthique ; il se propose de la présenter à l'Académie dès qu'elle sera aclievée. L e c t u r e extra o r cl i n a i r e. M. Kôppeu présente un mémoire publié par lui en langue russe Sur l'emploi de Vécorce de tilleul en Russie (O !>iniiomi> npo.Mi.ic.it;), et il en lit un extrait en allemand; rédigé par lui pour le Bulletin scientifique. Bulletin sciejn ifique. 142 Bulletin scientifique. 143 Correspondance. M. Destrem, lieutenant - général au corps des voies de com- munication, annonce au Secrétaire perpétuel qu'il partage tout-à- fait l'opinion des commissaires, nommés par l'Académie pour examiner la question du Volga, quant aux observations à faire et aux lieux choisis à cet effet, mais que, quant au jaujage de ce fleuve, il trouve la méthode proposée par MM Kupffer et Lenz trop difficile à exécuter et trop coûteuse, et il en propose une autre, plus simple, dont il s'est servi avec succès dans le jaujage de la Neva et qui lui a fourni des résultats d'une ex- actitude suffisante. 11 s'offre du reste, si l'Académie le juge à propos, d'assister en personne aux délibérations de la Commission, pour éviter les longues correspondances. L'Académie accepte cette offre et charge la Commission d'inviter M. D e s t r e m à ses réunions. Rapport. M. Ostrogradsky rapporte le mémoire lithographie de M. D e m o n v i 1 1 e intitulé : Derniers aperçus d' Astronomie, et annonce de vive voix qu'il n'y a pas lieu d'en rendre compte. Communication. M. Baer annonce à l'Académie que M. le Contre- Amiral Wrangell a reçu une jeune vache du bison d'Amérique vi- vante qu'il a offerte à M. de Pérovsky, Ministre -Adjoint des apanages, pour l'école d'économie rurale. M. Baer fait observer que l'acquisition de cet animal servirait à décider la question re- lative à l'identité ou à la différence entre le bison d'Amérique et l'aurochs d'Europe et qu'une comparaison anatomique préalable a déjà fait découvrir, dans la première de ces espèces Une paire de côtes de plus que dans l'autre. Il propose en conséquence de prier M. de Pérovsky, au cas de mort de cette bête, d'en faire passe les dépouilles, sans délai, à l'Académie qui, par là, acquerrait, outre le squelette, encore la peau d'un échantillon adulte de cette espèce remarquable. Ouvrages offerts. Société géographique de Paris: Bulletin de la Société de géographie T. XIII. XIV. Paris. 1840. 8. Etat-major du corps des ingénieurs des mines: Annuaire magnétique et météorologique, p. A. Kupffer Année 1839. St.-Pétersbourg 1841. 4. Direction centrale des mines de Paris: Annales. T. XVII et XVIII. Paris. 8. Société asiatique de Paris: Journal asiatique. Octobre, Novembre, Décembre 1840. Janvier, Février et Mars 1841. 8. Société Royale des Antiquaires de France: Mémoires et Dissertations sur les antiquités nationales et étran- gères, publ. par la Soc. Royale des antiquaires de France. T. V. Paris. De la part du M. le Pasteur Sa d cl in à Aloud. Muséum naturalium Academiae Upsaliensis fil Cahiers. Upsaliae. 4. 23 dissertations des Universités d'Abo et d'Upsale. De la part des auteurs: Epistemonomie, ou tables générales d'indications des connaissan- ces humaines p Ph. Vandermaelen et le Dr. Meisser. Bruxelles, 1840. 8. Fortegnelse over Gênera lm a jor v. Krebers Mynt-og Medaille- samling lté Afdeling. Kjôbenhaven. 8. (De 1. p. du Cons. gen. de Russ. à Copenhague) Essai sur les médailles des rois Perses de la dynastie Sassanide p. Adrien de Longpérier. Paris. 1840. 4. Déscription des médailles du cabinet de M de Magnoncour par Adr. de Longpérier Paris. 1840. 8 Essai d'appréciations générales en numismatique p. Adr. de Long- périer. Paris. 1 840. 8. Figurines de fer. par Adr. de Longpérier. Paris. 1840. 8. Géographie d'Edrisi par P. Amédée Jaubcrt. T. II. Pacta Naulorum des années 1246, 1268 et 1270, recuillis, publiés et annotés par M. Jal. Paris 1841. 4. Quinze ans de voyages autour du monde par le Capt. Gabriel La fond (de Lurcy) T. I et II. Paris 1840. 8. Histoire des plantes de l'Europè et des plus usitées qui viennent d'Asie, d'Afrique et d'Amérique T. 1. 2. Lyon. 1766 8. O Mona.ibiiOMT. npoMbic.il;, IleTp. KcnneuoNt C. II. B. 1841. 8. «s^r-ss» Séance du 4 (16) juin 1841. Lecture ordinaire. M. Brosset présente, pour s'acquitter de son tour de lecture, un manuscrit intitulé: Histoire de Géorgie par Sekhnia Tchkheïdzé et Papouna Orbélian, traduite d'un manuscrit du Musée asiatique. Rapports. M. Ostrogradsky, chargé d'examiner un mémoire Sur les réfractions et les rèjlexions pour de très petits angles d'inci- dence, fait à l'Académie son rapport conçu en ces termes: „L'auteur de ce mémoire, M. Schultén, professeur à Helsing- fors, considère un rayon lumineux qui, après s'être mu dans un milieu diaphane, rencontre la surface d'un autre milieu transpa- rent et y pénètre, en subissant une réfraction. M- Schultén détermine les équations du rayon réfracté au moyen des quan- tités qui fixent la position du rayon incident, et il en tire, comme cas particulier, les équations du rayon qui serait réfléchi après être tombé sur la surface d'un miroir. Les déterminations dont ; nous parlons se ramènent, par les principes les plus simples de j la géométrie analytique, aux éliminations entre plusieurs équations. Après les avoir conduit aussi loin qu'il est possible dans le cas I général , l'auteur suppose que le rayon incident ne s'écarte que ! très peu d'une normale à la surface réfringente ou réfléchissante -, Bulletin scientifique. 145 selon qu'il est question de réfraction ou de réflexion. En sup- posant que la normale dont il s'agit coïncide avec l'un des trois ;ivrs coordonnés, les formules générales deviennent, pour ce cas particulier, beaucoup plus simples, et l'auteur les simplifie encore d'avantage en prenant les deux autres axes coordonnés dans les directions des deux lignes de courbure principales de la surface réfriugente du réfléchissante au point de rencontre de cette sur- face avec le premier axe, c'est-à-dire, avec la normale dont le rayon incident s'écarte très peu. M. Schultén fait observer que des équations d'un rayon qui n'aurait subi qu'un seule réflexion ou réfraction, on tire avec facilité les équations du rayon après plusieurs réflexions ou réfractions, pourvu toutefois qu'en tom- bant sur une surface pour en être réfracté ou réfléchi, le rayon ne s'écarte jamais que très peu de la normale à cette surface au point d'incidence." „Plus loin, l'auteur considère un objet d'où émane le rayon lumineux , et pour ne considérer que de très petits angles d'in- cidence, d suppose que l'objet soit une petite portion d'un plan perpendiculaire au premier des trois axes coordonnés, c'est-à-dire à celui qui, à peu près, coïncide avec tous les rayons incidents que la surface du miroir ou la surface réfringente peut recevoir. 31. Schultén étudie ce que devient l'image de cet objet pour un oeil placé comme l'on voudra et qui le fixerait dans un mi- roir donné ou à travers un corps diaphane. Il trouve que les lignes droites menées à la surface de l'objet dans la direction des lignes de courbure principales de la surface réfringente ou du miroir réflecteur, c'est-à-dire dans la direction de deux axes coor- donnés, ne se difforinent ni par réfraction, ni par réflexion, en sorte que les images de ces droites sont encore des lignes droites parallèles aux premières. M. Schultén tire plusieurs autres conséquences, mais nous nous dispensons de les citer, parce que l'auteur s'en est dispensé lui même en les laissant renfermées dans les formules mathématiques." „ L'examen du mémoire de M. Schultén ne nous a fait découvrir aucune idée digne de remarque qui soit propre à l'auteur, cependant nous devons reconnaître qu'il a exécuté un travail considérable qui, se rattachant à ses autres travaux, in- sérés parmi les mémoires des savants étrangers, publiés par l'Académie, sert à les compléter; par cette raison et parce que d'ailleurs le mémoire soumis à mon examen n'est pas dépourvu d'intérêt, j'ai l'honneur d'en proposer l'insertion aux Savants étrangers." L'Acadérrie approuve ce rapport et en adopte les conclusions. M. Baer fait un rapport très favorable sur le travail de M Reinecke relatif à l'établissement de marques sur les côtes de la Finlande pour mesurer l'abaissement successif du niveau de la Baltique, travail exécuté par cet habile marin sur le désir de l'Académie, et accompagné d'une carte et de plusieurs plans. Voici ce que M. Baer en dit: „Im Jahre 1837 ersuchte die Akademie das hydrographische Dé- partement des kais. Marine-Staabes, durch den Capitain Reinecke, bei Gclegenheit seiner Aufnahme der Kùste von Finnland, Marken m die unmittelbar aus dem Wasser hervortretenden Felsen einhauen zu lassen und deren Abstand vom mittlern Niveau des Mcercs 7u bestimmen, um nacb diesen Zeichen kûnftîg ùber die Vcràn- derungen in dem Verhâltniss des Wasscrspiegels zu dem festin Lande urtheilen zu kônnen. " „Herr Capitain Reinecke, dessen Genauigkeit allgcmein be- kannt ist, und Allen, welohe die von ihm aufgenommenen Ku- sten des Weissen Meeres und die Kùste des Eismeers in doin Kola'er Kreise besucht haben, ùberall Gelegenheit zur Ancrken- nung gegeben hat, ist auch in dieser Angclegenheit den Auf- tràgen seiner Vorgesetzten mit der grôssten Umsicht nachge- kommen. Wàhrend vier bis fùnf Afonaten wurde viermal tàglich an den ausgewàhlten Punkten die Hôhe des Wasscrs an einein Pegel beobachtet, uni die mittlere Hôhe des Wasscrs wàhrend der Sommermonate zu finden. Dann wurde eine horizontale Furche von »/ 2 bis 2 3 Zoll Breite und 1 / i bis */ a Zoll Tiefe in die Felsen eingehauen , entweder in den auf die obige Weise ge- fundenen Null-Punkt selbst, oder in einer bestimmten Hôhe ùber demselben. Solcher Marken sind von St. Pctersburg bis zu den Alauds-Inseln nicht weniger als 17 gemacht worden. In dem mir mitgetheilten Berichte sind die Punkte nicht nur genau angegeben, sondern auch auf einer Karte notirt. Mehrcre Special- Karlen, die mit dem grôssten Fleiss ausgefùhrt sind, bezcichnen noch genauer die Stellen, wo die Marken eingehauen sind (die selbst auch noch nàher beschrieben sind), so dass es schr leicht sein wird, sic wieder aufzufmden. In dein Berichte wird auch der an den verschiedeneu Punkten gefundene mittlere Wasser- spicgel mit dem von Sveaborg verglichen , was um so erwûnsch- ter ist, aLs doch in den verschiedenen Jahren der Beobachtung, je nach der vorherrschenden Wmdesrichtuug d.is mittlere Ni- veau etwas verschieden ausfallen musstc. In der That finden sich Differenzen von einigen Zollen fur mehrere und ein Mal sogar fur mehr als eincn Fuss. (*) Es ist also mit hinlânglicher Genauigkeit fur die Sichcrhcit kùnftiger Bcobachtungen ùber die Verânderungen des Wasscr- spiegels gesorgt worden. Herr Capitain Reinecke giebt aber m seinem Berichte auch Nachrichten, welche schon jetzt eine Er- liebung des Landes am Finnischen Meerbusen anzudeuten schei- ncn. Es hat sich nâmlich nach den Beobachtungen dessclben gefunden, dass der jetzige mittlere Wasserstand bei der Admi- ralitàt zu St. Pctersburg uni 1 Zoll, bei Kronstadt uni 6,9 Zoll, bei Reval uni 2,6 Zoll und bei Sveaborg uni 8,4 Zoll niedriger ist, als er auf den Hafen- Pegeln nach Beobaclitungcn , die vor 15 Jahren angèstellt wurden, notirt ist. — Ob nuu diese Diffe- renzen eine Erhebung des Bodens beweisen, die auch uns in 15 Jahren um 1 Zoll gehoben hat und also, wenn wir nicht wieder sinken, cndlich aus aller Ueberschwenimungs - Gcfahr bringen wurde, lasse ich dahin gestellt sein. In Preussen wenig- stens behauptet man, dass auch sehr tief eingerammte Pfâhle, wie namentlich diejenigen, an welchen man die Schiffe ini Pregel befestigt, sich allmâhlig heben, und schreibt diese Erhebung dem Froste un Boden oder dem Eise zu. Bei uns, wo der Boden viel tiefer gefriert, mùssen Erfahrungcn dieser Art viel allge- meiner gemacht sein, wenn jene Ansicht gegrùndct ist Auch (*) Wenn diess nicht cm Bcobachlungs - oder Sclireibfeliler ist. 147 Bulletin scientifique. 148 Hapo40BT>. coh. Bap40Ha, traduit du français, et imprimé à St.-Pétersbourg en 1796; c'est un griphon, semblable à celui figuré dans ce livre, t III, p. 185, seulement il n'a pas la queue tortillée comme sur la planche en question; il ne tient pas non plus dans ses griffes la tète de la victime. Cette idole a le corps d'un lion, le bec d'un aigle, et, entre les ailes un anneau destiné certainement à la suspendre, car il tient l'idole parfaitement en équilibre. Elle avait sur le derrière de la tête un chaperon quelconque qui s'est perdu dans la terre par l'effet du tems. La lon- gueur de l'idole est d'une demi-archine russe; le dia- mètre du ventre est de 6 verchoks; l'objet est en bronze fondu, vide à l'intérieur, d'un bon travail, quoique les extrémités des pieds aient été endommagées par le tems. et pèse en tout huit livres russes." Telle est la description donnée par M. Platon; ses efforts pour être autorisé à envoyer ce curieux monu- ment à l'Académie ayant été infructueux , il faut se contenter de ces détails. Enfin M. Eichwald a fait représenter dans une des planches de son „Reise auf dem Caspischen Meere" t. I, p. 216, 211, deux objets carrés, en bronze, parfaitement analogues à ceux qui se voient sur notre planche, No. II et III. Le premier est divisé en quatre compartiments, ren- fermant chacun la figure d'un animal à cornes, semblable à un boeuf ou a un buffle; dans le milieu du second est un animal fantastique, entouré dune riche bordure, au-dessous on lit: „ Figures d'idoles provenant d'une église osse, dans le Caucase;" et dans le texte: ,,J'ai vu chez le Pr. Eéboulof quelques idoles singu- lières, adorées par les anciens habitants de l'Iinéreth, quand ils étaient encore païens; ceux-ci paraissent con- server encore pour elles un certain respect et leur don- nent place dans leurs églises, de sorte qu'il est très dif- ficile de s'en procurer. Comme elles sont les objets de la vénération des prêtres aussi bien que du peuple, on n'ose point les tirer des églises où elles se trouvent depuis plusieurs siècles. La crainte de toucher à ce qui est dans les églises, de peur de s'attirer la colère de Dieu, est si générale , qu'on ne prendrait pas même pour con- struire une maison, les pierres gisant au dehors de ces édifices , sans i roire commettre un crime. On (1) C'est un vilbge du Cakheth Ch. I, situé entre la Mtora et l'Alazan, sur la gauche de ce dernier, et qui fut donné à la famille des princes Dehawdchawadzé par le roi Iracli II. 155 Bulletin S C i E K T I F I Q U E. 156 ne peut dont acquérir ces idoles qu'en les enlevant se- crètement des églises ou en les prenant par force; et c'est ainsi que j'ai pu faire le dessin d'objets de cette espèce dérobés d'une ancienne église non loin d'Oni, dans le Radcha, et que j'en ai vu une autre chez un ancien fonctionnaire. Ces idoles sont de bronze coulé, carrées pour la plupart, etc." Suit la description, qui se rapporte pour l'essentiel aux figures de noire planche, ainsi qu'on l'a vu plus haut. J 'ajouterai encore ici, d'après le même voyageur (p. 218), que dans le Radcha l'on voit souvent des monnaies avec de telles figures, qui se mettent dans le berceau des enfants, ou à leur cou, comme amulettes. Le savant professeur croit donc que les antiquités figurées sur sa planche, et qui ne diffèrent des nôtres que par de légères circonstances d'exécution, il croit, dis-je, que ce sont des idoles. Pour moi, je ne pense pais qu'aucune idée religieuse se rattache à ces grossières représentations d'objets naturels. En effet, aucun témoignage des anciens, ni des an- nales géorgiennes ne nous porte à croire que jamais les Ihéricns aient adoré aucun animal. D'après le roi W'akhtang, les seules divinités auxquelles ils adressassent un culte quelconque furent Galz et Gaïm, idoles éle- vées par l'eristhaw Dzon; Ormuzd, par le roi Pharna- Waz; Dïnina et Danana, par le roi Saourmag; Zaden ^peut-être le Zens grec), par le roi Pharnadj; Aphro- dite ou Vénus, par le roi Rew, et plus anciennement, au dire de Moyse de Khoren (1. I, ch. 50), Vahagn. ou l'Hercule arménien. Même en récusant celte preuve négative du fétichisme en Géorgie, la simple vue des monuments qui nous occupent suffit pour faire croire qu'ils avaient une des- tination dans les usages ordinaires; or cette destination usuelle me semble contradictoire à l'idée de l'idolâtrie dont on suppose qu'ils étaient le but. No. I- L'animal cornu ici représenté est en bronze, d'un travail grossier; son ventre, vide, renferme une houle de fer qui lui fait rendre un son, et l'anneau placé entre ses cornes prouve que c'était un grelot fait pour être suspendu, peut-être au cou de quelque ani- mal domestique, ainsi qu'il se pratique fréquemment dans tous les pays de l'Europe. Celte pièce me paraît absolument du même genre que celle mentionnée dans la lettre de M. Platon , seu- lement cette dernière était comparativement d'une gran- deur énorme et d'un poids démesuré. No. II et III. Les deux autres objets carrés, égale- ment analogues à ceux de M. Eich'wald, sont munis par derrière d'un anneau et d'un crochet, figurés de profil No. IV, montrant à qixel usage ils ont dû servir Les Géorgiens à qui j'ai montré ces monuments ont tous pensé avec moi que ce pouvait être une boucle de ceinture; en effet l'usure de l'anneau et le poli du cro- chet prouvent que ces deux pièces ont frotté autrefois contre une matière dure et confirment notre hypothèse. 11 n'y avait sans doute rien de semblable sur les exem- plaires vus par M. Eichwald, du moins n'en parle- 1- il pas. Quant aux formes fantastiques données aux animaux sur ces deux plaques, ou peut se les expliquer d'abord par l'inexpérience des Géorgiens, qui jamais n'ont excellé dans les arts plastiques, et d'ailleurs elles se retrouvent en Géorgie, notamment dans les bas-reliefs de la cathé- drale de Kouthaïs, figurés dans l'Atlas de Gamba et de Dubois; secondement, lorsque l'on pensera que ces pla- ques sont à jour, et que l'animal qui en occupe le milieu devait nécessairement avoir dans la circonférence le plus de poinls d'appuis possibles, afin de garantir la solidité de l'ouvrage, on concevra qu'il a fallu, pour obtenir ces poinls d'appui, multiplier les enroulements et dénaturer les formes primitives. Sur chacune de nos deux plaques ou aperçoit entre les jambes des animaux qui y sont représentés la figure d'un oiseau. On a cru, et peut-être avec fondement, voir là une trace de la tradition existant en Géorgie que le Mdjikhvvi, bouquelin du Caucase, est en liaison intime avec le Chourlhkhi, oiseau du genre de la per- drix. Le géographe "Wakhoucht, dans la description d<; l'Oseth (sous presse, p. 43 J), assure que le Chourthkhi. durant la belle saison, fait des provisions d'herbes qu'il dépose dans certains lieux retirés. Le Bouquetin se nourrit de ces herbes durant l'hiver, et ses excréments fournissent à l'oiseau une nourriture abondante, qui lui procure un extrême embonpoint. Si, comme on peut le croire, les antiquités dont nous parlons ont été fabri- quées dans le Caucase, cette explication de la présence d'un oiseau en même tems que d'un animal cornu sur nos plaques n'est pas dénuée de vraisemblance. Quoi qu'il en soit de nos réflexions, comme jusqu'ici ces monuments étaient imparfaitement connus, et que les localités où ils ont été trouvés n'avaient pas été signalées exactement, les antiquaires nous sauront sans doute gré de leur avoir donné des détails propres à en faire con- naître l'origine et l'usage. Emis le 11 septembre 1841. il ROSS ET, .fntïtfttiJtw /<< ryïcntt» .•■ fi ii Ur fin fcierdrfïaiic . / Al A? ht, erst die hôhere Temperatur zu geben im Stande ist. Aile Erscheinungen zusammengenommen scheint mir dies im hohen Grade wahrscheinlich, um so mehr da sich dann ailes hinreichend erklârt. Ich habe nun nur nochmals zu erwàhnen, dass die besle Méthode sich ein stark verknisterndes Salz darzu- slellen die ist, eine mit Essigsàure versetzte Losung freiwillig verdampfen zu lassen. Das \erknistern ge- schieht am besten in einem Quecksilberbade, und geht dann bei weitcm besser von statten als ûber freiem Feuer. Wenn ich oben 280° als die Temperatur an- gegeben habe, welche ein in das verknisternde Salz gehaltenes Thermomeler zeigt, so verstcht es sich von selbst, dass dièse nicht die richtige seyn kann, da auf dièse Weise keine gehôrige Berùhiung stalt iinden kann; sie betrâgt wahrscheinlicb mmdestens 350°. Wie weit man die Erhitzung treiben kann, ehe das Salz .'chmilzt, und ob es môglich ist, durch vorsichliges Erhitzen auch das schwach verknisternde Salz vollstàndig zu meta- 165 Bulletin scientifique. 166 morphosiren, habe ich leider wegen der Schwierig- keiten, hôhere Temperaturen als die des koehenden Quecksilbers constant zu erbalten und zu messen , aus- zumitleln unterlassen mùssen. '• , » g - j ÎT. Uf.ber zwei krystallisirte Verbindungen des Ammonium mit Schwefel; von J. FRITZSGHE (lu le 27 août 1841). Eine concentrirte Ammoniumsulfhydratflùssigkeit, wel- che in einer Flasche mil Glasstôpsel lange Zeit der Ruhe ùberlassen gewcsen war, hatte ausserhalb um den Stôp- sel herum eine Kruste von Schwefel abgesetzt , enl- standen durcb Zersetzung einer allmalig durch die nicht ganz hermetisch verschlossene Oeffnung entwichenen Menge der Verbindung. Beim Entfernen dieser Kruste zeigte sich, dass dieselbe auf ihrer inneren Flâche nicht die gelbe Farbe des Schwefels, sondern eine orangen- rolhe Farbe besass, und dass dièse einer krystallisirten Substanz angehôre , mit welcher der gelbe Schwefel ùberzogen war. Trotz der sehr geringen Menge dieser Substanz war es doch leicbt, sie fur eine Verbindung von Schwefelammonium mit Schwefel zu erkennen, und da ich oine solche rothe Verbindung nirgends weder beschrieben noch angefùhrt fand, versuchte ich sie in grôsserer Menge darzustellen. Ich bracbte zuerst Schwefelblumen in die Flùssigkeit, welche zur Bildung der neuen Substanz Veranlassung g< geben hatte, und zwar mehr, als sie davon aufzulô- sen im Stande war, worauf die Flùssigkeit unter ôfte- rem Umschùtteln sich selbst ùberlassen wurde. Dabei ànderte sich wahrend einiger Tage der nicht gelôste Schwefel in eine gelbrothe, aus kleinen Krystallen be- stehende Verbindung um , welche aile Eigenschaften der obengenannten besass, aber doch durch die Art ihrer Bildung leicht noch Schwefel mechanisch beiee- mengt und eingeschlossen entbalten konnte; ich schlug deshalb einen anderen Weg zur Erhaltung eines reinen Pràparates ein und errcichte nun auf folgende Weise vollkommen meinen Zweck. In ein mit gewôhnlicber Aetzammoniakflùssigkeit be- reitetes Ammoniumsulfhj drat, trug ich ùberschùssigen Schwefel ein, wobei eine nicht unbedeulende Entwicke- lung von Schwefelwassersloftgas si ait fand , und leilete nun eine grosse Menge Ammoniakgas in dieselbe, wah- rend da'ùr Sorge getragen wurde, dass immer hin- reichend Schwefel, der sich in grosser Menge auflôste, vorhanden war. INachdem die Flùssigkeit viel freies Ammoniak enthielt, wurde in dieselbe so lange Schwe- felwasserstoff geleitet, als noch etwas davon absorbirt wurde, und als sich aus der so erhaltenen Flùssigkeit beim Stehen noch nichts von der Verbindung abschei- den wollte, wurde dieselbe Procedur nochmals wie ler- holt, wobei abermals eine grosse Menge Schwefel sich auflôste. Bei der zweiten Absorbtion von Schwefel- wasserstofF, welcher aus einem grossen Apparate in sehr raschem Strome entwickelt wurde, erstante end- lich die kaltgehaltene Flùssigkeit grossentheils zu einem krystallinischen Magma; durch Erwârmen im Wasser- bade bis zu 4<> bis 50° lôste sich dièses wieder zu einer klaren Flùssigkeit auf, und daraus schossen nun bei lang- samem Erkalten in einer verschlossenen Flasche grosse Krystalle in Menge an. Dièse Krystalle waren Fùnffach -Schwefelammonium. Sie bildeten orangenfarbene Sâulen von einem halben Znl! Lange und ein bis zwei Linien Dicke, und ihre Krystallform war leicht als ein vierseiliges Prisma mit schiefer, auf die Seitenkannte aufgesetzter Endflâche zu erkennen , wozu sich noch mehrere secundàre Flâchen gesellten. Sie besitzen folgende Eigenschaften. An der Luft ùberziehen sie sich sehr bald mit einer gelben Kruste von Schwefel und bei làngerem Liegen an der- selben werden sie vollstândig zersetzt; es scheidet sich krystallinischer Schwefel ab, Ammoniak und Schwefel- wasserstoff entweichen theilweise, ein Theil des Schwe- felammonium aber oxydirt sich, und die entstehcnde schwefelgelbe Masse besteht aus einem Gemenge von Schwefel mit unterschweflichtsaurem Ammoniak, wor- aus letzteres durch Wasser ausgezogen werden kann. An dieser Zersetzung hat die Feuchtigkeit der atmosphâ- rischen Luft keinen unbedeutenden Anlheil, denn unter einer Glocke mit Schwefelsaure geht sie bei weitein nicht so schnell vor sich; es ùberzieht sich dann die Schwefelsaure mit einer gelben Schwefelhaut, entstan- den durch ge^enseitige Zersetzung des fein werdenden Schwefelwassersloffs und Schwefelsaure, und die Kry- stalle àndern sich mit Beibehaltung ihrer Form und ihres Zusammenhanges in Aggregale kleiner Schwefel- krystalle um Nach langer als achttâgigem Stehen hatte jedoch noch ein Theil der Verbindung seine rothe Farbe erhalten, wahrend beim Liegen an der Luft schon nach ein bis zwei Tagen, in sehr feuchter Luit aber noch viel frùher die Zersetzung bis ins Innere vllstandig erfolgt war. Auch in verschlossenen Gefâssen hauchl die Verbin- dung sebr bald Ammoniak und Schwefelwasseisloff aus, 167 Bulletin scien i f i q u e. 168 mid in Folge dieser Ausscheidung , welche in einer freiwïlligen Zersetzung ihreu Grund hat, und von der Verdampfung einer kleinen Menge mechanisch einge- schlossenen W' assers begleitet ist. besrhlàgt das Grl'iiss mit einer gelblichen Flùssigkeit. Es entsteht dabei aus der orangegelben Verbindung eine andere , ebenfalls krystallinische Verbmdung, wder 15,80 |>. G. Schwefelwasser- stoff entspiechen. Eine andere, eben aus der Flùssigkeit gewonnene Menge gab von 0.500 Grui. der Verbindung 0,642 Grni. Schwelelhlei , und dièse entspi echen 0,080 Grm oder 15,42 p. G. Schwefel, und <),0:>2 Grm. oder 16,43 p. G. SchwefelwasserstoD'. Zur Bestimniuug des Ammoniaks wurde die Verbin- dung durch Salzsaurc zersetzl, und die Mrnge des er- haltenen Salmiak bestimmt. Es gaben dabei 0. "762 Grm. der Verbindung 0,416 Grm. Salmiak, wehhe 0,133 Grm. oder 17.45 p C. Ammoniak , und 0,140 Grm. oder 18,37 p. C. Ammonium entspi echen. Der Schwefel wog 0,492 Grm. und betrug also 64, 17 p. C. Eine andere , eben aus der Flùssigkeit gewonnene Menge gab von 6,693 Grm. der Verbindung 3,510 Grm. Salmiak, welche 1,124 Grm oder 16,79 p. C. Ammo- niak, und 1.189 Grm. oder 17,67 p. G. Ammonium ent- spiechen. Der Schwefel wog 4,339 Grm. und betrug also 64,83 p. G. Beim Erhitzen zur Bestimmung des zurùckbleibenden Schwefels, wobei die Zersetzung unter den weiter un- leu zu beschreibenden Erscheinungen erfolgte, erhielt ich in zwei Versuchen 65,82 p C. und 64.58 p. G. freien , nicht an Wasserstoff gebundenen Schw efel Die so erhaltenen Resultate stimmen nun zwar nicht genau zu der Formel NH 4 S 5 , allein doch hinreichend um daraus abzunehmen, dass dièse Formel in der That die Zusammensetzung der Verbindung ausdrùckt. Zur leichleren Vergleichung setze ich meine gefundene Zah- len hier neben die nach der Formel ^H 3 HS-|-4S berechneten. I. II. Berechnet. 17,45. 16,79. Ammoniak . . . 17,40. 15,80. 16,43. Schwefelwasserstoff 17,33. 64,57. 64,83. Schwefel .... 65,27. 2,18. 1,95. Verlust .... 100,00. 100,00. 100,00. Wenr man bedenkl, dass der Verlust grôsstentheils von anhangender Mutterlauge herrùhrendes Wasser ist, und dass schon beim Abtrocknen zwischen Papier ein Verlust an Schwefelwasserstoff und Ammoniak nicht zu vermeiden ist, so kann man kaum eine grôssere Ueber- einslimmung erwarten. Ich glaubte Anfangs, es sei eine Proportion Wasser mit in die \erbindung eingegangen, allein sowohl durch obige Zahlen, als auch durch das Verhalten der Verbindung beim Erhitzen wird dièse Vermuthung vollkommen widerlegt Eine solche Ver- bindung wùrde 15,94 p. C Ammoniak , 15,88 p. G. Schweièl wasserstoff, 59,8 i p C. Schw efel und 8. "6 p. C. Wasser enlhalten, man erhâlt aber beim Erhitzen manch- mal nur Spuren von Wasser. Die Verbindung ist da- her als wasserfreies Fùnffach-Schvvelèlammonium zu be- 169 Bulletin scientifique. 170 tracliten, und besteht ala solches aus 18,41 Ammonium und 81,59 Schwefel Ich gehe mm zu der zweiten Verbindung ùber, welche sich, wie schon eiwàhnt, dnrch freiwillige Zersetzung des Fùnffach-Schwefelatnmonium bildet. Zuerst erhielt icb sie, als ich eine Flasche, vvorin Fùnffach- Schwefel ammonium krystallisirt und nicht aile Mutlerlauge da- von abgegossen war, auf den Kork stellte, uni bei Aus- schluss der atmosphârisehen Luft aile FliissigkeiL môg- lichst abfliessen zu lassen. Nach einigen Tagen h ilten sich dann nicht nur die Spitzen vieler Krystalle mil rubinrothen , kleineren Kryslallen besetzt, s-indern es waren auch seitliche Hôhlungen in ihnen entslanden, welche mit der neuen, nur lose mit dem Mutlerkry- stalle zusammenhàngenden Verbindung ausgetùllt waren. Bei lângerem Steh n, namentlich in grôsseren Gefassen mit trockener Luft erfolgl die Zersetzung vnilslândig; die neue Verbindung bildet dann eine krystallinische Biude von der ungefâhren Form des frùheren Krystalls* dessen Mitte jedoch nun ein hohler flaum einnimmt, wahrend sein Umfang sich vergrôsserl hat. Dièse neue Verbindung ist Siebenfach- Schwefelam- monium. Man kann sie auch direct aus Lôsungen kry- stallisirt erhalten, und zwar erhielt ich sie, als ich Fùnf- fach-Schwefelammonrurn wieder in seiner Mutterlauge aufgelôst hatte, und nun die warme Flùssigkeit in ciner Schale Tinter einer grossen, auf eine Glasplatte aufge- schliôenen Glocke erkaiten Hess Es verflùchtigte sich dabei, wahrend lange Zeit einzelne Blasen in der Flùssig- keit aufstiegen, eine nicht unbedeutende Menge Schwe- felammonium, und setzte sich in wâssriger Form an die Wânde der Glocke an , in der Flùssigkeit aber waren endlich nur Krystalle entstanden, welche sich sowohl durch ihre rubinrothe Farbe als auch durch ihre Kryslalllorm sogleich als eine von dem orange- gelben FùnfFach-Schwefelammonium verschiedene Ver- bindung zu erkennen gaben. Ihre Knstallform genauer anzugeben ist mir, da ich in der Krystallographie nicht bewandert bin, nicht môglich, sie unterscheidet sich jedoch von der leicht erkennbaren Sàulenform des Fùnf- fa< h-Schwefelammonium dadurch sehr wesentlich, dass die Dimensionen ihrer Axen nur wenig verschieden sind. Bei weiterem Stehen der Flùssigkeit unter der Glocke schoss nun zuerst Fùnftach-Schweielammonium an, bald aber begann von Neuem Sebenfach-Schwefelammonium sich auszuscheiden , und man kann sich dasselbe gewiss leicht in noch grôsserer Menge darstellen, wenn man in der Mutterlauge vom Fùnflach-Schwefelammonium noch Schwefel durch Hùlfe von Wàrme auflost. Im Allgemeinen hat das Siebenfach-Schwefelammonium die Eigenschaften des Fùnflach-Schwefelammonium, es hait sich aber etwas besser an der Luft als dièses, und lâsst sich in ganz damit angefùllten Gefassen, namentlich wenn man es erst eine kùrzere Zeit in einem etwas grôsseren Gefàsse liegen gelassen hat, ohne merklirhe Zersetzung aufbewahren, wenn man es vor directem Sonnenlichte und Erwârmung schùtzt. In Wasser zer- setzt es sich etwas schwieiiger wcil sein Schwefelgehalt grôsser ist, und auch durch Salzsâure geht die Zer- setzung viel langsamer von statten ; durch letztere bil- det sich bald entweder uin die cinzelnen Krystalle eine Huile von zusammengebackenen Sel wefel, welche die rothe Farbe der unzersetzten Verbindung durchscheinen lâsst, oder es backt die ganze Mrnge des Schwefels zu einem mit rolhen Punkten durchsàeten Klumpen zusam- inen, in beiden Fàllen aber bedarf e einer anhaltenden Digestion, um die Zersetzung zu vollenden. liei der Analyse bediente ich mich eines mit Ammo- niak versetzten Wassers zur Zersetzung, fâllte dann die Flùssigkeit ebenfalls mit Bleizucker und erhielt so von 0,630 Grm. der Verbindung 1,04i Grm. Schwefel und Schweftdblei, wovon nach dem Kochen mit Kalilôsung 0,570 Grm. Schvvefelblei ungelost zurùckblieben. Ditse Menge entspiicht 0,0366 Grm. oder 12,11 p. C. Schwefel und 0,0814 Grm. . der 12,92 p. C. Schwefel- wassersiofF. Die erhaltenen 0,471 Grm. Schwefel aber betragen 14,16 p. G. Mit Salzsâure behandelt lieferten 0,82ô Grm. der Ver- bindung 0,534 Grm. Salmiak, welche 0,107 Grm. oder 13,00 p. C Ammoniak, und 0,113 Grm. oder 13,73 p. C Ammonium entsprecheii. Schwefel blieb dabei 0,618 Grm. zurùck, was 75,09 p. C. betrâgt. Beim Erhitzen geben 0,231 Grm der Verbindung 0,174 Grm. oder 75,52 p. C. Schwefel als Rùckstand. Die Vergleichung der aus der Analyse hervorgegan- genen Zahlen mit der nach der Formel NH 3 HS -f- 6S berechneten ersiebt nun eine hinreichende Ueberein- stimmung. Gcfunden. Beiechnet. 15,00. Ammoniak .... 13,12 12,92. Schvvefelwasseistoff l",0 f ; 75,0i). Schwefel 73,82. 101,01. 100,<>0. Die Formel î\ H* S 7 drùckt daher die Zusammensetzung dieser Verbindung aus, welche darnach aus 13.88 Am- monium, und 86,12 Schwefel beslehl ; sie repiâsentirt eine Schwefelungsstufe, von welcher uns noch kein an- 171 Bulletin scientifique. 172 deres Beispiel vorliegt, und zugleich ist sie, ausser der vom Arsenik dargestellten , die hochsle ùberhaupt be- kannle Schwefelungsstufe. Die beiden neuen Verbindungen , welche also Fùnf- fach- und Siebenfach-Schwefelammonium sind, und be- liebig dargestillt werden konnen, je nachdem mari ent- weder einen Ueberschuss an Schwefel oder an Einfach- Schwefelammonium anwendet, zeigen nun noch folgen- des Verbalten beim Erhitzen. Das Fùnffach-Schwefel.-immonium geht schon bei ge- linder Erwàimnng in die hôhere Schwefelungsstufe ùber, auch dièse aber fàngt beim Schmelzpunkle des Schwe- fels an sich zu zersetzen. Es entweicht in beiden Fàllen eine niedrige Schwefelungsstufe, welche sich in kleinen gelben Tropfen an die kalten Wànde des Gelasses an- setzt, durch abermaliges Erhitzen aber unter Zurûck- lassung von Schwefel in weisse sehr flùchtige Krystalle (vvasserfreies Ammoniumsulfhydrat?) verwandelt wird. Dabei bildel sich um die rothen Krystalle herum, wah- rend ihre Farbe noch intensiver roth wird, eine Schicht hellgelben geschmolzenen Schwefels, in welche sich unter staikem Kochen allmàlig, aber langsam, die ganze Ver- bindung vewandell. So lange noch die kleinste Menge der Verbindung unzerselzt ist, kann man sie an ihrer rothen Farbe deutlich erkennen, und dies beweist, dass sie weder schmelzbar noch in schmelzendem Schwefel aullosltch ist. Der Schwefel kann wahrend der ganzen Zersetzung mit seiner gelben Farbe erhalten werden, die zur Zersetzung nôthige Temperatur ùberschreitet also scinen Schmelzpunkt nicht sehr bedeutend; làssl man ihn nach vollendeler Zersetzung in der Atmosphère des gebildeten Sehwefelammonium erkallen, so n mmt wenigslens der in kleinen Tropfen an den Wànden des Gelasses ausgebreitete eine nicht unbedeutende Menge dnvon wieder auf, bekonimt dadurch eine orangegelbe Farbe, bleibt noch bei der gewohnlichen Temperatur eine Zeillang llùssig, und zeigl beim Erhitzen wieder ein durch entweichendes Srhw eîelammonium verursachtes Knchen. Einmal hatten bich i-ogar in niehreren Tropfen hocbiuthe Stellen gebildet, und ailes dies macht es mir w ahi scheinlich , dass man auch auf trocknem Wege das Siebeniach-Schw eîelammonium durch Zusammenbringen von Ammoniakgas und Schv\ efelwasserstofïgas mit er- warnitem Schwefel darslellen konne. Mangel an Zeit bat mich jetzt veihindert, sowohl diesen Versuch an- zustellen, als auch ùberhaupt die Dar^tellung niedrigerer Schwefelung.-stufen des Ammonium in l'ester Form zu versuchen, deren Existenz in hoheni Grade w^hischein- lich ist. Fur eine solche halte ich die gelbe krystalli- nische Subslanz, welche man nach der Angabe der Lehr- bùcher erhàlt, wenn man Schwefeldampfe mit Ammo- niakgas durch eine gliihende Kôhie leilet, wie es mir ùberhaupt wahrscheinlich ist, dass die Farbe dieser Verbindungen um so bélier wird, je weniger Schwefel sie enthalten. Es versprichl demnach dièses Kapitel noch weitere intéressante Resultate, und ich gedenke deshalb spater es noch weiter zu bearbeiten. ANNONCES BIBLIOGRAPHIQUES. Mémoires de l'académie impériale des sciences de St. - Pétersbourg VL'" e se'rie , Sciences politiques, histoire, philologie, T. V. 3« me et 4 cme livraisons; contenant: B rosse t, Matériaux pour servir à l'histoire de la Géorgie; depuis l'an 1201 jusqu'en 1755 (avec une «arte géographique); Dorn, Beitràge zur Geschichte der Kaukasischen Lànder und Vôlker, aus morgenlàn- dischen Quelhn II. Geschichte Schirwan's unter den Statthallern und Chanen von 1538 — 1820. Sciences naturelles, T. IV. et 4 ,mp livraisons ; contenant: Meyer, Verzeichniss der im Jahre 1838 am Saisang-Nor und am Irtysch gesammelten Pflanzen. Ein zweites Supplément zur Flora altaïca (avec 16 planches lithographiées); Trinius, Gramina Agrostidea. II. Gal- lus rotundus. (Agrostea). Recueil des actes de la séance ptjblique de l'Aca- démie Impériale des sciences de St.- Pétersbourg, tenue le 29 décembre 1840. Contenu: État du personnel. Compte rendu des travaux de l'Académie pour l'année 1840, par M. Fuss. — Sur les travaux de Yérémie- Benjamin Kichter, par M. Hess. Rectifications pour le ]N . 10, Description de quelques antiquités géorgiennes. Par une cause tout à fait fortuite et indépendante de l'auteur, il est resté dans cet article quelques fautes graves qui doivent être ainsi corrigées : P. 153 1. 3: Xaut-Radcha etc. lisez Haut-Radcha. P. 154 ligne antépénultième : Mtora etc. lisez Chthora. P. 155 1. 25: Dzon lisez Azon. 1. 26 : Dïnina lisez Aïnina. Emis le 20 septembre 1841. M 204. BULLETIN SCIENTIFIQUE Tome i\ * M 12. PUBLIÉ PAR L' A C A. I) É M l E IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT-PÉTERSBOURG. Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription, par volume, est d' 1 l / % roubles argent pour la capitale, de 1 roubles argent pour les gouvernements, et de l*/ a écus de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à St.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Académie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l'Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'Académie, et à leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l'Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques: 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personnel de l'Académie; 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie. SOMMAIRE. NOTES. 18. Sur quelques appareils électromagnétiques. Jacopi. 19. Quelques mots sur les feuilles secondaires de Lotus Meyer. NOTES. 18. UeBER EINtGE ELECTROMAGNETISCHE ApPARATE ; VOn M. H. JACOBI (lu le 3 septembre 1841). (Hierzu eine Rupfertafel). Bereits im Mai v. J. hatte ich die Ehre der Acadé- mie mehrere electromagnetische Apparale vorzulegen, an deren Besrhreibung ich aher bis jetzt verhindert wor- den war. Ich will dièse Beschreibung jetzt uni su we- niger verzogern , als der eine dieser Apparate sich bei gewissen galvanometrischen Messungen als sehr nûlziich erwiesen hat. und den Experimentaloren wie ich glaube, nichl unwillkomoien sein wird. Auf der beifolgcnden KuplertafeJ sind drei Apparate abgebildet, wovon Fig. 1 ein electromagnetischer Kraf'thebel und Fig. 2 und 3 zwei Apparale sind, die theils zur Regulirung der Stàrke des galvanischen Stromes, theils zu j;alvanunietrischen Messungen gebraucht werden konnerj. I. Der electromagnetische Krafthebel. Ina 5len Bande des Bulletin scientifique p. 251 befindet sich eine Reihe von Versuchen iiber die Anziehung der Electromagnete, die wir, mein Collège Herr Lenz und ich, genieinschaftlich mit diesem Apparate angestellt haben. Frùhere \ersuche die ich noch in Kônigsberg iiber denselben Gegenstand unternommen hatte und ùber welche in meinem Mémoire sur l'application de l ' Elec- Uoniagnétisme au mouvement des machines p. 23 be- richlet ist, gaben mir Veranlassung manche Uebelstànde wahrzunehmen, welche bei dieser Messmethode vorkom- men und schon damais eine Zeichnung zu dem vor- liegenden Apparate zu enlwerfen, wobei dièse Uebel- stànde so viel wie moglich vermieden und beseitigt sind. ABCD (Fig 1) ist ein starkes auf 4 Fùssen ruhen- des Brett auf welchem das aus 2 starkeu Pfosten und einem Queerbalken bestehende Gerùst EFGH befestigt ist. FG ist dazu bestimujt eine mil Kupfcrdrath um- wickelle hufeisenlbrmige Eisenstange IK zu tragen, de- ren starke unverânderliche Befesligung vnn gi osser Wich- ti^keit ist. Z i t ein starker eiserner Stander der sich oben gabelformig ervveilert, um die stàhleinen Schrau- ben deren Flùgel in a und b sichtbar sind , aufzuneh- meu Dièse Schrauben sind zugespilzt und zwischen ihnen bewegt sich mit geringer Reibung die Axe cd des 4i Fuss langen eisernen Hebels M dessen obère genau geradelinigt gearbeitete Seite abgeschràgt ist, so da s sie gewissermassen einen dos d'âne bildet. Genau vom Centrum dièses Hebels, ist derselbe veistàrkt und senkrecht durchbohrt, um einen starkeu mit hartei Reibung eingeschliffenen Zaplen aufzunehmen welcher oben in eine Schiaube auslàufl Der Zapfen selbst hat unten einen Flùgel e, unu wird unten durch emen Ansatz, oben aber durch eine Schraubenmutter festgehalten , doch so dass die freie tJmdrehung um seine Axe nicht verhindert wird. Die Schraube in wel- che der Zapfen oben auslàufl, tragl gewissermassen als Schraubenmutter ein starkes messingnes Stùck fg, worin 175 Bulletin scientifique. 176 der ebenfalls mit Kupferdralh bewickelte Anker OP stark befestigt ist. Dièses Messingslùck bal auf beiden SeiteD einen prismalischen Schlilz, womit es in zwei ebenfalls prisinatisch geformten Leitstangen eingeschliffen ist, welche auf déni Hebel selbst befestigt sind, und wovon die eine in h zu sehen ist. Man siebt leicht dass wenn der Bolzen um teine Axe gedrebt wird, das oben erwâhnte Messingsliick fg und mit ihm der dar- auf befestigte bewickelte Anker OP senkrecht gehoben und gesenkt und so den Polen des ihm gegenùhersle- henden Hufeisens naher gebracht, oder von ihnen ent- fernt werden kann. Das Ende des Hebels trâgt eine Schneide uud einen Biigel i woran eine Scbnur be- festigt ist, welche liber die Leilrolle k hinweggeht und das Gewicht / trâgt, wodurch der Hebel aequilibril wer- den kann. An dem Pfosten O, welcher die Leitscheibe trâgt, ist ein Bùgel mn befesligt, an welchem zwei Stell- schrauben o, p befindlich sind, welche theils die Be- wegung des Hebels zu beschrànken bestimmt simJ, zum Theil aber, was die obère Schraube betrifft, die Bewe- gung des Hebels verhindern sollen, wenn, nachdem der- selbe aequilibrirt ist, die Kette geschlossen wird, und die magnetische Anziehung Statt findet ehe die Messung boginnt. P ist ein Laufgewicht das an einer Schneide hàngt die von dem mit 2 Rollen versehenen Wagen getragen wird, und durch eine gabelfôrmig sich endi- gende gezahnte Stange S T, in welche das Getriebe B. greilt, sanft hin und her bevvegt werden kann. Durch einen in der Zeichnung nicht sichtbaren Schieber kann letzteres zum Eingrift' gebracht oder ausgehoben werden, so dass alsdann die gezahnte Stange sich frei bewegen kann. Der Wagen tràgt ein an einem Bûgel befestigtes Bleiloth das mit einer am Wagen behndlichen Spitze coincidiren muss, um sich der horizontalen Lage des Hebels zu versichern. Spâter bediente ich mich zu die- sem Zwecke einer Libelle. Die Entfernung vom Hypo- muchlium des Hebels bis zum Aufhângepunkle des Ge- gengewichts betrâgt genau 50 engl. Zolle, also die 20- malige Entfernung vom Hypomochlium bis zur Axe des Zapfens, welche Enlfemung zu 2±" angenommen ist. Die Pôle des Hufeisens sowohl, als die des Ankers sind cylindrisch abgerundet und zwar so, dass die 4 Arèîen und die Axe des Zapfens, in einer, senkrecht auf der Obertlâche des Hebels stehenden Ebene liegen. Dièse Ebene kann als diejenige betrachtet werden, in welcher der Schwerpunkt der magnelischen Anziehung liegt , so dass, wenn wir die Entfernung dieser Ebene und die des Laufgewichts P vom Hyporm cholium, durch a und n a bezeichnen, die Anziehungskraft Mzz. nP wird Auf der einen Seilendâche des Hebels befindet sich die Eintheilung in -iq" so dass durch einen am Wagen des Laufgewichtes ) behndlichen Zeiger, ^ des Gewichles unmittelbar ab- gelesen und 5 { 5 geschâtzt werden ktnn. Der Apparat selber ist leider in manchen Theilen nicht slark genug um sehr betrâchlliche Tragkrâfte zu messen. Bei den obenangefuhrten Versuchen beschiânkten wir uns auf 2 bis 300 ft. Wir haben in dem fiùhern Aufsalze schon mehrere Umstânde erwâhnt, welche ungea dar- gestellten Apparat glaube gelôst zu haben. AB, CD sind 2 Schrauben von genau gleichem Durchmesser und Gewinde. Die erstere davon ist auf einen Gylinder von Holz, Marmor u. s. w., die andere aber auf einen Metallcylinder eingeschnitten. Die Messingscheibe a de- ren unterer Theil in das Quecksilbergefâss c taucht, ist am Marmorcvlinder AB an»ekiltet, die Scheibe b aber, die in d taucht, an dem Metallcylinder angelôthet. Der Drath efghi ist mit déni einen Ende an der Mes- singscheibe a, mit der andern an der Messingscheibe b befestigt. Er ist ùber einen Theil der Schrauben- gànge von AB gewickelt, geht ùber die Leitungsrollen kl hinweg und umgiebt dann einen Theil der Schrau- bengânge von CD. Das Gewicht P w elches imSchver- punkte tinter der winkelfôrmig gebogenen Stange kml hangt, dient dazu, den Drath immer in gehôriger Span- nung zn erhalten. Die mit einer Kurbel versehene Axe EF liegt auf einem passenden Gerùste, das hier nicht abgebildet ist. Tritt der Strom in c ein, so durchlàuft er aile, auf dem Metallcylinder AB befindlichen Win- dungen auf einmal, die auf dem Marmor oder Holzcy- linder befindlichen Windungen aber ihrer ganzen Lange nach Man sieht leicht dass durch Lmdrehen der Kur- bel , der Drath bequem und allmahlig von der einen Schraube ab und auf die andere aufgevvickell werden kann und so mit grosserer und geringerer relativen Lange in den Strom tritt wàhrend die absolute Lange des Drathes dieselbe bleibt. Da die auf CD aufgewickelte Drathspirale auf die zu beobachtende Galvanometernadel unmittelbar wirken kônnte, so muss der Apparat sich in angemessener Ent- fernung vom Beobachtungsorte befinden Um nun nicht zur Umdrehung der Schraube eines Gehùlfen zu bedùr- fen, bediene ich mich eines langen hôlzernen Stockes, an dessen Ende s>ch die unter dem Namen Universalge- lenk bekannte Vorrichtung befindet, welche Statt der Kurbel auf die Axe EF aufgeselzt werden kann. Ich habe neuerdings einen Apparnt dieser Art an- fertigen lassen, und einige von der Zeichnung abwei- chende Einrichtungen getroffen. Die isolirende Schraube des frùhern, war von Holz, das sich aber warf, ein- trocknete und andere Unregelmàssigkeiten verursachte. Ich zog es daher vor, die Schraube auf einen Cylinder von weissem Garrarischen Marmor einschneiden zu las- sen, da dièses Material gehôrig isolirt und sich gut ge- nug drehen und schneiden làsst. Desgleichen liess ich Statt der Stange kml mit den Leistrollen, eine einzige grosse hôlzerne Rolle anbringen, an deren Axe das Ge- wicht P in Pfannen aufgehangt ist. Die Quecksilber- Lange hat, bei 125 Windungen in der That 0,253 W indungen zu viel gemessen worden Es ist da- her fur jede Windung eine Correction von 0,002 Win- dungen in Abzug zu biingen, was natùrlich bei den meisten voi kommenden Fàllen keine Bedeutung hat, aber doch wenigstens erwâhnl werden musste. Da auch die galvanometi ischen Messungen nach und nach anlangen Anspriiche auf Genauigkeit zu machen, so war es mir wichtig zu erfahren, welchen Grad von Genauigeit dieser Regulator gewâhil. Ich unternahm daher eine Reihe von Messungen um die Leitungswi- derstande mehrerer zu einem bestimmten anderweitigen Zwecke vorbereiteler Dràlhe zu bestimmen. Die Versuche wurden mit einem einzi^en Plallenpaare Platin-Zink angestellt, das ungefâhr A Q F. Platinober- flàche darbol und die Ablenkungen wurden an der Tan- gentenbussole beobachtet. Zuerst wurde der zu mes- seude Drath ohne Regulator eingebiacht und die Ab- lenkung dor Nadel durch Drehen der mit dem Vernier verbundenen eiectromagnetischen Spirale, auf einen be- stimmten Theilslrich fixirt, dann wurde der Wider- standsregulator an die Stelle des Drathes eingeschaltet und die Schraube so lange gedreht, bis die Nadel wie- der dieseïbé Ablenkung zeigte. Da der Nullpunkt des Zifferblattes nicht mit dem Anfange der Windungen ûbereinzttstimfnen braucht, so muss die abgelest hé An- zahl von Windungen um eine constante Lànge, von welcber der Dràth fgh ein Theil ist, vermehrt werden, um den wirklichen Leitungswiderstand zu erhalten. In der fol^enden Tab. I. ist in der ers te n Columne die Nummer der zn mesaenden Drathe, in der zweiten die Ablesung am Ziflerblatte des Regulators und in der dritten Columne der nach der Méthode der kleinslen Quadrate berechnete wirkli' he Leitungswiderstand an- gegeben, wobei die Lange eines Schraubenganges zur Einheit genommen ist. Die oben erwâhaten Correc- tionen von — 0,002 iûr jede Windung, sind hierbei be- reils berechnet. Tab. L Nummer der Drathe. Ahlesung am Regu- lator. Berechnete Leitungs- widerstan- de der Dra- the. berechnete Summe der Leitungs- widerstan- de. Differena, z< 5,808 10,125 Z" 5,156 7,458 m 5, 1 15 7,437 ni 3,311 7,636 iy 2,784 7,105 m 40,148 44,381 Z' + Z" 13,353 17,631 1T,581 -f 0,050 D -}-Z" + Zni 20,710 24,98!) 25,018 — 0,029 D . . . +Z^' 28,378 32,650 32,654 - 0,004 D . . . jlg 35,510 39,771 39,757 -f 0,014 D . 4-zv-î 79,888 84 125 81,138 — 0,013 Rezeichnen wir den eigenllichen Leitungswiderstand mit V , l" etc. und die hinzuzulïigende Constante mit x so hat man V — 5,808 -f x, L" 5,156 -f x, V -f l" 32 15,555 -\-x, u. s. w. , woraus man die fùnf Gleichun- gen erhàlt x — 4,389 2x— 8,651 5 x — 15,008 4x — 17,556 5 a =21,586 aus welchen nach der Méthode der kleinsten Quadrate x 3S 4,529. Addirt man die respectiven Leitungswiderslànde in der "ten Columne zusammen, so erhàlt man die Zahlen der 4'en Columne, deien Abweichungen von den berech- 181 Bulletin scientifique. 182 neten Leitungswiderstànden in der 6ien Columne an- gegebeu sind. Die grôsste Difl'erenz ist 0,05, was, da die Lànge eirter Drathwindung ungefâhr 1,5" engl ist, 5,75'" Neusilberdnth von ^" Darchmesser betrâgt. Dièse bis jelzt, wie ich glaube, bei Messungen der Art noch nicht erreichle Genauigkeit, kônnte noch Wei- ter getrieben werden, wenn die Constanz der Kette und die feste Aufstellung der Galvanometerbussole ihrer Em- pliinilichkeit, so wie der Schârfe entsprâche, womit au ihr beobachtet werden kônnte. Indessen kann icb es nicht verbergen, dass die einzelnen Beobacbtungen unter sich nicht dièse Genauigkeit gewàhren und bisweilen Differenzen zeigen, welche sich bis zur Hôhe von T £ 5 des ffanzen Leitungswiderstandes erheben. Die vorigen Beobachtungen wurden, wie schon erwàhnt, mit der Tagentenbussole angestellt, auf der ich die Ablenkung bis auf 2" bequem schatzen konnle. Gegenwàrtig habe ich eine Sinusbussole anfertigen lasscn , die mit mehre- ren von Herrn Prof. Poggendor ff angegebenen Ver- besserungen versehen ist, deren Beschreibung ich mir vorbehalte, und mit der ich durch vortrelfliche Mi- croscope die Ablenkungen bis auf 20" genau ablesen kann. Ich habe einige sehr gut mit einander ùberein- stimmende Messungen mit diesem Instrumente gemacht, indessen erfordert dasselbe eine feste. den temporàren Erschùtt' rungen vorbeifahrender Wagen u. s, w., nicht exponirte Aufstellung, die mir bis jelzt nicht zugâng- lich war. So geDaue Beobachtungen werden aber in der Fulge Rùcksicht auf die Temperatur der Dràthe, auf den môçlicher Weise ungleichen Widerstaud der einzehvn Windungen und sogar auf die, wàhrend der Beobachtungen einlrelenden Veranderungen der magn - tischen Erdkraft erheischen und die Vernachlàssigung dieser Umstànde nicht lânger gestatten. Es ist mir nicht umvahtscheinlich, dass gerade durch solche genaue Mes- sungen Umstànde hervortreten dùrflen, die uns dem im Grunde ganz rathselhaften Phaenomene des Leitungs- widerstandes nâher zu treten erlauben wurden. Zu empfehlen ist noch, den Regulalor immer sehr rein und blank zu erhalten, weil Spiùnge die mai) hin und wieder in der allniâlier sich veràndernden Ablenkunor der Nadel bemerkt, nur einer durch oberflàchliche Oxydation veranlassten unvollknmmnen Berùhrung zu- geschrieben werden kounen. Vorheilhaft wird es daher sein das ganze Instrument aus einem an der Luft nicht oxydirbarem Metalle z. B. ÎNeusilber oder Platin anfer- tigen zn lassen. Bei meiner Anwesenheit in London in vorigem Jahre, zeigte mir Herr Prof. Wheatstone ein, meinem so eben be&chriebenen Slromvegulator, den ich der Aca- démie in der Sitzung vum 24. April (6. Mai) prasen- tirl halte, àhnliches Instrument. Dieser Gelehrte hatte sich dièses nùtzlicheu Appâtâtes bedient um die Lei- lungsw idersiànde bei der electiomagnelischen Telegra- phenlinie zu bestimmen, die er auf der Londun-Bristol- Eisenbahn anzulegen im Begriff war. Er hatte mir sehr intéressante Mittheilungen uber scheinbare Anomalien gemacht die bei so langen Dralhleitungen vorkommen, un.l die in <'em Ohm'schen Gesetze, von dessen Wich- tigkeit er durchdrungen ist, ihre vollkommne Erklârung finden Man kann der Publication dieser Arbeilen mit Ungeduld entgegen sehen, um so mehr da Herr Wheatstone keine practische Arbeit unternimmt, ohne dabei auch der Wissenschaft eine Ausbeute zu ge- winnen Zugleich machte mich dieser Gelehrte auch auf ein Verfahren aufmerksam , mit diesem Instru- mente die electromotorischen Kràfle verschiedener gal- vanischen Combinationen zu vergleichen, ein Verfahren welches in vielen, besunders den Fâllen nùtzlich ist, wo man sich eines Galvanometers bedient, fur wel- ches das Gesetz oder der Intensitàtswerth der Ablen- kung nicht bekannt ist. Ich nahm keinen Anstand dièses Verfahren bei einigen Arbeiten, die ich beabsich- tigte, zu benutzen und theile der Académie einige von den Beobachtungen mit, die ich danach angestellt habe. Werden nàmlich die electromotorischen Krâfte und die respecliven Leilungswiderstande zweier galvanischen Combinationen durch A, A' und À, /.', und die Lei- lungswiderstande, welche eingeschallet werden mussen um mit jeder dieser Combinationen nach und nach eine bestiuimte Ablenkung a und hervorzubringen, durch x, x' und L -\- x und D -\- x' bezeichnet, so hat man nach der Ohm'schen Formel die 4 Gleichungen A' A + x ' A A + x-\- L A' + x' A' A'+x' + L' — woraus sich ergiebt —— ~— • Man hat also weiler nichts nôthig als die Anzahl der Umdrehung der Schraube zu zâhlen, welche nôthig sind um die Ablenkungen der JNadel von w auf j zu bringen, um daduich das Verhiiltniss der electromotori- schen Krâfte zu erhalten. Die in der Tabelle II und III aufgezeichnele Versuchsrerhe wurde mit 12 Daniell- schen, mit Kupfervitriol und verdiinnter Schwefelsàure geladenen Elementen, angestellt, bei denen die Flùssig- keiten durch porôse Thoncylinder getrennt waren und deren Kupfergefâsse 3" Durchmesser und 5A"Hôhe hatlen. 185 Bulletin scientifique. 18'4 In der Tab II und III enthàlt die erste Columne die Nummer uud Anzahl der Plattenpaare, die zweite, die der Anzahl der Unidrehungen proportionalen elec- troniotorischen Kràfte, die drilte die berechnete Suinine der letztern und die vieile endlicb, die Differenzen zwischen der Rechnung und der Beobachtung. Tab. II. Nuramer und Anzahl der Plattenpaare. 1 >t'< » 1 Ml" 1 1 1 6 I G électrons. Kraft. electrom. Kraft. Differenzen. jy? i. Tt, J.C » 2. Ail' „ 3 „ 4. 4,4 1 B. 4,44 „ 6. il A A 4,41 ,1 1- A. (\ -À 4,01 „ 8. 4,54 ,•; 9. 4,52 „ 10. 4,49 „ «. 4,58 12. 4,54 „ 1-2. 9,00 8,35 + 0,65 „ 1 — 3 15,59 12,80 -f 0,79 „ 1-4. 18,43 17,21 + 1,22 „ 1 — 5. 23,00 21,65 + 1,35 „ 1 — 6. 28,60 26,e Ket- ten mit Scheidewànden , eine grôssere oder geringere Zeit nach ihrem Schlusse, noch immer an Stàrke zu- nehmen, und dass eine solche Verandeinng, wie ich oft sehr hàufig gefunden habe, sowohl durch eine Ver- mehrung als auch eine Verminderung der electromo- torischen Kraft veranlasst werden kann, weun nur, wie 185 es der letztere Fall fordert, der Leitungswiderstand der Fiùssigkeil sich ebenfalls, aber in einem noch grôsserm Verhâllnisse, verinindert. Ans derTab. II ergiebt sicb als Mittelzahl aus rien ein- zelnen Elementen, die electromolorische Kiaft zu 4,395, aus den verschiedenen Combinationen, nach der Méthode der kleinsten Quadrale berechnet, aber zu 4,639. Setzen wir erstere ZZ 100 so erhalten wir fùr letztere zz 105,5. Ffach der Tab. III ist dièses Verhâltniss wie 100 : 98,6. Nehmen wir hieraus die Mittelzahl, um die zufàlligen Lmstànde zu eliminiren , so erhalten wir 100:101,5. Obgleich man also daraus ersieht. dass bis zu 12 Plalten- paaren das bekannte Gesetz, ohne bedeutende Fehler zu begehen, angenommen werden dùrlte, so kann doch, so lange die Fehlerquellen nicht auf eine entschieHene Weise bekannt sind, dieser Gegenstand keinesweges als ex| erimentell abgeschlossen belrachlet werden, wie man hin und wieder zu glauben geneigt sein môchte. Nach den frùhern Methoden werden gewôhnlich die Constanten der Ketle, aus den Stromesstàrken berechnet welche durch Ablenkungen oder Schv\ ingungen u s. w. gemessen werden. Hierbei tritt der Umstand ein, dass die slàrkern Strôme zugleich grôssere Temperaturerhô- hungen innerhalb der Kette selbst hervorrufen, wo- durch sowohl die Leitungswiderstànde, als auch die elec- tromotorischen Krâfte, afticirl werden. Dieser Umstand den man, da er bis jetzt noch nicht hat in Kechnung gebracht werden kônnen, als Fehlerquelle zu betrach- len hat, ist bei der gegenwàrtigen Méthode, wo die Strôme immer von gleicher Stârke sind, zum Theil vermieden. N a o h t r a g. Da ich oben die Beschieibung eines Apparates ge- geben habe, der dazu bestimmt ist, die Tragkraft der Klectromagnete zu messen. so môgen einige Bemer- kungen hier an der Slelie sein, z.u denen mich ein Auf- salz des Henri C. H. Pfaf'f veranlasst , der sich im 55ten Bande von Poggendorffs Annalen p. 309 be- iindet. Herr Pfaff glaubt nâmlich durch Versuche be- wiesen zu haben , dass der EleclroTiagnetismus hohler Eisenslangen in einem hôhern Verhâllnisse wâchsl, als dem di-s einfachen der Masse , und glaubt die Abweichung des von Lenz und mir gefundenen Gesetzes durch seine Versuche gerechtl'erligt. Dièses scheint mir nuu keines- weges der Fall zu sein, da. wie ich bei andern Gele- genheiten zu bemerken Veranlassuug hatte, die Trag- kraft der Electromagnete ein Maass ist, das ùber die magnetischen Zustànde einer Eisenstange nur die unge- 186 wisseste Auskunlt zu geben vermag Lenz und ich, wir hatten bei unsern Versuchen dièse Méthode immer ver- mieden oder umgangen und uns nur einmal derselben bedient um den aus andern Versuchen entwickelten Satz zu beslàtigen, dass die Anziehung der Electromagnete den Quadraten der magnetisirenden Strôme proportional ist. Auch hier haben wir Anomalien gefunden, die uns indessen nicht zu einer Modification dièses Gesetzes ver- anlassen durften, weil sie aus den verwickelten und zu- fiilligen Umslanden hervorzugehcn scheinen, welche das Abreissen und Anlegen des Ankers begleiten. Dièse Umstànde haben wir nicht weiler gesucht in Rechnung zu bringen, da die Tragkraft eines Hufeisens zwar als ein ganz intéressantes, aber bis jetzt als kein sehr fol- genreiches Phanomen erscheint In neiner Glasgower Vorlesung Poggendorfs Annalen Bd. XX XXVII S 225) habe ich einen Auszug aus einer gemeinschaftlichen grôssern Arbeit gegeben , die noch nicht hat zum Drucke befôrdert werden kônnen, und welche das Gesetz ùber allen Zweifel zu erheben scheint, dass die, unter gleichen Umstànden in Eisenstangen von gleicher Lange und ungleicher Dicke entwickelten Quan- titàten von Magnetismus, sich wie die Durchmesser die- ser Stangen verhalten. Es ist kein Grund vorhanden, warum man nicht vorlâufig annehmen kônnte, dass der freie Magnetismus der Endflàchen dieser ganzen Quanti- lat des entwickelten Magnelismus proportional sein sollte, um so mehr, da es diesen Gegenstand experimentell zu priifen, ungemeine Schwierigkeiten hat, zu deren Be- seiligung, die Méthode der Tragkraft am ungeeignetsten sein môchte. Die Versuche des Herrn Pfaff betreffen ùbrigens einen andern Gegenstand , nâmlich die Trag- kraft hohler Electromagnete von gleicher Lange, glei- chem âussern Durchmesser, aber ungleicher VVanddicke, wobei natûrlich die Berùhrungsflachen zwischen dem Anker und den Endflàchen der Eisenstangen immer von verschiedenen Dimensionen waren. Dass sich der totale entwickelte Magnetismus solcher hohlen Eisenstangen unsern Gesetze gemâss, also ganz gleich verhalten werde, scheint mir, unter der Beschrànkung, dass die Wand- dicken nicht zu gering sein dùrfen, nach unsern Ver- suchen sehr wahrscheinlich zu sein. Ich muss ùbrigens bei dieser Gelegenheit an den vor- trelflichen Aufsatz ùber „hohle Electromagnete" erin- nern, der sich im lsten Bande des Bulletin scientifique p. 121 befindet, und welcher den leider zu frùh ver- storbenen Professor Parrot in Dorpat, zum Verfasser hat. Par rots Versuche haben vor denen Pfaff 's den Vorzug, dass bei ihnen die Berùhrungsllache zwischen Bulletin scientifique. 187 Bulletin scientifique. 188 Anker und Magnet immer gleicb gross vsar, und dass die Zufàlligkeiten vermieden waren, welche bei der Com- bination zweier Stangen unausbleiblicb sind; auch konimt Parrol zu dem Schlusse: „dass man bei Eleclromagne- „ten von grossen Dimensionen, eine bedeuiende Erspar- „iiiss an Metallniasse wird haben kônnen, dadurch dass „man sie hobl maeht. indem eine Réduction auf die halbe «Masse nur einen Yerlusl von ^ in der Tragkraft ér- „zeugt, bei einer Keduction au' \ der Masse nicht voile au Tragkraft verloren geben , so dass die Masse ,,Eisen welche einen niassiven Magneten darstellt, aul* „4 bohle Zylinder verwandt, einen dreimal grossern Effect geben muss u. s. w. " 19. El>'IGE WoRTE Ï'BER DIE _\ EBENBLÀTTER BEI LoTUSI von C. A. MEYER (lu le 21 août 1841). (Hierzu eine Tafel). lm Saamenkataloge des hiesigen Kaiserlichen botani- schen Gartens fur das Jabr 1835 p. 41, halten Herr v. Fiscber und ich die Meinung ausgesproeben, dass die untern Blàttchen eines Blattes bei den Lotus- Avten mit Unrecbt fur NebenLlàtler angesehen worden sind; wir glaubten uns um so mehr zu dieser Behauptung berecbtiget, da sich bei Lotus wahre, obgleich sehr kl eine Stipulae nacbweisen lassen. Als wir dièse Ansicbt aus- spracben , war es uns niebt gegenwàrtig , dass Herr Akademiker v. Trinius schon frùher im Wesentlicben sanz dieselbe Meinung vorgetragen halte 1 ). Dièse An- sicbt sebeint keinen Anklaug oef'unden zu haben; es trat aber ein Gegner auf. der sie als ungegrùndet zu- rùck wies. Herr Prolessor v. Trautvetter hat in sei- nem Aufsalze ..liber Lotus circinnatus und L Candollei" 2 ) die alte Meinunt;. dass bei Lotus die an einem Blatt- stiele untern lilàttchen als Nebenblàtter zu betrachfen seien, verfoebten. indem er die geliederten Bbitter (we- nigstens bei deu Trifoliecn) von den gedreilen Blàttern herleitet und zugleich ein Heraufiùcken der N ebenblât- ter am Blattstiele annimml. Es wiïrde v%ohl nicht obnmoglicb sein, durch ganz entgegengesetzle Scblùsse nacbzuweisen, wie das gebe- derle Lotushlati durch Dorvcuinm und Lupinaster in die gedreiten Blàtter der Trifolieeu ùbergeht. Auch konnte man sich vvohl auf die Analogie zwischen Lotus und Hosackia beruien, Gattungen die unter sich kaum verschie- den sind, von denen aber Lelztere Arien mit deullichen 1 ) s T r i n i u s ùber den gegemvàrtigen wissenschaftlichen Standpunkt der Naturforschung (1828 p. "8. 2) s. Bull, scientif. publ. par l'Acad. inip. de» sciences No. 182. Nebenblàttern zàhlt (s. Botan. reg. t. 1257 und Botau. mag. t 2913). Ferner konnte man auch (und diess wâre gewiss ein Hauptargument) die absolute Gleich- heit der untern und obern Blàttcben bei Lotus, in Hin- sicht der ganzen Structur, der Siellung und der Arti- culation hier anfùhren. Man wûrde auch so schon den Beweis fiihren kônnen , dass bei Lotus die an ei- nem Blattstiele untersteu Blàttchen keine iVebenblàtter sein kônnen. Doch es bedarf dièses kiinstlichen Be- weises der vielleicht immer noeb Gelegenheit zu Discussionen ubrig lassen wùrde — gar niebt; deun so verkummert die Nebenblàtter bei Lotus auch sind. so sind sie doch glucklicherweise nicht durchaus spurlos verwischt, wie bei vielen andern Leguminosen. Man biege eins der untersten Blàttchen eines Blattes von L. corniculatus z. B. zurïick, und roau wird sogleich unlerhalb der gegliederten Basis dièses Blàttchens ein kleines braunes Spitzchen, oder ein ziemlich breites. aber nur kurzes, abgestutztes, braungerandetes Blàtt- chen entdecken, welches genau die Stelle eines wahren Nebenblattes einnimmt und ohne Zweifel auch fur ein solches anerkannt werden muss. Besonders kenntlich sind dièse , allerdings kleinen jN ebenblàtter an frischen, jungen, kràftig aufgeschossenen Lotus -Stengeln. Doch auch an trockenen Exemplaren, fast aller von mir un- tersuchten Lotus - Arten , habe ich sie oft ohne Schwie- rigkeit. bisweilen nur mit Mùhe auffinden kônnen. Vor- zùglich deutlich sind die Stipulae bei Medicago circin- nata und M. nunvnularia , die Herr v. Trautvetter zu Lotus ziebt 3 ). Die hier beigefùgte Abbildung eines Blatles des vielgestalleten L. corniculatus wird den Ge- genstand am besten verdeullichen ^ enn aber, wie ich glaube, das hier Gesagte rich- tig ist, so darl ', das leuchtet ein. bei Lotus nicht mehr von foliis Lrifoliolatis, stipulis foliaceis gesproeben werden. sondern es mùssen die Blàlter der Lotus- Arten dafûr er- klàrt werden, was sie wirklich sind, fur Jolia quinato- pinnata, foliolis infinis heteromorpliis stipulae -f ormibus ; stipulae ad basùi pctiolorum miuutae , saepe obsoletae 3) Ich kann dieser Ansicht meines verehrtesten Freundes nur zum Theil beistinmieu. Er hat gewiss volikommcn Recht, wcnn er jene beiden Arten von Medicago trennt, und es ist kaum zu begreifen, wie sie jemals dieser Gattung haben beigezahlt werden kônnen. Endlicher zieht sie zu Anthyllis und man kann nicht làugnen, dass sie in der ganzen Tracht mit Anth. cornicina ùbereinstimmen ; allein die Frucht lâsst eine solche Vereinigung niebt zu. Die Frucht und der Habitus unterschei- den aher dièse beiden PHanzen auch wesentlich von Lotus. Ich zôgere keinen Augcnblick die alte, gewiss sehr gute Gattung Hymenocarpus Savi wieder herzustellen. Med. radiata dagegen gebôrt nicht hierher. Emis le 8 octobre 18^1. / f/ /X Meyel AWm'// />/ . i • . 200 BULLETIN SCIENTIFIQUE Tomeix. ^ Jtè 13. 14. PUBLIÉ PAR L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT-PÉTERSBOURG. Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt -quatre forment un volume. Le prix de souscription, par volume, est d' 1 Va roubles argent pour la capitale, de 2 roubles argent pour les gouvernements, et de écus de Prusse à l'étranger. Ou s'abonne, à St.- Pétersbourg, au Comité administratif de l'Académie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l'Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'Académie, et à leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: t. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3 Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l'Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques: 6 Extraits de la correspondance scientifique; 1. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personnel de l'Académie; 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie. SOMMAIRE. NOTES. 20. Sur les variations journalières de la déclinaison magnétique. Nervander. 21 Remarques sur la structure des Crucifères. Meyer. 22. Sur les monnaies du dernier Schah de Kharesm , frappées en Géorgie. Frah.n. 23. Sur un sixième manuscrit de l'histoire des Afghanes de Ni'metullah. Dorn. ANNONCES BIBLIOGRAPHIQUES NOTES. 20. u nterstjchungen ùber die tagliche ver- anderong der magnetischen Declina- tion; von J. J. NERVANDER. (Lu le 4 septembre 1840). (Ci-joint 3 planches lithogiaphiées et 24 tableaux.) II. In der ersten Abtheilung dieser Untersuchungeu*) wurden nur die Data angegeben , weldhe das Daseyn mehrerer kleinen Undulationen im tàglichen Gange der magnetischen Declination zu begrùnden scheinen. Dabei habe ich mich jedes Versuchs enthalten , die physikali- sshen Ursachen ausfindig zn machen , welche diesen Undulationen bedingend zu Grunde liegen. Es wâre auch freilich ein solcher Versuch noch zu frùhzeitig gewesen , da das regelmàssige Vorkommen dieser Uiidulationen noch weil fester als von mir ge- schehen konnte , durch die Erfahrung begrùndet wer- den muss, ebe es selbst als erwiesen zu belrachten ist. Das Folgeude mag indessen in so fern als eine Er- klàrung gelten, als dadurch elwas Analoges in dem tàg- lichen Gange der Temperatur- Varialionen, worin man, *, S. Bulletin scieuliûque T. VI. No. 15. 16. wenigstens zum Theil, die Ursache der magnetischen Varialionen zu suchen pflegt, angedeutet wird. Aber auch abgesehen davon, dass das Vorkommen derselben Undulationen im Gange der Temperatur ein bedeutender Schritt vorwàrts wàre zur Erklàrung der entsprechenden Krûmmungen in der Curve der tàgli- chen Declinations - Variationen , so mùsste dièses Vor- kommen solcher kleinen Undulationen im Gange der Temperatur zunâchst als ein hinzukommcnder Beweis fur das Daseyn âhnlicher regelmâssiger Krûmmungen im Gange der magnetischen Declinalion belrachlet wer- den. Sobald namlich dièse Undulationen nach dersel- selben Méthode gesucht , auch im tàglichen Gange an- derer meteorologischen Phànomene nachgewiesen wer- den konnten, muss dadurch die Wahrscheinlichkeit ih- rer Gonstanz ausserordentlich zunehmen. Nun sagt uns die Théorie, dass im Gange der tàgli- chen Temperatui-Perioden mehrere Undulationen, oder wenigstens Inllexionen, vorkommen konnen. Die unmittelbare Erwàrmung und Erkàltung der Luft durch die abwechselnde Einvvirkung und Abwesenheit der Sonne, bestimmt den Grundzug der tàglichen Tem- peratur-Gurve eines Ortes. Wàhrend die Lutt erwàrmt wird, erhoht sich auch, aber nur langsamer, die Tem- peratur der àussersten Erdrinde , die darunterliegende Schicht erreicht noch spâler ihr Maximum der Tempe- ratur, u. s. w. ; so dass die ganze Masse der Erdschich- ten, in welchen die tàgliche Tem[>eratur - Période 191 R U L L E T I N SCIENTIFIQUE. 192 noch bemerkbar ist , weit spàter ihr Maximum der Wàrme erreicht, als dieLufl selbst, und da dièse Mas- se immerwâhrend ihre Wàrme mit der Luft- Tempera- tur ins Gleichgew ichl zu bringen strebl , so muss des Abends ein Zeitpunkl eintreten , wo das Sinken der Luft - Temperatur am kràftigsten von der zurùckslro- menden Wàrme der obern Erdschiclilen aufgcwogen wird. Ebenso kann nach Mitternacbt die Luft sebon eine erwàrmende Wirkung der zui ùckkehrenden Sonne erfahren, ehe die fraglichen Erdschichten ibr Maximum der Erkàltung erreicht haben , und folglicb auch zwi- schen dem von der Sonne direct bewirklen Tempera- lur-Maximum, und dem von den Erdschichten hervor- gebrachten , eine Inflexion der Temperatur - Gurve sich bemerkbar machen. Weiler ist leîcht voranszusehen , dass, da der Luft- druck in seiner tàglichen Période zwei Maxima und zwei Minima darbietet, jedes von diesen Maximis eine Wàrme -Erhohung, und jedes Minimum eine Tempera- tur-Erniedrigung bervorbringen muss. Da die verànderlicbe Menge der in der Luft enthal- tenen Wasserdàmpfe die Wârmeleitungs-Fàbigkeit der Atmosphâre verândern muss, so wird aucb dadureb der Gang der tàglichen Temperatur -Curve mehr oder we- niger modificirt, aber der Tbaubildung besonders muss ein bedeulender Einfluss auf die Gestaltung dieser Tem- peratur-Curve eingerâumt werden. Dièses kann schon hinlânglich sein , um darzuthun, dass die Théorie ein Vorhandensein melnerer Undula tionen oder Serpentirungen im allgemeinen Gange der tàglichen Temperatur Gurve a priori bestàtigl , oder wenigstens ihre Môglichkeit beweist. Dagegen kann man aber das Zeugniss der Erfahrung hervorheben, welche das Daseyn solcher Inflexionen auf das Bestimmteste zu laugmen scheint. — Jahrelan- O DO hern Regelmàssigkeiten aile von derselben Oidnung, oder giebt es aucb hier, wie ùberall in der Natnr, Ue- bergànge von den niedrigern zu den hôhern? Ein Bei- o o o spiel wird, um nieine Meinang zu erlàutern , bin- reichen. Man hat friilier die Winde in zwei Classen gelheill , regelrnàs\ige , Passale, Moussons, und unregelmdssige. worunler man dieWiridé in den gemâssigten undnord- lichen Climaten verstanden h;achtung in Madras zeigen; d. h. die Declmations - Undulationen Y,y s D ist in den Franecker-Beobachtungen sichtbar; nur tnlt sie uni eine Stunde spâter ein als die Temperatur-Uudula- tion in Mailras; in Franecker also von Uhr X\III — \X, wàhrend sie in Madras von XVII — XIX Uhr eintrifiï. Man kônnte selbst zur ÎVoth eine Hypothèse aufwer- fen , mn dièse plôtzliche Temperatur - Undulalion in Madras zu erklaren. — Die Kùsle von Koromandel wird von Kàmlz unter don tbanreichsten Làndern der Erde anoefùbrt. Das Kàlte-Maximum trilt in Madras um Uhr XVII , kurz vor dem Sonnen - Aufgang ein. Die Sonne geht auf, die Luft erwârmt sich ein wenig um Uhr XVIII , bald aber treffen die Sonnenstrahlen die thaubedeckte Erdoberflà'che, die Verdùnslung der Was- serliopfen geht rasch von Statlen , ein Theil der vor- handenen Luft-Wârme wird gebunden und das Ther- mometer sinkt wieder um Uhr XIX. Der Process der Thau- Verdùnstung wâhrt aber nicbt lange und die da- durch entstebende Kâlte wird bald von der ungleich kràfligeren Wirkung der hijher aufsleigenden Sonne auf- geboben, so dass das Thermometer um Uhr XX sohon in schnellem Steigen begriffen ist. Das jahrliche Mittel der Temperatur - Ernicdrigung um Uhr XIX ist ùbri- gens so klein — nur 0°,1 F. unter die Temperatur um Uhr XVIII — dass es gewiss nicht unglanblich isl, dass ein reichlicher Thau bei seiner schnellen Verdùn- stung eine solcbe Wirkung hervorbringen kann. Uebrigens isL dièse Hypothèse nicbt deswegen ange- fuhrt , weil ich irgend eine Ueberzeugung von ihrer Ricbtigkeit batte. Die Frage ist ja vorlàutig nur zu wis- sen, ob die mehrbesprochene Undulation etwas Réelles an sich bat, oder von einer localen Stôrung des Ther- mometers herrùhre. Das Gesagle isl demnach bloss angefiihrt, um Zweifel zu erregen, in w ie fern die Madras-Beobachtungen fur unsernZweck ohne Vv eileres verworf en w erden konnen Es ist vvohl also am Besten sie zu benutzen, aber aus Vorsicht wegen der bemerkten Verschiedenheit uni Uhr XVII — XIX, dièse Beobachtungen fur sich allein zu unlersuchen und zu beurtheilen. Findet sich dann eine Analogie zwischen diesen und den ûbrigen , so wird das Verhalten des Thermometers in Madras ein nicbt geringes Gewicht baben; ira entgegengeselzten Falle wird die Undulation des Morgens in Madras sich uni so mehr als /.ulâllig und local erweisen, und zwar aus demselben Grunde, weswegen Dove sie sclion fur ver- dàchtig erkl;irt : weil namlich auch nach dieser Méthode an andern Orten keine Spuren von einer solchen In- flexion vorkommen Was nun die von mir befolgle Méthode der Unter- suchung ïjetrïfFt, so isl sie ganz analog der, welche im erslen Àbschniltc dièses Aufsatzes, die Declinations-Va- rialionen betreffend , befolgt wùrde. Die Beschreibung dieser einfachen Méthode brauchl also nicht hier noch- mals wiederholt zu werden und auch in anderer Hin- sicht erspart die labellarische Form , worin die Resul- tate gebracht sind, jeden weitlà'uftigern Commentar. Es ist also hinreichend zu sagen , dass in den Tab. XXIV — XXXII jedes M* ein Kàlte-Maximum und jedes m* ein Kâlte - Minimum fur die enlsprechenden Stunden in den monallichen Mitteln bedeutet. Die mit keinem Sternchen bezeichnelen -M und m. ebenso wie die in den drei letzlen Columnen jeder Tabelle ange- fùhrten Summen brauchen fùr's Ersle nicht beriicksich- tigt zu werden. Die Tab. XXXIII enthâlt die Summen oder, um be- stimmter zu reden, die Differenzen zwischen den Sum- men dieser Maxima und Minima , und zwar sind da zuerst dièse Differenzen fur die einzelnen Orte be- sonders angefiihrt ; hierauf sind aile die Differenzen der Europàischen Beobachtungen zusammengeschlagen, dann die Differenzen von Boothia hinzugefùgt und end- lich auch die Resultate der Madras-Beobachtungen zu einer Total-Summe mit dem vorigen zusammengezogen. Neben jeder Columne befinden sich Bucbstaben - Be- nennungen , analog denjenigen , welche bei den Dec.li- nations- Undulationen im ersten Abschnitte gebraucht worden sind. So findet man bei den Columnen fur VIII Uhr neben den Zahlen den Buchstaben A , wel- cher dann anzeigt, dass um dièse Zeit ein L'eberschuss von Kàlte-Maximis vorhanden ist, und dass dièses Maxi- mum am nàchsten dem Declinalions - Maximum A ent- spricht Auch findet man in der Tab. VIL die Mittel- lage dièses Maximums zu 7,52 Uhr angegeben. Wenn man nun auf ahnliche Weise die Tab. XXXHI und XII mit einander durchgangig vergleicht , findet man Resultate , welche in den drei ersten Columnen der Tab XL VIL enthalten sind. Man siehl also, dass in den Temperalur-Beobachtun- gen W und v nur als Einbiegung vorkommen. Die zwei Maxima B und C in den Declinations-Beobachtun- gen scheinen beide als oins yusammen gcnommen dem Kàlte-Maximum B' zu entsprechen ; denn das Mittel / 201 Bulletin se IENTIFTQUE. 202 von B — 10,65 und C ~ 15 85, welches — 12,24, trifft gut ein mit der Lage von B' — 12. Uebrigens fîndet man, beim Vergleichen der zu den einzelnen OrLen gehôrigen Columnen der Tab XXXI11, dass C und c keinesweges fehlen ; nur schmelzen sie iiu Haupt - Re- sultate , iheils mit B , theils mit Y zusammen. Dièses Verwischen der Undulalion C, c, ist erklârlich, theils aus der Analogie mil den Declinations-Variatioien , wo b , wie zu der Tab. XII. bemerkl worden ist , seiner Zcillage nach, das am meisten schvvankende von allen Undulalionen an sich bat, theils dadurch, dass das grosse Kalte - Maximum Y das kleine und seltener vorkom- mende C so leicht gânzlich verdecken kann. Wollte man weiter aus den vier ersten Columnen der Tab XXXIII die Miltellagen von B, C, c nach der fur die Tab. XII angewandten Méthode aufsuchen, so ergiebt sich: 11,80; b~ 12,60; C— 14,25; c = 15 25; ein Résultat, welches mit den entsprechenden Mitlel- zahlen der Tab. XII ziemlich zusammen trifft. Dièses Verfahren auf die ùbrigen Temperatur - Undulalionen der fraglichen 4 Columnen angewandt, giebl die in der 4ten Columne der Tab. XLVII enthallenen Data, wel- che, wie die Differenzen bezeugen, mit der Tab. XII beinahe ùberall gut ùbereinslimmen.*) In der Tab. XII f ehlt die Undulation d< , D' , oder genauer gesagt, die Tempera lui - Undulation d 1 , D' ent- spricht der Zeit nach der Undulation z, Z in der Tab XII. Dièse letzle Benennung ist demnach in der Ver- gleichungs-Tafel abgeândert. ÏNur fur Sitka kommt in der Tab. XXII. ausserdem d', D', noch die Undulation z, Z vor und ihre Mitlel- lage isl denn in der Tab. XLVII. aufgenommen. Aucb die Undulation a', A' der Tab. XXII fîndet sich in der Tab. XXXIII fur Plymouth und Salzuflen wieder. Da dièse Madras -Undulat'onen recht gut mit denen in Boothia und in Europa ùbereinzusliinmen scheinen, so sind sie auch bei Berechnung der Vergleichungs- Tafel mit angenommen worden. Wenn man auf das ganze die>er Resultate zurùck- blickt , so wird man sich genôthigt sehen , zuzugeben, dass die Undulalionen der Temperatur- Variationen so- wohl mit einander als mit denen der Declinations- Va- riationen eine gewisse Aehnlichkeil zeigen , und dass die noch zuriickbleibende Verschiedenheil entweder *) Dabei sind A, A', a', a, B, B', b,'b,d',D' in den Tempcratur-Curven als den A a B b z Z in den Declinalions-Cur- veu entsprechend angenommen. aus Mangel an hinreichender Aozahl Beobachtungen oder aus der geringen Empfindlichkeit des I hermo- melers oder endlich aus den Lokal -Einflùssen, wel- che den Gang dièses Instruments weit mehr afficiren als den der magnetischen Apparate , hernihren kônne Eine Wolke , ein von Seen , Cebirgsziigen und Wal- dein modificirter Wind, machen an zwei nabe gelege- nen Oertern den Gang des Thermometers àn demsel- ben Tage gânzlich verschieden ; ja selbst die Aufstel- lunjr des Thermometers kann in derselben Stadt an ver- schiedenen Strassen und Gebauden einen bemerkbaren Unterschied hervorbringen, wàhrend das Magnetometer unter analogen Verhàllnissen einen gânzlich conformen Gang angiebt. Das Gefundene môchte wohl also hinreichend seyn, um die Aufmerksamkeit auf diesen Gegenstand zu len- ken ; bei der geringen Grosse von mehreren dieser Maxima und Minima, wo sie in blosse Serpentirungen ùberzugchen scheinen , bin ich jedoch veranlasst wor- den , auch dièse Serpentirungen zu berùcksichtigeu und zu berechnen. Dabei bin ich denn so verfahren , dass ich sowohl aile wirkliche Undulationen als auch die blossen Ser- pentirungen ,*) so weit sie bei graphischer Darstellung noch bemerkbar waren, ohne Unterschied auf ahnliche W'eise , wie oben die Undulalionen allein , zusammen- geschlagen und summirt habe Dadurch erhâlt man nun den Vortheil, dass die An- zahl der Daten vergrôssert wird; dies wird aber da- durch aufgewogen, dass in demselben Verhàltnisse ge- wiss auch einander aufhebende Regelmà'ssigkeiten von noch hôhern Ordnungen hin/.utreten Da u kommt noch der Uebelstand. dass bei den kleinsten Serpentirungen es schwer zu entscheiden ist , ob sie noch als bemerk- bar anzusehen sind, und endlich isl es, besonders fur die Sommermonate zuvveilen schwer zu bestimmen, an welcher Stunde der Scheilelpunkt einer Serpenti- rung einlrifft. Es ist leicht einzusehen, dass, wenn man dabei partheiisch fur eine H 3 pothese verfàhrt , das Ré- sultat bedeutend modificirt werden v»ird, und dass man *) Mit dem Worte Undulation bezeiclinen wir dann eine Krùm- mung der Ïemperatur-Curve, wodurch ein wirkliches Kàlte-Ma- ximum und Minimum entsleht; mit Serpentirung eine Schwan- kung , welche kein Maximum und Minimum bildet , und dessen grôsste Enlfernungen von der Mittellinie wir seine Scbeitelpunkte nennen. Bulletin scientifique. 2(K* immer von der Grosse des Maasslabes, nach welcher die graphischen Darstellungen aufgelragen sind, abhàngig ist. Ich werde also die Ehre haben der Kaiser]. Akade- mie die von mit gemacbten graphischen Darslellungen in den Pl. 3 bis "> vorzulegen. Die Zeichnungen fur Salzuflen sind in Reaumurs, die ùbrigen in Fahrenheits Graden ausgefùhrt. In den Tab. XXIV — XXXII bezeichnen nun die M, m, ohne Sternchen, solche Serpentirungen, so dass M ihren Kalle - Scheitelpunkt und m ihren Wârme- Scheilelpunkt an^iebt Die drei letzlen Columnen von jeder Tabelle enthalten die Summen und Differenzen der zusammen»eschlagenen M und m, sowohl mit als ohne Sternchen. In den Tab. XXXIY und XXXV sind dièse Diffe- renzen, zur Vergleichung, neben cinander geslellt, und zwar zuerst fur die ein/elnen Jahre, hernach fur jeden Beobachtungs - Ort , dann fur grôssére Gruppen dieser Beobachtungs - Oerter und zuletzt in eine Totalsumme Aller zusammengeslellt und mît Buchslaben benannt. In der Pl. 5 sind dièse Resultate zum Theil gra- phisch dargestellt. Zur Vergleichung sind noch die Cur- ven ABBA und BA aus der Pl. 2. wiederholt. Mit einem Blicke ubersieht man also, dass die Schwan- kungen fur Boothia denen fur Madras ganz àhnlich sind, wenn man davon absieht, dass die Undulation von y bis d< an beiden Oertern um eine Stunde von einan- der differiren. Dièse Differenz tritt nun /.war ein an der verdàchtigen Stelle der Madras - Beobachtungen ; aber es bleibt doch uusicher , ob dièse Unahnlichkeit einem Lokal-Einllusse in Madras zuzuschreiben sey, da auch die Europaischen Undulationen von denen in Boothia um eine Stunde differiren. Im Allgemeinen siehL man aber, dass dièse Undula- tionen um so mehr an Grosse zunehmen, aus je mehr einzelnen Beol)achtungs-Reihen die zu Tab. XXXV ge- hôrigen graphischen Curven entstanden sind. So sind die Schwankungen der Total- Summen -Curve heftiger als die, welche den Europaischen Beobachtungen allein gehôreu, und dièse wiederum bedeutender als die fur Boothia und Madras. Dies ist nun offenbar ein Beweis fur ihre Constanz-, denn wàren sie zufallig, so mùssten sie sich ja, bei Ven ielfâltigung der Beobachtungen, im- mer mehr ausgleichen uud zuletzt verschwinden. Sur die kleinsten Undulationen machen hievon eine Aus- nahme. W, *>, B>, b, C, c, und z, Z sind in der To- tal-Summe, kleiner als in den Reihen der einzelnen Oer- ter. Dabei ist nun zu bemeiken, dass b', B' in den Declinalions - Curven auch sehr selten vorkommt. In den PL I und II wird dièse Undulation zuweilen mit C? 'c?, zuweilen gar nicht benannt. Was b und C be- tiiiTt, so ist es bemerkenswerth , dass sie auch in den Declinalions-Variationen sehr fluctuirend sind. Es mag erlaubt se} n , die betreflenden Worle in dem ersten Abschnitte zu wiederholen : „Die Maxima D und A*) entsprechen jedes «weien zusammenfallenden Maximis (/>, // und A, A f )\ eben- so scheint das Maximum C aus den Maximis 12,^5" (B')" und (4/'5"(C)" gebildet zu seyn. Da dièse lelzt- genannten Maxima nur um eine Stunde von einander differiren, so konnte dadurch das Schwankende in der Lage dos Minimums b erklàrl werden (s. Tab. XII.)" Die Hauptschvvierîgkeit in diesem, wie in allen ùbri- gen Bestimmungen dieser Maxima. liegl also darin, dass sie so nahe an einander liegen, dass das Minimum ei- ner vorhergehenden Undulation bei der geringsten Ver- rùckung auf die Mittellage des folgenden Maximums eintrifft, und dadurch dièses Maximum zu oblitteriren beitragt. Die Nàhe des grossen Maximums Y muss also sehr beitragen, die kleine Undulation C, c zu verwischen. Bei dieser Gelegenheit ist es an seinem Orte, einen Umstand zu beriihren, von welchem die trifftigste Ein- wendung gegen die fraglichen Undulationen hergeholt werden kann. Dieser Undulationen sind nàmlich so viele, dass beinahe auf jede zweite Stunde ein Ma- ximum eintrifft. Dièse grosse Anzahl macht nun ihre Constanz in mehrfacher Hinsicht verdàchtig ; aber an- dreiseits kann man mit noch grôsserem Rechte einwen- den, dass, wenn bei einer so grossen Anzahl nahelie- gender Undulationen , wo die geringste Verschiebung ailes verwirren wùrde, noch eine Aehnlichkeit zwischen ihren respectiven Lagen fur verschiedene Jahre und Beobachtungs -Orte bemerkbar ist, so kann dies wohl schwerlich nur einem Zufalle zugeschrieben werden, sondern muss elwas Regelmassiges an sich haben. Leich- ter ist es môglich , dass, wenn die Undulationen nach den Jahreszeiten vorrûcken und zurùckkehren , jede Undulation, bei der angewandten Untersuchungs - Mé- thode, als in zwei Undulationen gespalten erscheinen kann. Wenn z. B. ein Maximum, wàhrend eines Jahres von 6 bis 8 Uhr und von da zuruck eine Verschiebung erleidet und dabei mehrere Monate bei 6 und 8, als bei 1 Uhr vei weilt, so muss es in den Tabellen erschei- nen, als wenn ein Maximum um 6 und ein anderes um 8 *) D. h. zwischen x und A befindet sich ein Maximum, wei che doppelte Undulation mit A, w, A-, a bezeichnet ist. 502 Bulletin scientifique. 206 Uhr eintràfe, und dazwischen wird entweder ein Minimum oder w enigstens eine Inflexion um 1 Uhr hervortreten. Um zu einer bestimmten Entscheidung ùber die Re- gelmàssigkeit dieser kleinen und zahlreichen Undula- tionen zu komraen, wàre es wohl also nôthig, ôfler als einmal in der Stunde und mit empfindlichern Thermome- ern als v\ ie gewôhnlich, die Beobachtungen anzustellen. Um nun zu einer Vergleichung der Temperatur- und der Declinations Undulationen iiberzugehen, so hat die Tolal - Summen - Gurve der Tab. XXXV eine unver- kennliche Aebnlichkeit mit der Curve ABBA. Wo sie von einander differiren, wird man dièse Aehnlichkeit wiederfinden , wenn man die Gurven AB und BA der Pl. 2 zu Hiilfe nimmt. So fehlt die kleine Biegung W, v der Teniperalur- Curve in der Declinations -Gurve ABBA, findet sich aber wieder, zwischen d und X m der Curve AB. Das Maximum A der Gurve ABBA Iritt wohl um VI Uhr ein, wâhrend das entsprechende Ma- ximum der Total-Summen-Curve von Tab. XXXV um VII Uhr eintrifft , aber die Curve BA giebt wiederum dièses Maximum um letztgenannte Zeit an. Uebrigens findet man, dass die zu den Europàischen Temperatur - Beobachtungen gehorige Curve der Tab. XXXV noch mehr als die Total - Summen-Curve der ABBA àhnlich ist-, welches bemerkt zu werden ver- dient , da letztgenannte Curve ABBA aucb selbst zum grôssten Theil aus Europàischen Beobachtungen entstan- den ist *) Vergleicht man endlich die Total -Summen der Tab. XXXV mit d uen der Tab. XII, so ist die Lage der d, W, v, X etc. der Zeit nach ziemlich analog. S Tab. XLVII, vierte Columne. Cm zu erfahren wie weit die Constan/. der Undula- tionen X, A etc. sich bei den vorhandenen Tempera- tur - Beobachtungen verfolgen lâsst , habe ich mehrere Wege eingeschlagen. 10 INach einem, dem bei der Tab. XXIII angewand- ten ganz analogen Verfahren werden aile Beobachtun- gen in zwei Halften gelheilt, so dass das erste Jahr von den Beobachtungen in Leilh zur Halfte A, und das zweite Jahr zur Halfte B geschlagen wurde u. s. vv. — Die zwei ersten Golumnen der Tab. XXXVI enthalten die so gefundenen Resultale und zeigen, dass die Aehn- *) Jedoch ist auch die Uebereinstimmung der Curve ABBA mit der Halfte B fraglicher Total - Summe eben so gross oder selbst grôsser, als mit den Europàischen Beobachtungen allein. S. unten N<>. i, lichkeit zwischen der Halfte A und B noch immer be- merkbar sey. S. Pl. 5 die mit A und B (Tab. XXXVI) benannten Curven. 2° In den Tab. XXXVI — XXXIX smd zuerst die Sun men der Undulationen fiïr den Winter und fur den Sommer jedes einzelnen Jahres angefiihrt Hierauf sind wieder dièse Summen zu grôssern Gruppen verei- nigt und so endlich in den zwei letzten Columnen der Tab. XXXIX die Total -Summen fur den Winter und fur den Sommer aus allen Beobachtungen erhalten. Dabei findet sich nun , dass die Undulationen am Ta- ge fur den Winter mit denen fur den Sommer gut ùbereinstimmen 5 dass aber die nàchtlichen Undulatio- nen im Sommer um eine Stunde frùher als im Winter eintreten, und zwar gilt dies nicht nur fur die kleinern Undulationen B, b, B 1 , b', C, c, sondern auch fiir das von Alters her bekannte grosse Kàlte-Maximum Y. Dièse Ver- schiebung der nàchtlichen Undulationen zeigt sich erstdeut- lich in der letzten Columne der Tab. XXXIX; fur die ein- zelnen Orte ist sie kaum bemerkbar. S. Pl. 5 Tab. XXXIX. 30 In der Tab. XL sind die Beobachtungs - Jahre in drei Theile abgetheilt: Winter, wozu November — Fe- bruar gerechnet sind, Sommer, wozu Mai — August und Frùhling und Herbst , wozu denn die ùbrigen vier Monate gehoren. Die Uebereinstimmung zwischen den so erhaltenen drei Reihen ist noch keinesweges ver- wischt. S. Pl. 5 Tab. XL. 4° Die Tab. XLI und XLII bielen die Quartale des Jahres zur Vergleichung mit einander dar. Ihre Ueber- einstimmung am Tage ist noch immer bemerkbar ; die nàchtlichen Undulationen sind aber schun sehr verwor- ren. Am leichleslen findet man doch dièse Ueberein- stimmung wenn man fiir jede Stunde die Zeichen der Quartale summirt, da man denn findet, dass die positi- veu oder negativen Zeichen noch an den Stunden uber- wiegen, wo man es aus dem Vorhergehenden erwarten darf. So haben um Uhr XVIII drei Quartale négative und nur ein Quartal ein positives Zeichen 5 es bleibt al- so ein Ueberschuss von zwei — Zeichen. Dièse Ueber- schùsse findet man in der letzten Columne der Tab. XLII unter dem Titel: Summe der Zeichen angefiihrt. 5° Aus den Tab. XLII1 und XLIV ergiebt sich, dass, selbst wenn man die vorhandenen Beobachtungs - Jahre in sechs Theile theilt, die fragliche Uehereinstimmung noch nicht gànzlich verschwunden sey. Dièses erhellt aus den in der letzten Columne der Tab XLIV ange- fûhiten Summen der Zeichen. 6° Endltch sind in den Tab XLV und XLVI die Resultate jedes einzelnen Monals aus den Beobachtun- 207 Bulletin scientifique. 208 gen in Europa und Boothia Félix zusammengestellt. Dieselben Beobachlungen , welche in den Tab. XXIV — XXXV, nacb Jahrgângen aufgestellt. eine Ueberein- stimmung zwischen einander zeigten, verlàugnen dièse jetxt noch nicht ganzlich , obwohl sie nach eiuer ganz andern Melhode zusammengezàblt sind und ibr Stimmen- recbt abgeben niùssen. Wenn man nur die Zeichen der Monate berticksichtigl , ist dièse Uebereinstimmung in so fern ganzlicb vervvischt, als die Zeichen der einzel nen Stunden, welche in den Tab XLV und XLVI unter dem Titel „Summe der Zeichen" angefùhrt sind, neun Mal mit einander in den beiden Tabellen iïbereinstim- raen, neun Mal conlràr gegen einander sind und endlich sechs Mal unbeslinuute Aussprùche thun, da die eine oder andere Tabelle ein o angiebt. Man kann dièse Tabellen auch so mit einander ver- gleichen, dass man daselbst auf die Scheitelpunkte der Undulationen der zu den verschiedenen Monaten ge- horigen Curven Rûcksicht nimmt. So findet man, dass auf Uhr XX in der Tab. XLVI sechs Mal ein positiver und zwei Mal ein negativer Scheitelpunkt eintrifft ; man hat also einen Ueberschuss von vier positiven Scheitelpunkten. Dièse Ueberschii-se sind nun in frag- lichen Tabellen unter dem Titel : Summe der Undula- tionen in den letzten Golumnen angefùhrt. Vergleicht man dièse Columnen der beiden Tabellen mit einander, so ergiebt sich, dass eilf Stunden Ueberschûsse haben von analogen , und zehn von contràren Z ichen , vvah- rend drei ein unbeslimmtes Résultat, wegen emer vor- kommenden o, abgeben. Die Uebereinstimmung ist dem- nach auch so beinahe aufgehoben. Will man nun aber die einzelnen Monate der Tab. XLV mit denen der Tab. XLVI vergleichen , so Gndet man zwar die Sonimermonate ganz uiuegelniàs-ig und in Folge davon auch die eben angefïihrten Uesullate eher gegen als fur das Dasein der Serpentirungen sprechend, docli bleiben uoch Spuren der Uebereinstimmung fur die Winter-Monale unverwischt, und besonders fur den MonatJanuar ist die Analogie unverkenubar. Selbst dieMa- dras-Beobachlungenzeigen fur letztgenanntenMonat einen conformen Gang der Undulationen. S. Pl. 5 Tab. XXXII, XLVI — VII. Da aber. wenigstens in den gemâssigten und nôrdlichen Climaten, die sogenannlen Temperatur- Unregelmàssigkeiten im MonatJanuar beinahe ihre hoch- ste Grosse und Vervvorrenheit erreichen, so ist es doch in der That auffallend, dass sie gerade wâhrend dièses Monats eine so eigensinnige Vorliebe zeigen, zu den-' selben Stunden auf/utreten. und dies zwar in verschie- denen Jahren und in so entfernten Gegenden , wie. Europa und Boothia Félix. 1° In dem Vorhergehenden sind nur die D'fferenzen zwischen den positiven und negativen Kriimmungen be- rùcksichtigt; ganz andere Resultate konnten hervortre- ten, wenn man das Verhàltniss der Anzahl dieser Ma- xima und Minima untersuchen wollle. Wenn an einer Slunde 60 M und 65 m vorkommen , an einer andern aber 10 M und 15 m, so hat man wohl in beiden Fab- ien ein Ueberschuss von 5 m, jedoch ist das Verhàlt- niss von 60 zu 65 weit verschieden von dem von 10 /u 15. Es wird also nicht ohne Interesse seyn, die tte- sultate auch in dieser Hinsicht zu priifen. — In den zwei vorlelzten Columnen der Tab. XLVII sind nun die Summen der M fiir sich und der m ebenso fur sich , aus den Tab XXIV — XXXII angefiïhrt. Die lelzte Columne der Tab. XLVII enthalt die Proportio- nal-Zahlen zwischen M und m Pur jede Stunde So z. B. fiir i Uhr, wo M kleiner ist als m. ist die Analo- gie folgende gewesen -f- 1 : — 48 — -f 100 : — 628,6 ; fiir VII Uhr, wo M grosser ist als m, wurde die Ana- logie umgekehrt: — 9 : -f Si ~ — 100: -(-344.4. Dies Verfahren erlaubt die Proportional - Zahlen graphisch darzustellen. S. Pl. 5 Tab. XLVII. Man findet, dass die so entstandene Curve der Curve fiir die Total-Sum- me Tab. XXXV beinahe ganz âhnlich sey , nur das» die Undulationen W, v, b, C schàrfer hervortreten. Sollte wohl nun dies ailes Zulall seyn oder ist nicht in diesen Unregelmàssigkeiten noch eine Regel bemerklich ? Wohl hat die Mehrzahl dieser Undulationen eine hôchst geringe Grosse, was ihre Warme - oder Kàlte- Intensitàt betriift , aber in tlieoretischer Hinsicht ware ihre Regelmàssigkeit hôchst merkwiirdig, besonders we- gen der Aufklàrungen , welche sie ùber den Gang der erd-magnetischen Variationen verspricht Unzweifelhaft scheint es , dass die Beweise fur eine solche Regelmàssigkeit und gegenseitige Analogie in den Temperatur- und Declinations Schwankungen, schon ein gewisses Gewicht erlangt haben durch die bis jetzt hier untersuchten Beobacbtungen . und dass also ihre Widerlegung oder weilere Bestàtigung nicht ohne In- teresse seyn wùrde. Was nun die Pf r >derlegung betrifft, so kann wohl viel gegen die Serpentirungen , wegen der oben be merklen WiHkiihr eingewandt werden , aber dies gilt nicht gegen die eigentlichen Maxima und Minima der Tab XXXIII und ihre Total -Summen geben doch in der Hauptsache dasselbe Résultat, wie die Serpentirun- gen. S. PI 5 Tab XXXIII. 209 Bulletin s c i e n î f i q u e. 210 Zur weiteren Bestàttgung wird die Wahrscheinlich- keits - Rechnung die besten Hiilfsniitlel abgeben. Diè- ses muss aber einem folgendeu Abschnilte vorbehalten wenlen , wo denn auch die im ersten Abscbnitte ver sprochene nnd auch jetzt schon gemachte , corrigirte Berechnung der Gôttinger Declinations - Beobachtuugen ihren Platz am Besten finden wird: Fiir's Erste wird es aber nolhwendig seyn, die Beob- acbtungen in Padua, Miihlhausen uud ein Paar anderen Orteil, wo nur am ïage Beobachtuugen gemacht wor- den sind, nebst die von Herrn v. Baer neulich publi- cirten Beobachtuugen an der westlichen Kûste von No- vaja-Zemlia zu untersucheu und zu zeigen in wie fera sie mit den hier gepriilten ùbereinstimmen. 21. Einige Bemerkungen uber den Bau der Gnuci- feren; von G. A. MEYER. (lu le 21 août 1841). Ich hatte im Jahre 1858 der Académie einen kleinen Aufsatz „ùber Missbildungen, beobachtet an Cardamine pratcnsis" vorgelegt, der im Bulletin scientifique T. IV Nr. 24 absjedruckt worden ist. Ich halte m diesem Aufsatze eine merkwûrdige Diaphysis der Frucht der Cardamine beschrieben , die bei den Cruciferen in der That eine normale genannt werden kônnte. Ich habe dièse Diaphvsis, ganz in derselben Gestall, auch in diesem Jahre an Cardamine beobachtet, und an einem, wahrscheinlich neuen Sisymbrium bat sich bier, im Kai serlichen botanischen Garlen, in diesem Sommer eine durchaus analoge, jeuoch viel weiter entfaltele Diaphvsis ausgebildet, die. wohl beschrieben zu werden verdienl Auch ta diesem Falle sind die Blumen, bis auf die Frucht, meistens normal gestaltet . seltener sind die Kelchblâltchen zu wohren kleinen Blàllein ausgewach- sen, die Blumenblàlter und Slaubfàden verkùmmert Es ist indessen hauptsachlich die Frucht, die ihre normale Gestalt ganz abgelegt bat. Der ursprùnglich sitzende Fiuchlknolen wird hier von einem, mehr oder weniger la:igen Stielchen gelragen. und er ist kùrzer als im gewôhidichen Zustande; es hat sich ein Stielchen gleich- sam auf Kosten der Frucht gebildet. Die Klappen sprin- gen entweder an beiden Nàthen oder nur an einer Nalh auf, und im lelztern Falle àhnelt die Frucht cner der Lange nach gespalteten Blattscheide. Oft ôffnet die Frucht sich nur an der Spitze und bildet so gleichsam eiD Becherchen , aus welcheru der neue Zweig her- vor wâchst. Meistens findet man an den Ràndern der erhebt sich eine mehr oder weniger verlàngerte Blùten- traube, oder auch wohl ein beblàtterter, an der Spitze Blùten tragender Zweig. In beiden Fàllen ist die Achse eine Fortsetzung und Verlàngerung des BlumeDStiels er primâren Blume. Bisweilen bringen dièse secun- dàren Blùlentrauben einzelne Blatter zw ischen den, mei- stens vollkommen ausgebildeten und reife Saamen tra- < nden Blumen , horvor. In dem oben angeiùhrten Aufsatze halte ich — ge- stùtzt auf die Beobachtung , dass bei Cardamine pra- tensis die Blumentraube bisweilen in eim n Blùtenschopf endiget, und dass an einzelnen Blumentrauben Blatter mit den Blumen abwechseln — die Vermuihung ansge- sprochen, dass unter gewissen Yerhàltnissen Blatt und Blume sich gegenseitig vertreten konnen. Ich hatte dort einfach die Thatsachen erzàhll. ohne eine Erklârung derselben versuchen zu wollen. die ich vielmehr von andern, gelehrten Botanikern erwartete. Auch hat bald darauf mein verehrtester Freund, Herr Prof. v. Traut- v et ter eine Erlàuterung dieser Blattbilduug gegeben, die im Bulletin Bd. V. Nr. 8 abgedrurkt worden ist. Herr Prof. v. Trautvetter erklàrt das Vorkommen von Blàttern an der Inflorescenz der Cardamine dadurcb, dass in diesem Falle die Bractea, deren Entwickelung bei den Crucifereu gewôhnlich unterdrùckt ist , sich auf Kosten der Blume entwickelt habe. Dièse Erklâ- rung bietet sich in der That sogleich dar. so wie man die angefiihrte regelwidrige Blattentwickelung betrach- tet. Sie genùgle mir aber damais nicht, hauptsachlich weil , narh meinen Beobachlungen . die Entwickelung der Bracteen bei den Cruciferen keine Lnterdrùckung der Blume nach sich zieht, die Bracleen in dieser Fa- mibe vielmehr nie ohne eine Blume in ihrer Achsel auttreten. Erst in diesem Jahre habe ich wieder Ge- legenheit gehabt an der Cardamine prale sis Blùlen- trauben mit einzelnen Blàttern zu beobachten und die- sen Gegenstand weiter zu verfolgen. Untersucht man bei den Cruciferen den Ursprung und den innern Bau der Blatt- und Blumenstiele, so erkennt man, dass die erstein aus dem Rindenkôrper entspringen , wàhrend zur Bildung der Blumenstiele nicht nur der, au der Blumcnachse sehr geschwundi-ne Rindenkôrper, sondera auch hauptsachlich die Mark- scheidenrôhre verwei det werden lu diesem Schwin- den des Kindenkorpers — der gleichsam durch die Bil- dung der Stengelblàtter konsumirt worden ist — glaube ich die Hauptursache zu erkennen, dass in der Regel Fruchtklappen . die an ihrem Nabelstrange hàngenden ] die Inflorescenz der Cruciferen blaltlos ist. Das Auf- Eierchen. Aus dem Boden dieser abnormen Fiùchte treten einzelner Blatter an der Blutentraube der Car- 211 Bulletin scientifique. 212 damine, mag durch einen starken Antheil di s Rinden- kôrpers bedingt seyn. Doch auch dièse Erklàrung ge- niïgt mir, ich nmss es gestehen, nicht durcliaus. Die Blumenknospe wird gewôhnlich mit der Blatl- knospe verglichen, eine Vcrgleichung die. wie es niir scheint, nicht in alleu Fâllen durchaus riclilig ist. Denn der Lrsprung beider Organe ist, wenigstens bei den Crucileren und wahrscheinlich aucb bei allen krautarti- gen Dicolyledonarptlanzen , ein sebr verscbiedei er. Bei den Crucileren entspringt der Bluinensliel, und folglich auch die Blurne, ans der Markscheideni ohre, gleichsain von innen nach aussen hervorwachsend. Die Blatlknospe dagegen bildel sich in der Blaltachsel aul eine ganz analoge Weise wie bei den krautanigen Peperomien (s Ungers Abbandlung „iïber den Bau und das Wochsllvim des Dicoty ledonenstamnws p. 65 etc.) Urspn'inglich ist bei diesen Pllanzen die nocb unentwickelte Blaltknospe mit dem Stengel blos durch Zellgewebe verhunden. Erst spàter, wenn die Knospe sich entfaltet, trelen die, in deiselben sich enlwickelnden Gelasse mit denen des Slengels in Verbindung: sie wurzeit gleichsam in den selben. Dieser verschiedene Ursprung der Blatt- und der Blumenknospen sollte, glaube ich, wohl beachlet werden, und vielleicht darl man die Blumenknospe nicht mit gleichem Rechte, wie die Blatlknospe, ein axillares Gebilde nennen B^trachten wir die gefiederten Blatter der Cardamine genauer, so werden wir ^wenigstens bei den unlern Blatlern) an der Basis der Lamina eines Blàllchen, s > wie auch in der Achsel des Stielchen desselben im- mer ein kleines Knôspchen bemerk n , welches der Blattknospe analog, wenn auch um Vieles kleiner ist. Meistens bleibl dièses Knospchen unentwickelt; in gùn- stigen Fàllen jedoch wachst dasselbe zu einem wahren Blattbùschel aus, wurzeit im Boden f st und es entsteht S') ein selbststândiges Pflanzchen. Findet man die Mut- terpllanze in diesem Zustande, so wird man leicht ver- leitet ein solclies Blatt fur eine Sprosse ^Stolo), also fur einen Zweig, zu hallen. Tragen nun dièse Blatter der Cardamine einige Kigen- schaften eines Zweiges an sich, so kann man dagegen im Pflanzeni eiche auch Zweige nachweisen. die den Blàttern fast àhnlicher als den Zweigen sind. Belrach- ten wir Phyllanthus Niruri oder P cantoniensis. Am Stengel deiselben stehen Organe, die lange Zeit fur geliederte Blatter gehalten worden sind. deren âusseres Ansehen sie auch durchaus an sich tragen, die aber etzt , mit mehr Pvecht, fur Zweige angennmmen wer- den. Allein dièse Zweige stehen nichl in einem Blatt- winkel; es ist vielmehr .ïusscrlich an der Basis dersel- ben nicht die Spur eines Blattes zu linden, und die beiden Neben!)l;itter am Fusse diesi-r Zweige geben ihnen um so mehr das Ansehen der Blatter. Erst in der Achsel dieser blattàhnlichen Zweige*) > nlspringen die \^ahren Zweige. die in jeder Hinsichl sich als solrhe verhalten. Nicht weniger merkwùrdig sind die, einem gefieder- ton Blatte ahnlichen Zweige des Phyllanthus juglandi- lolius. Dièse Zwei«e stehen im Winkel einer dreilappigen Schnppe, deren scitliche Lappen fùglicli fur INebenblatter, der mitllere fur das Rudiment eines Blattes angenommen werden konnen. Allein dièse Zweige haben einen be- grànzlen Wachsthum, sie sind unlahig si- h zu verlân- gern. oder zu veràsteln; auch sind sie mit dem Stamme articulirt, und, nachdem sie ihren km zen Veg tations- cyclus bi endiget haben, lallen sie gleich ab. Ailes Eigen- sehaften wahrer Blatter. Allerdings kônnte man dièse Zweige viel richliger den lnllorescenzen beiziihlen, wie dies bereits mit den analogen Organen bei Xylophylla geschehen ist; all< in durch eine solche Deutung wird im Grunde nur wenig gewonnen, da die lnllorescenzen doch auch nur modificirte Zweige sind. So wie bei Ph. Niruri, so entspringen auch bei Ph. juglandil'olius erst in der Achsel dieser blattartigen Zweige die wah- ren Zweige, die in jeder Beziehung den Zweigen an- derer holzigen Dicotylcdonen gleich sind-, dièse Zweige dauein viele Jahrc, verlâng' in sich, nehmen an Dicke zu und verholzen, sie treiben blatlartige Zweige und in den Wink In dieser wieder neue Zweige. Ich habe hier einige Beispiele angefùhrt, die da zei- gen, wie Blatt und Zweig last in einander ùbergehen konnen , so scharf auch im Allgemeinen die Grànze zwischen beiden gezogen zu seyn scheint. Wenn aber — wie dièse Beispiele. die sich leicht vermehr n liessen, nachweisen — schon im normalen Zustande sich eine Analogie zwischen Blatt und Zweig nicht absprechen làsst, sollte da die Umwaudelung ein^r Biumenknospe (eines modificirten Zweiges) in ein Blalt, wenn auch nur Ausnahmweise und durch einen Rùrkschritt, so ganz ausserhalb des Bereiches der Môglichkeit liegen? *) Dièse Zweige, die gewiss mit Recht den Indorescenzen bei- gezâhlt werden konnen, zeigen so viel Eigentliunilicb.es, dass sie wohl mit einem besondern Namen bezeichnet werden sollten ; ich schlage den Namen Phy-Uanthocladus oder Phyllostachys vor. H : I . bulletin scientifique T IX. Nervander. Vnt&s ûberdie tàgl. Ferànd.der mngn. Declinatiotien. t-KITH . 1824. Job. XXIF. Stunde. Januar il £ a B :3 .1 uni. 3 % in £j u o m Ociober. jj > o J — S u m m u. — — 111 — _ •1 -1 1 * m — _ m * m -3 • —3 II m — M 111 m * ni 4i -4 ■3 III m m m * m * m M if. m * m i 1 •T —6 IV — — 31 * m *m M H 31 +4 -2 4-2 V M — m m 1 1 -2 —1 VI m M _ ni + i -2 —1 VII — m - — ni -2 . 2 VIII M M M - — — !\I * M r 3 + 5 IX 1 n M nt — m m +-2 ■ — 3 —1 X m m m m — M — M , — -2 -4 __2 XI M M m - — m M 3 . .2 il XII * M * M M M — * M m -H -1 f 5 XIII * m ni — m — 31 M * m m * 31 U -5 —2 XIV M m m M m M M m m m M -6 — 1 XV m m m m M m # m -H — o — 5 XVI M M * M * M * M * 31 * m j— 5 XVII * M n * M * M 31 # 31 fs -1 +4 XVIII * M m * M ni 4-2 -2 XiX m m M m # M +2 T ' > —1 XX M # M M m M * 31 +5 -1 +f XXI m ni m —5 xxii m m 31 31 M -{-3 ~2 + 1 \\l II M M M 4-r, LKITH, 1^2 . m A \7^. Stunde. u C3 Februar. < •r. if, s 3 j > o C -a -j Q S u m m a. M m m +ï — 1 I * ni m 31 31 +2 —2 II * m * M m 31 m m * m m M ni +3 — 1 —4 III * m 31 * ni M # m m 31 # m 31 +4 —5 —1 IV M m 31 31 m +3 -r-2 + i V 31 M ' m # M * m ni 31 31 +5 — ") 4-2 VI m m * m * m * m m m Vil M 31 31 31 4-4 4-4 \ Il [ m ni ni 31 31 m 4-2 -4 —2 IX * 31 31 31 31 ni m 31 U 4-3 X * m m M ni 31 m 4 2 -4 —2 XI * 31 31 31 ni m 4-5 -2 4-1 XII * m * 31 ni m m m * M M M 31 * M +6 —5 +i XII I * M M M M * m m * m ni 4 -4 XI\ * m m 31 m 31 31 * 31 * m + -4 XV * 31 * m m * m 31 ni m * m +2 -6 XVI * ni * M * 31 * 31 m * M 31 4-5 _2 +3 XVII * 31 * M 31 # 31 * m m 31 |-5 -2 4-3 XVI 11 * 31 31 m * M 31 * m 4 •2 + 2 XIX M * m 31 +2 -1 XX m M 4 -1 -I XXI M 4-1 4-1 XXII m m -2 —2 XXTII m 31 31 m 42 —2 il I SALZUFLEN, **<28. T„b. XXVI c -q i> h Stinidc. g cô .2 s 'S ■n ,'pteni Octobe E > eceml S u m rr a. S <* S —. I * in *m -* jn in — — ■ — ni M i 1 . j .4 _ 1 ô 11 * m M M * ni M *m — * ni * m 4-5 - 1") III 111 ni m m M * m — -j-i .fi iX IV M ni — ■ — ■ — JLi n u V m | — — ] — () 1 , 1 VI — . * \I _J_ t n \f VII M XIX M M M M n u 1 K "T s VII 1 n i M • — . — * m ■ ■ i IX m M m ni m — . 4-2 4 .2 X M M ni — M "T 1 XI M M M m 4-3 . \ 4-2 XII Jll 111 m m ni 31 M M M 4-4 — 1 XI1Ï M 31 m m m ni 4-3 4 — i XI\ m * >[ ni m m \i -r 1 , .4 — X XV * M * 31 m *M 4-5 —1 +2 XVI *M *M * M * M * M *3I *M *M +8 +8 XVII m *M 4-i ■ — 1 XVI l * m M ni m ■ — 3 ~2 XI? *3I m m m M M + > ■ — 5 XX m M M 31 - 1 + 2 XX XXII M M -- + 2 +2 \XIII PL i MOI I II , 1855. Tab XXVI L Sumde. 3 i < '3 ■g .1 uni. September. ! October. November. Deceniber. S u m m a. 1 m * m * M ni -f 1 — 3 2 I *m * m * m * m *m m * m * m 31 * m 4* —9 —8 II M M *\m m *3I * m * m * m -F- 3 — 5 2 Jll m m 31 *m 31 +2 ■ — -3 ■ — l IV m m —2 —2 V 31 + ' VI M +1 4-1 \ II m * 31 31 31 M m 31 4-5 —2 +3 VIII *M * • 31 31 m m 43 2 + 1 IX *m " m m m —4 X M 31 ni M 31 31 31 M . M 4-8 — 1 XI m m m m m m 31 31 +2 —6 —4 XII M 31 ni m 4-2 —2 XIII *M m 31 m *3I 43 , .9 4-i XIV *ni 31 m * M m 31 31 31 *m 4-5 ■ — \ + ' XV M * M m *jM m m m m m * m + 3 —7 —4 XVI m *m * 31 * M M *3I * 31 31 *3I — 2 +5 XVII * M *3I * 31 *31 *3I m *31 +6 — i 4-5 xvin *3I m *31 +2 —1 4-i XIX M + 1 +1 XX m ni . 2 —2 XXI m m 31 31 +2 + 1 —2 XXII m M m ni ■ — 3 —2 XXIII M M m 31 M 44 + 3 PnMOUTH, 1834 Tah. XXV 111. Stunde. —. g £ M S u S •5 August. 03 E 03 M c (J c Novem ber. S u m m a. M — ■ * m . — 1 ■ — ■ 1 u 1 ^ ITI III * m ni i 11 * 11) J 1 1 * iïl * ni * 111 *m 1 1 1 u — j z H III nu \i 111. 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'3 S J'uni ^3 August. s 3 Eh II m* m* m* M m* m* —5 —4 III 31 m + < —1 IV M* 31* +2 — 1 V 31 m* m* M* M 31 4-1 —2 +2 VI m 31* m* m M m +2 —4 —2 VII 31* M m M + 3 —1 +2 vin m* M* 31* 31 m +3 —2 IX m* m* m M* m m M 31 + 3 — 5 —2 X 31* M m* 31 * m M 31 m +5 — 3 +2 XI m* m* M* m* 31 m m +2 —5 — 5 XII M* M* m* 31* m m M* 31 + 5 1 — 3 , +2 XIII m* 31 31* M* 31 m +4 —2 ' +2 XIV m* m* 31* 31* m M* +3 ■ — -3 XV m* 31* ■fi — 1 XVI m* 31* m* m m +< —4 —3 xvii 31* 31* 31* 31* 31 +5 4-5 XVIII m* m* 31* m m 31 +2 —4 —2 XIX m M* m* m m -M —4 ■ — -3 XX M M 31 31 m +4 — 1 +3 • XXI m* M* 31* m m 31 +3 ■ — 5 XXII M* 31 m 31 +3 — 1 +2 XXIII in* — m* m*- 31 M m +2 —4 - 2 1 BOOTHTA FEUX . '850 — Si Tah XXX. Slunde. October. 1 Noreinber. 3 c o u S Q Januar. Februar. S April. 'n S —. /> F M* M M ] k m 4^ -1 +5 XXi m m m m -4 —4 XXII M m m M M M +4 -2 +2 \XIII M* — m 1 m _2 |_2 BOOTH I A FELIX . 183 1 — 52. 7>i/>. V \ YY u <- Maxima und Minima Stunde. u ï "o Jp c S 3 u . C3 3 u S) s u m m r © •o 1 c u i> 3 "su •3 o 10 10 Z Q jO m* Ai 4< | -ï I 111 * m* —2 4 —1 —% II M m* ni* 4< —2 — t 5 —6 —2 III M* 41 4i . IV m m* —2 —2 42 42 — 1 V M M* M* M +4 44 -1 42 VI m ni* m* M m + 1 —4 — -5 2 VII M* m M -j-2 — i 4i t' 41 VIII M* ni M* m +2 —2 41 42 42 IX m* M m* M* 42 —2 -1 i 1 X m* M* m* il —2 4i — i XI M* M* M* M +4 +4 -2 43 43 XII m* m* m — -3 ' — 3 43 - 2 XIII M m* M* M* M* M — i 43 42 — 2 42 XIV m m* m m* m* m* —6 —6 41 45 4 XV M* M M* M* +4 + 4 43 XVI M* m m* m* 4' — 5 _ -2 -i — 1 XVII m m* M* M* +2 —2 44 43 4i XVIII M M M* 43 43 -i — i 4i XIX m* m* —2 —2 —2 XX m m* M* M* 42 —2 42 41 XXI M M* M* m* — i 42 41 41 XXII M* 4i 41 fl 41 xxin m* m —2 —2 — 3 41 MADRAS, 1823. • Tab. XXXII. 3 3 Stundc. Januar. n _5 fa fi «s Aprii. S •s —> jj August Septem! Octobci Novcinl Dcccml: Sun» m a. y) * m ni — ■ 1V1 — — ■ * ni *M — 2 — i 5 4 ■ 1 r 1 *m M ni m m . — M — • * m i T" 2 —\ 5 5 Tf 1 i — m JVl * in m M * m m * m M i -r — 1 5 o — — TTT 111 — - - M 1V1 m * ni — — . — ■ — ■ i + 1 — 2 4 ■ 1 1 V M 1H — m — . — ■ — . — m i + i — 2 4 — ■ 1 V — ni — - M 1V1 . — M — . — — i + 2 — 1 + 1 VT V 1 . — — ni . — ■ m — — — — 2 o Z VIT M — M JVl *M M — -i M — M 1 T 5 + 5 V -11 m M 1V1 *M 1V1 m, 1V1 *m *M — *M — ■■ i + 6 — ." 1 - + ô TV LA , — 1*1 ni 111 in *M * m • — * m m i T 2 — 1 — O A. M ni — . M 1*1 iii * m — . m — — i T 3 — 5 n u A 1 M JVl M m M — M + 5 — i 1 A + 'k "V IT _ m M i»i m *M M * m m + 3 — 4 1 A. V *M m i»i m 1VI JVl m M + 5 ■ — • 5 1 9 + Z Y VI * ni ni ni JVl * m *m *M m *M + 3 — 6 — 5 xvi r *M *M *M *M *M *M *M *M *M *M + 10 +10 XVIII *jm *m m *m m * m * m * m *m * m *m —11 — 11 XIX * m *M *M. M *M M *M *M *M *M *M *M +11 - 1 + 10 XX *M m m m + 1 — ■ 5 — 2 XXI M M M + •ï + 3 XXII m m — 2 — 2 | XXIII * m *m M M 1 *m + 2 — ■ 3 — 1 Tab XXXIII. Stundc. Mad ras. Boothia. Leith Plymouth und Salzuflen. Summa der Europâisch. Beobachtun- gen. Summa der Europâisch. Beobachtuu- gen und Boothia. Summa Total. — 2 z — 1 Z — 2 — 2 • — • 5 Z — 5 Z I - - 3 d —15 cl — 4 —24 d —28 cl —41 d —44 d II — 2 w? — 15 cl — 6 —10 —16 W —29 —31 W? III — 2 V? + i - 11 V — 6 —il V —16 —18 V? IV + 5 X — 5 — 5 X X V — 1 X — 1 X? — 1 — 1 VI — 2 X — 3 X + 2 A' — 1 X? — 3 X — 3 X vu + i + 2 a' + 2 + 5 vin + 4 A + 5 A + i A + i A' + 2 A + T A + 11 A IX ■ — • 3 a — 3 a + 1 A a? + i 2 a — 5 a X — 1 — 1 a B? — 1 a i — 2 XI + 4 B + 2 — 2 b + 4 + 4 XII + 1 W + 1 b' + 7 B' + 7 B' + 8 B' + 9 B> XIII — 1 h + 2 B'? — ■ 5 b + 2 C — 1 b + 1 b b 1 XIV + 2 b? — 2 C + 1 c — 1 b + 1 b + 1 XV + 3 G + 5 C? — 5 c + 6 + 5 + 6 + 9 XVI — 1 c — 2 c + 8 + 13 Y +21 Y +19 + 18 XVII + 10 Y + 8 Y + 9 Y + >i +20 +28 Y +38 Y ! XVIII 9 3" — 1 + 3 + 4 + 7 + 6 — 5 y XIX + 8 I) — 2 y + i y + - + 4 + 2 y +10 u 1 XX + 1 + s D + 5 D + 3 + 6 D + ? d/? j XXI + 2 cl? + 2 d? + 2 ! XXII + ? D'? + 2 D'? + 2 j XXIII — 5 z — o z — 1 — 4 z — T z b Tab. XXXIV. L e î t h P 1 y m u t 1 S u m m a. otuncie. 1824. 1825. 1833. 1834. Salzudcn. l-eith. Plymouth. —1 —1 d —2 — 1 -—2 — 2 I - — 3 d W — 8 d —12 d ■ — -5 d — >3 — 20 d T 1 11 — 3 —4 V —2 + 3 w — 3 W? — .7 d 4- l W t T r in —6 V? — 1 —1 W — 3 V — 5 V? — -7 d — 4 v Tir IV 4-2 X 4-1 —2 V + 2 X X 4-3 r X x? V — 1 1 X +1 X? — 1 — 1 X 4-1 X? VI —1 X —7 X + 1 X? X 4-1 — 8 X 4- i VII —2 +4 A +3 A 4-5 A 4-2 4- 3 VIII +5 A 2 a +1 + 3 A —1 4-3 A 4- 4 A IX —1 +3 B —4 a a . 2 a 4-2 — 4 a X —2 a 2 b' +1 B 4- i B 4-i — 4 a 4- 8 B XI + 1 + 1 B' —4 b' — 1 h' +2 B 4-2 — 5 b' ■X7" T T XII + 5 B -M B/ B' —1 b? 4-6 B B' "v Tir XIII — 2 b u Dr 1 ^ — 4 b — -1 — 2 b ■ — 3 b •%? Tir XIV —1 G C? +1 C — -5 c —1 C 4- i C? XV —5 c —4 c —4 c 4- 3 C 4-2 —9 c 4- i c? XVI + 5 Y +3 Y +5 Y — ■ 3 c 4-8 Y 4-8 Y 4- 2 XV II +4 +3 Y +5 Y 4- 3 Y 4-' 4- « Y XVIII +2 +( 4- 3 Y —2 y 4-2 4- 4 XIX —1 y +1 + 1 4- 2 y 4- s XX +4 D y —2 y 4- i 4-2 D 4-4 D — 1 XXI -3 z 44 D D — 5 z —1 z 2 z — ■ 3 z XXII +1 —2 z —2 z 4- 2 Z 4-2 Z —1 U XXIII +3 Z Z +3 Z 4-3 Z 4- 3 Z Tab. XXXF Stunde. B o o t h i a F élis Sumina. Madras. Sumina. Die Euro- pàischen Beobachtun- gen. Total-Summa 1829 - 30. 1830 31. 1831 - 32. Z +■> Z Z 4- 3 Z î Z - r 2 Z - 5 ■ — • 5 1 ■ — 3 —7 d —2 d — 12 d ô d -15 d -26 d —41 d II —4 d — 5 —1 —10 2 -12 - 9 W —21 W? III 4-t w 4- i w? 1 w? H - W? -16 v —16 V? IV 4-1 4-2 X —2 v 4- i V? 1 V? v? 4- 3 X 4- 5 X V 4-2 X —2 X 4-4 X 4- 4 X 4- 1 X 4- 5 X 4- 5 VI —2 X 4-5 A - — -5 X — 2 X 2 X - 4 X - 6 X —10 X VII 4-2 A +5 A -fi A 4- c A 4- 5 A 4-n A 4-io A 4-21 A VIII 4-1 — 5 a — 2 a 4- 5 4- i 4- 6 4- 1 IX —2 a — 2 a 5 a - 7 a 4 a —11 a X 4-2 B -fi _i a 4- 2 B + 2 B 4- 5 B 4- 7 B XI — 3 b' 4-3 B 4-4 B 4- 4 B 4- 4 4- s - 1 b' 4- ^ B XII 4-2 B/ — 3 b — -3 b' — 4 ]y 5 b' - 7 b' ,4- 5 B' — 2 b XIII 4-2 B/ 4-3 B' 4- 5 B 4- 1 B' 4- 6 B' - 6 b C XIV b? 4-3 C —6 b — 3 b 1 h - 4 b - 3 C — 7 c XV C 4-2 +4 C 4- 6 — 8 G 4- 2 C 4- 8 C - 6 c 4- 2 XVI — '3 c • — 3 c —2 c c ô c -11 c 4-18 Y 4- t XVII 4-5 Y 4- 5 Y 4-io Y 4-15 Y 4-15 4-30 Y XVIII —2 4-i Y 4-3 Y 4- 2 —H y - 9 y 4- 4 1 — 5 y XIX — 5 y —i y 2 y — 6 y 4-io D 4- 4 D 4- 3 y D 4- 1 D XX 4-5 D 4-5 D 4- « D 2 d' 4- 6 4- 5 -fil XXI d' —4 d' 4-2 D — 2 d' 4- ô D' 4- i d' - 6 z — ■ 5 d' XXII 4-2 D' 4-2 I D' 4-1 4- 5 D' 2 z 4- s D + 1 4- 4 D' XXIII —2 z z —2 z — 4 f '•<*. 1 Z - 5 z 4- 6K Z 4- i t Tab XXXVI Al te Beobuchtungen. B o o t h i a F e i x Stuiidc. H a 1 f t e W i n t e r S o m ni e r A. B. 18 50 1 18 3 1829 / 3 o r ir m IV V VI vit VIII IX X XI XII XIII XIV XV XVI XVII XVIII XIX XX XXI XXII XXIII — 5 —20 — 8 —10 + 4 — 5 + 8 + 8 — 9 + 9 — 5 + 7 — 6 — 4 + « +16 — 4 + i + 2 + 2 + i + 2 d W V X X A A a B 1/ Y y D D z z + 2 —21 —13 — 6 + 3 + 1 — 5 + 13 — 1 — 2 — 2 + 7 + i — T — 1 + 6 — 1 + 14 — 1 + 6 + 9 — 1 + 3 — 1 Z d X X A a a B b C c Y y D d' D' z —1 — 2 +2 + 1 —2 +2 -H — 5 + 1 —1 + 1 —1 —1 — 1 +4 —1 — 1 + 1 +2 — 3 Z d X X A a B b' B' ]> C c c Y y y D S D' z + i —4 -2 +^ 2 +i + 1 +* - 2 + i +2 2 —1 + 1 - 2 +2 — 1 +5 - 3 +2 d X X A a B b c c Y y D d/ Z —2 — 1 + 1 2 +* — 3 + 1 — i +4 — 3 +3 —6 +4 —2 +•> —2 +2 -H 2 Z d X X X' x' A a B b' IV b c c -v X y D z —2 —2 — 1 +% 4-1 -H —2 + i +3 + 1 — 2 +i —1 —2 +2 + 1 d d X x X/ x'? A? a? B B b' B' c G c Y y D z z Z +2 — 3 — 3 —1 +2 + 2 —4 +2 + i —1 + 1 +2 +2 — 1 -2 +2 —1 +2 —1 +2 —2 Z d d X x A A a B b' B/ b C C c Y y D d> D/ z Toi. XXXVII. Stunde. Leith 1824 Leith 1825 PI y m o u t h 1833 PI y moût h 1834 Winter. Sommer. Winter. Som mer. Winter. Sommer. Winter. Sommer. —1 d Z — i d —2 — 1 -fi Z I • — 3 Z W ■ — -3 d — 5 d —6 d —6 d II — 3 d W —2 d —2 V + 1 W — 5 4-2 W 4-i w III — 3 — 5 V w —1 X —1 V w —1 V —2 V IV +2 X X — 1 V 4-2 —1 V —1 V — 1 V + 3 X V + 1 —2 x +3 X —1 4-i + 1 X — '3 X VI —2 x 4-i A — -5 x —4 X 4-i A + 1 X — 1 VII —1 —1 a 4-4 A 4-2 4-i A —1 X +1 A A VIII + 5 A —3 a -H +1 + 1 A 4-2 IX — 3 a +2 B +2 B -H B ■ -ô a — i a 4-' A —1 a X —2 ■ — -3 b' +i +3 B 4-4 B —i i a 4-2 B XI +2 —1 b + 1 —1 > — 3 y B -ri b' XII + 3 B/ 4-2 B 4-2 B' —i b — 2 b 4-2 B' —i b +i W XIII —2 b 4-2 G —1 b —i h ■ — -3 b XIV — i C — i 4-i C 4-i C 4-2 G —2 XV —2 c ■ — -3 C . 2 C —2 c . 2 c .2 c +2 G + 3 C XVI + 5 Y 4-S +2 Y 4-5 Y —4 c + i c XVII +2 Y 4-2 +3 Y + 3 Y +2 -fi +2 Y XVIII + * —1 y 4-3 —1 y 4-2 —1 y +2 Y 4M XIX — 1 y Y +1 D 4-1 D + 2 Y XX 4-4 D D y —1 y —i z +i XXI z —2 D -H D D —i V" —2 V XXII —i z 4-2 z —2 . .2 z .2 z Z 4-4 D +1 i> XXIII 4-2 Z -4-1 Z Z —2 Z -4-5 Z Z • Z ' I Tab. XXXVIU. Stundc. L e i t h 1S2 4 5 P 1 y m o u t h 183 5 / 4 Si lizuft 1828 S u m m a Winter. Sommer. Wintêr. Sommer. Winter. Sommer. Winter. Sommer. U .2 a — 3 + 1 —1 — d 1 —4 — 1 1 i — 5 w —9 a -11 d — 5 -12 d —14 d TT XI — >5 cl —2 +3 w —2 \V? — 5 d W -5 W —4 W HT ■ — -5 —4 V —2 V —2 V? —2 ■5 V —7 V —9 V + 1 +2 X —2 V 4-2 X — X —1 tM X v +4 X — 3 X +2 X —2 — — i X +6 X —6 — -5 X — a X +2 X —1 X 4-1 — A —2 X —4 X VTT +3 A —1 +1 X +2 A +4 A fi +8 A +2 VTT r i 111 +2 +i +2 A +2 —2 -fi A 4-2 +4 A — i +3 B —2 a —2 a —2 a a — 5 a 4-i a x — 5 a +i +2 B +6 B +i B — 3 +8 B XI +8 — l b' —1 —4 b' -B* B + i B 4-3 B —4 b' XII /Il 1 4-5 B' 4-1 1 B' ■ — 5 b 4-3 B' —1 b' +2 B 4-5 B' XIII -2 1) b +i —4 b — i h B' —2 b —4 b XIV —2 C? +3 C +2 C - -1 b ■ — 5 b C — 3 C -fà c ■ — 5 c +i +1 -fi — 3 c — 5 c XVI +i Y —4 c Y +4 Y -H Y -M 4n Y XVII +2 4-5 +4 Y +c Y "V % * T T I" XVIII +4 Y —2 y +4 Y —2 y 4-c , . ; Y J MX — i y +1 D +2 4-i +2 D . .2 y +3 V D xx +4 D — i z -fi +ï D 4-5 D D XXI 2 z —1 z i -2 z — 1 z — 1 — 5 z XXII — I z z +i Z +2 Z —2 z +3 Z XXIII Z 4-r, Z 4-s Z 4-3 Z 4-5 Tab. XXXIX. S u m m a S u m m a B o o t h i a F e 1. M a d ras Madras. Boothien und Stunde. Madras und Boothien die Europ. Beobacht. Winter. Sommer. Winter. Sommer. Winter. Sommer. Winter. Sommer. +1 z +2 Z 2 z + t Z —1 Z + 3 z —5 +2 z? I ■ — -1 d — -5 d —1 Z —2 d —8 d —20 d —21 d II — o — -5 d —1 d —1 —6 —6 d —11 W? —10 w? III +1 w —1 -fi —1 W —6 w? —10 V? IV 4-3 X —2 V X — 1 4-3 X — -3 V +2 + i X Y +' X -fi A —1 X +2 X 4-2 +3 X +8 X ■ — 5 VI —4 X +2 2 X —4 X X —6 X —4 X VII +4 A +2 A 4-5 A +2 A A +4 A + 15 A +6 A VIII 4-2 —4 +i 4-2 A +3 —2 a +5 +2 a IX —5 a 4-5 B —2 a — 5 a : — 1 a —12 a -fi a X -M + 1 —1 B 4-i B B — -3 + 10 B XI + 5 r, —1 b' +2 +2 4-1 B + i +10 B — -5 b' XII —4 b' — 1 b' —2 b' —5 b' —2 b' — -5 b' -fi B' XIII + i B' 4-4 B' +1 B' +2 B' +4 B' B' b XIV — 5 1» b —2 b -fi C —1 b +3 b? ■ — 1 b C XV + 3 C +5 C +2 C +5 C + 3 C? +2 c c XVI — 5 c ■ — 3 c —2 c —1 c - 1 c —4 c — (i c + 13 Y XVII 4-6 Y —1 +6 Y +4 Y +12 —4 Y +3 Y +18 Y +12 i XVIII + 1 4-i Y ■ — 5 V —6 y y ■ — '5 y +2 y — 1 y XIX — o y ; — -5 V -H i) 4-6 D 4-1 +3 D +4 + 3 XX 4-4 I) rH I) —i d' — 1 d' + 5 D 4-3 D +8 D +3 D XXI — 1 d' — 1 d' 4-2 D' + 1 D' 4 i d' d? d' — 5 d' XXII + 5 D' +2 D' —2 z +5 D ; D? + 1 D' + 3 D' XXIII — ô z — 1 z — I —4 z — 1 z —1 + 2 z? Tah XL Europ Beobachl J Booih i a. s u m H C. 1V1 a d r a s. r o i a 1 - S u m m c Stunde. u .2 -a u S 1 u . g) -.o ^ 3 -g 0) . Il .S J [j u Fiùh — - u — Soinn !a "S *S £ c Wmter ing u Sommer. .2 S- fci 3 S _f& > 1s r jj a S fa- = S Heibst. U — 3 1 - 1 + " + 2 (J y 1+ 1 — 1 r ■ 2 + 1 2 — 1 z J 1 — 1 1 — 8 5 —.6 ■ — »3 iu — 1 l -2 4-2 — 3 — 1 ' d — 15 d — 1'» d ir 2 4 — S 4 3 — 3 — 6 ■i- " — 6 —3 -fi — 6 — - 5 w m -5 — - 4 -M ■0 — i — 4 — (J 5 — — i 4 — 6 - 6 V IV + 2 + +2 — i + 2 + 2 — + i — i + 1 4- 3 X — 1 X V +6 - 2 — 4 + - +n -M + « — i — 5 — 4-1 4- 8 V — 1 X VI -2 1 3 —2 2 +2 — 4 + 3 — i - - 1 — 4 X - 4 X — 2 X VII + •' + 9 1 +6 H- 2 + 15 1 4-2 4- 4-3 + 4 A + (6 A. + i A VIII + 1 + 3 + 2 — 3 —2 "h 3 4-' 4- 4 A 4- 5 a IX — fi 4" ' —2 4 — 6 4- » —1 - 3 —1 5 a — a + 3 X + i 4" 4 +8 —4 +3 + 3 -4 S 4- i —1 4-1 4- 3 B — 4 4- 8 B XI -1 + 3 — 5 +5 — i î— f + 8 4 4-2 4-2 4- ! b'? 4-o i > B — 4 b' XII +2 + 1 + 2 — 5 — i jf- 2 — 2 4- i — 1 . -2 + i B<> — 4 b' 4- i IV? 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I —8 —8 —6 —4 — 5 4 1 2 — 13 -12 - 1 - 6 4 d II —4 -5 -3 — 5 2 — 9 — 1 — 3 W III 5 6 .> 2 -M —1 4-1 4 - 1 - 2 — 2 -4 V IV —1 4-3 +; 1 —i 4-1 — 1 4- 2 q + a -H X V 4-5 — 5 5 4-3 4-2 4-1 4-' 4- 5 - 2 4- f VI —1 — 1 —1 2 +2 2 — 3 4- 1 2 X VII 4-4 4-2 4-4 4* - 1 4-3 \ 4-1 4- t - i + 3 4- s 4-2 A \ ni -M 4-2 4-2 4-i — 1 + 5 4- 2 - 2 + 4 +1 a IX +3 2 — 5 4-1 + 3 6 4- i 4- • > 4- i — Il +2 B X 3 4-5 4-3 i +2 1 +2 4- t + 2 4- 2 4-- B XI + 1 2 4-2 4- ; > 4-1 2 4-2 4- « — 1 - 4 + 4 XII —5 4-6 -ki --2 — 1 4-'' — 2 4-io -i b XIII +2 4-' —5 —4 4-i 4-4 4- 5 4- 5 — 4 u C XIV 2 2 1 +: 4-1 +i 4 — 5 - 1 — 2 — 5 c XV +2 i 2 — -5 4-1 4-2 4-> + a 2 XVI 2 4-s + 5 - — 4 + 8 4- 6 -H XVII 4-3 ; 4-5 4-4 4-3 +4 —1 | (j 4-2 4- t 4- 4 4- 4 + 5 4-4 Y XVIII 4-6 —2 4-1 — 1 + 2 4- t — ■ 5 4- ? 4-i; XIX o i 4-5 3 1 — 1 - 2 4- s )' XX 4- 4-5 4-4 4-4 • 4- r 4- f 4- + •' I) XXI 2 j 2 —3 -fi _2 1 +1 — 4 — 5 3 4- 2 .2 d' XXII +4 —1 — i 4-2 —1 +3 4-1 4- « 4- 5 + 2 4-5 T)/ XXIII + 5 — f +4 2 + 2 . — 5 - 1 + i + 1 4- i- — 1 4-< z? r. Tab XLII. M a d r a s. Di e Europâischen Beobachtungen , lîootliia und Madras. Stunde. •— a u Summe & & O* 6> 1. Quart 1. Quart. 3. Quart. 4. Quart. der ri es Zeichen. — 2 4-1 o y La W I —1 —1 —1 ^14 J -i O A CL d — o j a ■ i — -4 A II 4-1 —1 — 3 W V ▼ u W vv o — -o d i" cl —3 w III — i - 4 ■ — 1 / V — o — Z —4 V IV 4-i —1 — < V A. U Y A 1 o 4- 2 4-2 X V — 1 4-2 4- 4 x X U y A 4- * Y A ri VI x _|_ -i /A X — 3 X . —2 X VII 4- 1 4-1 4-1 4-2 1 + 8 A o a/ a Ifi A A -r 1 A 4-s A VIII o 4-1 4-1 4-1 a' 4- 3 A' — i a 4- 5 4-1 a IX —2 --1 —2 4" i A' 4- i ci 1.1 3 4-1 a X 1 —1 - 4 4- S 1 o -r- h i i -r i 4-2 B \I 4-J 1 1 4-1 4-i 4- 5 B n V/ »ô I)' 4- » 1> I> + « XII —2 — i 4-1 1 - 4 h' . , c * \J k' JJ 1 Q + y JL> 4~ i b? XIII -f-i 4-i — i 4- 4 B' 4- c B' (i b — 4 b G? XIV — 1 4-2 —2 - 5 1) — 2 b 4-2 C — 4 b —2 c XV 1 4-i - - 5 G c — i XVI 2 - 6 c 4- s Y 4-5 4-1 XMI +3 +2 4-2 4-3 4-lo Y 4- 6 —6 Y 4- s Y 4-^ Y X V 111 — -2 — 5 ■ — -3 — 5 4- s — 6 y —1 y — 5 y 4-2 y XIX + i +3 4-3 4-3 - 2 y 4- 2 4-i D 4- e D 4-2 V XX — i — i 4- 6 D 4- 3 D 4- 2 d' 4-3 D X\I +1 4-i - 5 d' — 2 d' — '3 d' 4- 3 D' —2 d' XXII —1 + i D' 4- 2 D/ + 1 4-s XXÎII — i 4-1 — i 4- i D' z + 2 | Z -4 2 4-i Tab. XLII1. Die Europàischei l Beobachtungen. B o othia Fel X. Stunde Januar Marz Mai Juli Sept. Novemb Januar Marz Mai Juli Sept. Novemb u. u. u. u. u. u u. u. u. u. u. u. F ebruar April Juni. August. October Decemb Februar Aprd. Juni. August. October Decemb 4- —2 — 5 4-2 +: —1 I —6 —6 —4 —4 ■ — -5 — 1 — 3 — '3 — -3 — 3 II 4-i + 1 —2 — -i : — 5 — -3 —2 —2 4-i —4 — 1 —2 III —4 —4 • — 3 — 1 — 3 +1 4-1 —2 4-i IV 4- : — i 4-2 — -i i 4-i 4-2 V 4-3 — 5 — l —2 +5 4-2 4-1 4-1 VI —1 —1 —3 — i : 2 4-2 —2 VII 4-1 +4 —1 4-s 4-J 4-i 4-2 - i 4-i 4-4 — i Mil +i 4-i 4-1 + 1 4-2 — 1 —2 — 2 4-3 IX 4-3 4-1 —6 — 2 4-2 —1 4-1 X 4-5 4-1 4-2 —2 + 5 :> + 5 XI —2 4-2 — i —2 4-i + 1 +4 —i 4-ï XII 4-1 —1 +5 4-2 4-i 4-1 —4 - 3 -M 4-' — i XIII 4-2 4-1 — 5 —4 —2 — t + 5 4-3 + i +i - 2 XIV —2 —2 —2 4-i +2 .) 4-2 4-i , 2 2 XV +t — i —2 —2 — 5 4-1 4-' +2 4-2 XVI — 5 4-i 4-^ 4-6 4-3 4-5 - — -3 4-1 —2 —2 —2 XVII 4-6 4-2 4-5 4-2 W-2 4-4 4-* 4-i 4-1 XVIII 4-5 4-1 —2 +1 — 1 — i 4-2 — i 4- 4-' XIV —i 4-i — I 4-1 + 3 —1 —2 XX +2 4-i 4-2 4-4 4-4 4-2 —2 XXI —1 —2 — i 2 —i 4-1 —2 —i 4-i XXII — i +2 4-2 — 1 ; ■ 1 4-2 —i 4-i 4-5 XXITT 4-2 4-i — i 4-3 4-i -2 4-2 - 1 Tnb XL1V Die Europ. Beobachtungen u. Boothia. D le Vorl îergehendjen un 1 Madr; s. Summe Stunde. 1 i l£ Màrz u. April. Mai u. Juni. Juli u. August. Sept. u. October. s S .* o £ Q Januar u. Februar. S 3 i ~ 5c 3 3 Sept. u. October. Nov. u Decemc der Zeichen. u + 2 — + 1 —2 + ' — ■ I + 1 -i h2 — 3 —1 I —9 ■—9 ■ — n —4 —8 — i — 10 -8 9 - 5 — 7 — 2 —6 d II — 1 — i — i —5 — 6 —5 — 1 -2 —5 - 8 -5 — 5 w III — 3 — 5 ■ — •*> • — 3 —1 — 5 -5 -5 — i — 3 —1 —6 V IV — i 4-2 —2 +* +2 M —2 4- 3 4-1 4- X V + 5 ■ — 3 — i +3 + 5 -1 -3 4-1 4-3 + 1 VI — i +2 — 5 — 2 i — 3 -i +2 • — '( — 3 — * 4 X VII + 2 "H — 2 +i +9 + 5 -i 4-2 4-to 4-i 4-4 A VIII 4-1 + i i -F 4 -2 ■H —1 4- ' 4-4 4-5 IX +2 +2 4-2 ; — 6 • — G + 3 -2 +1 +2 — i —8 a X 3 +6 HM +» -3 4-7 4-1 — i 4- 4- 1 B XI —2 +6 — i 4-2 _l_l i 1 4-7 -1 ■ — 3 4- 3 +2 W XII - +2 — 5 — 6 +1 i -6 4-7 4- 2 4-i 4-i 1 W XIII -H +3 +4 —2 — -ô —4 + 2 4-4 4-4 — 3 — 2 — 5 XIV —2 —4 + 2 — i . — J — 2 -4 4-< — 1 —1 — 5 c XV + 5 -i —2 + 1 + 5 -1 + - — i XVI ■ — o + 2 +8 +4 -H + < — 7 +i +8 1 o + i 4-2 4-4 XVII +4 +5 +3 + 6 4-9 + 1 +3 + 4 4-5 4-6 Y XVIII +4 ô "H +2 —1 + 3 +1 —5 — l — '3 —1 y XIX ■ — 5 — i — '3 +* +3 — 3 4-i 4-2 — 1 4- s 4-5 4- D XX +6 +4 +2 — I +2 + ? -2 +4 4-2 — 2 4-2 + 2 D XXI — 3 —2 —2 —2 +2 — 3 -2 2 4-2 —2 z XXII + * +2 + i +3 . — . ( 4- i 4-2 — i 4- 3 — t 4-1 Z XXIII + 1 -H +2 — ? 4-1 4-3 — 2 i DIE KUROPAEISCHEN BEOBACHTUNGEN. Tah. XLV ù u (U c w Sure m e Stunde. ù es a « 93 E _e 3 Ja "C 3 ce S O ce > S der der 3 a i-a eu i eu < 'es s a 3 "-5 1-5 Y 4-3 Y XVIII — .1 +2 —1 4-1 + 1 —1 4-1 + 1 4-5 Y XIX —2 — i —1 4-2 —2 —5 v — 6 v XX +2 +2 +2 +2 +i +i —2 i +5 b 4M b XXI —2 i 4- — i 4-1 —1 -i d' XXII +2 —1 4-' +2 +'< 4-5 IV + 5 XXIII -2 4-i 4-1 —i —2 — .< 2 ■r, —2 z jr/ r// Tab. XXIV - - XXXII Updulat. Tab. XII. Tab. XXXII Tab. XXXV Stunde M m M m d 1,56 1 1,25 0,91 12 15 — 125,0 VA 1,87 2 -,00 2,00 I 8 49 - 625,5 'V 2,94 3 5,00 ",00 II 20 41 — 205,0 X 4,31 4 4,50 4,63 III 13 29 — 225,1 X 5,67 6 6,00 6,00 IV 17 14 4-121,4 A 7,52 ,'.1 ;Î*+H 7,85 7,25 V 20 15 + 13 ',5 a 9,13 9 8,80 ",00 VI 11 21 -^191,0 B 10,65 11,6 10,50 VII 51 10 +510,0 b 12,-8 12,60 1 2,00 VIII 28 21 4-135,3 G 13,85 14,25 15,00 IX 21 32 -152,4 c 15,58 15,25 M, 00 16,72 X 52 2; 4-'28,0 Y 17,01 17 ' 16,75 XI ."') 23 4-150,4 y 18,21 18 18,66 18,00 XII 33 35 —106,i b l'',93 19 19,66 19,61 XIII 29 29 ±100,0 d-*) 20,81 2l 21,00 21,00 XIV 29 56 - 124,1 D \ 21 53 22 :2,00 22,22 XV 50 2 s 4-107,1 Z") 2 ',77 23 25,00 XVI 36 2 » 4-1 4,1 z **) ?3,39 24 2 ',00 XVII xvii] 45 21 15 4--.-o,s 125,8 26 *ï d' D' sind in der Tab. XII mit z. Z benannt. XIX 25 18 4-138,9 Tab XXII XX 23 12 + 191,7 **) *> z sind aus der entlebnt XXI XXII 12 17 17 13 - 1 il, 7 + I50,s XXIII 6 • 5 + 106,7 213 22. Ueber Munzen des letzten Cha.resmschah, die in Grusien geschlagen; von FRjEHN. (lu le 3 septembre 1841.) Unter den Kupfermùnzen der âltern Bagratiden. die uns aus den Kaukasus-Làndern zugefùhrt werden, fîn- den sich zum ôftern auch solche, die durch die Roh- heit , Plumpheit und Unregelmàssigkeit ihrer Gestalt sich vor andern bemerklich machen. Als Beispiel kann die von Tychsen in den Goett. Gomment. Tom. X. Tab. III. N°. 19 und von Castiglioni in den Monete Cufiche Tab. XVII. N°. 9 edirte Mùnze Giorgi Lascha's, so wie die der Kôniginn Tamar, welche ich in den Petersb. Mémoires (5 sér.) Tom. IX. Tab. XXI. N°. 55 herausgab, dienen. Mit diesen an Missgestalt der âussern Form in aller Weise wetteifernd, kommt zu uns von ebendaher nicht selten eine Art Kupfermùnzen, die im Felde der Vorderseite die Aufscbrift: ^k»]J ^ Der erlauchte Sultan, und in dem der Rùckseite: ^jJJ_j LîjJlJ^la Dschelal-él-dunja w'el-din, fùhren. Bei Tychsen a. a. O. findet sich unter N°. 1 eine solche abgebildet. Vor Kurzem sind wieder drei und dreissig Mùnzen der letztern Art aus Tiflis hieher gelangt; und ich habe es mir augelegen seyn lassen, dièse einer genauen Un- tersuchung zu unterwerfen. Auch sie bieten die vorhin angedeuteten Unregel- màssigkeiten der Form dar: sie sind bald eckig, bald abgebrochen von einer Seite , theils rundlich , theils lânglich, andere wieder sind nierenfôrmig, herzfôrmig, birnenfôrmig u. s. w Leider bat der Rost sie aile arg mitgenommen und auf den mehrsten die Umschriften total vernichtet. Dièse sind auf keiner, auch nur zur Hâlfle vollslàndig erhalten; nur noch einige Reste da- von finden sich auf einer und der andern. Indessen durch Zusammenstellung derselben, so wie derjenigen, welche andere, frùherhin von mir untersuchte Exem- plare dargebo en hallen , habe ich die Umschrifl des Avers wenigslens — und dièse bildet hier doch das Haupl- moment — in ziemlicher V< llslàndigkeit construiren kôn- nen. Von ihr Cndet sich nâmlich auf einem der vor- liegenden Exemplare noch CA» k^j^o 4jU— , auf einem andern ^«*jjJI , und auf einem dritten j ^ j~ Dazu liefert ein mir anderweitig bekannt gewordenes Ex'>mplar noch ^jt^^j (?) I und noch ein anderes jLj Aus VerLindung dieser verschiedenen Bruchstùcke er- giebt sich die Légende: 214 jji jmm^i ii^A^t ^i) jUj (sic) ^»jjJJ (sic) o JlP sJ>a Âjl»I— j d. i. Gepràgt ist dièse (sic) Dirhem (sic) im Jahr sechshundert und = « und zwanzig. Und auch selbst die Lûcke vor dem vorletzten Worte fûllt eins der GoeWinger Exemplare, auf welchem Tychsen das Zahl- wort d-Ji drei las. Wenn es mit dieser Lesung, wie man wohl annehmen darf, seine Richtigkeit hat, so stellt sich das Jahr der Hidschra 623 d. i. 1226 n. Chr. als das Pragejahr der Mùnze heraus, was fùr die Be- stimmung derselben den Ausschlag giebt, wie wir bald sehen werden. Misslicher sieht es mit der Umschrift des Revers aus. \uf ail den zwôlf Exemplaren, welche Tychsen in Goet- tingen zu Gebote standen, ist, wie es scheint, von der- selben Nichts mehr zu ermitteln gewesen Auch auf den mir vorliegenden sind , so wie auf den in frùhern Zeiten von mir gesehenen, nur wenige und schwache Spuren davon ùbrig. Auf einem derselben erkenne ich nur noch e*cj , auf einem andern J.-e.jJ_> c ^o und *4JUl. Es sind rfiess, was nicht zu bezweifeln, Bruchstùcke einer Wunschformel , die gelautet haben wird: (aJLil) J^l» 4i)i cicUi d. i. Gott xvolle seinen Ruhm verdoppeln und (sein Glùck, oder vielleicht oAij sein Leben) lang dauern lassen! ( — J^' [9 er wolle seinem Glùcke kràftigen Be- stand gewàhrenl) Eine solche Formel bietet uns auch ein sehr hàuliger Bilinguis der Kôniginn Tamar dar, auf welchem ich am Mande der Arabischen Seite lèse: l«JLil Jalj 41)1' »^>c l«o 1 ). Doch kann ich nicht unerinnert lassen, dass auf den vorliegenden Munzen, dem Raume nach zu urtheilen, noch etwas Mehreres, als «las Obige geslanden haben muss 2 ). Wessen aber sind nun dièse Mùnzen? In der Ab- handlung De tilulis Chanor. etc. p. 22 ist, nachdem ich 1) Die Lesung dieser Umschrift verdanke ich spâterhin mir zugekommenen Exemplaren dieser Miinze , die von mir in der Recensio pag 540 N°. 1 und in den akademischen Mémoires T. IX. p 641 K°. 55 nach minder gut erhaltenen edirt worden. 2) Auch das will ich nicht unbemerkt lassen, dass auf zweien derselben J.* j *)L» -UlJ zu stehen scheint, welches ich fur einen Rest von der Umschrift jenes obgedachten Bilinguis der Tamar, der in der Mitte nur ùbeiprâgt worden, ansehe. Aehn- lich haben einige andere am Mande des Revers die Grusinische Umschrift noch in etlichen Resten bewahrt. Bulletin scientifique. 215 Bulletin scientifique. 216 die irrige Ansicht, welche Adler und Tychsen, so wie auch Klaproth (Reise in d. Kauk. Th. I. S. 73), von dem, auf Grusinischen Bilingues dem Namen derBagraliden Tamar. Giorgi IV. und Rusudan vorangehenden Titel Dschelal- el-dunja w'él-din aufgestelll hatlen , berichtigt , — eine Mûnze der damaligen Polot'schen Sammlung 8 ), auf welcher , ausser den obenangefùhrten Aufschriften und ^ jJJ^LoJI J*^» , noch Bruch- stùcke von Aufschriften einer Mùnze Tamar's vorkommen, fur eine Mûnze dieser Kôniginn genommen worden. Es ist jedoch nicht zu bezv\eifeln, dass beide Aufschriften w>hl von einander zu scheiden und die eben genannlen der Sidtan elc. und Dscheial etc. mit nichten auf die Tarnai' zu bcziehen smd; denn. wenn dièse auch, so wie ihre heiden Kinder und Nachfolger in der Regie- rung. Giorgi und Rusudan, ebcnfalls den Titel Dsthelal- el-dunja w'el-din sich geben liessen, so heisst uns doch in voiliegendem F;dl der andere Titel Sultan an einen tremden Fûrsten denken, da kein Beispiel vor- handen ist, dass die Bagiatiden jemàls auch von selbi- gem sollten Gebrauch gemacht haben. Das gedachte Stùck der Potot- Sammlung ist allerdings urspriinglich eine Mûnze der Tamar gewes<-n, aber es ist, so wie andere deiselben, spàterhin von jenem Sultan Dschelal- eî-din ûberpràgt worden und dadurch zu einer Mûnze desseli>en geworden. In der Recensio p 541 N°. 5 edirte ich in der Folge eine Mûnze, auf der bloss die oft gedachten Titel der Sultan etc. und Dscheial etc. vorkommen, und ich habe, mit Tychsen und Klaproth, angenommen , dass Mûnzen dieser Art von dem letzten CharesmscJiah Dscheial- eï-din sind und aus der Zeit datiren, wo Grusien zu drei verschiedenen Malen feind- lichen Einfàllen und Verherungen von Seiten desselben ausgeselzt vvar und selbst die Hauptstadt des Landes Titlis von ihm eroberl ward. Und wirklich kann es nach meiner dermaligeu Ueberzeugung gar nicht mehr in Frage geslel'lt werden, dass dièse Mûnzen von diesem Dscheial eï - din sind und aus jener Zeit herrùhren Der etste Sieg, den dieser Fûrst ùber die Grusiner davontrug, fallt in dns Jahr 1225 Chr (622 H.), nach Ibn -el-Asir's und Stephan Orpelian's ûbereinstimmen- den Berichten (s. St-Martin's Me'moires hist. et ge'ogr T. II. p. (15. 259), und seine Eroberung von Tillis in das nâchslfolgende Jahr (s. Abulfedae Ann T. tfP . p. 350. Muhammed Hamawy ad h. a. u. Bedr-eî- din Ainy T. IV. fol. 9)*). Und eben diess Jahr. das J 623 3) Jelzt im Muséum der Kasan. Universitât befindlich. 4) Bei letzterem lies't raan : (^ft") *.^Ji <3 J (d. i. 1226), ist es, das wir oben auf einer dieser Mûn- zen ausgedrûckt gefunden haben. Auch dass selbige, obschon auf ihnen ein Pràgeort nicht vorkommt oder wenigstens noch auf keinem Exemplar entdeckt wor- den, in Grusien gepragt sind, wird nicht bloss dadurch sehr wahrscheinlich , dass ihre ganze rohe âussere Ge- tsalt mit, vor und nach jener Zeit von Bagratiden ge- schlagenen Kupfermùnzen ùbereinstimmt, sondern dass solche Mûnzen auch meines Wissens nur in den Kau- kasus-Làndern ausgegraben werden. So ist denn die in der Recens. p. 541 zwischen den Irûhern und spâtern Bagratirlen aufgefûhrte N°. 5 in die Cl. IX oder in die der Charesrnschahe, und zwar zu Ende, nach der Mûnze Ala-eî-din Muhammed's zu versetzen. Dass ûbngens auch unter den vorliegenden Mûnzen einige Stûcke vorkommen, die sich als Ueberprâgungen von frùhern heraussteUen, wird schon aus einigen oben gemachten Andeulungen erhellen. Es sind altère Gru- sinische Mûnzen, die von dem besaglen Charesmschah umgestempelt worden. So lasst z. B. eine auf dem Avers rechls von der Inschrift j> hf* S>l£ ^SLi ^J&\ JiJ.ll J% Ipjj-il ù^" J-'j U-^ c b bjile ù' l»-;^f. J->^ '^jfN d. i Im J. t>23 ( = 1 '226 ) schlug sich Dscheial- el - din mit den Gurdschen und brachte ihnen eine grosse Niederlage bei, ging dann auf Tijlis lus, welches die grôsste ihrer Provinzen ist, eroberle es mit Sturm , machte aile Unglâubige in dieser Stadt nieder und ihre fVeiber und Kinder zu Gefangenen; kei- nem der dortigen Muslimcn aber fiigte er ein Leid zu. So setzte er sich in den Besitz einer Stadt, welche die Gurdschen im J. 515 (= 1121) den Muslimen genommen, und sie behauptet hatlen, bis Dscheial -el- din sie ihnen wieder entriss. Es war wohl ein glanzender Sieg, den dieser iiber sie erfocht. Vie frù- hern Kônige der benachbarten Lànder hatlen es nicht vermogt, sich in den Besitz dieser Stadt zu setzen. (Es wàre nicht «nrnôg- lich, dass es im Texte Z 3- statt ^J.*!.** jJ \ die grôsste ihrer Provinzen od. Districte heissen musse La* _^+f J ihre stârkste Festung). Ueber Dscheial -eT-din's Krieg in Grusien s. auch die Geschichte dièses Reiches bei Klaproth Reis. II. p 181 ff. 217 Bulletin scientifique. 218 erkennen, welches der An- fang des Avers der in der Note 1. erwâhnlen Mûnze der Koniginn Tamar ist. Vergl. auch die ehemalige Potot. Mùnze , v .n der oben die Rede gewesen. So entdeckt man auf anderen in der Umschrift noch Reste entweder von der Grusin ; schen oder von der Arabi schen Légende derselben Mûnze Tamar 's s. oben Note 2. Andererseits aber iùhren mehrere dieser Charesmschahi schen Mùnzen kleine Grusinische Contre marques die von spàterer Hand aufgeschlagen Dergleicben sind ein (5 D (awid)^ vermuthlich von Narin Dawid oder von Soslan Dawid herrûhrend. und eine andere, deren Be- deutung noch nicht ermittelt worden. s. Brosset Mono- graphie de> Monnaies Arméniennes p 10 23. Ueber eine sechste von mir benutzte Kaum hattc ich dièse Handschrift von Charkov , wo- hm sie mir der Besitzer zur Benutzung mitzunehmen erlaubl hatte. nach London zurùckgesandt, als mir der- selbe Ehrenmann aus eigenem Antriebe eine zweite von ihm erworbene — fur mich die vierte — Handschrif des „ afghanischen Magazines" ùberschickte. Dieselbe war schôn und leserlich geschrieben , und umfassender als die andern Handschriften : sie war offenbar das ur-t sprùngliche Werk Ni'metullahs , hatte aber einen bedeulenden Mangel , d. h. das lùnfte, obgleich in der Einleitun» versprocbene Capitel : die Geschichte Chan- dscheha.i Lodis fehlte ganz , ohne Zweifel durch die S huld des Abschreibers, und da ich dièses Capitel aus der Hand>chtif l des ostindischen Hauses abzuschreiben verabsàumt hatte, so schien, bei der Schwierigkeit gros- sere Abschrîflen aus moi genlàndischen Werken aus Eng- land zu besorgen, fùrs Erste aile Hoffnung zur Erlang- Handschrift von Ni'metullahs schichte der Afghanen, von B. DORN (lu le 17 septembre 1841). Ge- un S deS Textes von der Geschichte Chnndschehans verloren. Da geschah es ira J. 18~>7 , dass das asiatische Muséum der Akademie der Wissenschaften ein Exem- plar von Ni'metullahs Geschichte — also das fùnfte Als ich im J. 18'8 die Geschichte der Afghanen von mir damais bekannte — aus England ankaufte. Dasselbe Ni'metullah *) fur die asiatische Gesellschaft in Lon- ist im J d. Fl. 1 1 5 1 — 1"18 abgeschi ieben und giebt don ùbersetzle , hatte ich blos eine Handschrift dièses I auch die Geschichte des eben erwâhnten afghanischen Werkes, welche der erwâhnten Gesells' haft angehôrle , Chanes. Allein die Richligkeit der Handschrift ist so unter den Hànden. Dieselbe enthielt, wie in der Vorrede I weit entfernt vollkommen zu sein , dass sie vielmehr zu der Uebersetzung angegeben 2 ), eine Umarbeitung des j noch sehr viel zu wùnschen ùbrig làsst. ursprùnglichen Werkes durch Ibrahim Bathny : sie j Vor Kurzem nun hat mir Herr N. Bland, Mitglied war nicht mit der gehôrigen Sorglàlt geschrieben und der asialischen Gesellschaft zu London , und gelehrter Iiess den Wunsch nach ferneren Belehrungen aus an- Kenner mehreier asialischen Sprachen, ein sechstes ihm dern Handschriften ùbrig. Noch wâhrend der Arbeit zugehôriges Exemplar ùbersandt Dasselbe ist von ei- fand ich in der Bibliothek des ostindischen Haus s eine nem Scheich Nisanieddin abgeschrieben und die Al>» zvveite Handschrift 3 ), deren Zustand aber nicht so be- hchrift am 3 des Rebi II. 1211 — 5. Oaober 1"796 schaffen war , dass sie aile Zweifel gelôst hatte. Doch in Luknau beendigl worden. Die Hand ist sehr léser- enthielt sie die Geschichte ChandschehaD Lodis und l'ch , und hellt aile Dunkelheiten na;nenllich hinsicht- fùhrtedaher auch den Titel jL*x j U êijkj Oj* *j? der Ei g ennamen auf Doch wûrde man SIC « tau i j- fi j l r j • • i n i r schen, wenn man dièses Exemplar in jetler Hinsicht fur wâhrend die Handschntt der asialischen (jesellschalt nur ' fliil ùj'£ heisst besser als die anderen Exemplare halten wollte. Es làsst nicht nur das ganze sechste Capitel , die Geschichte Einen Tag voi meiner Abreise aus England entdeckte I Dschehanghirs weg, sondern hat auch noch andere Màn- ich in der Bibliothek des Dr. John Lee eine drille gel: es sind hier und da einzelne Worter, oder kùrzere Handschrift, welrhe auch die Geschichte des Kaisers und lângere Stellen ganz ausgefallen, es giebt ôfters of- Dschehanghir und ùberdiess werthvolle Nachrichten ùber I fenbar falsche Lesarten Dagegen enthàlt es die Ge- Ni 'me tu II ah enthielt. Auch sie gewâhrte Auf klârung schichte Chandschehans , und setzt mich in den Stand, ùber manche dunkele Slelle 4 ). den Text derselben mit Vergleichung der akademischen i Handschrift in seinem wahrscheinlich ursprùnglichen Ge 1) History ot Ihe Afghans tianslated froin the Persian ofNea- ' b met Ullah by Bernh. Dorn Part. L Lond. 1829 P. II 1836. wande aufzufassen In der Aufzàhlung der afghanischen 2) S. IX. 3) Ebendas. Stàmme , welche das zweite Capitel einnimmt , finden 4) P. II. S. II. ( sich bedeutende v erschiedenheiten und Abweichungen. 219 Bulletin scientifique. 220 Ans déni Erwàhnten isl nun ersichtlich, I) dnss das Werk Ni'melullahs nicht zu den sehr seltenen ge- hôrt, und 2) dass verschiedene Uerensionen von dem- s«-lben im Umlaufe sind , welche indessen im Gîiizen und in den Hiuptsachen ùbereinstimmen Mir aber ist es durcb die Vergleichnng der secbs erwàhnten Hand- schri'ten moglirh geworde.n , einen vollstàndigen Text von Ni'melullahs Gescbicble zusamrnen zu stellen , einen Text. welchen ich niich nicht scheuen dùrfle, bei sehicklichet Zcit und Gelegenlu il duich den Druck be- kannt zu niachen. ANNONCES BIBLIOGRAPHIQUES. (Rapport de MM. Baer et Helmersen, lu le 27 août 18V1.) Von dem Werke : Beitràge zur Kenntniss des Jiussi- schen Reiclies und der angrànzenden Lànder dsiens," sind jetzt folgende Bande erschienen, welche auch ein- zeln zu haben sind : Bd I, auch miter dem Titel: Statistische und ethno- graphische Nachrichten ùber die Russischen Besitzungen an der Noi dwestkiïste von Amei ika , von dem Contre- admiral von W range 11. Herausgegeben und mit eini- gen Zusàlzen v rmehrt von K. E. vcn Baer. Mit einer Karle. Bd. Il, auch unter dem Titel: Nachrichten ùber Chi- wa, Buchara , Chokand und den nordwestlichen Theil des Chinrsischt-n Staates, gesammelt von dem General- major Gens, bearbeilet und mit Anmerkungen verse- hen von G. v. Helmersen. Mit einer Karte Bd. III, auch unter dem Titel : Essai sur les res- sources territoriales de I'Aoie oaidenlale, le caractèie des habitans, leur industrie et leur organisation munici- pale, pai Jnhs de Hagemeister. Bd IV. gemischten Inhalts und deshalb ohne zwei- ten litel. Herausgcgeben von K. E. v. Baer Mit einer Zeiehnun°r UIU J Z \vei Karten. Er enlhalt l'oli;ende Ab- handlungen : i) Ueber die àltern auslândischen Karten von Russland. von dem wirklichen Staatsralh v Ade- lung. 2) Eine aile Abbildung der Ruiuen von Madshar, erlàulert vom Herausgebet. Hierzu Taf. I. ■•>) Geogno- stische Beobachlungen auf einer Reise von Dorpat bis Abu, von Dr. Emst Hofmann (jetzt Piof. in Kijew). Hierzu die Karte Taf. II. 4) Skizze der Végétation auf der Insel Hpchland im Finnischen Mecrbusen, von Alex. Gustav Schrenk, Beainlen des Kaiserl. Botanischen Gar- tens. 5) Ueber Wald - und Wasservorrath im Gebiete der obern und mitlleren Wolga. Ein Bericht von P. v. Koeppen, M. d. Ak. d. W Mit einem Vorworte des Herausgebers Hierzu die Karte Taf. III. 6) Neueste Nachrichten ùber die nôrdlichsle Gegend von Ssibirien zwischen den Flùsscn Pjàssida und Chalanga, in Fra- gen und Antworlen abgefasst. Mit Einleitung und An- merkungen des Herausgebers. Bd. V, auch unter dem Titel : Beise nach dem Ural und der Kirgisensteppe in den Jahren 1853 und 1855, von G. v. Helmersen. Ersle Ablheilung, den allge- meinen Reisebericht enlhaltend, mit drei Karten. Der Bd. VI wird die zweite Ablheilung derselben Reise und zwar die physikalischen und geognoslischen Beobachtungen enthallen. Fur den Vllten oder noch einen folgenden Band ist schon einiges Material theils ausgearbeitet, theils vorbe- reitet, z. B. Bemerkungen ùber Zimmermann's Karte von Mittelasien , von Dr. Dahl ; zuverlâssige Nachrich- ten vom Abflusse eines Theils des Suwando - See's in Finnland mil einer Karte \ Neue Giànzbeslimmung zw i- schen Norwegen und dem Russischen Reiche, mit einer Karte von Ba« r$ Aelteie N. chrichlen von Deshnew's Fahrt, von demselben. Bericht des Mai inecajiilains Rei- necke ùber die in die Felsen am Finnlàndischen Meer- busen eingehauenen Marken, mit einer Karte; Historische Uebersicht des Handels der Russen mit China nebst einer Nachrichl ùber die erste Reise der Russen nach China im Jahre 1 56" , on Helmersen. Fùr Ein Bàndchen sind Materialien ùber un^ere Ame- rikanisrhen Beailzungen vorrathig. Helmersen' s Reise nach dem Allai in dem Jahre 1854 wird zwei zukùnftige Bàndchen iùllen, v. n denen das eine den historischen Bericht und allgemeine Bemer- kungen , das zweite die wissenschaitlichen Beobachtun- ^eii enthallen wird. Derselb" gedenkt von seiner geognoslischen Karte, vom Europài.schen Russland, so wie sich neues Material Gndet, neue A. llagen in diescr Sammlung zu geben Baer hat die Al.sicht Einiges ùber seine nordischea Rei.xen in dieser Sammiung mitzutheilen. Emis le 12 octobre 1841. AÎWÎ* 208 BULLETIN SCIENTIFIQUE Tome IX. * ^ 15. 16. PUBLIÉ PAR L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT-PÉTERSBOURG. Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt -quatre forment un volume. Le prix de souscription, par volume, est d' 1 */ a roubles argent pour la capitale, de 2 roubles argent pour les gouvernements, et de i i /«, oder — ffï gerathen, weil man ey%$)v TÛ»ti- TijOcci , wohl eben so gut musste sagen kimnen, wie TÛ^evrijatu èUÏÏioo, oder tetishûv tvyùr- Ausser Jahr und Monat môchle wohl weiler Nichts fehlen. So wenig nun diess Ailes zu sein scheint, enthàltdoch auch dièse Inschrift etwas Neues und recht Bedeutendes Bisher glauble man, nur Sauromates II. und Rhescuporis IL, Zeiigenossen des Kaiser Tiber, bâtten ihm zuEhren, die Rom. Namen Tiberius Julius angenommen , und obwohl man mit einer Inschrift geheim thut, die noch einen Bosporischon Konig zu Trajans oder Hadi ians Zeil mit denselben Vornamen auflùhren soll , wusste man doch nicht , wie das glaublich scheinen konnte. Hiei wird nun Eupator, der auf den Miinzen mit Antonin, * 227 Bulletin scientifique. 228 dem Frommeu, Marc. Aurel. und L.Verus, seinen Zeit- genossen, erscheinl, ganz klar Tiberius Julius genannt, so dass man deullich sieht, nach dem Vorgang jener er.sten Kônige, konnten sich auch andere spâtere Glic- der dieser DynasLie, wenn es ihnen bcliebte, dieselben slanzenden Namen aneignen. Oder sollen wir an der Aechtheit dieser Abschriflen zweifeln? In der Sprache sehe ich nicht den mindesten Grund, vnd, so leicht es wiire, ein paar solcheZeilen zu componiren, dùrfle doch die Heimalh dieser Steine noch keiuen Fourmont er- zeugt oder verdacbtigt haben. No. IV (ehemals 2.). Die letzte Inscbrift , No. IV, also nach der obigen Bemerkung die altère dièses 3ten Steines, enlhâlt drei- inal so grosse Bucbstaben als die vorhergehenden , und dièse Riesencharaktere scheinen sie scherzweise allerdings einer fruhern Période zuzuweisen. Nur das O ist, wie in vicier alter Schrift, klein, und eben daruin vielleicbt in Z. 2 vor dem letzten Strich ganz ùbersehen worden. Nach der glaublicb symmelrischeu Anordnung der 5ten Zeile, die um 2 Bucbstaben eingerùckt isl , und obne Zweifel nur die Jabrzahl und den Monat enthkvU, also nur etwa 11 oder 12 Bucbstaben, batten die ùbrigcn Zeilcn wohl nicht ùber 15 oder 16 Bucbstaben, wie Z. 4 tj trri ruv ficcaiXuoç wohl sicber ist; Vergl. No. II Z. 11 und 12. Hieraus und aus dem halben M der er sien Zeile habe ich auf Ba&tUti Miû' tjnd'cîrij gerathen, und an den Bruder von Cotys I. unter Claudius gedacht Gerade nur ein so aller Slein konnte nach mehr als 100 Jahren, unler Eupator, wohl schon von selbst, um- aus- oder abgefallen sein, auf jedem Fall zum umkeb- ren und neu beschreiben allgemach fiïr reif erklàrt werden, — wie wir es mit unsern Leicbensteinen nicht viel besser machen. Eine Inscbrift der jiingst vergange- nen Zeit unter einer der nachsten Regierungen batte man, obne besondern Grund, nicht angetastet , nicht umgekehrt In der 2ten Zeile, wo der grosse Raum zwischen À und dem Anfangsstrich des folgenden Bucbstaben, auf ein kleines verwischtes schliessen liess, scheint ntzôvtc nicht zu bezweifeln; auf die folgenden Namen kommt Nichts an, und das Verbum wird Niemand vermissen, der dièse gewohnliche Auslassung kennt. Es hatte also jemand dem Konig Mithradates ein Bild geweiht. In dieser letzlen Inschrift ist nun aber freilich car o nichts Grosses, ausser den grossen Bucbstaben, aile Na- men sind ungewiss , und darum schien ihr , wenn sie auch leicht die iiltesle sein mochle, doch nur die letzte Stelle zu gcbùhren. Wir schliessen mit cinem Gegenstand der antiken Kunst, einem goldenen Diadem, das nach einer gewissen Wahrscheinlicbkeit aus dem Erbe Kdnigs Sauromates IV. herrûhren mnchle- Unler vielen inleressanlen Alter- thùmern, die in diesem Jahre aus den Grabern Putia- capaums (Kerlsch) in die reiche Kais. Sammlung der Hermitage kamen, (inden sich auch mehrerc goldene Diadème. Sie sind nicht besonders kunslreich, und of- fenbar keine altgriechischc Arbeit; sondern von eingebor- nen Kiinstlern ziemlich roh und leicht angeferligt. Aile bestehen aus einem einfachen, nur etwa durch einge- schlagene Linien und Ringelchen verzierten Goldbleche, das vorn breiter, hinten schmaler zu einem Stirnband zusammengenietet ist. Auf dièses Blech sind von bei- den Seiten nach vorn hin goldene Blalterbuschel, 3. 4 von jeder Seile, bald reicher, bald spàrlicher, kranzartg aufgenietet, und in der Milte befindet sich bald eine goldene mehr verzierte Platte mil gelriebenen Figuren oder unbedeutenden geschnitteuen oder ungeschnittenen Sleinen, bald ein roh gearbeiteler Gorgonenkopf , bald anderes Aehnliches. Unwillkûhrlich erinnert man sich an die Diadème der àllern Byzant- Kaiser auf Mùnzen, die gleichfalls uber der Stirn eine runde oder ovale Verzierung von Steinen oder dergleichen vermuthen lassen. In allen diesen war bisher kcin Anhalt zur Bestimmung iigend einer Zeit zu finden. Ein Diadem allein , in allem ùbrigen den andern àhnlich, hal vorn in der Mitte den Abdruck einer Gross- bronze von Marc Aurel, die so klar und deutlich in dem dùnnen Goldblech abgedruckt und abgeschlagen ist, dass man Bild und Légende vollkommen erkennt Es ist: M. ANTON1NUS AVG. TR. P. XXVII. Brustbild des Kaisers , bârtig , im Lorbeerkranz und Har- nisch, rechts sehend. lile Grosse nach Mionnet. Aus dem Durchmesser der Médaille ergiebt sich zu- gleich die grossie Breile des Diadems; hinten ist es kaum ein Drittheil so breit. Naturlich ist bei diesem Abdruck an keinen Revers zu denken; die Médaille folglich nicht nàher zu beslimmen, ob sie nicht vielleicbt gar unedirt ist. Aber erwùnscht ist die klare Zahl der Tribunitia Polestas. Nach Eckhel fallt die XXVII. Trib Pol. M. Aurels auf die Jahre 173, 1"74 nach Christ, und M. Aurel stirbt 180. Eupator hôrt auf zu regieren 170 oder 171 nach Chr. und Sauromates IV. fangt erst 177 oder 178 an zu regieren. Milhin kônnen wir von 173 oder 174, 229 Bulletin scientifique. 230 dem Datum unserer Médaille, bis ill oder H8 eigent- lich keinen Konig auf den Bospor. Thron naclnveisen wenn wir nicht an die wenig , und durch gar keine Denkmàler beglauljigten Briider Leucanor und Eubiotus denken wollen. Aber watum sollte auch die Rom. Mé- daille augenblicklich an den Bosporischen Hof koinmen und dort zum Scbmucke eines Diadems verwandt wer- den! Diess konnte auch nach 3 und 4 Jabren «esche- h en, und Sauromates IV batte sonacb Zeit, sie von ill oder 118 bis zu M. Aurels Tode 180, oder so lange er wollte, zu tragen Freilich bleibt es moglreh , dass aucb ein vie! spâlerer Verebrer des edlen Kaisers sich mit dessen Bilde schmiicken konnte doch ist die gros- sere Wahrscbeinlichkeit natiirlich fur den abbân"i"en Zeitgenossen. Wer durfte auch wohl soich ein Diadem tragen, ausser dem Hause des Kônigs, der sich immer- hin selbst aïs einen Vasallen des Kaisers betrachten inusste; 'jnd es war diess eben sowohl das woblfeilste, als das treuesle und authentischsle Bild des Kaisers, das der Kônig an seiner Stirn tragen konnte. Diess zugegeben , fallen die sâmmtlichen in einem und demselben Grabe gefundenen Gegenstànde wahr- scheinlicb ungefàhr derselben Période und derselben Familie zu. Ehrte nun aber der Konig den edlen Marc Aurel wirklich von Herzen , so wâre es kein Wunder, wenn wir auf einem Slein auch noch einen Marcus Aurelius Sauromates fânden *). NOTES. 24. Ueber das Verhalten des Kamphers zu den Haloiden, von G. CL AU S, Professor in Kasan. (lu le 8 Octobre 1841.) Da der Kampher in Beziehung zu Chlor, Brom und Jod, fast gar nicht unlersucbt ist, so habe ich, um dièse Lùcke einigermassen auszufùllen, eine Reibe von Vei- suchen angestellt, deren Ergebnisse ich hiermit ver- offentliche. Bevor ich jedoch zur Beschreibnng der Arbeit iiber- gehe, erlaube ich mir noch einige Bemerkungen iiber das Verbrennungsverfahren der analysirten Verbindun- gen vorauszuschicken. Ich analysirle nach den Methoden *) Da die griechischen Texte unverzuglich mit der ausfuhr- lichern Lateinischen Abhandlung in den Mémoiren erscheinen, haben wir es fur iiberflussig gehalten, sie hier abdrucken zu lassen. von Liebig und Iless, erbielt jedoch mit dem Appa- rate des letztern Chemikers, der auf dièse Weise voll- sUindigern Verbrennung wegen, die. genausten Résultâtes Da mir jedoch der kleine Yoiralh von Glasrohren bald ausging, so unternahm ich meine Verbrennungen in ei- ner Porzellamohre, indem ich ganz so verlubr wie Hess, angegeben hat, mit dem Lnterschiede , dass ich an Stelle sciner Lampe den Liebig seben Ofen anwendete. Die zu verbrennende Substanz wurde entweder in einem ScbifTchen oder in Glaskùgelchen in die Mitte der Robre gebracht , hatte vorne, in einer Entfernung von 5 Zull von der zu verbrennenden Substanz, eine 12 Zoll lange, vorher gut ausgeglùhte Kupferoxjdschichte, im bintern Theile der Robre, ebenfalls 3 Zoll von der Substanz entfernt, einen langen Pfropf von avisgeglùh- ten, oxydirten Kupferspânen. Durch die gew ôhnlichen Blechschienen wurde der mittlere Theil der Rôhre, welcher die Substanz entbielt, vor starker Erhitzung ge- scbùtzt und hierauf das Kupferoxyd und der hintere Pfropf zum starken Glùhen gebracht. Auf dièse "Weise befand sich die Substanz zwischen 2 Feuern, und ver- brannte sehr regelmàssig bei einem langsamen Strome von Sauerstofigas. Die Verbrennung erfolgte so voll- stàndig dass das gebildete Wasser rein und vollkommen geruchlos war. Bei weniger flùchtigen Substanzen muss man jedoch den Gang der Verbrennung dadurch unter- stùtzen, dass man den Theil der Rohre, welcher die Substanz entbàlt, mit einer glùhenden Kohle vorsichtig erwârmt. Zur Contrulle dieser Verbrennungsweise ana- lysirtc ich einen schon genau untersuchten Korper, den Kampher, und erbielt dabei sehr genùgende Resultate. 0,264 Gr. Kampber gaben 6,760 Gr. CO 2 und 0,250 H 2 0. Auf hundert Theile berechnet. C. 19,50 Dumas hat erhallen: C "79,50 H 10,52. 10,46. Verhalten des Kamphers zum Chlor. Es wurden Flaschen mit trockenem Chlorgase ange- fùllt, in dièse zerriebener Kampher gethan und so dem directen Sonnenlichte ausgesetzt. Nach Verlauf von einigen Wocben wurde der Kampher heraus genommen; er war etwas gelblich gefàrbt, hatte ein wenig Chlor absorbirt, jedoch sonst keine wesenlliche Verânderung erlitlen. Wendet man sehr feuchtes Chlorgas an, so bildet skh Salzsâure und ein Theil des Kamphers ver- wandelt sich in flûssigen salzsauren Kampher. Man leitele trockenes Chlorgas durch schmelzenden Kampfer (-j-n0°C). Hierbei verfliichtigte sich der K. ohne bemerkbare Zerselz» 1 ^ 231 Bulletin scientifique. 232 Einige Chloride zersetzen jedoch den Kampher sehr leichl. Erhitzt man nàmlich ein Gemenge von Subli- mât (Hg Cl 2 ) und K. in einer Glasrohre, so entwik- kelt sich Salzsâure. man nimmt einen terpentinâhnlichen Geruch wahr , und in der Rôhre bleibt eine schwarz- braune Masse, welcbe, nach dem Ausziehen mit Alko- hol, Colomel und eine kohlige Substanz hinterlâsst. Nocb krâftiger wirkt das Antimunsupercblorid (Sb 2 Cl 10 ) ein. Bei gewohnlicher Temperalur wird der K. zwar wenig davon affîcirt , erwàrmt man aber ein Gemenge beider Subslanzen im "Wasserbade, so beginnt, mit dem Sieden des Wassers, eine heftige Reaction, unter star- kem Aufschâumen und plôlzlicher Entwicklung einer grossen Menge Salzsâuregas. Sonst bildet sich nichts Gasformiges und Fliichiges. Nacb Beendigung der sehr rasch erfolgten Zerselzung ist der Kampher in eine rotbbraune dicke Masse verwandelt , gemengt mit Chloranlimon und Salzsâure. Sie wurde mit Wasser geschûttelf , wobei basisches ChLrantimon mit braun- grauer Farbe niedergeschlagen und Salzsâure mit elwas Cbloranlimon gelôst wurde. Die Losung enthielt nichts Organisches, sondern das Zersetzungsprodukt des K. be- fand sich in dem Niederscblage. Dieser wurde , nach dem Auswaschen , mit Alkohol bis zur vôlligen Er- schbpfung extrahirL Die alkoholige Losung liess nach dem Abdampfen ein eigentbùmliches, weicbes Harz zu- riick, das einen sehr angenebmen aromatischen, keines- wegs kampherarligen Geruch und einen scharfen kratzen- den Geschmack besass. Beim Erhitzen dièses Harzes entwickell sich Salzsâure, es destilliren anfangs farblose dann gefàrbte , olarlige , wohlriechende , pfefferartig schmeckende Flûssigkeiten iiber , und es bleibt zuletzt eine kohlige, voluminôse, glânzende Substanz zurûck. Weiter habe ich dièses Zersetzungsprodukt des K. nicht untersucht. Der frùher erwàhnte Niederschlag des ba- sischen Chlorantimons war noch grau gefàrbt. Er tvurde nun noch mit Aether extrahirt und eine dunkelbraune ins Griinlich scbillernde Tinctur erhalten , welche nach dem Verdunsten einen andern harzarfigen schwarzbrau- nen Korper hinterliess. Wird in eine alkoholige Kampherlbsung Chlor gelei- let, so erfolgt sehr rasche Zerselzung, dièse beschrânkt sich aber griïsstentbeils auf den Alkohol, doch wird da- bei auch der Kampher, wenn gleich sthr langsam, an- gegtifïen. Es ist jedoch sehr schwer die Zersetzungs- produkte des Alkohols von denen des K. zu trennen, daher ich denn auch dièse Untersuchurjgsweise eimtellte. Chlorkampherarten. Nach vielen yergeblichen Versuchen gelang es mir endlich den K. so zu zersetzen, dass ohne Abscheidung von KohlenstofT, der Wasserstoff desselben stufenweise vom Chlor erselzt wurde. In einer Unze Phosphorsuperchlorùr (P 2 Cl 6 ) wur den 5 Unzen K. gelost Die Auflôsung erfolgte unge- mein leicht und das Ganze stellte eine farblose, ziemlich diinne Flussigkeit dar. Durch dièse wurde 24 Stunden hindurch Chlor geleilet. Die Einwirkung war anfangs unter Erwârmung und starker Entwicklung von Salz- sâure sehr energisch , doch nach Verlauf von einigen Stunden schon, wurde sie bedeulend schwacher, so dass man den Zersetzungsact durchs Erwàrmen der Flûssig- keiten unterstûtzen musste. Zuletzt war die Reactiou sehr schwach, und das meiste Chlor ging unabsorbirt durch Hierauf wurde die Opération beendigt und der Inhall der Retorte herausgenommen. Er stellte eine durchsichtige, wenig gelblirh gefàrbte Flussigkeit dar, von der Consistenz des Kanadischen Baisâmes Um die Beimischung von Chlorphosphor zu zersetzen, wurde das Product anfangs mit Wasser, darauf mit einer Losung von kohlensaurem Natron geschuttelt. Durch dièse Opération, wurde die Verbindung des Chlors mit dem zersetzten K. in eine weisse, rahmâhnliche , dicke Masse verwandelt, welche ein Gemenge von Chlorkampher mit Wasser ist. Zur Entfernung des Wassers wurde die Substanz im Was- serbade flùssig gemacht und ein rascher Slrom trocke- ner Luft so lange hindurchgeleitet, bis sie durchsichtig wurde und keine Wasserdàmpfe mehr bemerkbar wa- ren. Dièse Entwâsserung erfordert sehr viel Zeit. In diesem Zustande bildet der Chlorkampher eine fast farblose, durchscheinende , salbenartige, ôlige Substanz, von angenehmem aromalischem Geruche. Der Geschmack ist kampherartig bilter, hinterher scharf und kratzend Er ist vollkommen neutral, unloslich in Wasser, làsst sich jedoch mit einer geringen Menge desselben zu ei- ner weissen rahmâhnlichen Masse mischen. Alkohol und Aether lôsen ihn leicht auf. Ein mit Chlorkam pher getrankter Docht brennt, so lange man ihn in der Flamme der Weingeistlampe hait , verlischt aber beim Herausnehmen. Bei-(-i00 o C. nimmt er die Consistenz des Baumols an , starker erhilzt, zersetzt er sich unter Bildung von Salzsâure und verschiedengefârbler , chlor- halliger, wohlriechender Oele. Anfangs geht ein farb- loses Oel iiber, dann folgt ein schwach rosenrolh ge- fârbtes, hierauf ein grùnes und zuletzt ein schwarzbrau- nes. Endlich bleibt Kohle zuriick. Das Chlorkamphei ' verhâlt sich in dieser Beziehung auf âhnliche Weise, 235 Bulletin scientifique. 23$ wie das Chlortereben*). Charakteristisch ist das Ver- halten des Chlorkamphers zum Antimonsupercblorid, Mischt man einen Tropfen dieser Fliissigkeit mit Chlor kampher, so wird dieser auf einige Augenblicke purpur roth, dann schiin indigoblau ; mischt man hierauf etwas Wasser binzu, so wird er grùn. Der eben beschriebene Cblorkampher ist keine ein fâche Verbindung, sondern, wie die Analyse nachgewie sen bat, ein Gemenge von 2 Chlorkampherarten mit ver schiedenem Chlorgehalte, und zwar C 20 g 26 c i 6 O 2 + C 20 H 24 Cl 8 O 2 . Ueberbaupt ist es sehr schwer Verbindungen von einfacher Zusammensetzung zu erzielen, denn da das Chlor dem Kampher nach und nach Wasserstoff entzieht und diesen substituirt, da er Kôrper von ganz àhnlichen Eigenschaften bildet, welche sich nur durch ihre mehr oder weniger feste Consistenz unterscheiden, da ferner dièse Verbindungen nicht ohne Zersetzung destillnbar sind, so bat man kein sicheres Millel sie zu trennen, noch irgend ein Critérium sie von einander zu unter- scheiden. Es bleibt daher dem Zufall liberlassen ob man bei ihrer Darstellung auf eine einfache Verbindung stôsst oder nicht. Die analylischen Resultate dièses Chlorkamphers sind folgende: K t 0,515 Gr. 1 , É , , . _ N II 555 [ ^hlorkanipher, In einer Glasrôhre mit Aetzkalk, welcher mit Kali gemischt vvorden war, verbrannl, dann mit Salpetersàure gesâttigt und mit sal- peters. Silberoxyde gefàllt, gaben: N. I. 1,028 Gr. | N. II. 1,050 - ( Ptlorsil^er. Es enthàlt also die Substanz 46.6S& Chlor In hundert Theilen. I. II. C 44,09 43 60 H 4,33 4,21 O 4,9) 5,51 Cl 46,68. 46,6 8. 100.— 100.— Dièse Zusammensetzung entspricht der Formel: C 20 — 41,52 H 25 4,54 O 2 5,82 Cl 1. 45,12. 100. *) De vil le ûber das Terpenlinoel Annales de Chimie et de Phys. LXXV. 1840 Septb. Also ein Gemenge aus 2 Verbindungen — C 20 H 24 Cl 6 O 2 + C 20 H 24 Cl 5 O 2 Doch ist 1,5 g Chlor zuviel, was andeulet, dass die Zer- setzung schon ûber dièse Formel hinausgegangen ist. Wurcle dièse Chlorverbindung in einer Glasrôhre im Wasserbade erhilzt, und dann noch làngere Zeit mit Chlor behandelt, so entwickelte sich noch Salzsâure, die Zersetzung erfolgle jedoch sehr langsam, und es bildete sich ein Chlorkampher , der dem frùheren ganz ahnlich war, doch mehr Chlor, nàmlich 512 desselben, enthielt; also 2y 2 g mehr, als der Formel C 20 H 24 Cl 8 O 2 entspricht, welche 48,5 g Chlor erfordert. Die Wassersloffanziehung des Kamphers kann noch weiter getrieben werden, wenn man die durch Wârme flùssig gemachte Substanz sehr anbaltend mit Chlor be- handelt. Ich erhielt auf dièse Weise einen Chlorkam- pher, der die Consistenz eines weissen Wachses halte, farblos war, sonsl aber in seinen Eigenschaften mit den frùher angegebeneu Chlorverbiudungen iiberein kam. Die Analyse desselben gab folgende Kesultate: 0,511 Gr., 1,196 Gr.iChlor- 0,552 Gr. \ dieses Chlorcamphers gaben : ^ Gf | silber Also 5'7, F 74g Chlor. 0,650 Gr. gaben beim Verbrennen 0,192 Gr. CO 2 und 0,1. 6 Gr. H In hundert Theilen. C 54,80 H 5,10 O 4,56 Cl 57,14. i00~ Dièse Zusammensleliung entspricht folgender Formel ; C 20 — 33,90 H 20 2,11 O 2 4,43 Cl 12. 58,90. 100. Weiter habe ich die Zersetzung nicht bringen kon- nen, da die Substanz zuletzt so consistent wurde, dass das Chlor nicht mehr durchçeleitet werden konnte. Es ist demnach hôchst wahrscheinlich dass, folgende Reihe von Chlorkampherarten aufgeslellt werden kann. C 20 g 30 ci 2 O 2 lfach Cblorkampher C 20 H 28 Cl 4 O 2 2 „ C 20 H 26 Cl 6 O 2 5fach Chlorkampher C 20 H 24 Cl 8 O 2 4 „ C 20 H 22 Cl 10 O 2 5 „ C 20 H 20 Cl 12 O 2 6 „ „ H u. s w. 255 Bulletin scientifique. 236 Verhalten des Kamphers zum Brom. Das Brom wirkt auf cl en K. wie das Chlor j es lôsl zwar eine belràchlliche Menge desselben auf, allein es erfolgt eine Zerselzung. Lnterwirft man dièse Auflô- sung einer Destillalion , so entwickelt sich zwar etwas Broniwasserstoffsàure, docb gebt der grossie Theil des K.. in Aullôsung des Broms unzerselzt uber, und kann durch Kalilosung ausgeschieden werden. Ich liess eine solcbe Lôsung von Kampher in Brom 3 Monale slcben, und bemerkte nach Verlauf dieser Zeit braune Krystalle in der Flùssigkeil. Beim Herausnehmen, zerflossen sie sogleicb an der Luft zu einer gclbbraunen Flùssigkeit, aus der das Brom mit Ilintcrlassung von wenig veràn- dertem Kampher verdunstete, Sie waren also eine Ver- bindung von Brom und Kampfer*). Brpmphosphor zerselzt den K. noch leichter als Chlor- phosphor. Wenn man K. in Brom auflôst und sehr vorsichtig Pbospbor in sehr kleinen Antheilen binzuthut, so enlsleht eine heftige Reaction, es bildet sich unter starker Erhilzung viel Broniwasserstoffsàure und man erhàlt eine braune Flùssigkeit, aus der Wasser einen ôligen Bromkampher ausscheidet, der in seinen Eigen- schaften dem Chlorkamphcr àhnlich ist. Ich glaube je- doch, dass der Versuch noch bessere Resultale geben wird, wenn man zu schon gebildetem Bromphosphor Kampher und Brom hinzuthut, denn auf die frùher an^eeebene Weise ist die Réaction zu heftig. Verhalten des Kamphers zum Jod. Das Jod wirkt anders auf den K. als Chlor und Brom, und da sich bei dieser Einwirkung sehr bemerkenswer- the Erscheinungen darbieten, so habe ich meine grôsste Aufmerksamkeit auf die Reaclion dièses Haloides gerichtet. Gleiche Theile beider Kôrper wurden zusammenge- rieben und ein Gemenge erhallen, das eine braune Farbe und eine dickflùssige Consistenz hatte. Es ist eine Verbindung von Jod mit unzersetzlem K., welche *) Laurent, Erdmanns Journal f. pract. Chenlic B. XX. Heft 8. p. 498. 18'iO, bat àlmliche Resultale erhaltcn; er ist je- doch noch weiter gegangen und hat dem Bromkampher die For- mel C 26 H 32 O 2 -f- Br4 gegeben , so wie auch dem Zerset- zungsprodukte desselben C 20 H 30 2 -f-Br2. Allein ich habe wenig Zutrauen zu diestu Formel n, weil der Bromkampher eine so lcicht zersetzbare Substanz ist, dass es schwer sein wùrde eine hestimmte Menge genau zu wàgen, geschweige denn zu analysiren. Ane li die andere Formel scheint mir aus theoretischer Voraus- setzung entstanden zu sein; denn da sich nur eine sehr geringe Menge K. zersetzt und dièses Zersetzungsprodukt in Verbindung mit unzersetztem Kampher ùbergeht, so ist es last unmôglich das reine Product zu isoliren. bei gewohniicher Temperatur an der Luft schneller ver- dunstet, als jeder Bestandtheil einzeln fur sich. Sie ist nicht lôslich in Wasser, lôst sich jedoch leicht in Weingeist und Aelher mit hyazinthrother Farbe. Wâss- rige Lohungen der Alkalien beheiden daraus den K. un- verandert ab. Ein Gemenge aus 6 L'nzen von jedein Korper wurde in einer Retorte mehrere Tage der wcchselseitigen Durch- dringung ùberlassen und daraul' aus dem Sandbade des- tillirt. Nach sehr schwacher Ervvàrmung wurde die Masse lluchtig und gerieth bei -f 120° C in starkes Sie- den, wobei sich viel Jodwasserstoffsaure, in einem re- gelmâssigen Strome entwickelte und unter allmàhlichem Steigen des Siedepunktes bis auf -|- 200° C ein leicht- llùssiges, braunes DesLillat ùberging. Die Destillalion wurde beendigt, als die Retorte sich von den Dàmpfen des braunen Destillals vollkommen entleert hatte und man eine schwarze, siedende Flùssigkeit in der Retorte deullich wahrnehmeH konnte. Durch dièse Destillation war der Kampher grôsstcnlheils zersetzt worden, und zwar zur Hàlfte in ein flùssiges Destillat und in einen schwarzen lletortenrùckstand. Das Destillat ist eine leichtHùssige blartige, braune Fliissigkeit, welche Dàmpfe von Jodwasserstoffsaure aus- stôsst, einen widerlich saui'en, zusammenziehenden , ter- pentinàhnlichen Geschmack und einen eigenthumlichen etwas terpentinartigen Geruch besitzt. In der Ruhe son- dertsie sich in 2 Schichten ab, die obère, leichte Schicht, welche den belrachtlichsten Theil ausmacht, be teht aus Jod und dem flùchtigen Produkte der Zersetzung des Kamphers und ist nach dieser Absonderung vollkommen neutral und nicht mehr rauchend. Die untere, sehr geringe Schicht ist hôchst concentrirte flùssige Jodwasser- stoffsaure, welche stark dampft, von ûberschùssigem Jode braun gefârbt ist, und eine geringe Menge unzer- setzten Kampher aufgelôst enthâlt. Durchs Schùtleln mil etwas Quecksilber kann der Ueberschuss des Jods entfernt und die Sâure entfàrbt werden. Das Hanptproduct der Zerselzung des K. ist jedoch das eben erwàhnte braune, jodhaltige Oel, dessen Zu- sammensetzung ziemlich complicirl ist, das jedoch der grôsslen Menge nach aus einem eigenthumlichen, sauer- stofffreien Oele, das ich Camphin nennen werde, be- steht. Dièses Camphin ist nur schwach an Jod gebun- den, da der grossie Theil des letztern durchs Schiitleln des ruhen Destillationsproductes mit Quecksilber entzo- gen werden kann. Durch dièse Opération wird das braune Oel farblos und enlhâlt nun sehr geringe An- theile von Jod. Schùttell man sowohl das unreine braune, 257 Bulletin scientifique. 258 als auch tlas dnrch Quecksilber entfàrbte Oel mit Thier- koble, so zeigen die Flùssigkeiten, nachdem sie sich ùber dem Kohlenpulver geklàrt haben, bei refleclirtem Lichte einen schônen blauen Schiller, der abhangig ist von ei- ner geringen Beimischung des Cwlophens*), das sich «deichfalls bei der Zersetzung des K. als Nebenproduct bil- det. Wird das rohe Destillalionsproduct mit einer con- centrirten Kalilosung behandelt, so verbindet sich fast ailes Jod mil dem Kali, und unreines Gamphin scheidet sich mit gelbli«cher Farbe ab. Die Kalilosung enthàlt ausser dem Jod noch ein eigenthùmliches ehktronegati- ves Oel gelôst, das durch Sàuren abgeschieden werden kann. Dièses Oel wird neben dem Golophen in sehr geringer Menge gebildet , und ist dem Creosot so àhn- lich, dass ich es Camphocreosot nennen werde. Colophen und Camphocreosot bleiben zuriick , wenn das rohe jodhallige Camphin bei -f" i' 0°C nochmals der Destillation unterworfen wird; sleigert man hierauf die Hitze, so geht ein braungrùnes, dickes Oel ùber, das ein Gemenge von unreinem Colophen und Camphocreo- sot ist, das sich durch einen starken Creosotgeruch aus- zeichnet. Behandelt man dièses Oel mit starker Kali- lauge, so verschwindet sogleich der Creosotgeruch, das Camphocreosot lôst sich auf und ungelôst bleibt ein mildes, angenehm nach Veilchen riechendes Oel, das bei durchfallendem Lichte grùnbraun, bei auffallendem aber indigoblau erscheint. — Es ist das unreine Colo- phen. Da ich von beiden Kôrpern nur sehr kleine Quantitâten erhielt, so konnte ich sie nicht gehôrig zur Analyse re'nigen ; ich iheile daher vorlâuGg die weni- gen Merkmale, welche ich an ihnen wahrnehmen konnte, in Kurzem mit. Colop/ien Das rohe Product wurde anfangs ùber Aetzkalk und zulelzt ùber Kalium reclifîzirt (hierbei zerlegte sich ein bedeutender Theil). In diesem Zu- stande stellt es ein dickes Oel von gelblicher Farhe dar, das einen schonen violetten Schiller hat. Lôst man 2 Tropfen dièses Oels in 2 Quentchen Alkobol und giesst dièse Flùssigkeit in ein Glaschen, auf dessen Boden sich etwas Thierkohle befindet, so erscheint sie beim reflec- tirten Lichte schôn dunkelblau. Colophen hai einen sehr milden Geschmack und einen sehr angenehmen Veilchengeruch. Es ist unlôslich im Wasser und schwa- chem Weingeist, lôslich in Alkohol, Aether, Terpen- tinôl, Petroleum und Camphin. Angezùndet brennt es *) De vil le ùber das Colophen, Zersetzungsproduct des Ter- pentinôls. — Annales de Chimie et de Physique LXXV. 1840. Septbr. p. 37—80. mit hellleuchtender, slark russender Flamme. Es erfor- dert zur Destillation eitie bedeutende Hitze, daher demi der Siedepunkt sebr hoch ist. Ob dièses Colophen mit dem De v i 1 1 e 'schen identisch ist, werden spàtereUn- tersuchungen entscheiden. Camphocreosot wurde durch Destillation ùber Aetz- kalk gereinigt Es war gelblich gefàrbt, dickflùssig. ôlartig, batte einen dem Creosot ganz âhnlichen Ge- schmack, anfangs sùsslich, dann beissend, einen kratzen- den Reilz auf der Zunge errcgend. Der Geruch ist dem Creosot, wenn auch nicht ganz gleich, so doch sehr àhnlich. Gegen Kali verbàlt es sich vollkommen wie Creosot und macht auch das Eiweiss gerinnen. Der Hauptunterscbied liegl im specifischen Gewichte — es ist nàmlich leichler als Wasser Es besteht demnach das flùchtige Deslillationsproduct des durch Jod zersetzten Kamphers aus Gamphin, Golo- phen, Camphocreosot, Jod, Jodwass'îistoflsàure und et- was unzersetztem Kampher. Es wurde, nachdem es von Jodwasseistoflsâure und von freiem Jod durch Queck- silber befreit worden, analysirt. N. I. 0,660 Gr. i . . N II 563 Gr \ r flùssigkeit gaben mit Aetz- kalk auf die gewôhnliche VVeise verbrannt und mit salpetersaurem Silber gefâllt: N. I. 0,042 Gr. ) N. II. 0,036 Gr. \ Jodsilber - Also enthàlt sie nur 3,422 J d N. I. 0,212 Gr. ) N II 256Gr \ § aben De i ,n V erbrennen mit chromsaurem Bleioxyde: N. I. 0,63TGr. CO 2 und 232 Wasser N. IL 0/79TGr. — 284. — Es besteht demnach die Flùssigkeit in 100 Theilen aus: N- I. N. II. C 83,08 C 82,85 H 12,15 H 11,86 o — o — J 3,42. J 3,42. Man sieht aus dieser Analyse , dass das unreine Cam- phin einen Kohlenwasserstoff enthàlt. der reicher an Wasserstoff ist, als der Kohlenwasserstofï des Kamphers, ein Umstand, der im Widerspruch mit der Wirkungsweise der Haloide steht, und der darthut, dass das Jod in sei- ner Reaction auf Kampher vom Chlor und Brom abweicht. Die andere Hàlf'te des zersetzten K. bildet der Rùck- stand in der Ketorte, welcher zurùckbleibt, nachdem ailes Camphin ùbergegangen ist. Er ist ein zusammen- gesetzter harzâhnlicher, schwarzer Kôrper. zu dessen 259 Bulletin scientifique. 240 Bezeichnung ich den Namen Camphoresin vorschlagc. Es besteht ans Kohle, einem eigenlhùmlichen Harze mit geringen Àntheilen von Camphin, Colophen, Campho- creosot und Jod. Dièses Harz ist von Ansehen dem Asphalt ahnlich, glasglânzend, sehr sprôde, von musch- lichem Bruche, lâsst sich sehr leicht zu eineni schwar- zen Pulver zerreiben, das dem Pulver der Holzkohle sehr âhnlich ist. Es ist geruch- und geschmacklos, un- lôslich in Wasser und WeingeisL, lôst sich aber mit Ilinterlassung von Kohle in Alkohol, Aether, Petroleum, Terpentinol und Camphin. Die Auflôsungen sind braun- gefârbt und schillern grùnlich. Schùttelt man die Lô- sung in Petroleum mil 1 hierkohle, so wird der Schiller blau, die Lôsungen der andern Fiiissigkeiten aber ga- ben, bei âhnlicher Behandlungsweise, einen schonen hellgrùnen Schiller. Das Camphoresin schmilzt sehr leicht, gerâlh in schwaches Sieden, stosst dabei weisse, nach Creosot riechende Dâmpfe aus, entzùndet sich, brennt mit hellleuchlender Flamme und hinterlâsst eine voluminôse glanzende Kohle, welche beim Glùhen die Flamme der Weingeistlampe intensiv grùn fârbt (Ge- genwarl des Jods andeutend). Bei der trockenen Destil- lalion giebt es anfangs etwas Camphin, Camphocreosot und Colophen, dann folgt Oelgas und ein grùnes wei- ches Harz; zuletzt bleibl Kohle zurùck. Das Camphoresin wurde analysirt: | Chlorsilber. 0,911 Gr. CO 2 0,230Gr.H 2 O N. I. 0,400 Gr. ) 0,017 Gr N. II. 0,551 Gr. S S aben: 0,014 Gr, N. I. 0,502 Gr. i N. II. 0,500 Gr. j§ aben: o,964Gr. — 0,225Gr. Hundert Theile enthalten daher: I. II. C 88,G0 88,85 H 8,46 8,55 O 0,64 0,82 J 2,— 2,— 100.— 100.— Stellt man die Resultate dieser Untersuchung zusam- men, so ergiebt sich, dass der Kampher bei der Zer- setzung durch Jod auf folgende Weise veràndert wird: Ein Theil seines Sauerstoffs sàtligt sich mit dem âquî- valenten Theil seines Wasserstoffs , Wasser bildend, das in der flûssigen Jodwasserstoffsàure gefunden wurde. Es bildete sich ein Kohlenwassersloff, der reicher an Wasserstoff ist, als das Radikal des K.; und der in Ver- bindung mit Jod als jodhaltiges Camphin ùberdestillirt; dabei scheidet sich Kohle aus, welche in Verbindung mit einem andern Kohlenwasserstoffe, der reicher an Kohlensloff ist als das Radikal des K., das Camphore- sin bildet. Dièses Camphoresin enlstand aus dem Kam- pher durch Wasscrstoffentziehung millelsl Jods -, welches letztere Jodwasserstoffsàure bildete Der andere Theil des Sauerstoffs bildet hôchst walusrheinlich das Cam- phocreosot. Das Colophen ist eine polymère Form des Radikals des Kamphers. Stellt man sich die Zusammensetzung der beiden Hauptproducte des Camphiji und des Camphoresin un- ter Formeln vor, welche aus der chemischen Constitu- tion des Kamphers herzuleiten sind, so kann man sich den Zersetzungsact durch ein Schéma versinnlichen. Das Camphin besteht nach meiner Analyse in 100 Thei- len, aus 81,50 Carbon und 12,10 Hydrogen, entsprechend der Formel O 9 H 16 oder G' 8 H». Es ist gleich dem Radikal des Kamphers, gleich dem Colophen. und dem Terpentinol, minus 2 Atom Carbon. Das Cam- phoresin, kann, wenn man den geringen Gehalt an Jod und Sauerstoff vernachlâssigel, gleichfalls als ein Koh- lenwassersloff belrachtet werden, dessen Zusammensez- zung der Formel C 22 H 24 sehr nahe kommt. Da nun das Camphoresin abgeschiedene Kohle enthalt, so kann man C 2 -|-C 20 H 24 selzen. Dièses vorausgesetzt, hat man foUiende Zusammenstellung: Aus 2 at. Kampher — C 40 H 6 4 O 4 und 2 A. Jod werden gebildet: C 18 H 32 — C 2 -f C 20 H 24 — H 6 O 3 H 2 J 2 1 A. Camphin — Camphoresin 5 A. Wasser lAeq. Jodwasser- stoffsàure. Das eine Atom Sauerstoff wird wahrscheinlich zur Bildung des Camphocreosols verwendet. Dièse Vorstellungsweise harmonirt mit den Ergebnis- sen der Untersuchung, und die Bildung des Camphins lâsst sich nicht anders , als durch Abscheidung von Kohlensloff erklaren, wenn man der Ansicht huldigt, dass der Kampher aus dem Radikal C 20 H 32 oder C 10 H 16 beslehe. Es ist aber auch môglich dass im Kampher das Camphin schon prâexislirt und dass er aus Camphin C 18 H 32 und einem oxydirten Kohlen- wasserstoffe — C 22 H 32 O 4 oder C 9 H 16 -f C 1 1 H 16 O 2 bestehe. Auch bei dieser Vorstellungsweise lâsst sich die Zersetzung, jedoch weniger den Versuchen adârpuat erklaren. — Camphin. Um dièse Subslanz aus dem rohen Deslillate zu iso- liren, verfâhrt man auf folgende Weise: man unterwirft es abermals einer Destillation, um eine môgliche Bei- 241 Bulletin scientifique. 242 niengung unzersetzlen Kamphers zu beseitigen. Das Deslillat wird nun mit einer starken Kalilauge beban- dell, (las sich abscheidende Oel (unreines Camphin) ge sammelt und ein paarmal ùber Aetzkalk, der znvor mil Kali gemiscbt worden , reclifizirt. Man erhàlt hier- bei ein vollkommen farbloses Oel, das jedoch noch Spuren von Jod entbàlt. Man lâsst es nun einige Tage ùber Kalium steben und destillirt es davon ab. Sollte es jetzt noch nicht vollkommen rein sein, so wiederbolt man noch einmal die Deslillation ùber Kalium. Die Reinheit der Substanz erkennt man an dem Verhal- ten desselben zum Kalium; erhitzt man nàmlich das Camphin ùber einem Stùckchen dièses Metalls in einer Glasrôhre, und veràndert sich weder das Camphin, noch das Kalium, sondern bleibt dièses metallisch glânzend, so ist jenes rein Bei dem geringsten Gehalle an Jod wird die Obeidàche des Kaliums blau angelaufen und es scheiden sich gelbliche Flocken aus dem Camphin aus. Aucb Chlor ist ein sehr empfindliches Reagens auf Jod; leitet man nàmlich dièses Gas in Jodhaltiges Cam- phin, so fàrbt sich dièses sogleich schôn rosenroth, wenn nur eine Spur Jod vorhanden war; bei bedeutenderem Gehalte an Jod wird das Camphin dunkelbraun. Das reine Camphin ist ein farbloses, leichtflùssiges Oel, von angenehmem, dem Oleum Macis âhnlichem Geruche, der jedoch etwas terpentinartig ist. Sein sp. Gewichtist bei -}- 25 C 0,827, sein Siedepunkt schwankt zwischen 167 bis 170° C bei 28". Es ist lôslich in Alkohol, Aether, Tcrpentinôl und Petroleum, unlôslich in Wasser, schwacbem Weingeiste, Kalilôsung und ver- dùnnten Sàuren. Angezùndet brennt es mit hellleuch- tender, starkrussender Flamme. Es destillirt sehr rasch und ohne die geiingsle Zerselzung. Von Schwefelsàure wird es nur sehr wenig angegrif- fen. Mischt man es durchs Schùtleln mit Schwefel- sàurehydrat, so scheidet es sich bald wieder, ohne Ver ànderung erlitten zu haben, aus; nur ist die Sàure et- was gelblich gefàrbt. Rauchende Schwefelsàure wird etwas stàrker vom Camphin gebrâunt, als das Hydrat. Beim Erhitzen des Camphins mit Schwefelsàure, wird ein Theil desselben zerselzt, die Sàure wird stark ge- fàrbt, verdickt und entwickelt schwefliche Sàure ; jedoch destillirt ein Theil des. Camphins unzersetzt ùber. Salpetersàure im verdùnnlen Zustande wirkt sehr schwach auf Camphin ein, von rauchender Salpetersàure wird es aber schon bei gewôhnlicher Temperatur unter starkem Aufschàumen und Entwickelung von Stickstoff- oxyd uDd salpetriger Sàure oxydirt und dunkelroth ge- fàrbt. Nach einiger Zeit verschwindet die Fàrbung und man eihàll nach dem Waschcn mil Wasser ein gelbes, azothaltiges nach Zimmt riechendes Oel Làsst man lângere Zeit hindurch rauchende Salpetersàure auf Cam- phin cinwirken, so verwandelt es sich in ein rothes dickes Oel, das sich in Aetzkali lôst und diesem einen sùssen Geschmack ertheilt- Concert trir te und verdùnnle Salzsiiurc wirken nicht bemerkbar auf das Camphin ein und Chlorwasserstoffgas wird nur wenig davon absorbirt. 0,327 gr. Camphin, ùber Quecksilber dem Einllusse des Salzsàuregases un- terworfen, absorbirte innerhalb 4 Wochen nur 7,5 Cen- timeter jenes Gases. Chlor âussert auf Camphin eine starke Wirkung, wo- bei die Ersrheinungen der Substitution wahrgenommen werden. Leitet man nàmlich trockenes Chlor in Cam- phin, so wird unter starker Erhitzung und Bildung von Salzsàure Chlor absorbirt. Das Camphin bildel unter WasserstoffverlustChlorverbindungen, welche viele Aehn- lichkeit mit den Chlorkampherarttn haben und nach Maassgabe des absorbirten Chlors immer dickflùssiger werden, bis sie zuletzt so consistent geworden sind, dass das Chlor nicht mehr einzuwirken vermag. Daher ist es auch hier schwer, Verbindungen von einfacher Zu- sammensetzung zu erhalten*). Brom wirkt so wie Chlor, nur heftiger auf das Cam- phin ein. Giesst man Brom in kleinen Antheilen zum Camphin, so entsteht starkes Aufschàumen von Entwick- lung der gebildeten Bromwasserstoffsàure und die an- fangs braun gefârble Flùssigkeit wird nach einiger Zeit farblos. Das Camphin ist in Bromcamphin umgewandelt. das den Chlorcamphinen ganz àhnlich ist. Jod lôst sich leicht in Camphin auf. Geringe Men- gen fârben die Flùssigkeit schon rosenroth, grôssere Antheile purpurviolett und dunkelbraun. Es scheint je- doch auf directem Wege kein Jodcamphin gebildet werden zu kônnen, da das Jod dièse Substanz verharzt. indem sie JodwasserstofFsâure bildet. Die Analyse des Camphins hat folgende Resultate ge_ eben : I. 0,275 Gr. gaben 0,862 CO 2 und 0,315 Gr. Wasser IL 0,255 — — 0,805 — — 0,292 — — III. 0,372 — — — — 0,425 — — IV. 0,296 — — 0,934 — - 0,558 — Y. 0,295 — — 0,926 — — 0,339 — — In hundert Theile berechnet: I. IL III. IV. V. C 87,30 87,29 87,05 87,24 87,38 H 12,82 12,72 12,69 12,69 12,85. *) Antimonsuperchlorid verharzt das Camphin. 243 Bulletin scientifique. Dièse Zusammensetzung entspricht der Formel G 9 H 16 oder G 18 H". Auch die Formel G 10 H 18 , oder C 20 H 36 kommt den Ergebnissen der Analyse nahe, dann vvâre das Camphin déni Menlhen Walt ers*) i?omer. Allein ich ziehe die eiste Formel vor, weil fur die zweite der Kohleustoffgehalt nach der Analyse um ein Geringes zu hoch ausfallt. Da nun Loi den Analysen die Kohlensloffbeslimmung gevvohnlich geringer ausfallt, als der eigenlliche Gehalt, so bat die erste Formel mebr Wabrscheinlicbkeit fur sicb, daher passt aucb die Formel C 18 H 32 besser fur das Menlhen, als die von Walter gewâhlte, denn er bal 87,5 G erhalten, was oflenbar zu viel fur die Formel G 20 H 36 ist. Es bat i'erner Delalande einen KohlenwasserstofF aus dem Kampber erhalten, den er Campholen nennt, wel- cher mit meinem Camphin eine ganz gleiche Zusam- mensetzung bat und dessen Formel der Verfasser auch Q 18 H 32 schreibt Dièses Campholen siedet aber bei -f- 135° C, wàhrend das Camphin erst bei -f- 176° C ins Kochen geriith. Aucb das Menlhen verhàlt sich in vielen Beziehungen dem Camphin analog, so dass dièse 5 Slofïe, welche in ihrer elemenîaren Zusammenselzung ganz gleicb sind, wohl verdienlen von tinem Chemiker gleichzeitig verglichen zu werden Ich bemerke hier beilâulig , dass ich bereits vor 2 Jahren das Camphin untersucht habe. Chlorcamphinarten. Das Cblor entzieht dem Camphin , wie schon frùher bemeikt worden, Wasserstoff und substituirt diesen, obne seine neutrale Beschaffenheit aufzuheben. Die Chlorcamphine sind durchsichtige, farblose, ôlartige Kor- per, von angenehm aromatischem etwas terpentinartigen Gerucbe und kratzendem Geschmacke. Je grôsser ihr Gehalt an Cblor ist, desto consistenter sind sie. Sie lassen sich nicht obne Zersetzung deslilliren, sondern verhallen sich dabei wie die Cblorcamphore und das Cblortereben. In 10 Gr. Camphin wurde Chlor geleitet, das aus 4 Lnzen Kocbsalz entwickelt wurde. JXach Eeendi^une der Opération wurde ein Strom trockener Luft durch die Verbindung gelassen, bis ailes adbarirende Chlor und aile Salzsâure enlfernt war. Das Product, von dem ungefahr 18 Gr. erhalten wurden, war farblos, durch- sichtig, von der Consistenz des Olivenôls, hatte bei 21° C, 1,19 sp. Gew. einen aromatischen, etwas terpen- tinâbnlichen Geruch. Wird das Chlorcamphin in mit *) Annal, de Chimie et de Phys. 1839 Sept. p. 82. Kali gesàlligtem Alkobol gelôst, su sebeidet sicb Chlor- kalium aus, und beim nacbmaligen Vermischen der Lô- sung mit Wasser sebeidet sich ein gelbes, sebr ange- nehm riechendes Oel ab, das weniger Cblor entbalt als das Chlorcamphin. Die Analyse dièses Cblorcampbins gab folgende Re- sultate: 0,465 \ o,880 i 0,559 j Chlorcamphin gaben: ± Q5g ^Gr. Chlorsilber. Also 46,7 g Cblor. °' Z21 ( S °» 558 GO 2 0,164 Wasser 0,4:0 jGr.gaben: j ^ q,^ _ In hundert Theilen: I. U. C 47,2 C 47,3 H 5,57 H 5 63 Cl 46,1 Cl 46,7 99,47. 99,63. Dièse Zusammensetzung entspricht der Formel: — C 81 II 26 Cl 6 . Wahrscheinlich ist jedoch, nach dem Verhalten zum Kali zu urtheilen, die Formel folgende: C 18 H 24 Cl 4 -f- H 2 Cl 2 . Die berechnete Formel giebt in hundert Theilen: G 48 H 5,65 Cl 46,35 100.— Dies Chlorcamphin wurde in einem, mit trockenem Chlorgase angefùllten Glase dem Sonnenlicht ausgesetzt, und so lange der Einwirkung ausgesetzt, bis kein Ghlor- gas mehr absorbirt wurde. Das Product war eine farb- lose, neutrale, klebrige Substanz von der Consistenz des venetianischen Terpentins, dem sie auch an Geruch àh- nelt. Es gab bei der Analyse 52,87 g Carbon 2,92g H und 64 g Cblor. Also C 18 ~ 35,10 H 20 3 Cl 12. 65,90. 100. — Es ist auch sehr wahrscheinlich dass eine àhnliche fieihe Chlorcamphinarten dargestellt werden kann als bei den Chlorcamphorarten angegeben worden. lfach Chlorcamphin C 18 H 30 Cl 2 2 „ „ „ C 18 H 28 Cl 4 3fach Chlorcamphin G 18 H 26 Cl 6 4 „ „ „ C 18 H 24 Cl 8 5 „ „ „ G 18 H 22 Cl m» 6 „ „ , C 18 H 20 Cl i 2 u. s. f 245 Bulletin scientifique. 246 Die hôcbst wichtige Arbeit Dumas ùber das wahre Atomsewicht des Kohlenstoffs wurde rnir erst bekannt, als meine Untersucbung iiber den Kampber bereits be- endigtwar; icli habe daher die D u m as sche Annlysirme- tbode nicbt benutzen kônuen und bei meinen Analysen eineu geringen Yerlust an Kohlenstoff erhalten, der aber kaum | $ belragen kann, da die einzige Feblerquelle in dem Verlust des Kaliappatatcs an Wasser und etwas unabsorbirter Kohlensàure liegt. Dieser Verlust ist aber sebr gering und betrà'gt, wie icb micb selbst ùberzeugt habe, auf i Gramm Kohlensàure kaum 4 Milligramm. Dessen ungeachtet wùrde icb, wenn icb nach dem Atom- gewicMe D umas, dieFormel fur das Camphin berechne einen Verlust von einem ganzen Procent Kohlenstoff bei meiner Analyse erhalten haben, was mir jedoch nicht wahrscheinlich isf, da die Verbrennung ganz auf die Dumas'sche Webe ausgefùhrt war. Bei einer nacbsten Arbeit, wo ich die Camphinverbindungen wieder auf- nehmen werde , -will ich die Bestimmung Dumas' fur den KohlenstofF meinen Berechnungen zum Grunde le- gen und zugleich nach der Angabe dièses Chemikers die Absorbtionsapparate einrichten. Dabei habe ich je- doch an meinem Apparate wenig zu ândcrn, blos dem Liebig'schen Kaligefasse einige mil feuchten Kalistùcken angefùllte Rôbren anzufùgen und an Stelle der Chlor- kaliumrohre den Dumas'schen Wasserabsorbtions-Appa- rat zu nehmen. Die Anwendung des mit Schwefelsàure befeuchtelen Bimsteinpulvers fur dresen Zweck schetnl mir sehr praktisch zu sein; denn hierbei beseitigt man die Zweifel ùber die richtige Bestimmung des Wasser- stoffs, und hat keine Fehler, abhàngig von dem basi- schen Zustande des Chlorcaliums, zu befùrchten. Auch ist die Dumassche Absorbtionsrôhre ein gutes Millel zur Beurtheilung des Gelingens der Analyse; denn bei voll- slândig erfolgter Verbrennung bleibt das Bimsteinpulver unveràndert, doch bei der geringsten Spur unverbrann- ter Producte fârbt sich der vordere Theil der Rôhre roth. CORRESPONDANCE. 2. Présence de l'hydrogène dans le sulfo-cyano- gène. (Extrait d'une lettre de M. le prof. CL AU S de Kasan à M. HESS.) (Lu le 8 octobre 18M.) Zugleich muss ich Ihnen mittheilen, dass ich schon vor 10 Jahren die Bemerkung gemachl habe, dass der Schwefelcyan Liebig's Wasserstoflf enthalle. Damais schenkte ich meinen eignen Untersucbungen weniger Glauben, als den Angaben jenes Chemikers; jetzt aber habe ich durch die Gùte meines Collegen S in in eine Portion Schwefelcyan erhalten, das in Liebig's Laborato- rium unler seiner Aufsicbt bereilet worden und das sich von meinem Schwefelcyan durch nichts unterscheidet — es ist ebenfalls Wasserstuffhallig. Man kann sich durch zwei sthr einfache Versucbe von der Gegenwart dièses Sloffes ùberzeugen. Nimmt man nehmlich, mit der scru- pulôsesten Sorgfall entwàssertes Schwefelc}ran, und er- hitzt es in einer Glasrôhre ùber der Weinereistlamoe, so erhalt man, unter andern Produclen der Zersetzung, auch eine wahrnehmbare Menge Schwefelblausàure. Mischt man ferner dièses Schwefelcyan mit frisch ge- glùhtem Aetzkalk und erhitzt es, so entwickelt sich eine namhafte Menge Ammoniak. Nach einer vorlàufigen Analyse betragt der Wassersloffgehalt i g. 3. Procédé galvanique pour graver des planches daguerbéotypées. (Extrait d'une lettre de M. W.-R. GROVE à M. JAGOBI.) (Lu le 8 oct. 18U.) Dr. Berres in Wien, war wie ich glaube, der Erste, welcher ein Verfahren bekannt machte, Daguerrotyp- platlen zu âlzen. Seine Méthode bestand darin, die Platlen mit einer Auflosung von Gummi-Arabicum zu bedecken , und dann in Salpetersaure von verschiedener Slàrke zu tauchen. Ich habe keine so zubereiteten Plat- ten geseben; aber die wenigen Versucbe, die ich mit Salpetersaure gemacht, gaben mir untergrabene und un- vollkommene Conturen; auch ist die Manipulation mit bedeutenden Schwierigkeiteii verknùpft, die von dem Umstande herrùhren, dass die Sàure die Platte nicht gleichfôrmig angreift. Ich beabsichlige indess durch dièse Bemerkung keinesweges, einen Process in einem nachtheiligen Lichte zu zeigen, den ich selbst nie recht grùndlich versucht, oder durch geschickte Hànde habe ausfuhren sehen. Der Erfinder verdient ohne allen Zweifel den Dank aller Derer, die sich fùr physicali- sche Wissenschaften interessiren. Jedoch will ich eine andere Méthode bekannt machen, welche den Vorzug grosser Einfachheit fùr sich hat, die ein Jeder, wie wenig 247 Bulletin scientifique. 248 er auch in chemischen Manipulationen geùbt sein moge, mit Erfolg ausiiben kann, und wodurch das Originalbild so vollkommen geâtzt vvird , dass man eine so bearbei- tete Platte kaum von dem wirklichen Daguerrotyp un- tersclieiden kann. Die mikroscopiscbe Zartbeit der fein- sten Theile des Bildes vvird dabei vollkommen erbalten Ein einziger Satz vvird das Geheimniss dièses Proces- ses aufklàren : man maebe die Daguerrolvp-Platte zur Anode einer vollaiscben Combination, in einer Auflo- snng, welche fur sich selbst, weder Silber noch Queck- silber angreift, aber, wenn sie electrolysirt wird, durcb die au der Anode vorgehende Zersetzurig dièse Metalle ungleicb angreift. Dieser Gedanke fiel mir ein, kurz nacb der Bekanntmacbung von Daguerres Verfahren; aber da icb micb damais auf dem Continente befand und keine solcbe Plalten erbalten konnte, so liess ich den Gegenstand fur einige Zeil liegen und wurde spà- ler durcb andere Beschâftigungen abgeballen, daraufwie- der zurùckzukommen. Da neuerdings ùber die Aus- fûhrbarkeit oder Nichtausfùhrbarkeil Daguerrolypischer Kupferslicbe vie! gestritten worden ist, so wùnschle icb sehr einige Versucbe zu macben, uni meine ursprùng- licbe Idée zu verfolgen. Icb bemùhte micb an mehre- ren Orten Daguerrotypen zu erbalten, aber Dank sei es der Ausscbliesslicbkeit des Daguerreschen Patents, ich fand es rein unmoglich mir Platten in so genùgender Anzabl zu verscbaffen, um vernùnftiger Weise auf ir- gend einen Erfolg meiner Untersuchungen rechnen zu kônnen. Wollte ich den Gegenstand weiter verfolgen, so hâtte ich viel Mûhe und Kosten gehabt , mir eine Licenz zu erwerben, um unter dem Patente arbeiten zu kônnen. Obgleich aus verschiedenen Grùnden, mir diess sehr wenig zusagte, so war ich dennoch im Begriffe es zu thun, als ich mit Herrn Gassiot ûber den Gegenstand spracb, der mit gevvohntem Eifer und gewohnter Libe- talitât erbôtig war, mir eine hinreichende Anzabl Da- guerrotypen zu verschafFen. Seiner eifrigen und werlh- vollen Mitwirkung verdanke ich es, dass ich so entschie- dene Resullate erhielt, welche einer weiteren Bekannt- macbung wertb zu sein scheinen. Es sind besonders (un F Punkte, welche der Experi- mentalor bei diesem Gegenslande zu betrachten hat: 1) die Quantilàt des vollaiscben Stromes, 2) seine In- tensitât, 3) der Abstand zwiscben der Anode und Ka- thode, 4) die Zeitdauer des Processes und 5) die ange- wandle Flùssigkeit. Was den ersten Punkl, die Quanlitiit betrifFt, so ha- ben viele vorlàufige Yersuche mich ùberzeugt, dass man, um durch irgend eine voltaische Combination, die grossie und gleichloi niigste <|uantilative Action*) zu er- balten, den Electroden dieselbe Grosse gebcn unisse, als die erregenden Platten haben; oder in andern Worlen: dass der Queerschnitt des Elektrolyten in allen Tbeilen der vollaiscben Kelte derselbe sein musse. Es ist son- derbar, dass dieser Punkt so allgemein ùbersehen wor- den ist, als es in der That der Fall zu sein scheint. Kein Elektriker wird eine Batterie construiren , bei der ein Plattenpaar kleiner ist, als die ùbrigen, und dennoch hat man gewôhnlich in den Zersetzungsappara- len die Elektroden immer viel kleiner gemacbt, als die erregenden Flâcben. Das aber ist uni so feblerbafler, als der Uebergangswidersland bei der Anode, wenn sie aus einem nicht oxidirbaren Metalle bestebt, in demsel- ben Verhàltnisse grôsser wird, als man die Oberflàche verringert. Ohne daber weitere Versucbe hierùber an- zustellen wandle ich dièses Princip bei dem in Rede stehenden Processe an. 2) Die fuicnsitâl des voltaischen Stromes Hier schieu es mir, dass es wie bei der Galvanoplaslik sein musse, wo die sichlbare Wirkung an der Kathode statt findet. Bei einem gewissen Grade von Intensilât vvird das Melall crys- talliniscb gefallt, bei einem stârkeren, in malleabelem Zu- slande und bei einer noch grôsseren Intensitât als eine pul- verformige Masse. Der Grad von Intensitât also, welcher an der Kathode die feinsten Zuge wiedergiebt, vvird daher an der Anode auch die zarlesten Vertiefungen her- vorbringen, und folglich wird eine Intensitât, welche schon dem Punkte nahe steht, wo sich Oxygen an der zu âtzenden Platte entwickelt, den gùnsligsten Erfolg darbieten. Dieser Punkt ist jedoch nicht ohne die sorg- fâlligslen Expérimente ermittell worden, um so mehr, da es meinem Freunde Gassiot gelang, durch zehn Ele- menle meiner Salpetersâure-Batlerie eine sehr schon geâtzte Platte hervorzubringen. Die Resullate der wie- derbolten Versuche jedoch, bei denen die Intensitât von 10 bis zu i Elemente der Batterie geândert wurde, be- stârkten durchaus meine obige Ansicht , und zeigten aui die entschiedenste Weise, dass fur den vorliegenden Zweck ein Elément den wirksamsten Grad von Inten- sitât erzeugl. 5) Der Abstand zwischeu den Platten. De la Rive hat bewiesen, dass, wenn die Elektroden in einer elek- *) Ich sage quantitative Action, denu wo, wie es z. B. bei der Zersetzung der Alkalien der Fall ist, eiue grosse Intensi- tât erfordert wird, ist es rathsam, die Oberflàche der Elektroden zu verkleinero , um der Zersetzung eine grôssere Energie zu geben. 249 Bulletin scientifique. 250 trolytischen Fliissigkeit zu weit entfernt sind, die Tha- tigkeit sich ein wenig ûber die parallelen Linien hin- aus ausbreitet , welche die Umf'angslinien der Elek- troden verbinden. Es schien daher rathsam, die Elek- troden so nahe, wie môglich, an cinander zu brin- gen, um die Thatigkeit so viel . wie môglich, liber die ganze Platte zu verbreiten. Vorausgesetzt , dass man eine Fliissigkeit amvendet, welche kein Gas an der Ka- tbode entwickelt, so bin ich der Meinung, dass es vor- theilliaft ist, die Platten, mit einem Minimum von Zwiscbenraum, einander zu nàhern. Da dièses aber, bei d r von mir gewàhlten Fliissigkeit, nicht der Fall war, 60 setzte ich bei dem grôsslen Theile meiner Yersuche 0,2 Zoll als den geringslen Abstand fest. Bei dieser Entfernung konnle das Gas, welches sich an der Kalhode entwickelt, nicht an der Anode adhâriren , und so die galvanische Thatigkeit hemmen. 4) Die Zeitdauer der Opération. Dièse konnle nur durch Versuche beslimmt werden, und ist natiirlich von der vollaischen Combinalion abbângig, deren man sich bedient. Bei Anwendung eines einfachen , mit Salpe- tersâure geladenen Plaltenpaares, ergab die grôsste An- zahl der Versuche 25 bis 30 Secunden, als die geeig- nelste ZeiL Da man die Platle zu jeder Zeit aus der Fliissigkeit herausnehmen und untersuchen kann , so darf man zuerst die Wirkung nicht langer als 25 Se- cunden anhalten lassen. Ist die Platte nicht hinlânglich geàtzt, so kann man sie der elektrolytischen Aklion ei- nige Secunden langer aussetzen. 5) Die anzitwendende Fliissigkeit. Hier bietet sich ein weites Feld dar, das noch lange nicht ausgebeutet ist. Nimmt man die gewohnliche Erklàrung des Daguer- rotypischen Processes an, wonach die lichten Theile Quecksilber, und die dunklen Silber sind, so kommt es darauf an, sich eine Fliissigkeit zu verschaffen, welche das eine von diesen Metallen angreift, ohne auf das andere zu wirken. Griffe dièse Fliissigkeit nur das Silber und nicht das Quecksilber an, so wâre es um so besser, da man so eine positive Gravirung erhal- ten wiirde, oder eine, bei welcher die Lichter und die Schatten wie in der JNalur auslàllen; wàhrend man beim Gegentheile eine négative Gravirung erhielte. Unglùcklicherweise stehen Silber und Quecksilber in ihrem elektrischen Verhalten sehr nahe an einander. Ich machte mehrere Versuche mit reinem Silber und Quecksilber, indem ich beide als Anode brauchte, fand aber, dass jede Fliissigkeit, welche auf das eine Métal] wirkt, auch das andere angreift. Ailes, was man erwar- ten durfte, war daher nur, eine Differenz in der Wir- kung zu erhalten. Bei den Daguerrotyp - Platten ge- brauchte ich folgende Fliissigkeiten : verdiinnte Schwe- f'elsàure, verdiinnte Salzsàure, eine Aufli'isi.ng von Ku- pfervilriol, von Potlasche und von essigsaurem Blei. Die Ursache, warum ich letztere Auflosung anwaridte, war folgende: es wird nàmlich hierbei Bleihyperoxid an der Anode reducirt, und da dièse Subslanz in Salpetersâure unauflôslich ist, so hoffe ich, dass, da die reinen Silber- partien des lîildes mit einer dickern Schicht dièses Hy- peroxids bedeckt werden, als die amalgamirlen Partien, diesi; letzleren bei der Behandlung mit Salpetersâure slârker angegriffen, und so ein negativ geâtztes Rild hervorbringen wûrden. Zugleich hegte ich auch die Hoffnung durch dièse dùnnen Ueberziige besondere Farbenerscheinungen entstehen zu sehen. Hierin wurde ich jedoch getâuscht, indem die Farben sich beinahe auf eben die Weise abstuften, wie bei den Stahlplatlen, welche man zur Metallochromie anwendet, indesssen mit viel geringerem Glanze. Bei der Behandlung mit Salpetersâure von verschiedener Stârkewurden die Plat- ten ungleichfôrmig angegriffen, und die Conturen ge- hackt und unvollkommen. Von den andern Flûssigkei- len stellte sich nach vielen Versuchen Salzsàure ent- schieden als die beste heraus, wie es denn auch bei der starken Verwandschaft des Chlors zum Silber schon vorher erwartet werden konnte. Das Verfahren dessen wir, Herr Gassiot und ich, uns im Laboratorio der London-Universitât bedienten, war min folgendes: Man fertige einen holzernen Rahmen an, der zwei Furchen hat, die 0,2 Zoll von einander abstehen , und worin die zu atzende Platte und eine eben so grosse Plalinplatte eingeschoben werden kônnen. Dièse letz- tere muss nach der Méthode des Herrn Smee plalinisirt sein, damit eine schnelle und gleichfôrmige Entwick- lung von Hydrogen stalt finden kônne, denn wenn diè- ses Gas an einigen Stellen der Kathode adhàrirt, so wird die Wirkung auf die gegenùberliegenden Theile der Anode verhàltnissniàssig geschwacht. Die Hinterseite und die Kanlen der Daguerrotypplatte werden mit ei- ner Auflosung von Schellak ùberzogen, an einer Stelle aber entblôsst, um den Leiter anbringen zu konnen. Der hôlzerne Rahmen mit den beiden Platten wird nun in ein Glas oder Porcellangefàss gehângl, das mit ver- dùnnter Salzsàure angefûllt ist. Man nimmt auf 2 Maass- theile Saure i Maasstheil destillirtes Wasser, so dass die Fliissigkeit ein specifisches Gewicht von 1,1 hat Zwei starke Platindrâthe , die von einem, mit Salpeter- sâure geladenen, Plaliu-Zinkelemente ausgehen, werden nun an die Kanten der Platten angedrùckt, wahrend ein 251 Bulletin SCIENTIFIQUE. 252 Gehùlfe die Zeit zâhlt. Wie oben erwëhnt worden, darf die Opération 50" nicht ùberschreiten ; wird die Plal te aus der Flùssigkeit gehoben, so wird sie gut mit destillirlem Wasser abgespùlt, und bietet daim , wenn das Metall homogen war, eine schone Zeichnung von Terra de Siena Farbe dar, die von einer dùnnen Sehicht des gebildeten Oxychlorids herrùhrt. Die Plalte wird nun, mit der Zeicbnung nach oben, in einen flacben Kaslen gelegt, der eine àusserst schwache Auflosung von Ainmoniak entbàlt, und mit sehr wcicher Baumwolle sanft so lange gerieben, bis der ganze Niederschlag auf- gelôst ist. So wie dièses geschehen, wird sie sogleicb wieder herausgenommen, mit destillirlem Wasser abge- spùlt und sorgfàllig gelrocknet. Der Process ist nun beendigt und liefert die Original-Zeicbnung vollkommen geàtzt. Ein Abdruck einer solcben Platte wùrde ein positives Bild licfern, wobei Licbt und Scbatlen wie in der Natur l'allen, und welcbes in so fern correcler wàre wie das Dag uerrot) pbild, als die Gegenstande nicht von der verkebrten Seile erscbeinen. Man wùrde daher die Scbrift lesen konnen, und bei, auf dièse Weise erbalte- nen, Porlràts, vvùrden die reebte und linke Seite des Gesiehls sich in der natùrlichen Lage befinden. Aus der iNatur der Sache ergiebt sich indessen bei Abdrùk- ken von Dagucrro/lypbildern folgende Schwierigkeit: wird namlich die Plalte so lief geàtzt, wie es nôlhig ist, uni gule Abdrùcke zu liefern, so ist es unvermeid- lich, dass manebe von den feinern Zùgen des Originals in einander laufen , wodurch aber die Hauplschônheit dieser wunderbaren Bilder zerstort wird. Wenn man aber auf der andern Seite den Process nur so lange iorlsetzt bis die Oiiginal-Zeichnung genau gealzt ist. v\as in der hochslen Vollkommenheit geschehen kann, so zerstort schon der Graveur durch das blosse Poli- ren der Platte ihre Schonheit; wie denn ùberdiess, da die Moleculen der feinsten Diuckerschwaize grosser sind, als die durch das Aetzen erzeuglen Vertiefungen, immer nur ein sehr unvollkoinmener Kupferstich erhal- len werden kann. Aus diesem Grunde scheint mir bis jetzl die wichligsle Seile dièses Processes darin zu be- slehen, dass er uns die Mittel bielet, die Daguerrotypen durch die Galvanoplastik unendlich vervielfaltigren zu konnen. Unterwirf'l man die Daguerrotypplatlen , ohne dièse Vorbereitung, dem galvanoplastischen Processe, so erhalt man einen iiberaus schwachen Abdruck, der nicht vervielfàltigt werden kann , und zerstort zugleich das Originalbild. Eine, als voltaische Anode, geàtzle Platte aber erlaubt eine beliebige Anzabl Gopieen davon zu nehmen. Uni nun eine Idée von der vollkommnen Genauigkeit dieser Copieen zu gehen, will ich erwàh- nen, dass sich auf eine dieser Kupferplalten die Copie <-ines Aushangeschildes beiindet, welche 1 / i0 " lang und Vioo breil isl, und auf welcher die aus 5 Zeilen besle- hende Inschrift mil dem Mikroskope deullich gelesen wer- den kann. Die Vorzùge welche der voltaische Process vor der dem chemiseben, beim Aetzen dieser Plallen voraus bat, scheint nun vorziiglich darin zu beslehen 1) Bei dem ersten kann man sehr verschiedene Flùs- sigkeiten anwenden, z. B. Aulldsungen von Sàuren, Alkalien, Salzen, und unter diesen vorzùglich die Ha- loid-, Schwefel- und Cyansalze u. s. w., sobald dièse Salze nur zugleich leicht zersetzbar sind. 2) Die Einwirkung isl gleicbformig, und es werden locale voltaische Strôme vermieden. 5) Die Zeit der Opération kann genau bestimmt wei- den , und man kann die Platte bis auf jede beliebisje Tiefe àlzen. 4) Der Process kann zu jeder beliebigen Zeit aufge- hoben und, erforderlichen Falls, wieder erneuert wer- den. Die Zeit, welche ich angegeben habe , bezieht sich auf die Versuche , welche ich mit einem Plaltenpaare der Salpetersàurebatterie angestelll habe; indessen kon- nen wahrscheinlich auch beliebige andere voltaische Combinationen angewendet werden, nur wàre es anzu- rathen sich einer Batterie mit Diaphragmen , oder ùber- haupt von con.stanler Wirkung zu bedienen , weil auf andere Weise die Zeit nicht genau bestimmt werden kann. Es ist ferner nothwendig, dass das zu den Ori- ginalplatten verwandte Silber sehr homogen sei. Strei- l'en , welche in der Original-Daguerrotypplatte kaum wabrnehmbar sind, kommen durch die Wirkung des entwickelten Anions zum Vorschein; wahrsi beinlich wird es am vorlheilhaftesten sein hierzu Silber zu gebrauchen, das auf vollaischem Wege niedergeschlagen ist. Zum Schlusse erlaube ich mir diesen erwàbnten Pro- cess als ein Beispiel der Wirkung der Imponderabili^n anzufùhren, imVergleiche mit den Pondcrabihen. Slatt namlich kùnflig auf eine Platte zu schreiben: „gezeich- net von Landseer und gravirt von Cousins", wird es heissen mùssen : ,,gezeichnet von Licht und gravirt von Electricil ai Emis le 15 octobre 1841. .i - ans avant le nouveau comput arménien. Mais comme à cette époque le cycle (3; ^ntTu.f.u.if.pn^pf ,. . Venise, 1818. (4) En Arménie on l'appelle ^^i^w^^u^lrutlf , et en Géor- gie fe^OTbliosGo. qui signifient seulement, en nombre rond, „ cy- cle de 500 ans. * 257 B l IL L F. TI N SCIENTIFIQl E. 258 d'Andréas était en vigueur, on en attendit la fin en v 53, comme il a e'te' dit plus haut , après quoi les Armé- niens commencèrent leur nouvelle ère , qui devait être pascale, mais pourtant ils ne firent pctfnt toul-à-fait usage du cycle de Yirtoiios . puisqu'ayant commencé en 553. ils auraient dû reprendre en t'05. et rju'ils ont toujours continue de compter d'après leur ère, de sorte qu'à pre'sent ils ont 1280 Les Grecs adoptèrent chez eux le cycle pascal en 563 (khatchatour , p. 80). Ainsi que le dit le même auteur ( loc. cit. ) peu importe à quelle année du cycle on commence à l'employer, pourvu quon en ohserve exactement les phases durant 532 an- nées. Les Arméniens ont donc commencé en ,53 , les Géorgiens à une des années entre 248 et "380 de J. C qui ne nous est connue par auo-n monument, bien que nous soyons certains que leur cycle actuel date de 1512, et le précédent de 780. Mais ce n'est pas tout. Il « st d'usage, pour trouver l'année de l'ère arménienne , de soustraire seulement 551 de l'année de J. C , et pour trouver l'année de J. G, correspondante à une date arménienne , d'ajouter à cette dernière le même nombre de 551 : c'est la mé- thode ordinaire, ainsi que le reconnaît le P. Khatcha- tour [op. cit. p. 21 , note). Pourtant ce même auteur assure (p. i9) que la première année de l'ère armé- nienne fut 1 an 552, c'est pourquoi, dans son tableau de concordance des années chrétiennes et du comput armé- nien , à 553 répond la lettre «" ou le chiffre i. Il ex- plique donc cette différence entre son opinion et celle le plus généralement répandue en disant , que le vul- gaire a adopté l'autre parce que l'on oublie générale- ment que l'année arménienne était autrefois composée seulement de 565 jours , sans bissextile. Ainsi les per- sonnes qui admettent 551 comme point de départ, se trompent suivant lui ; or depuis l'an 553 jusqu'en 1320, le défaut des bissextiles ayant avancé le comput armé- nien , celte dernière année de J. C. répondit aux deux années arméniennes "768 et 769, et depuis lors, en ef- fet, une année s étant ajoutée à 1ère arménienne, il suffit dans toutes les comparaisons de dates d'ajouter ou de retrancher le nombre 551. Il me semble qu'en tout ceci le P. Khatchatour a raison ; car aucune des autori- tés anciennes qne je connaisse ne fixe la réforme du calendrier en 551 ; et le P. Tchamitch , t. n , note 40 , p. 509 — M6, qui cite un bon nombre d'écrivains sur la matière en question . ne conclut à cette date initiale qu en se fondant sur l'usage commun , sans autre dis- cussion ni preuve. Ce qui a le plus contribué à répandre en Europe le I nom d'Etienne Orbélian , c'est la partie de son ouvrage sur laquelle se sont exercés deux i élèhres arménistes, j Laeroze et Saint- Martin. Le premier, ainsi qu'on le voit dans son Thésaurus epislolicus , avait essayé de traduire pour Sig. Bayer les récits de Stéfannos relatifs à l'inva- sion des Mongols. Ce qui res'e de ce travail est si peu de chose qu à peine mériterait- il une mention spéciale, et d'ailleurs ce serait de la critique en pme perte que dy noter quelques légères inexactitudes. Laeroze pensait que ce morceau était tout l'ouvrage de Stéfannos , d'où l'on est porté à croire que déjà d'autres personnes avaient fait une attention particulière à ce chapitre , le lxvi" du livre, et qu'il en courait des copies sans aucune indi- cation que ce fût un simple extrait. M. Saint Mar'in !e crut donc sur l'autorité de Laeroze et, ainsi que je l'ai dit précédemment, s'attira de vifs reproches, comme si, en l'absence d'un manuscrit complet, il eût été obligé de conclure à l'existence d'un livre que rien ne signalait d'ailleurs à la cr tique. ( 5 ) Je vais plus loin ; il fallait toute l'érudition du savant fiançais pour rattacher à un mince résumé tant de re- marques curieuses ; pour compléter par des recherches si étendues et si variées le texte le plus défectueux sous le rapport de la chronologie et de l'exactitude, où des lacunes de plusieurs siècles existent entre des ex- traits indigestes d'anciennes annales ; pour faire d'un chapitre perdu au milieu de beaucoup d'autres , dans un livre fastidieux , un tout défiant la plus minucieuse critique , et pour tirer enfin un parti avantageux d une édition faite par quelque ignorant , pleine de fautes ty- pographiques et de fausses leçons. C'est là ce qu'a ;ait M. Saint-Martin, en prenant pour base l'édition de l'his- toire des Orbélians par Stéfannos. publiée à Madras, et divisée arbitrairement en chapitres qui n'existent point dans l'ouvrage primitif Appartenant à la famille Orbéliane , on voit que l'é- vêque de Siounie a concentré sur ce sujet toutes ses forces , qu'il l'a traité avec amour et complaisance , et a déployé pour en recueillir les matériaux tout le zèle de l'intérêt personnel. Grâces lui en soient rendues ! Cette partie, la plus considérable de son manusciil, y (5) Ce n'est pas seulement le P. Soukias Soinal qui se plaint de la prétendue méprise de M. Saint- Martin : tout récemment M E. Boré , dans sa Description de l'Arménie faisant partie de l' U- nivers pittoresque, p. 106, col. 2, va. pus loin, en assurant que l'histoire des Orbélians l'ut écrite beaucoup plus tard que celle de Siounie , par un autour inconnu D'où l'on voit qu« l'erreur à ce sujet était générale jusqu'à présent. 259 Bulletin scientifique. 2(50 occupe 1 8 pages d'une écriture fine et serrée. Ainsi qu'il le dit lui - même , il consulta pour l'écrire et les annales géorgiennes, et les livres arméniens, et les re- gistres ainsi que les inscriptions des couvents. Bien qu'il ait singulièrement abrégé tous ces matériaux qui em- brassent une période de plusieurs siècles , qu'il les ail même défigurés par sa négligence , toutefois, à titre de monographie , la seule connue en ce genre pour la Géorgie , son ouvrage est d'une très haute importance. Le premier fait qur résulte de la lecture de l'histoire des Orhélians , c est qu'au tems de Stéfannos, c. à d. au xiii'' siècle , il existait des annales géorgiennes renfer- mant l'exposé des origines de la nation. Ce fait , tout minime qu'il puisse paraître , n'est point inutile à cons- tater , parce qu'il rehausse l'authenticité des traditions contenues dans la chronique du roi Wakhtang , il les rehaus.se , dis-je , en leur imprimant le sceau d'une an- tiquité démontrée de quatre siècles, antérieure à ce prince. Ce n'est pas que l'on ne puisse les faire remonter , ainsi que je l'ai dit ailleurs, jusqu'au xir' siècle, par les témoignages réunis de Vardan et de Mékhithar Erets ; mais ce dernier , qui sans doute nous eût aidés , par l'indication des sources, à marcher plus loin encore, nous échappe, puisque son livre „ des Antiquités de la Géorgie, de l'Arménie et de la Perse" est perdu. J'a- vais l'espoir de le retrouver dans l'ouvrage portant le No. 160 du catalogue d'Edchmiadzin , mais, à mon grand regret , mon attente ne s'est point réalisée. La copie du livre de Mékhithar d'Airivank envoyée à l'A- cadémie , cette année même , par M. Kharganof procu- reur du Synode arméno-géorgien. nous présente un tout autre ouvrage , auquel je consacrerai plus tard une no- tice spéciale II y a beaucoup de renseignements sur la Géorgie qui seront analysés. Que sont devenues ces anciennes annales consultées par Stéfannos , par Y ardan , par les deux Mékhithar ? c'est une question que notre auteur nous aide malheu- reusement trop bien à résoudre. Elles ont disparu, n'en douions pas, par suite de l'acharnement de l'usurpateur Gioigi 111 à détruire les souvenirs d'une lamille illustre, fidèle à ses serments et victime de sa fidélité. En ef- let, Stéfannos nous apprend qu'après avoir écrasé le parti du jeune prince Demna , petit-fils de David-le-Ké- parateur , duxil les Orhélians étaient le plus ferme sou- tien, Giorgi ordonna de brûler tous les monuments his toriques où il était question de ses adversaires, et ne doutons pas que le fanatisme politique n'ait étendu ses tut eurs sur plus d'un livre , sur plus d'un feuillet pré- cieux, autre que ceux ou leur nom é ait conservé. De- puis celle époque bien des causes, faciles à apprécier ont achevé l'oeuvre de destruction. D'après ce qui vient d'être dit, on voit que l'histoue i des Orhélians par Stéfannos a moins de prix par ce ! qu'elle contient que par les lacunes qui y ont été si- gnalées et par la critique dont elle a été l'objet. En ef- fet, il s'y trouve peu d'événements qui ne soient mieux racontés ailleurs, rangés dans un meilleur ordre et dans un cadre chronologique plus exact ; mais cet ouvrage est désormais acquis à la science , et les notes qui le complètent se lisent avec un intérêt et uu profit tou- jours nouveaux. Malheureusement l'édition qu'en a don- née M. Saint -Martin est devenue si rare qu'à peine en trouve -l-on, par un heureux hazard , quelques exem- plaires égarés dans le commerce. Au moment où elle parut, les sources géorgiennes, inaccessibles aux savants européens , n'étaient connues que par les informes ex- traits de Klaproth , et l'éditeur ne put taire usage que des historiens musulmans et byzantins. Cependant , s'il était naturel de chercher quelque part l'histoire de la Géorgie , ce devait bien être dans ses propres annales. Aussi mon premier soin a-t-il été de dépouiller en- tièrement ces dernières , depuis l'époque où commen- cent les récits de Stéfannos jusqu'à la fin du xirr 6 siè- cle. Les extraits raisonnés et souvent textuels que j'en ait faits prouveront , je l'espère , que ce n'était pas un travail inutile , comme aussi ils confirmeront la plupart des conjectures de M. Saint - Martin , sur un texte presque incohérent. L'heureux bazard qui a fait tomber entre mes mains l'ouvrage original m'inspira l'idée d'en confronter les leçons avec celles du lexte imprimé \ bientôt je sentis la nécessité d'une traduction nouvelle, et je fus naturellement conduit à y ajouter le complé- ment nécessaire des annales du roi Wakhtang et de son fils Wakhoucht. Je ne me sens pas le courage de faire une critique quelconque de la traduclion du savanl français , erreur inconcevable, échappée on ne sait com- ment à sa plume. Lors de l'apparition du livre qui la renferme , plus d'un adversaire . plus d'un juge com- pétent, se sentirent désarmés à la vue de tant d'excel- lents matériaux si bien élaborés ; et je tiens de la bou- che d'un savanl orientaliste français , encore vivant . qu'ajant lu la plume à la main la traduction dont je parle , dans le but direct d'en faire un sujet de polé- mique , il avail reculé lui-même devant l'inutilité des résultats, puisque personne ne lit le texte de Stéfannos et que tous sont uniquement curieux d'en étudier le commentaire. L histoire des Orhélians commence par l'exposé rapide 261 R V L L E T I N SCIENTIFIQUE. 262 des anciennes traditions de la Géorgie, que klapmth ( 6 a le premier lait connaître à l'Europe, et que M. Saint- Martin a reproduites tout au long dans une de ses no- tes , en y ajoutant de bonnes observations. Ste'fannos les avait certainement puisées aux sources mêmes , et quand on voudrait en douter, on en est convaincu mal- gré soi , à certains indices. Par exemple , pourquoi ap- pelle-t-il „ pays ténébreux " les contrées habitées par la race de Ksrthlos . tTpfii iu^jump^l cela s'explique par- faitement au moyen de la langue géorgienne , où l'om- bre s'appelle B<î){0O£a»o , et le nord pays de l'ombre B<è(002a><»ij)o>o. Reste à savoir d'où vient cette figure, que chacun peut expliquer à son gré. Ste'fannos savait donc le géorgien ; mais le savait-il parfaitement, ou du moins connaissaft-il les choses dont il parlait ? on peut en dou- ter , en voyant comment il explique certaines dénomi- nations géorgiennes ^p. 62 de l'imprimé). Là, faisant allusion au nom donné aux Orbélians, lors de leur arrivée de la Chine et de leur installation à Orbrth : ,. On les nomma . dit il , Orboulk i. e. Orbé- thétsik ; car c était l'habitude de ce peuple (les Géor- (6) Il n'est pas évident que feu Klaproth ait tiré les frag- ments publiés par lui d'un manuscrit de la chronique de Wakh- tang qui lui aurait été prêté par la reine Anna, comme il le dit dans son voyage ^éd. ail. t. u , p. 62) , et qu'il aurait fait tra- duire à Tiflis Le Mtvsée de notre Académie possède, en effet, le commencement d'une tiaduction de cet ouvrage, en russe, al- lant jusqu'à la fin du règne de Saourmag. Cette traduction est au-dessous du médiocre, et fut faite sur un manuscrit incomplet et eu mauvais état, où il manquait quelques feuilles (34ecb He- 40CTaK>TCH H-cxOTopiie -IHCTM, sic, est-il écrit en marge), précisé- ment à l'endroit où le savant prussien dit (p. 85): „liier fehlt ein Blatt im Original;" rien n'empêche que l'auteur n'ait fait revoir à Pétersbourg ce travail et l'ait complété jusqu'à la p. 158 où il s'arrête Le titre, tel qu'il est donné à la p. 62, où il est men- tionné qne le roi Wakhtang «tait neveu du roi Giorgi , se re- trouve également dans notre manuscrit russe Quant à l'autre ou- vrage dont Klaproth assure s'être aidé, p. 63, 64, et renfermant l'histoire de. la Géorgie de 1647 à 1755, c'est certainement la chroniqne dr Sekhnia Tchkhéidzé et Papouna Orbélian , dont une mauvaise traduction russe est reliée avec le fragment précé- dant , dans le même volume , et qui fut faite en 1*777 par les soins de Guldenstàdt, et par un certain Bartholomé Sawarsimidzé, Gé< rgien au service de Russie : c'est plutôt une imitation qu'une version fidèle , ainsi qu'on peut facilement s'en convaincre ; mais au lieu de 390 pages , elle se compose seulement de 145 feuil- lets in-folio ou 290 pages. L'original géorgien existe à notre Mu- sée, une nouvelle traduetion a été faite eu russe par l'interprète M. Souikhnnof; une autre en français , par moi , est entièrement prête , moins quelques notes giens) de donner aux princes les noms des lieux, comme le prouvent les Méthoulk , les Méphéoulk , les Mrad- choulk; les Hérislovk, ainsi appelés du Héreth -, les Dchavakhourkh . du Dchavakheth ; les Cakhétsik (et non Talakhétsik), du Gakheth ; les Lekhthimaïk (et non Lekhthisaïk) , du Lekh , et beaucoup d'autres. " Or ja- mais les Orbélians n'ont pu s'appeler en géorgien Or- boulk , même en faisant abstraction du k final , qui marque le pluriel en arménien ; car la terni maison d'un ethnique dérivé d'un nom de pays en élhi , est toujours èli , et non ouli, qui forme l'adjectif des choses, l'autre étant pour les personnes. L'attribut du possesseur, chef ou natif d'un lieu, est invariablement terminé en èli, comme Thbilèli , évêque ou natif de Tiflis , Mangléli de Manglis , etc. Les Méthoulk de notre auteur doivent être les Mthiouléli ou habitants du Mthiouleth, Méphé- oulk doit signifier „ ceux du roi : u ce n'est pas un nom de pays: les Mradchoulk sont les habitants du Radcha (on doit dire Radchéli); les Héristovk i lis. Hérelni) sont ceux du Héréth , ainsi que M. Saint-Martin l'avait soupçonné (p. 194). C'est une faute grossière , où notre auteur est tombé , en confondant le Héreth , partie du Cakheth , avec éristhaw , qui signifie un gouverneur de province. Les Lekhthimaïk sont les peuples habitant au- delà du mont Likh, Likhth-Imerni , etc. La correction que je fais ici est facile à expliquer en arménien , où le J* m écrit a une grande analogie avec « s. Talakhétsik pour Cakhétsik , ne donne pas de sens , et notre ma- nuscrit , plus correct , permet cette restitution Il serait facile de prouver surabondamment que les auteurs arméniens ne sont pas, en général, [n'en reu seignés à l'égard des noms et de la langue de leurs voi sins , témoin le nom de Samchvuldé ,, lieu où il y a des arcs, où l'on tire de l'arc," que les Arméniens dé- figurent de tant de manières, Chamchogdé, Chamehou- ghté, Chamchouildé , etc., et que le patriarche Jean, dans son histoire, dit signifier „ trois arcs," parce qu'il ignorait la formation grammaticale de ce mol par Sa , signe d'appartenance , de localité, et le dérivait, il y a neuf siècles , de Sarni trois , avec Mchw/ldi arc. Au reste, cette explication étrange vient d être répétée pour la millième fois par le dernier des voyageurs en Géor- gie ( 7 ) , le même qui , étant en Iméreth . qiprit (jue le nom du mont Cédéla signifie muraille, et ne put y dé- couvrir à quelle lan»ue il appartient ( cédéli ^J^J^ s )• Nous posse'dons une histoire de Géorgie tout en armé- (7) Dubois, Voyage autour du Caucase, t. iv, p. 160. (8) id. t. II , p. 399. 265 Bulletin scientifique. 261 uieu, qui est 1 abrégé des originaux de la chronique d u roi \Vakhtang , ou dont cette dernière est le commen- taire. M. Platon Iosélian , qui a eu l'extrême complai- sance de la faire copier pour moi , croyait d'abord , par ouï-dire, qu'elle était l'ouvrage d'un certain Ghevond , hisorien arménien du ix^ siècle ; mais plus tard, il m'a donné les renseignements suivants sur le manuscrit ayant servi d'original : „ C'est un manuscrit sur parchemin , où 11 alheureu sè- ment on ne trouve ni le nom du copiste ni celui de l'auteur, mais que je crois avoir au moins 500 ans d'antiquité. Il appartient à un archevêque arménien, nommé Carapet. " En effet , le parchemin ayant cessé depuis long-tems d'être en usage , et cette histoire se terminant avec le règne de David-le- Réparateur, en il 30, on peut facilement supposer que ce livre est antérieur à la composition de celui du roi Wakhtang. Serait-ce, par hazard, cette histoire de Géorgie écrite il a sept siècles , et que mentionne sans autres détails le P, Aï vazofski, de Denise, dans un article du Journal asiati- que { février 1856 ? Or on ne peut guère douter , à certairs signes, que ce livre n'ait été lui-même traduit du géorgien. D'abord l'auteur y explique en arménien plusieurs noms géorgiens qu'un homme appartenant à cette dernière nation n'eût certainement pas commentés; puis, ayant traduit d'après cet ouvrage ( 9 ), le fragment des origines géorgiennes déjà publié par Klaproth et par M. Saint - Martin , j'y ai trouvé ces altérations de noms propres , qui sont caractéristiques : Biouab pour Chioch, Arbac pour Arrhac , etc.; or e ux qui savent combien il est facile de confondre le ï> b et le d ch cursifs , ou le u et le ^ khoutzouri manuscrits, com- prendront la force de cet argument. Ces altérations dénotent un homme sachant peut-être la langue tant bien que mal , mais non au fait des usages et des dé- nominations.' Maturelleme.nt la majeure partie des corrections de l'histoire des Orbélians se retrouvera dans la nouvelle traduction , faite sur un meilleur texte : je m'interdis à cet égard toute remarque , et me contenterai d'indi- quer quelques points et quelques détails. Dans le pre- mier chapitre de l'imprimé , p 58, ou trouve celle phrase : II y ft ^jtnuuibuiij ^Itnupni^nL. I^jib lj f'f^ 'fc ^>ui^. Le savant français remarque avec toute raison, p. 192, que le mot ^^nuuAmg n'est pas arménien , et (9) Tout ce morceau doit entrer dans une note de l'histoire des Orbélians, où on le verra en regard.- de la traduction du même fragment des annales de Wakhtang , le traduit, d'après une glose de l'éditeur de Madras 1 que je n'ai point entre les mains par coup, châtiment, de sorte que le sens est : ,, par les maux qu'ils éprou- vaient de la pari de ce prince (Kai-Khosrou), les Géor- giens étaient en proie à la plus grande douleur " Or notre manuscrit porte: [»>»»'/""/»• , II ^fti etc. ; observons que la conjonction L et ne commence point la phrase, mais se trouve au milieu, ce qui change entièrement le sens . en celte sorte : „ La Géorgie fut en proie à la guerre et au meurtre soit sous Kékavous- Khosrov , soit après lui, sous Kvé - Khosrov ; les Géor- giens étaient donc dans une position très fâcheuse. " Le- çon (jui fait comprendre que les n aux de la Géorgie se prolongèrent sous Kvé-Khosrov successeur de Kéka- vous. Ici l'histoire persane est d'accord avec notre texte, puisque le roi Kai-Khosrou (Kvé-Khosrov) succéda en effet à Kai - Kaous. L'éditeur français avait pressenti ce sens , mais une leçon trop altérée avait effrayé sa cri- tique. Sléfannos mentionne plusieurs fois (dans le quatrième chapitre de l'imprimé 1 une certaine résidence des Orbé- 1 ianS : nirnim .,.!*- tua.uiptu^ tntrnji '^uipu^tuup .... ,,Le champ situé dans le lieu dit Darpas lui fut aussi donné (à Ivané OrbéJian) 5 " plus loin J]^^ 'Lum^p, .... . f, „ Pendant que Ivané était ... au champ de Darpas -, " enfin trlffnu^yfi'b mn. im jm^iuput^ '^tiipufiuu ,, Ils s'étaient rendus près de lui, dans le champ de Darpas' - (noire manuscrit porte dans ces trois textes Darapas) ; et plus loin n^ fr^o» qinuui jnn.iupiutf „ Il ne les tmuva pas au champ " Quel était ce champ, ce Darbas ? Sur la carte géorgienne des pays au sud du Kour( 10 ), nous voyons deux vil- lages du nom de Darbaz, l'un sur la rivière Pholada- our, au S. de 15olnis , l'autre au S. du premier, et enfin une résidence princière du même nom , sur la Gétis-Tsqal, au S. O. de Tandzia. D'autre part Wakh- oucht nous apprend dans sa Géographie (sous presse, p. 169) que l'espace compris entre le Kour, la Choula- wer et ftolnis , appelé autrefois Gardaban , eut ensuite le nom d'Agarani. Or ce mot est la forme plurielle d'un radical dont Agarac est le diminutif arménien et géorgien , et qui se rattache au latin Ager , dont il a le sens. Sans doute le troisième Darbaz de la carte gé- orgienne est trop à l'O. pour être compris dans les li- mites ici définies , mais son titre de résidence princière, (10 1 At.as de la géogi?i>hi« de W;ktioucht , >ous presse, caria No 2 235 Bulletin scientifique. 266 indiqué par un signe spécial , parait avoir conservé la trace de l'ancien séjour des Orbélians. En tout cas il résulte des quatre textes arméniens cités plus haut qu'A- garac était un canton , une contrée , et que Darbaz y était situé. Peut - être même le nom d'Agarani donné plus tard à la région dont parle le géographe géorgien, ne remonte — t - il pas plus haut que la puissance Orbé- liane. Ainsi il faudrait traduire les textes ci -dessus: „ le roi lui donna dans Agarac le lieu nommé Darbas : pendant qu'il était à Darbas dans Agarac; ..." et ainsi de suite. Je dirai maintenant un mot de l'édition que je me propose de faire de l'histoire des Orbélians, La préface sera complétée par les renseignements ultérieurs don- nés par Slélannos sur lui-même dans ses chapitres lxxi et lxxiii ; le texte sera revu d'après notre manuscrit et ac- compagné d'une nouvelle traduction et de variantes , ainsi que des notes nécessaires, mises au bas des pages. Les notes de M. Saint- Martin resteront intégralement , et je me suis déjà assuré la coopération de notre savant collègue M. Dorn , pour la révision des textes ara- bes et persans ; j'y joindrai , sous des signes particu- liers, tous les suppléments fournis par les annales géor- giennes . dont -il me reste à parler. Ces suppléments sont où des extraits textuels , ou des analyses de tous les passages où sont mentionnés , sous chacun des mo- narques géorgiens, et les Orbélians et les Mkhargrdzé lidzé leurs successeurs. Or comme ces deux familles occupaient à la cour les postes les plus éminents , dans l'administration civile comme dans l'armée , leur his- toire se trouve nécessairement former la plus grande partie de celle de la nation géorgienne, pour cette épo- que , qui se trouvera là passée en revue. Il s'en faut de beaucoup que l'auteur géorgien soit d'accord avec Sléfannos sur la plupart des faits relatifs aux Orbélians ; sans doute les grands événements histo- riques restent les mêmes pour le fonds , mais les dé- tails différent. Par exemple , les mêmes personnages ne forment point des deux côtés la chaîne de la famille Orbéliane : le nom même de cette famille est remplacé par celui d'une autre , qui peut-être ne formait qu'une branche collatérale; les rapports de parenté sont autre- ment exprimés , et le caractère moral des individus est tracé sous d'autres couleurs. Le grand Liparit, que Sté- iannns représente comme le premier héros de la famille, aiuait, suivant le roi Wakhlnng, manque de loyauté envers Jiagrat IV, en ramenant pompeusement de Grèce Démétré frère de ce monarque, s 'emparant de plusieurs villes en son nom, commettant ensuite des abus de pou- voir dans Ani . et se révoltant à diverses reprises En- suite Liparit n'aurait point été tué dans la bataille contre les Seldjo k : des racontée au ch. m de l'imprimé, mais simplement fait captif, puis rendu à la liberté, ainsi que le raconte M. Saint - Martin , p. 201. Ayant encore levé l'étendard contre le roi , il fut privé de ses do- maines et emplois, et s'enfuit à Gonstantinople , où il mourut. Son fils Iwané se conduisit avec non moins de déloyauté sous Bagrat IV et sous Giorgi , son fils et suc- cesseur. Liparit, fils d'Iwané , qui possédait presque la moitié de la Géorgie au commencement du règne de David -le -Réparateur , agit de la même manière, et fut exilé en Grèce où il mourut, et peu après, son fils Rat „ homme déloyal et certainement engendré par une vi- père. Ainsi s'éteignit la maison de Baghouach , la mai- son des hommes qui causaient de l'amertume ; car ce fut Rat qui but la dernière goutte de lie de la colère, la boisson des pécheurs qui troublent le monde. Il ne resta plus d'héritier dans leur demeure , parce que le Seigneur se souvint des iniquités de leurs pères , et le roi confisqua leurs propriétés. u Le lecteur né doit pas trop s'effaroucher de voir pa- raître dans ces récits , au lieu du nom des Orbélians , celui «le Baghouach. Peut-être en effet l'arrêt du roi Giorgi qui détruisit plus tard tous les monuments de cette famille s'exécuta- t- il ainsi dans les annales, d'où cependant on ne pouvait pas faire disparaître les événe menls auxquels ses membres avaient pris part. D'ailleurs la famille Orbéliane était divisée en plusieurs branches, dont une seule avait le nom qui manque ici : c'étaient les Barathians (descendant de Baratha), les Abachidzé, les Qaphlanichwili ou Orbélians proprement dits. Il se pourrait bien que les Liparitis- Dzé ou Baghouach, qui sont d'ailleurs mentionnés par Wakhoucht parmi les plus anciennes familles princières du Karthli ( 12 ), fus- sent un rejeton de quelqu'une de ces branches , des Abachidzé , par exemple , la première famille de I I- méreth. En effet , les annales géorgiennes disent positi- vement en plusieurs endroits que les Baghouach avaient (11) L'on croit généralement que ce mot veut dire „ fils du tigre;" mais l'auteur d'une histoire des Orbélians en géorgien, dont nous possédons l'original au Musée asiatique, M. Aslan Athabégof , l'explique par „ Issus de Capan. " On sait ce que c'était que ce petit îovaume , enclavé dans la Siounie , d'où les Orbélians revinrent en Géorgie au tems de notre Stéfannos. C'est sans doute une tradition locale, qui ne manque pas d'un certain spécieux , puisque la race des Orbélians avait été si puissante dans cette contrée. (12 Géographie, sous presse, p. 31. 267 Bulletin s c i e k t i f i q i e 263 de grandes possessions dans ce dernier pays , et notam- ment (pie le corps du grand Liparit, rapporté de Grèce, fut enseveli à Calzkli ., dans la se'pultnre de ses pères;" (or Catzkh est un couvent el un fort situé dans lAr- gouclb, sur un des affluents droits de la Quirila), tandis que Stéfannos (ch. m) assure qu'il fut déposé à Bélha- nia , monastère appartenant aux Orbélians. Il doit y avoir erreur , confusion de personnages ou mauvaise foi d'un côté ou de l'autre. Or si Stéfannos ne men- tionne point la lin des Baghouaeb, si malgré ce dernier malheur, les annales géorgiennes parlent encore d'au- tres Orbélians sous les règnes poste'rieurs , il est évi- dent que les Baghouach n'étaient qu'une branche con- nue par le nom seul de son fondateur Liparit -Baghou- ach , ou que Stéfannos manque d'exactitude dans ses extraits , mal soudés l'un à. l'autre. Quant a l'événement qui amena la destruction de la famille Orbéliane, le roi Wakhlang le raconte, sinon uajis les mêmes termes , au moins dans le même sens que je vais le dire en abrégé Gi-.rgi occupait avec gloire le trône de Géorgie , tandis que son neveu grandissait en âge. .,Mais corrompant toutes ses qualités, connaissances, perfections et dons naturels. Demna devint meurtrier et empoisonna la vie de son frère , etc. ; il y eut révoltes , combats , sang et pillage , etc. " Le reste des faits historiques est raconté à-peu-près comme dans le livre de Stéfannos, et le récit se termine ainsi: „Le roi Giorgi revint triomphant et riche, au lien de traiter ses ennemis suivant leur mérite , il leur pardonna et se montra bon à leur égard: quelques -uns furent exdés en terre étrangère. " Pas un mot de plus sur les sup- plices infligés aux Orbélians et à leurs amis 5 comme aussi pas un mot de celte assemblée où le roi David mourant aurait confié la régence à son frère, et donné son fils aux soins de ses grands j et au lieu de cela, la mémoire de David est entachée de l'accusation de ré- volte contre son père Dimitri. Ce dernier . comme on le sait par l'histoire géorgienne, mourut sous l'habit monastique ; aurait-il été forcé par son fils d'entrer dans un couvent? en ce cas David n'aurait été que justement puni par la perfidie et le parjure de son frère : à cet égard silence complet des annales Comme l'histoire des Mongols est une partie inté- grante de celle des Orbélians . j'ai cru devoir ajouter à cette dernière le texte et la traduction du chap. lxx de Stéfannos , où se trouve résumée et continuée la série des faits accomplis jusqu'à la fin du xm< siècle. L'auteur y raconte en détails les causes qui amenèrent la fin tra- gique d'Hbulagou, l'invasion de Batou au S. du Caucase, ses guerres avec Ghazan-khan, les cruautés exercées- dans les pays chrétiens par le général mongol Naurou/, et les heureux résultats des voyages du roi Héthoum en Mon- golie. Il termine par ce fragment d'histoire géorgienne , (1 autant plus curieux qu'il manque dans les annales du roi YVakhtang: Le jeune roi de Géorgie. David fils de Démétré le décapité, lors de la venue de jNaurouz, s'enfuit dans le Mthi ' uleth , et se retira dans la forte citadelle de Mas- lénakhé (lis Modamnakhé), dont le nom signifie ,, Viens et me vois ; " il fut secouru par les habitants du Mthi- ouleth, pr les Phkhaïkh (lis. Phkhovvels), et par toutes les nations voisines, il s'empara également de la Porte des Alains . le Tariala de l'antiquité, aujourd'hui Dcha- sanis-Cap , d'où il chassa la garnison lartare : c'est aussi la Porte des Khazars . des Alams , des Osses , des Khî- ptchakhs et de la grande monarchie du Nord. . . Malgré toutes les sellicita ions du général mongol, Khouthlou- chah, il refusa de sortir de là jusqu'à ce que le général lui eut donné en otage son propre fils Chiphaoutchi , avec trois autres personnages... Il se rendit alors auprès de Khoutlou-chah et fit sa paix avec lui, par l'entremise du patriarche géorgien , puis il retourna dans sa forteresse et le Mongol dans les contrées de la Perse occupées par sa nation. De tout ce qui précède il résulte que les matériaux ne me manquent point pour une nouvelle édition de l'histoire des Orbélians , ouvrage qui mérite bien les honneurs d'une réimpression. Ce serait le premier vo- lume d'une collection d'historiens arméniens inédits ( 13 ) dont j'ai soumis le projet à l'Académie, où je me pro- pose de faire entrer les deux histoires universelles de Mikhael Asori (") , et de Vardan-le-Grand . et la chro- nique de Mathieu d'Edesse , ainsi que d'autres dont les copies se préparent, Je rendrai compte de cette entre- prise , si Dieu me donne la force de la voir réussir , lors de l'apparition du pre l ier volume. (13) Le lecteur comprend à quels titres une seconde édition de cet ouvrage peut passer pour une nouveauté. (14) Bulletin scient, t. v. No. 8. Un jeune Arménien plein de talent et de zèle , M. Nazarian , en prépare maintenant une tra- duction latine avec notes, d'après deux manuscrits, l'un appar- tenant à notre Musée asiatique , l'autre qui nous a été communi- qué avec toute sorte d'obligeance par la Bibliothèque royale de Paris. Emis le 23 novembre 1841. ^210.211. BULLETIN SCIENTIFIQUE Tomeix. J\f 18. 19. PUBLIE PAR L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT-PÉTERSBOURG. Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt - quatre forment un volume. Le prix de souscription, par volume, est d' lVj roubles argent pour la capitale, de 2 roubles argent pour les gouvernements, et de a écus de Prusse à l'étrauger. On s'abonne, à St.- Pétersbourg , au Comité administratif de l'Académie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l'Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour ['étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au couiant des travaux exécutés par l'Académie, et à leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet elï'et, il contiendra les articles suivants; 1 Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu d'étendue in extenso: 3 Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l'Académie par divers savants: 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques: 6 Extraits de la correspondance scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées- 8. Chronique du personnel e l'Académie: 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie. d SOMMAIRE. BULLETIN DES SÉANCES. NOTES. 26. Observations sur le Loxia rubicilla. Guldenst Braxdt. 27. Note sur les espèces de Loxia de la Faune, de Russie Le mèsie. 28. Monnaies orientales inédiles . nouvellement acquises par le Musée asiatique. Fraehn. 29. Monnaies kufiques trouvées dans le gouvernement de Kasan. Le même. RAPPORT. 1. Sur la carte du voyage de M. M iddcndorff par la Laponie Russe. Baer. ' ANNONCE BIBLIOGRAPHIQUE. BULLETIN DES SEANCES DE L'ACADEMIE. Séance du 13 (25 1 août 1841. Lecture ordinaire. M Fritzsche lit un mémoire intitulé. Urber eut besonderes Verhalten des bromsaui en Kali. Mémoires présentés. Le Secrétaire perpétuel présente, de la part de M. le pro- fesseur Trautvetter, membre correspondant à Kiew , un mé- moire intitulé : Middendorjia, peints plantarum novum , et de la part de M. Fischer deWeiler, une Nouvelle mé- thode pour calculer les hauteurs au moyen du baromètre sans logarithmes ni tables quelconques. Commissaires , pour le premier de ces mémoires , M. Meyer. pour le second, M. Lenz. Correspondance. Le Secrétaire lit plusieurs rescrit? adressés à l'Académie, du- rant les vacances, par M. le Ministre de l'instruction pu- blique. S. E. demande l'avis de l'Académie 1. sur un dictionnaii e manuscrit kalmouk-russe par M. Gorschkoff, maître de la langue kalmouque au séminaire d'Astrakhan ; 2. sur un antique cruci- fix en serpentine avec une enchassure en argent , trouvé à Nov- gorod ; 3. sur 12 monnaies d'argent exhumées dans le gouver- nement de Tchernigoft"; 4. sut les renseignements fournis par M. Audi net, à la suite des observations de MM Hess et Lenz relatives à sa méthode galvanoplastique ; 5. sur l'inscription à placer sur le monument érigé à KoMroma à la mémoire du Tsar Michel-Féodorovitch et du paysan Ivan Soussanine: 6 sur quel- ques ossements de Mammouth trouvés dans le gouvernement de Smolensk district de Boslavl. L'examen de ces différents objets est commis à qui de droit. S. E M. le Ministre annonce à l'Académie que le colonel Peitsch qui, de 1813 à 1815 a été médecin de régiment à no- tre armée , ensuite officier supérieur de santé au service des Pays - Bas dans les Indes , à sa mort arrivée en 1839 , a légué à S. M. l'Empereur, en marque de sa reconnaissance et de son dévouement pour la Bussie, une collection de ci ânes d'habitants des Indes et de différentes espèces de singes , collection que le docteur Siebold a remise à M. le contre-amiral Lùtke lors de son dernier séjour en Hollande. M. Lùtkc, en mettant cette collection à la disposition de M. le Ministre , prie S E. de por- ter à la connaissance de S. M. l'Empereur le dernier voeu du donateur, savoir que ladite collection soit déposée au Musée d'his- toire naturelle de l'Académie. M. le Ministre engage en consé- quence l'Académie à la faire recevoir et collationner avec la liste jointe à son rescrit, et à lui en rendre compte. M. Brandt en est chargé S. A S. Monseigneur le Prince d'Oldenbourg adresse à l'Académie ses remercîments de l'envoi du 8 1: • tome du Bul- letin scientifique. M. Moussinc -Pouschkine , curateur de l'arrondissement universitaire de Kasan, adresse à l'Académie une liste des dou- bles de la Bibliothèque mongole et tibétaine de l'université de cette ville, en s'offrant de céder à l'Académie celle- de ces dou- bles dont elle pourrait avoir besoin. La liste est remise à M, Schmïdt B U LLRTIN S C I R N T I F 1 11 F - 272 Le Département des colonies militaires annonce à l'Académie que S. M. l'Empereur a daigné ordonner de fonder à l'Aca- démie médico-chirurgicale de St.-Pétersbourg une chaire d'Ana- tomie comparée et de Physiologie pour les classes supérieures et de nommer professeur ordinaire à cette chaire M. l'Académicien Baer. M. le Vice-gouverneur d'Arkhangel adresse à l'Académie le relevé de la population de son gouvernement par districts et par rapport aux nations autres que la nation dominante , renseigne- ments qui lui avaient été demandés sur le désir de M. Rôppen. M. le général Tcheffkine, chef de l'état major des mines, adresse à l'Académie un manuscrit mongol Sur les cinq mon tagnes sacrées, qu'il offre en don au Musée asiatique. Le Secré- taire est chargé d'en remercier M. Tcheffkine. M. de H uni bol dl mande, dans une lettre adressée au secré- taire perpétuel, qu'il a besoin pour ses recherches orographiques sur l'Asie centrale, l'ouvrage chinois intitulé Sin-yiang - tchi-lio ou description des pays nouvellement soumis à la Chine, ouvrage qui se trouve à notre Musée asiatique. Il prie de le lui envoyer à titre de prêt. L'Académie y autorise lo Secrétaire perpétueh M. Parrot, de la Pérasse , près de St. - Etienne dép. de la Loire , (neveu de l'ancien académicien) adresse à l'Académie une collection de minéraux qui forment la composition géologique des mines de charbon du pays qu'il habite. Rapports. M. Schmidt, à qui le Secrétaire perpétuel avait communiqué d'avance le dictionnaire kalmouk de M. Gorschkoff, rap- porte par écrit que cet ouvrage est trop imparfait pour pouvoir suffire aux besoins de nos écoles, vu le développement scientifique qu'a pris chez nous , dans les dernier» tems , l'étude des langues orientales. M. Schmidt fait observer que M le professeur Po- poff de Kasan s'occupant aussi de cette langue, on peut s'at- tendre de sa part à quelque chose de plus satisfaisant , et que par cette raison la publication du travail de M. Gorschkoff ne saurait guère être recommandée. M Oustrialoff, à qui le Secrétaire avait transmis d'avance la commissiou de M. le Ministre relative à l'inscription à placer sur le monument de Kostroma, propose de faire graver sur l'une des faces latérales du piédestal quadrangulaire, et nommément sur celle opposée au bas-ielicf, la simple inscription : HBany CycarniHy 6^aro4apHoe noTOMCTBo 1841 ro/W. Or si . comme on paraît le désirer, le nom du Tsar doit aussi être mentionné dans l'inscrip- tion, M. Oustrialoff propose de distribuer sur les trois faces du piédestal, l'inscription suivante: (i) llnaHy CycarniHy , (2) 3a Uapn, cnaciiTC«j! Bfcpw h LJapcToa , jkhbot* cbom noJO*UBmeMy, (3) 6-iaro^apHoe noTOMCTBo 1841 ro^a. L'Académie approuve cette dernière inscription , mais ensorte qu'elle soit placée toute en- tière (à l'exception de la date) sur la face opposée au bas -relief Quant aux deux autres faces, elles contiendraient, l'une, l'année de l'événement à la mémoire duquel le monument est érigé (1613), l'autre, l'époque de l'érection du monument (1841). Ce projet est soumis à l'approbation de M. le Ministre MM. Fràhn et Dorn , rapporteur, font un rapport très favo- rable sur le projet de voyage en Orient de deux jeunes Orienta- listes de l'Université de Kasan , projet qu'ils désirent vivement voir exécuté d'après le plan dressé par M. le professeur Kase m - beg et approuvé par la section orientale de ladite Université. I. 'Académie approuve ce rapport et en adopte les conclusions. Communications. M. Hess présente, de la part de M. Falk , attaché au Sénat impérial de Finlande , encore un échantillon du Canis lagopus mâle, tué près d'Helsingfors dans une île de l'a province d'Eslea , nommée Bcrggrundet. Cinq autres échantillons du même animal ont été pris , dans le mois de mai passé , aux environs d'Hel- singfors. Sur cela, M. Baer présente et lit une note additionnelle à son mémoire sur la distribution géographique de cette espèce. M. Baer dépose, de la part de M de Bôhning, consul de Finlande à Reval , quelques plâtres d'antiquités livoniennes , et de la part des héritiers de feu le major d'Adlcrberg, les jour- naux des observations météorologiques faites par lui, depuis 1810 jusqu'en 1825, sur la cote d'Eslhonie près de la station Hohen- kreuz, et de 1825 à 1840, à Reval. M. Brosset prie l'Académie de demander à M. le conserva- teur en chef des manuscrits de la Bibliothèque royale de Paris la communication du manuscrit arménien XC , contenant l'his- toire universelle du Patriarche Mikhaël Asori dont il veut faire une édition, afin de la collationner avec la notre. M. Brosset ajoute qu'il a reçu officieusement l'assurance que ce prêt ne sera pas refusé. Le même Académicien présente une copie d'une Traduction en géorgien de la vie de Nadir-Schah , copie qu'il a fait faire pour le Musée asiatique. M. Dorn, ayant besoin, dans ses recherches historiques, de l'histoire des Séûdes d'Iskender Munchi , écrite en persan sous le titre Tarich Aient- araï-abbasy, prie l'Académie de lui procurer cet ouvrage, à titre de prêt, de la Bibliothèque orientale de l'U- niversité de Kasan. Le Secrétaire est autorisé d'écrii e à ce sujet à M. le Curateur de ladite Université. Le Secrétaire perpétuel annonce que les collections de minéraux et de roches formées par feu M. Bôhtlingk sont re- çues de ses héritiers et déposées au Musée minéralogique , et il présente en même tems les journaux d'observation, dessins, gra- vures et autres papiers du défunt. Ils sont remis à M. Baer qui, conjointement avec M. Helmersen, veut se charger de les re- voir et d'en soigner la publication. Nomination. M. Fuss est réélu, pour deux ans, membre du Comité ad- ministratif. Ouvrages offerts. Société de physique et d'histoire naturelle de Genève. Mémoires. T. IX , 1ère partie. 1841 4. 27Ô Bulletin scientifique. 274 Institut de France. Mémoires de l'Académie des sciences morales et physiques. t. m. 4 Mémoires des savants étrangers. T. I. 4 Mémoires de l'Académie des inscriptions et belles lettres. T. XIV, 2de partie 4. Académie Léopol dine-Caroli ne de Breslau. Novorum actorum Academiae Caesareae Lcopoldino-Carolinae na- turae curiosorum Vol. XXII. suppl. I. Vratislaviae et Bonae 1841: 4. Société Royale de Lo'ndres. Proceedings. N. 48 Société Impériale des naturalistes de Moscou. Bulletin. N II. Moscou 1841. 8. Académie Impériale mé d i c o- c h i r ur g i c al e deSt-Pé tershourg. Journal de médecine et d'histoire naturelle. Cah. II. 1841 8. Journal fur Natnr und Heilkunde Heft II. JKypHajt BpaieoHwxii n ecTecTBeHHWxi nayi;i, Kh II. Société d'histoire et d'antiquités d'Odessa Descriptio Musei publici Odessani. P. I. Numophylacium Odessa- num. 1841. 4. OTMeTi. o coctohai'h h ^HCTBiHxt 04ecCKaro oômecTBa Hcropîii n 4peBH0CTeft 3a 1840 1841. 8. Lycée Richelieu d'Odessa. PtiH , npoH3HecenHwa Bt TopatecTBeHHOMi» coCpamn PnuiejLeB- CKaro Aauen- 22 Iwhh. 1841. 8. Institut des voies de communication. IIporpaMMa 1841 ro^a. Université Impériale de Moscou. Ptin , npon3HeceHHwa bï> TopacerTneHHOMi coôpanin IlMuepaTop CKaro MocKOicKaio S'HiiBtpcuTCTa. l i IiOHa. 1841. Troisième Département du Ministère des Domaines de l'Empire. KaTa.iorï. pacTeHiaMi h CT.MeH.aim> npo^aioomMCfl bi Ilen3enci;oMi> Ka3eHH0M*z> yiHj.mrB Ca^OBOACTBa Cn6. 1841. 8. Chancellerie particulière pour les affaires du Cré- dit du Ministère des Finances. Oi-ien rocy^apcTBeHHBixi. Kpt^HTHBixi. ycTaHOB^eHiii 3a 1822. 1824, 1825 , 1826, i8H h 1839 roja. M. le Comte Chreptovitch à Vilna. Euclidis elementa arabice. Romae 1594. fol. Paolini Diltionario georgiano. 1629. 4. Borgi Arithmetica. Venet. 1484. 4. De la part des auteurs. De coniferarum structura anatomica. H. R. Goeppert. Vratisla- viae 1841. 4. Taxites scalariformis, eine neue Art fossilen Holzes, v. Goeppert. Mémoire sur l'intervention de la pression atmosphérique dans le mécanisme des exhalations séreuses, p. le Dr. J. Gué r in. Paris 1840. 8. Mémoire sur l'étiologie générale des déviations latérales de l'épine etc. p. J Guérin. 1840 8. Mémoire sur le cas de luxation traumntique etc. p. J Guérin' 1840. 8. • Vues générales sur l'étude scientifique et pratique des difformités du système osseux, p. J. Guérin 8. Essais sur la môthode sous-cutanée etc p J Guérin. 1841. 8. Reclirches sur les luxations congénitales, p J. Guérin. 1841. 8. Recherches sur quelques phénomènes du magnétisme , p. M. de Haldat. 1840 8. Note sur la condensation de la force magnétique vers les surfa- ces des aimants, p. M. de Haldat The american Journal of Sciences and Art>, rédigé pr MM Sil- 1 i m ann Examen critique dè quelques pages de Chinois, relatives à l'Inde, p. Stan. Julien. Paris 1841. 8. Osservazione geognostico-zoologice etc. del T. A. Catullo. Padova 1840. 4. Handbuch der Populationistik, v. Dr. L. Bernoulli Ulm 1841 Anastasis der Waràger etc. v. Prof. F. Kruse. Reval 1841. 8. Report on the Shooting Stars of August 9th and lOth 1839 , by Edw. C. Herrick. 8. Rheinisches Muséum fur Philologie , herausgegeben von F. G. Welcker und F. Ritschl. Heft I. Frankfurt a. M. 1841. 8 Die Fàhrten-Abdrùcke im bunten Sandsteine bei Jena , v. Dr. K. Koch und Dr E. Schmidt. Jena 184 1. 4. Séance du 20 août (l septembre) 1841. Lecture ordinaire. M. Dorn lit un mémoire intitulé: Beitràge znr Geschichte d e r kaukasischen Liinder und Fôlker. itï. Erster Beitrag zur Ge- schichtc der Géorgien Correspondance. M. le Ministre de l'instruction publique annonce à l'Académie que dans les forêts de pins du gouvernement de Tchernigoff a apparu, en immense quantité, un insecte qui me- nace de détruire entièrement ces forêts. Des pins de cent ans et plus sont déjà dénués de feuilles depuis le sommet jusqu'aux branches inférieures et offrent un contraste frappant avec les ar- bres verts qui ont échappé à la voracité de cet insecte, lequel déjà commence à se montrer aussi dans les environs mêmes de la ville de Tchernigoff Une description qu'en a livrée l'inspec- teur de l'administration médicale du gouvernement et qui contient aussi quelques mesures pour la destruction de l'insecte en question (extraites du Journal forestier de 1833) est distribuée en grand nombre. Le conseil de médecine ayant reconnu que ce sont les chenilles du Phalaena bombyx fini L., a proposé de soumettre à l'Académie des sciences la question de savoir quels seraient les moyens les plus efficaces pour garantir les forêts de l'action destructive de ces insectes ou pour en arrêter la multi plication. En conséquence M. le Ministre transmet à l'Acadé- 275 Bulletin scientifique. 276 mie une boîte renfermant quelques ëcliatillous de la chenille le gou- vernement de Smolensk et envoyés à l'Académie par M. le Mi- nistre sont 1. la partie inférieure de l'humérus droit, 2. la par- tie supérieure du fénnur gauche d un Mammouth, enfin 3. quel- ques fr.igmens du squelette apparemment du même animal, mais qu'il est difficile de déterminer avec certitude. L'Académie possédant un grand nombre de semblables ossements, ceux- ci ne peuvent avoir de l'intérêt que par le lieu de leur décou- verte. M. Baer fait un rapport sur le Recueil des matériaux pour servir à la connaissance de l'empire de Russie et des pay s asia- tiques avoisinants, recueil qu'il publie avec M. Helmersen et dont le 4 ( ' et le 5 e volumes viennent de paraître. Le même Académicien, dans un second rapport, rappelle l'at- tention de l'Académie sur les réponses données par M. Tourt- chaninoff aux questions qui lui avaient été adressées relative- ment aux contrées situées le long des rivières Piassida et Kha- tanga et jusqu'au bord de la mer, réponses qui avaient déterminé l'Académie à abandonner le projet d'une expédition scientifique dans ces contrées. Cependant M. Baer fait observer que ces ré- ponses mêmes donnent lieu à d'autres questions fort importantes et que l'on pourra peut-être résoudre à peu de frais par l'envoi d'un seul ou de deux voyageurs. lise borne dans son rapport, à donner une ébauche seulement de cette expédition et s'offre à en soumettre un plan détaille à une commission que l'Académie nommerait à cet effet. Cette commission fut composée de MM. Brandt, Lenz, Sjôgren et Meyer et le Secrétaire est chargé, conformément au désir de M.^Baer, de demander au départe- ment hydrographique la communication des rapports originaux de la seconde expédition Bering qui se conservent aux archives de l'Amirauté M. Oustrialoff rapporte le crucifix de serpentine trouvé dans le gouvernement de Nowgorod et fait observer que vu le manque d'inscriptions et de tout autre indice, il est impossible d'en dé- terminer l'âge avec quelque certitude. Cependant M- Oustria- loff pense qu'il mérite à être conservé. Communication. M. Graefe présente une liste d'objets trouvés dans les an- tiques tombeaux païens de la Prusse orientale et qui lui ont été offerts en vente aux prix de 110 r. ass. Comme ces objets ont quelque analogie avec ceux des tombeaux de Sibérie, que le lieu de la découverte est partout indiqué et que le prix en est mo- dique, M. Graefe prie de l'autoriser à en faire l'acquisition pour le compte du Musée numismatique. Approuvé. Le Secrétaire perpétuel annonce à l'Académie la mort de son membre honoraire M. l'aide -de -camp général et séna- teur Baron Rosen. 277 Bulletin scientifique 27» u v r a g es o f ï e r t s. De la part des auteurs: Oniicamii Ky*""iecKiixt Mohcti, X BtKa naiueHHMxi bt> Pa3aH- ckoiï ryfiepHiaa vb lsîo rojy. co-t. TpuropteDa. Cn6. 1841. 4°. JToçtuucdTixri yiioGotpwt) u TlJl faloyiOftevî} tï,* Irahxr^ yJLUTTrjç, VJIO L St-K lya/./.cc. kv 'Aihtyaiç. 1836. 8°. r<>c.uuccTTiy.>i un'j i-udtxii r;,, tytypixyç yXotTTrjç. vtio J e- Kiyalla. kv EatiovrioUi- 1839. 8°. Jltva'S iOTOQMO • XQtTixOé T>,g Autivi/.)^ (fû.oloyutç. vno J t - Kiyce?J.a. èv J&evcciç. 1836. 8. Ueoi /.voo),g ÏÏiaroili,, vtto J t- Ki y a '/.'/.«. JiaTot j), ttfoi 'L'(tiO/i'0)v y.c.i X'/Moo>atoj*. i'Tio dt-Ki- yqkia- 'EuuovtioIh- 1838. 8°. > — ■ Séance du 3 (15) septembre 1841. Lecture ordinaire. M. Jacobi lit un mémoire: Ueber einige electro-magnetUche Apparate, annoncé par lui déjà en 1840 et complété depuis. Lecture extraordinaire. M. Frâhn lit une note intitulée: Ueber Miinzen des letzten Charesm- Schah , die in Grusien geschlagen. Les monnaies qui font l'objet de cette note ont été offertes au Musée asiatique par M. Brosset qui en est redevable à M. le Pce. Palavandoff. Mémoire présenté. M. Baer présente, de la part de M. Middendorf, professeur adjoint à Kiev, le rapport que ce savant lui a adressé sur les observations ornitbologiques recueillies par lui dans son voyage en Laponie, en 1840. M- Baer en fait un rapport très favo- rable et en recommande l'insertion au Recueil des Mémoires des savants étrangers. Correspondance. M. le Ministre de l'instruction publique adresse à l'Académie 169 monnaies exhumées dans les gouvernements de Kiev et de Mobilev. Cette trouvaille ne contient rien de remar- quable. M. le gouverneur civil d'Orenbourg adresse à l'Acadé- mie douze tableaux relatifs à la population d'autant de villages dudit gouvernement habités par des nations autres que la nation dominante. Communication. M. Frâhn présente, de la part de M. Reichel, pour le Musée ethnographique, des lunettes chinoises en bois qui ont pour but soit de garantir l'oeil de l'effet éblouissant de la neige, soit d'aiguiser la vue par le rétrécissement du champ de vision M. Hess présente, de la part de M. Nor denskiôld, pour le Musée minéralogique, un cristal d'émeraude de Finlande. U u v rages o t f e r t s. (De la part des auteurs.) Ueber das Atonigewicht des Kohlenstoffes von O- L. Erdmann und F. R. Marchand. 8°. Enumeratio plantarum novarum a A. Schrenk lectoiuin. Pe- tropoli. 1841. 8° Séance du 10 (22) septembre 1841. Lecture o r d i n a i r e. M. Zagorsky présente, pour s'acquitter de son tour de lecture, la continuation de son Dictionnaire anatomico- physiologique en langue russe. Correspondance. M. le V i c e- P r es i d e n t adresse à l'Académie la copie d'un office par lequel M. le Vi ce-Ch a ne eli er communique à M. le Mi nistr e de l'instruction publique un rapport sur les occupations du candidat Yassilieff, de l'université de Kasan, attaché à la mission ecc'ésiastique de Pékin. L'Académie voyant par cette no- tice que M. Vassilieff a rencontré quelques difficultés dans l'étude de la langue tibétaine, faute de moyens, autorise le se- crétaire à lui envoyer un exemplaire de la grammaire tibétaine de M. Schmidt et du dictionnaire de cette langue qui, dans peu de jours , doit quitter la presse. M. Stanislas Julien, de l'Institut de France, annonce à l'Académie qu'il terminera sous peu son édition du Lao-tseu, philosophe chinois né l'an 604 avant J. Clir. , ouvrage publié en chinois et accompagné d'une traduction française et d'un commen- taire perpétuel. M. Julien prie l'Académie d'en agréer la dé- dicace, en guise de reconnaissance de la libéralité avec laquelle elle a fourni au savant français les ouvrages de son Musée asiatique dont il a eu besoin dans ses recherches. L'Académie accepte cet hommage et charge le secrétaire d'en faire part à M. Julien. Le même M. Julien adresse à l'Académie un manuscrit ton- quinois que feu le Baron Schilling avait acheté, il y a 15 ans, à Paris et que le libraire n'avait pu lui faire parvenir. Comme appartenant à la collection Schilling, M. Julien a disposé le libraire à lui remettre ce manuscrit pour le taire tenir à l'Aca- démie. Rapport. MM. Brandt et Baer, chargés d'examiner les échatiilons de l'insecte qui, dans le gouvernement de Tchernigoff, a attaqué les forêts de pins rapportent qu'à en juger par la chenille, il paraît effectivement que c'est la Phalaena, bombyx pini de Linné; ds examinent ensuite les causes probables de l'apparition et de la multiplication de cet insecte et indiquent les moyens pour en arrêter les ravages. Afin de mettre les employés forestiers en garde contre ces sortes d'insectes, les commissaires proposent de publier et de distribuer une traduction russe de l'ouvrage de M. Ratze- burg intitulé die Waldverdtrber und ihre Feinde. L'Académie approuve ce rapport et en adopte les conclusions. 279 Bulletin se I E N T I F I Q U E. 280 M. Lenz, chargé d'examiner la machine inventée par M. Wer- ner à Vienne pour diviser des lignes et des arcs de cercle et pour couper des vis, ainsi que les échantillons produits par cette machine, annonce que le principe sur lequel elle est basée n'offre rien de nouveau, mais (pie l'application en est ingénieuse et que la machine paraît opérer avec justesse et facilité. Or, comme nos meilleurs mécaniciens, celui de l'Académie et celui de l'Ob- servatoire ceniral. ont à leur disposition d'excellentes machines à diviser, M. Lenz ne pense pas qu'il y ait lieu d'acquérir la ma- chine de M. Werner. L'Académie approuve ce rapport et en adopte les conclusions M. Koeppen demande à l'Académie l'autorisation de réunir ses différents travaux de statistique épars dans les Mémoires et le Bulletin dans un recueil séparé qu'il se propose de publier en tangué russe, sous le titre de ^aHHUfl o PocciH (Données sur la Russie) par livraisons, et dans lequel il se propose de faire entrer aussi les différentes notices statistiques qui, de temps à autre, parviennent à l'Académie, de la part des gouverneurs et autres autorités locales. Approuvé. Correspondance. M Brosset annonce que l'on a trouvé à Tiflis dans les ar- chives un état des familles nobles et princières de la Géorgie. Comme les documents contenus dans ce registre ne sont point de nature secrète et qu'ils peuvent beaucoup servir à l'intelli- gence de l'histoire de la Géorgie sous ses rois, M. Brosset prie l'Académie de vouloir bien en faire demander une copie. L'Aca- démie en charge le Secrétaire. Ouvrages offerts. Académie des sciences de Berlin: Abhaudlungen der Académie der Wissenschaften zu Berlin 1839. Berlin. 1841. 4 Berichte ùber die zur Bekanntmachung geeigneten Vcrhandlun- gen. 2. Juli 1840 bis 7. Juni 1841. 8. Berliner astronomisches Jahrbueh fur 1843, v Enckc. Berlin 1341. 8. Académie Royale de Bruxelles. Nouveaux mémoires. T. XIII. 1840. 4. Mémoires couronnés. T. XIV. 4. 1839 et 1840 Annuaire. l rm année. 1841. 12. Bulletin des séances. N. 9—12. 1840. 8. Bulletin. T. VIII. 1 '" partie. 1841. 8. Des moyens de soutraire l'exploitation des mines de houille aux chances de l'explosion. 1840. 8. Société Hollandaise des sciences à Harlem. Natuurkundige Verhandelingen van de Hollandsche Maatschappy der Wetenschappen te Haarlem. 1841. 4. Société Finlandaise à Helsingfors. Acta societatis Fennicae. T. I. fasc. II. 1841. 4. Société littéraire de Fionie à Odensee. Aktstykker ora Danmarks indre Forhold i oeldre Tid. 1840. 4. Société Royale asiatique de la Gr. Bretagne et de 1 ' Irlande. Journal N. XII. Mai 1840. 6. Université de Leipzig. 43 dissertations et programmes. De la part des auteurs: Résumé des observations météorologiques fait en 1840 à Louvain. p. J. G. Crahay. 4. Description d'une machine servant à la démonstration expérimen- tale du théorème du parallélogramme des forces, p. J. G. Cra- hay. Brux. 8 Résumé des observations sur la météorologie, sur le magnétisme etc. p. A. Quetelet. 1841. 4. Physique du globe, p. Quetelet. 8. Météorologie, p. Quetelet. 8. Aurores boréales, magnétisme terrestre etc. p Quetelet. 8. Traité élémentaire des fonctions elléptiqucs, p. Verhulst. Bru- xelles 1841. 8. Observations sur les graminées de la flore Belgique, p. B. C. Du mortier. Tournay. 1823. 8. Commentationes botanicae. p. Dumortier. 1822. 8. Florula belgica operis majoris prodiomus, auct. B Dumortier. Tornaci Nerviorum. 1827. 8. Sylloge J ungennannidearum Europae. auct. B. C. Dumortier. 1131. 8. Catalogue du Comptoir des sciences naturelles de Henri Ga- leotti. 8. Descriptions de quelques fossiles du calcaire jurassique de Tchua- can, au Mexique par H. Nyot et N. Galeotti. 8. Notice sur un gite du Mercure dans le sol tertiaire du Gigante au Mexique, p. H. Galeotti. 8. Notice géologique sur les environs de San José del Oro au Me- xique p. M. Galeotti. Coup d'oeil sur la laguna de ( hapola au Mexique, p. H. Ga- leotti. Beitrâge zur reinen und angewandten Mathematik v. J. A. Gru- nert. Thl. II. Brandenburg. 1840. 4. Ueber die Himjaritische Sprache und Schrift v. Dr. W. Gese- nius. 8. Spécimen de Gya-Tcher-Rol-Pa. Texte tibétain traduit en fran- çais p. Ph. Ed. Foncaux. Paris 1841. 8. Séance du 1*7 (29) septembre 1841. Lecture ordinaire. M. Wisniewsky lit un mémoire intitulé; Solution du pro- blème de la résolution générale des équations numériques. Lecture extraordinaire. M. Dorn lit une note: Ueber eine sechste von mir benutzte Handschrijl von Ni'metullafis Geschichle der Afghanen. Gorresp ondance. M. le Ministre de l'Instruction publique annonce à l'Académie que le sieur Raf felsberger à Vienne, inventeur de la typométrie ou du tracé de caries géographiques au moyen de 281 Bulletin scientifique. 282 types mobiles, invention sur laquelle l'Académie avait déjà, en 1837, prononcé son jugement, est parvenu à perfectionner encore considérablement son procédé et à l'appliquer entre antres aussi au dessin linéaire, à l'écriture chinoise et à celle des hiéro- glyphes. S E. en transmettant à l'Académie la copie d'un of- fice que lui a adressé à ce sujet M. le Ministre adjoint des finances ainsi qu'une note de l'inventeur et quelques échantillons de son art qu'il offre au gouvernement au prix de 1000 1. st., charge l'Académie de faire examiner la proposition de M. Raf- felsberger, sous le rapport des avantages qu'elle promet et de lui en rendre compte. Commissaire M. Jacobi. M. le gouverneur civil d'Oren bourg envoie pour com- pléter les données statistiques qu'il a fournies antérieurement, le lableau de la population des villages non russes du district de Birsk. Communications. M. Fraehn présente 24 monnaies orientales qui lui ont été offertes en don pour le Musée asiatique par MM. Brosse t, Rei- chel, le Sclieikh d'Egypte Muhammed Aijad, professeur à l'institut des langues orientales du ministère des affaires étran- gères, M. Reguly savant voyageur de Hongrie, M. le docteur Hansen, maître au gymnase de Dorpat, M. le prince Barataïeff, chef de l'arrondissement des douanes de la Trans-Caucasie , M Frick à Elisabethpol et M. Rodolphe Fraehn, le fils. Une de ces monnaies, est en or, seize en argent, six en cuivre et la vingt-quatrième est une copie faite par le procédé galvanoplas- tique. M. Fraehn en donne une spécification dans son rap- port et se propose de vouer aux pièces inédites un article séparé pour le Bulletin. M. Brandt présente la liste suivante d'objets de Zoologie rap- portés des colonies russes en Amérique par M. le capitaine Kou- prianoff, ancien gouverneur de ces colonies et offerts par lui à l'Académie. Peaux de mammifères: Phoca (Otaria) Stelleri; Phoca ursina adult.; dto. juv. Cervus strongylicerus (2 échant.); Peaux cf oiseaux: Aquila leucocephala juv.; Phalacrocorax seu Carbo conspicillatus; Grus americana; Larus(Xema) Sabini; Te- trao mutus Leach.; Phaleris camtschatica; Uria antiqua; Corvus Stelleri juv.; Charadrius pluvialis; Emberiza nivalis. Dans de Vesprit de vin .- Un oursin de mer et plusieurs pois- sons. Crânes et squelettes: Deux crânes de Californiens de la colo- nie Ross; un crâne de Cervus strongylicerus; 2' squelettes de Larus tridactylus 2 „ „ Mormon cirratus 2 „ „ Mormon glacialis 1 „ „ Carbo bicristatus 1 „ „ Uria Briinnichii 4 „ „ Phaleris cristatella 3 „ „ Phaleris microceros 4 „ „ Ombria psittacula 3 „ „ Lutra marina d'âges différons Castor fiber „ Canis cruciger 1 „ Canis? 1 >, ,, Lutra lataxina 2 „ „ Mustela lutreola. M. Brandt évalue cette belle collection à deux mille roubles ass. et vante beaucoup la beauté et le parfait état de conservation des échantillons dont elle se compose. Il propose d'en adresser à M. Kouprianoff les remercîmens de l'Académie. Le Secrétaire en est chargé. Le Secrétaire perpétuel annonce à l'Académie la mort de son membre honoraire, l'illustre botaniste Decandolle à Genève, arrivée le 9. septembre n st. Ouvrages offerts. Société des naturalistes de Moscou: Bulletin. III. 8. Académie médico chirurgicale de Moscou: Kypci. aKyniepHoii HayKH. T. Kopa 6.iennMT>. MocKBa. 1841. 8. Chancellerie de M. le Ministre des finances: Archiv fur wisscnschaftliche Kunde v. Russland. v. A.Ermann. Berlin 1841. 8. De la part de l'auteur: ripaKTiiqecKoe npii.io>KeHie Teopin TfcHen a B034ymHon nepcneK- tiibm. flopyqHKOMB. fi. Jleôe AeBBiMt. Séance du 24 septembre (6 octobre) 1841. Correspondance. M. le Ministre de l'Instruction publique adresse à l'Académie 2304 monnaies exhumées dans le gouvernement de Tamboff district de Morchansk et envoyées à S. E. par M. le Mi- nistre adjoint des domaines. M. Krug est chargé de les exa- miner. S. A. S. Monseigneur le Prince Pierre d'Oldenbourg adresse à l'Académie ses remercîmens de l'envoi du liecueil des actes de la séance publique de 1840- Rapports. MM. Brandt, Lenz, Sjôgren et Meyer, nommés commis- saires pour examiner le projet d'une expédition scientifique en Sibérie, formé par M. Baer, font leur rapport dans lequel ils rappellent d'abord à l'Académie le puits creusé à Iakoutsk par le sieur Cherguine et l'obligation qu'elle avait contractée devant le monde savant, d'y faire poursuivre les observations thermomé- triques. Cette obligation est d'autant plus impérieuse à présent que les savants Anglais, frappés par la haute importance du fait géologique des glaces éternelles dans le sol de la Sibérie, ont fait des démarches, pour constater ce fait, par des observations analogues dans le nord de l'Amérique. On sait que les obser- vations projetées dans le temps, par l'Académie, n'ont pas été faites à cause du départ de M Cherguine d'Iakoutsk et parce que l'Académie n'avait personne en vue qu'elle aurait pu en charger. Cependant la question a paru tellement importante à 285 Bulletin scientifique. 284 M. Bacr qu'il ne l'a point perdue de vue et que, parvenu à pré- sent à trouver une personne apte et disposée à se charger de ces observations, il a cru de sou devoir d'en reparler à l'Académie Cette personne est :V1. le docteur Middendorf, professeur ad- joint à l'uuiversité de Kiefï, le même qui, en 18'i0, a fait le voyage avec M. Baer en I aponie. Les commissaires poursuivent que, si l'Académie trouvait le moyen de réaliser ce projet, on pourrait y rattacher encore une entreprise géographique fort im- portante. Lu contrée la plus septentrionale de la Sibérie, située entre les rivières Piassida et Khatauga est la seule qui n'ait ja- mais été visitée par aucun naturaliste. Les seules personnes ci- vilisée.-, qui, tant qu'on sache, aient été au delà de Touroukhan»k, sont uu étudiant envoyé par Pallas mais qui n'atteignit point la mer glaciale et un officier de la marine russe avec deux pilotes sous le règne de l'Impératrice Anne. L'ignorance dans laquelle nous nous trouvons à l'égard de ces pays est telle que dans les renseignemens fournis à l'Académie, sur sa demande, par l'auto- rité locale du gouvernement d'Iénisseisk , il est entre autres ques- tion d'un peuple nommé Doltschany dont jusque là on n'a ja- mais entendu parler. Il en est de même pour les productions naturelles. Une reconnaissance scientifique de ce pays serait donc du plus haut intérêt; elle se rattacherait aisément aux travaux à exécuter à Iakoutsk et ne demanderait, pour toute chance de succès, que l'ardeur d'un jeune savant isolé qui, ainsi que H. Middendorf, a déjà fourni des preuves de persévérance et d'abnégation de soi-même. Le temps qu'il faudrait pour at- teindre à ce double but peut être évalué à trois ans au plus et d'après un devis préalable, les frais peuvent s'élever en tout à 10 000 roubles arg. Ce chiffre serait encore grossi de 3000 rou- bles environ, si l'on voulait, — ce qui certainement serait fort dési- rable —, faire accompagner l'expédition par un philologue- eth- nographe qui serait charge d'étudier les langues, les moeurs et les usages des peuples habitans ces contrées arctiques. L'Acadé- mie approuve ce rapport et arrête de prier M. le Ministre, son président, de le mettre sous les yeux de S. M. l'Empereur. ( ] o m m u n i c a t i o n s. M. Fuss lit une note conçue en ces termes: „ Lorsque, il y a seize ans, je fus chargé du secrétariat de l'Académie, un de mes premiers soins fut l'inspection de nos archives. J'y trouvai, entre autres, quelques paquets de la correspondance de notre immor- tel Eu 1er, eu date pour la plupart, des années quarantièmes et cinquantièmes du siècle dernier, c'est à dire du tems de son service en Prusse; puis, quelques lettres des 14 années antérieures à cette époque, et où il appartenait encore à la Russie, mais rien, ou pres- que rien des vingt dernières années de sa vie qu'il passa de nouveau au sein de notre Académie. Ces lettres étaient rangées par ordre chronologique et formaient une dixaine de paquets iso- lés Jv trouvai, comme je de\ais m'y attendre, au milieu d'une foule de noms obscurs, quelques noms illustres qui, de nos jours encore, brillent d'un éclat impérissable dan» 1rs aunales des sciences, — au milieu de lettre» remplie» de» phrase» banales de l'adulation, d'affaires de service d'uu intérêt passager, ou d'objets qui, alors même, n'offraient de l'intérêt qu'aux auteurs de ces lettre», — je trouvai, dis-je. dans toute cette ivraie, un nombre assez considérable de grains précieux qui, aujourd'hui encore, méritent d'être conservés et offerts aux géomètres. Je n'ai qu'à vous citer 10 lettres de Jean Bcrnoulli l'aîné, l'illustre coïn- venteur du calcul infinitésimal, l'ami de Leibnitz et le maître de notre Euler: 63 lettres de Daniel Bernoulli, fils et rival re- douté du précédent; 4 lettres de Nicolas Bernoulli. cousin germain de Daniel, auteur de V Ars ennjectandi in jure et qui, avec Montmort, cultiva avec tant de succès l'analyse des proba- bilités dont son oncle Jacques avait jeté les premiers fonde* mens, — 6 lettres de Gabriel Cramer de Genève, auteur de l'A- nalyse des lignes courbes algébriques etc. etc. Ce furent d'abord les lettres des Bcrnoulli qui attirèrent mon attention particulière. Je fus assez heureux pour pouvoir en corn- pléter encore la suite, ayant trouvé, dans les papiers de mon père, les copies, faites de sa main, de quatre lettres de Jean Ber- noulli et la traduction française d'une lettre de Daniel, qui toutes manquent à notre collection , et dont les originaux avaient vraisemblablement été retirés avant même qu'elle fût déposée aux archives, par la famille Euler. 11 en est de même de deux let- tres de Cl air au t, d'une de Nau dé et d'une dePoléni, dont je possède également des copies de la main de mon père. Toutes ces lettres roulent sur des objets de science; celles des Bernoulli surtout offrent un haut intérêt non seulement pour l'histoire de la science et l'histoire littéraire en général, mais en- core sous le rapport des méthodes et des aperçus, du raisonne- ment et des artifices de calcul que nul géomètre ne verra sans admiration, ni sans y puiser quelque instruction. Quant à moi, la jouissance que m'a procurée l'étude de ces lettres n'a été trou- blée que par le regret, que j'ai éprouvé à chaque page, de ne pas pouvoir lire en même temps les réponses d'E u 1 e r A coup sûr, celles-ci eussent décuplé la valeur de cette précieuse collection Malheureusement tous mes efforts pour me les procurer ont été infructueux '(je me suis mis en rapport à cet effet avec l'univer- sité de Bâlc et avec M. le professeur Bernoulli de cette ville, descendant en ligne droite de Jean et de Daniel). Néanmoins j'ai la conviction que la publication immédiate d'un choix des let- tres que nous possédons, sera accueillie avec enthousiasme par tous les géomètres: tel, du moins, a été l'avis de nos collègues de la section mathématique que j'ai consultés à cet égard. Les lettres des trois Bernoulli, avec celles de Cramer, de Lambert et de Clairaut formeront à elles seules un volume de 16 à 20 feuilles environ. — Nos archives renferment en outre tout uu volume de lettres de Goldbach. Bien que ce géomètre ait joui de son vivant d'une grande réputation, et qu'Eu 1er lui-même, ainsi qu'on le voit par un passage remarquable des lettres de Da- niel, eût beaucoup d'estime et d'amitié pour lui: cependant, l'oubli, dans lequel est tombé son nom, et l'intérêt secondaire qu'offrent ses lettres, — quoique toutes savantes, — m'avait dé- terminé à ne pas les comprendre dans le recueil que je méditais. Or, je viens d'apprendre qu'il existe aux archives centrales de Moscou plusieurs paquets renfermant les réponses d'Eu 1er à Goldbach. Cette circonstance change entièrement la face de la question- les réponses d Euler donneront aux lettres de Gold- bach uu degré d'importance que, prises isolément, elles n'avaient pas, et la publication de la correspondance complète de ces deux 285 Bulletin scientifique. 286 savans offrira, sans aucun doute, des données fort intéressantes pour l'histoire des matlicmathiques en général et pour celle des travaux d'Eu 1er en particulier. J'ai l'espoir bien fondé d'obte- nir de Moscou soit les lettres originales d'Euler, soit la permis- sion d'en faire tirer copie*). Depuis que les sciences ont cessé d'être la propriété exclusive d'un petit nombre d'initiés, ce commerce épistolaire des savans a été absorbé par la presse périodique Le progrès est incontestable. Cependant, cet abandon avec lequel on se communiquait autre- fois ses idées et ses découvertes, dans des lettres toutes confiden- tielles et privées, — on ne le retrouve plus dans les pièces mû- ries et imprimées. Alors, la vie du savant se reflétait, pour ainsi dire., tout entière dans cette correspondance. On y voit les grandes découvertes se préparer et se développer graduellement; pas un chaînon, pas une transition n'y manque; on suit pas à pas la marche qui a conduit à ces découvertes et l'on puise de l'instruction jusque dans les erreurs des grands génies qui en furent les auteurs. Cela explique suffisamment 1 intérêt qui se rattache à ces sortes de correspondances, et me fait espérer que l'Académie voudra bien m'autoriser à livrer à l'impression un Choix de lettres inédites de quelques célèbres Géomètres du 18ème siècle à Léonard Euler. — On sait qu'une entreprise tout à fait analogue et relative aux écrits et à la correspondance de Leib- nitz,, se prépare, dans ce moment, en Allemagne. Si l'Académie veut bien entrer dans mes vues, je me permet- trai d'appeler encore son attention sur un autre projet qui m'a été suggéré par M. Jacobi de Kônigsberg , et qui se lie fort intimément à celui cpie je viens de lui soumettre. M. Jacobi m'engage à publier de nouveau la liste des écrits d'Euler, four- nie par mon père à la suite de son Eloge, et d'y indiquer les volumes de nos Mémoires, où sont insérées les 183 dissertations posthumes de ce grand géomètre, marquées dans l'Eloge comme inédites. Ce désir de notre savant collègue m'a rappelé un tra- vail qu'en 18n et 1818, j'avais exécuté pour mon propre usage, *) Je me félicite de pouvoir ajouter ici, que, grâce a la libéralité éclairée de M. le Prince Obolensky, dirigeant les archives de Moscou, je me trouve, dans ce moment, dépositaire de cent lettres d'Euler à Goldbach, toutes pleines de recherches importantes sur différents sujets de la science, et particulièrement sur la théorie des nombres. La lecture de cette correspondance me fait encore plus vivement regretter la perte des lettres d'Euler aux Bernoulli. Si, par un heureux hasard, elle se retrouvaient quelque part, soit dans une collection publique . soit entre des mains privées, que cette annonce puisse servir aux personnes qui en seraient dépositaires, ou qui seulement en auraient connaissance, d'invitation a m'en donner avis! Ce 2 (14) novembre 1841. Foss savoir un catalogue systématique de tous les écrits d'Euler, avec renvoi aux recueils académiques qui les renferment. J'ajouterai pour ceux de mes collègues qui ne sont pas mathématiciens, que le nombre de ces écrits, non compris les grands ouvrages pu- bliés séparément, monte à plus de 700, et qu'aujourd'hui encore, b0 ans après la mort de ce grand homme, nul géomètre ne peut se dispenser de recourir souvent à ses travaux. Or, une pareille liste systématique et chronologique doit nécessairement faciliter beaucoup la recherche des pièces dont on se trouve avoir besoin J'ai donc soumis mon travail à une nouvelle révision, et après ''avoir complété, j'ai le projet de le placer en tète du recueil épistolaire ci-dessus mentionné et d'y joindre une notice sur les écrits d'Euler. Car j'ai trouvé que certains mémoires, mar- qués comme inédits dans la liste, donnée par mon père dans son Eloge d'Euler, ont vraisemblablement, plus tard, été retirés de nos archives, car ils ne s'y retrouvent plus; d'autres, publiés depuis, man- quent dans la liste 11 y en a d'autres encore qui, à dessein, n'ont pas été publiés, soit parce qu'ils sont apostilles de la main de mon père „à supprimer", soit parce que leur origine a paru douteuse Enfin, en examinant les manuscrits d'Euler que renferment nos archives et ceux que je possède moi -même, mon catalogue systématique doit me fournir un moyen facile de déterminer au juste lesquels de ces manuscrits n'ont jamais été publiés, car la liste des mémoires in- édits d'Euler, fournie par mon père, ne pouvait se rapporter qu'à ceux qui avaient été présentés à l'académie de son vivant. C'est ainsi, p ex., qu'une inspection toute superficielle nie permet déjà de désigner positivement comme inédit un fragment volumineux, mais mis au net par Euler même, sous le titre iïAstronomia mecha- nica. Je ne doute pas qu'il ne s'en trouve d'autres encore , et alors il s'agira de savoir si tous ces travaux, ou seulement quelques uns d'entre eux se prêtent à la publication, question que l'Académie voudra bien soumettre à la décision d'une com- mission. MM. Struve, Ostrogradsky et Bouni ak ovsk y ont bien voulu me promettre d'avance leur assistance éclairée." L'Académie approuve ce projet et autorise M. Fuss à le mettre à exécution Ouvrages offerts. Département du commerce extérieur: rocy.iapcTBcHHaa BHTruHafl ToprOB.ni 1840 104a. Cn6 1841. 8 Université de Moscou: 06o3ptiHie npenojaiîaHiji îiayicb. MorKBa. 1841. 4. De la part de l'auteur-. Die Lustseuche ira Alterthum. v. Dr J. Kosenbaum Halle 183!>. 8 Einige Fragen. die Lustseuche und ihre Geschichte betreffend v. Dr J Rosenbaum S 287 Bulletin se IENTIFIQUE. 288 NOTES. 26. Observations sur le Loxia rubicilla Guldenst. {Coccothraustes caucasiens Pallas): par J.-F. BRANDT (lu le 26 novembre 1841). Gùldenstàdt (Novi Comment. Petropol. T. XIX. p 464) a donné la description et pl. 12 ib. la ligure d'un oiseau du Caucase sous le nom de Loxia rubicilla, décrit par Pallas sous le nom de Goccotbraustes cau- casicus. Pallas ajoute comme synonymes Coccothraustes ca- nadensis Briss. Ornifh. III. p. 250 sp. 15. tab. 12. fig. 3. Daubenton pict. tab. 135. fig. i. ? Latham synopsis IV» p. ±21. n. 29 , et Loxia rosea Guldenst. Nov. Comment. Petrop. Vol. XIX . MM. le Comte Keyserling et le prof. Blasius, dans leur excellent ouvrage (Die Wirbelthiere Europas, Braunschweig 1840. 8. p. XL et p. 158) ont ensuite placé l'oiseau en question, sans l'avoir jamais vu, dans leur genre Pyrrhula , sousgenre Corythus. M. le professeur Eversmann à Kasan v Addenda ad Pallasii Zoographiam Fasc. II. Kasani 1841. Mémoires scientifiques de l'Université Impénale de Kasan Y^chuih saiiuoKH IlMiiepaTopcKaro Ka3aucKaro 5 HHBepcHTeTa ) , a décrit l'oiseau de Guldenst ad t sous le nom de Coc- cothraustes an caucasiens Pall. ? La synonymie de Pallas n'est pas assez exacte. L'ar- ticle de Brisson ainsi que celui de Daubenton (En- luminée Tome IV. p. 166 tab. 135 fig. 1.) appartien- nent évidemment au Loxia (Corythus) enucleator . qui se trouve dans le nord de l'Europe et de l'Amérique. Le passage de Latham ne peut également pas se rap- porter à l'oiseau de Gùldenstàdt. Enfin Pallas. par erreur, a cité l'oiseau de Gùldenstàdt comme Loxia rosea, cependant Gùldenstàdt l'avait décrit seulement sous le nom de Loxia rubicilla Le Muséum de l'Académie doit à la complaisance de notre membre correspondant M. le docteur Gebler à Barnaoul trois exemplaires tués dans les monts d'Al- taï. D'après l'examen comparatif de ces individus j'ai pu me convaincre que 1) L'oiseau très bien décrit par Gùldenstàdt sous le nom de Loxia rubicilla se trouve également dans l'Altaï et ne peut pas conserver le nom de caucasicus , qui lui fut donné, plus tard, par Pallas. 2) Que la place que Pallas lui assigne dans son genre Coccothraustes n'est pas convenable, et qu'à cause de sa grande affinité avec Corythus enucleator , il faut plutôt le placer parmi les Corythus, ce que du reste ont déjà fait MM. le comte Keyserling et Blasius. 3) Que la synonymie de l'oiseau qui nous occupe doit être rectifiée de la manière suivante : Pyrrhula (Corythus) rubicilla. Loxia rubicilla Gùldenslàdt. Nov. Cnmm. Vol. XIX p- 464 tab. 12. Gmel. syst. nat. I. 1. p. 112. n. 6. Caucasian gros-bec Lath. synops. II. i. p. Ii2. n. 6. Coccothraustes caucasicus Pall. Z«>ogr. IL p. 13. n. 183. exclusis synonymis Brisson , Daubenton , Latham. Pyrrhula (Corythus) caucasica. Blasius et Keyserling, Wirbelthiere Europas. Braunschw. 1840. p. XL et 158. Coccothraustes an caucasicus Pall. ? Ewersmann Vie- Hbia 3auncKH IlMnepaTopcKaro Ka3aHcnaro yHHBepcu- TeTa. Kasan. 1841 Dans mon ouvrage sur les animaux de la Russie , je donnerai une description exacte accompagnée de figures. 21. Note sur les espèces de Loxia (bec croise) de la Faune de Russie; par J.-F. BRANDT (lu le 26 novembre 1841). Pallas. dans sa Zoographie, ne cite qu'une seule espèce de ce genre , car l'autre décrite par lui est le le Corythus enucleator. Grâce à l'activité de M. Schra- der, conservateur du Muséum zoologique , nous pos- sédons à présent des exemplaires de toutes les trois espèces de 1 Europe , c est à dire : 1. Loxia curvirostra Liun. Syst. naf. ed. 12. T. I. p. 299 ni. — Loxia curvirostra Pall. Zoogr. IL p. 4. Xaumann Deut^chl. Vôgel , tab. ilO. Observé vivant aux environs de St.-Pétersbourg (Schrader) , Sitka (Kittlitz). 2. Loxia pityopsittacus , Bechstein Ornithol. Taschen- buch I. p. 106. Naumann Vôgel , tab. 109. Environs de St -Pélersbourg (Schrader). 5. Loxia leucoptera Gmel. syst. nat. p. 844. n. 12. On observe ce dernier très rarement chez nous 289 Bulletin scientifique. 990 28. ElNIGE FLR D A S M.UNZK.ABINET DES AsiATI- schen Muséums erworbene Inedita, be- schrieben von Ch. M. FRAEHN. (lu le 29. octobre 184 I.) Dem Mùnzkabinet des Asiatisclien Muséums der Aka- demie sind in letzter Zeit wieder , von verschiedenen Seiten lier, mehrere willkommene Bereicherun»en zu Thed geworden. Es verdankt soi< he namentlich dem Hn. a. Akademikcr Bros set, Hn. Slaatsralh Reichel, dem Aegyptischen Scheich Muhammed Aijad, Profes Sûr der Arahischen Sprache an der OrienLalischen Lehr- anstalt des Minisleriums der auswàrtigen Angelegenhei- ten hieselbst, Hn. Reguly aus Pesth, Hn. Dr. Hansen, Oberlelirer am Gymnasium zu Dorpat, Hn. Geheimen Legationsrath Soret in Genf, Hn. Mue h in, drillem Dragoman der diesseitigen Gesandtschalt bei der hohen Pforte, dem Fùisten Baratae w, Chef des Zollbezirks von Transkaukasien , Hn. Friek in Elisabetbpul , und end- lich, meinem altesten Sobne , zweitem Secretàr der diesseitigen Gesandtschalt am Hofe von Teberan. In einem vorigen Artikel*) habe ich bereits ùber einen Tbeil dieser Beilrâge nàberen Bericht abgeslattet. Hier hebe icb aus den iibrigen die bisher noeb unedirten Stùcke heraus und begleite sie in aller Kûrze mit den nôtbigen Erlàuterungen. 1. Eine Kupfermùnze, die durch ihren Prâgeort fur uns bemerkenswerth wird Dieser ist LU Ilia**) d.i. Aelia, nâmlicb Aelia Capitolina , die von Kaiser Aelius Ha- drianus liber den Trùmmern des allen Jérusalem ge- grùndete Stadt. Auf Romischen Mùnzen erscheint die Colonia Aelia. nach Eckbel, von Hadrian bis Hostilian. Auf Mùnzen der Araber, deren Geographen und Histo- riker den Namen sehr wohl kennen, w ar derselbe lanije Zeit unerkannt geblieben, bis H. de Saulcy ihn zuerst auf einer frùberen Arabiscben Bildmùnze las, die noch vor dem J. "76. der Hidscbra gepràgt seyn wird.***) Un- sere Miinze, ohne Bild, fùhrt aucb kein Datum, diirfle aber ebenfalls aus Umeijadiscber Zeil, jedoeb einer etwas spàteren seyn. Die sebr einfaehen Inschriften . die sie fùhrt, sind auf dem Av. JJ^I bis OU j Rev -0)1 J*- j J~s und am Rande: IXL^IJJ ) j& -. . (Dièses schâtz- bare Stùck gehort zu den von meinem Sobne aus Ae- gypten milgebracbten.) ~ *) s Bulletin T IX. No. 14. S 213 ff. **) Man sollte versucht seyn, Aïlia ( ) zu schreiben; in- dess clic alten Araber geben der ersten Sylbe bestimmt ein Kesra. ***) s. Journal Asiat. 3. Sér. T. VIII. p- 477. 2. JR Schiras a. 523 ( — Ch. 935). Av. zu unterst: {j> Aly ibn-Buweih, der uns unter dem Eh- rentitel Imad-el-daula bekannter ist, welcher ihm aber erst a. 534 vom Chalifen ertbeill ward. pp. Ei- Rafzi-billah. — Es ist dièses die âlleste Bu\*eihi- den-Mûnze, wenigslens ist es die erste, auf welcher ein Fùrst aus dieser, um die Zeit auftauchenden Dy- nastie sich mit IS'amen nennt. Sonst konnte man als âlleste eine Mùnze der ehemaligen Adler'schen Samm- lung in Berlin ansehn , die (nach dem Tychen'schen Elenchus) a 521 in Arredschan gepràgt ist, welche Madt jener Aly zu Ausgang des J. 320 eroberte. Dièse letz- tere Miinze liihrt jedoch noch nicht des Buweihiden Naruen, sondern statt dessen lies t man auf ihr den des Abu'l-kasim , des Sohnes des Chalilen Kabir. Schiras. wo die vorliegende Miinze geschlagen, halte Aly ibn-Bu« weih i. J 3. '2 erobert und dassell>e zu seiner Resifiem gewahlt. (Diess werthvollc Slùck habe ich von Hn Soret durch Tausch gewonnen.) 3 Ein Fels (Kupferstûck 1 vom zwanzigsten Sultan aus der Dynastie der Mamluken vom Nil oder der Bahri- ten, Melik-eî-nafir Hasan, als er zum zweiten Mal den Thron von Gross-Cairo besliegen hatle. Av. (ûjl j J-â jj-aA\ d. i Der Sultan Melik-el-nafir Ha- san, Sohn des Melik el - nafir Muhammed, Sohnes von Melik-el-manfur Kala-un*). Rev. ô_ypUJL> C/1*»*ÀJ (cî) Gepràgt in el-Ka hirai J 159. ~ Ch. 1558. Dièse uns durch Hn. v.Mu- chin aus Aegypten zugefiihrte Mûiize ist vielleicht einei v >n denjenigen Fels. welche dieser Mainluk i. J. 752 im Verhàllni&s zu 24 auf 1 Dit hem zu prâgen anfing s Eichhorn s heperlor Th. IX S 263. 4 Ein kleines Silberstiick Av. in einem Viereck J^l«Jl II ùLU-J' Der gerechte Sultan. Rev ebenso *) So (und nicht Kilaun oder Kolaun) ist dieser noch jetzt m Aegypten niciit ungebrâuchliche Name au.<.zusprechen , wie ifL von unserm hiesigen Aegyptischen Scheich erfahre 291 Bulletin scientifique. 292 S Kcrirn - birdi- Chan. Rande il/»-» II ^Jti il scheint auf dem Av. wenigslens nichts als eitel Verzie- rung gewesen zu seyn: beira Rev ht es schon zwei- felhaft , ob es nicht ein Datuni war. Der genannte Kerim-hirdi aber ist einer von den achl Sôhnen Tok- tamysch-Chan's. Als der Vater i. J. 1401 „im Sibiri- schen Lande nriweit Tumen" (an der Tura) unter dem Dolehe Idegu's oder dessen Schinnlings , Schadi-Bek, gef'allen war, und Idigu als „01)inann der Kônige in der grossen Tartareî" iiber den Thron der Goldenen Horde eigenuiàchtig verfiïgte, — war Kerim-hirdi, mit sei- nem Bruder Dschelal-eî- clin, in das Land der Russen ge- tlohen , wie Lelztires Il n-Arabschah berichlet und so Ka- ramsin's Vermulhung 'JlcTop. V. 206.) vollkommen bestà- tigt. Kerim- birdi vergalt die freundliche Aufnahme, die er bei dem Grossfùrsten Wasilij Dmitriewitsch ce- funden, diesem in der Folge dankbar, als er nach Le- berwindung seines Bruders Dschelal-el -din 1412 znm Thron gelangt war und unter andern auch den Gross- fùrsten bei sich in seinem Hotlager sah. Wie lange er unter den damaligen Zerwùrfnissen der Horde sich auf- recht erhallen, ist nirgends mit Bestimmlheit angegeben Die Kussischen Ghroniken nennen ihn nur unter den Jahren :4l2 und 15, und lassen ihn im Kriege mit ei neui seiner Bruder umkomnten, den sie Jerem-feidei etc. nennen, was eine \ erdrehung von Dschebbar-birdi seyn mag, wie nach Langlès Quellen der Besieger Kerim- hirdi s hiess. Ungeachtet wir uns rùhmen konnten, bereits von drei und vierzig versohiedenen Chanen der Goldenen Horde Mùnzdenkmaler, zum Theil in Staunen erregen- der Zahl, cntdeckt zu haben, war uns doch von diesem Kerim-hirdi bisher noch kein einziges vorgekommen. Lm so willkommener muss es uns seyn, dièse Lùcke nun durch das vorliegende , seltene Stiick aus^efùllt zu sehn, das im Gouv Tambow am Ufer der Zna in der Nahe des Stadtchens Andreew, zu welchem die Kri- mische Landstrasse fùhrt, ausgegraben und mir fur das Asialische Muséum von Hn. v. Brosse t verehrt wor- den ist. Zwei Exemplare einer Kupfermûnze , die noch zu den Problemen der Orientalischen Numismatik eehôrt. Die Aufschriften sollen freilich wohl Arabisch seyn; sie sind aber ineinem, allen Glauben ùbcrsteigenden Grade verunstaltet, sind die Frucht der maaslosesren Willkùr oder — Ignoranz. Besonders ist diess der Fall mit dem, was man am Rande der beiden Seilen und auf dem Felde der einen gewahrt. Jeues besteht grôsslentheils nur in Slrichen und einfachen, doppellen und halhen Cirkeln, und bei Letzterm ist man durchaus ungewiss, in welcher Richlung man es anzusehen ha t. Aber auch die vierzeilige Iuschrifl der andern Seite, die doch so deutlich sich herauszuslellen scheint, weiss ich noch immer nicht zu entw irren. Schon vor beilàufig zwanzig Jahren halte ich einige Exemplare dieser 'Mùnze aus Berlin, von dem Gèn. Riihle von Lilienstern, zugesandl erhalten und schon damais niich umsonst an ihrer Ent- zifferung versuchl. Seit der Zeit war mir die Mùnze nicht wieder vorgekommen und ich hatte sie ganz aus den Augen verloren, als mir unlângst von Hn. Regul y, einem jungen Ungarischen Gelehrlen hierselbst, zwei Exemplare derselben geschenkt wurden, die ich im Asia- tischen Muséum deponirt. Da habe ich es denn jetzt nicht unterlassen kônnen, selbige unserm obgedachten gelehrten Aegyptischen Scheich MubammedAijad vor- zulegen. Dieser sah die wunderlichen Zùge freilich auch nicht ohne Betremdung an, meinte jedoch nach einer Weile in dem Anfange der vierzeiligen Inschrift àX> und -«.-aJs Tah und Tasm, welches die mysleriôsen Namen von zwei Koran-Suren sind, und die folgenden drei Zeilen also lescn zu kônnen: d. i. Mithammed , der da gekommen mit der vollen If ahrheit von seinem Htrrn. — (Diess letztere v. s. H. glaubte der Scheich noch einmal , und zwar in verkehrter Richlung. wiederholt zu sehn.) In dem, was auf der andern Seite im Felde befindlich ist, kônne vielleicht, ver- muthete er, irgend ein Datum zu suchen seyn 10) III Jj (fur J^ÏI ggj) So unser Scheich. Bei aller Hochachtung, die ich gegen denselben hege, muss ich jedoch bekennen, dass es einer sehr starken Phanfasie bedarf, um der obigen Conjectur — denn dafiir erklàrt auch der Scheich seine 293 Bulletin se IENTIFIQUE. 294 Lesung nur — einige Wahrsi heinlichkeit abzugewinnen Fur mich bleiben dièse Inschriften auch ferner noeb ein Râthsel. Ich will jedoch bemerken dass zu einnia- liger Losung desselben zwei Umstânde einen alh-rdings bemerkenswerthen Wink geben. Einerseits erfahre ich von Hn. Reguly, dass Miïnzen dreser Art in Un- garn hàufig mit Mùnzen Bêlas IV. aufgefunden vver- den;*) und andererseits wird in Pesth ein (in wahrhafl ersebreckendem Lalein abgefasster) Jerlyk bewahrt, dureb den „Cattan" (Kadan) ,,ex slyrpe Jedzan in regno Un- gariae Kaymakam'-, sein Geld ,,nummos noslros vulgo Keser chunuch tatar pensa 1 ', ,,taniu_uam nummos Bysan- linos " im Handel und V\ andel anzunebmen befieblt Man fùhlt sich daber zu der Vermuthung fast berech- tigt, dass. wàbrend die Mongol ischen Horden 1241 u. \* in Ungarn hausten, Geld von der vorliegenden Art dort zu Lande von ihnen sey gepràgt worden. Ich gebe hier eine dieser Mùnzen, die im Ganzen aile dasselbe Gepràge fùhren , in einem treuen Ho!z- schnitt, damit auch andern Numismatikern die Gelegenbeit geboten sey, sich au ihrer Erklàrung zu versuchen. 6. Eine A egyptische Glaspaste in Halbkugelfbrm und von grùner Farbe. Von der, nicht vollslandig auf die Glasmasse gekommenen und hie und da zerflossenen, Inschrift der flachen Seite lèse ich noch: j: «=UJ / — <► - jl j Jsuw 11 s s s jj ss s s ]! jJ 'Ul - J- -. = || und ergànze dièses also: d. i Im Namen Gottes ! Auf Befehl des Emir s Obeirl- ullah ibn-el Habhab**) --ein voltgeriïttelt Kist (od. Maas trockener Sachen). Es ist wohl zu bedauern, dass ein Theil der Inschrift nicht mehr lesbar ist. Indessen ist duch das klar, dass selbige besagl, bei Praesentation diè- ses Stûckes (oder fur dièses Glas) sey dem Inhaber des- *) Die vier Exemplare des Rùhlcschen Kabinets, von dencn ich oben sprach, waren in Paris, Wien und Dresden erworben worden. **) So, und nicht Hibhab, spricht unser Aegyptischer Scheich es en Namen. selben ein vollgeriitlelt Maas (Reis, Waizen , Bohnen u. dgl.) auszustellcn; denn es kann kaum bezwei- felt werden, dass dièse Glaspasten einst m Aegypten, und zur Zeit der Falimiden-Hei rscliafl auch in Sicilien, eine Art von Assignaten oder fingirter Miinze waren, die eine wirkliche vorstellte. Und dass-solche unter der Autoritàt der Landesobrigkeit gemacht wurden, er- giebl sich aus den, auf mehrern de: selben vorkommen- den Namen von Eniiren oder Chalifen Der auf dem vorliegenden Slùck genannte Emir ist derselbe mit dem- jenigen , von welchem die vielfach besprochene, aber von der unsrigen verschiedene Glaspaste des Nani schen Muséums*) herrûhrt. Er war um das J. H. 10T (~ Ch- 1 i5) als Oberaufseher ùber die Finanzen Aegyptens vom Chalifen Hiscbain eingesetzt, und spâlerhin (a. 110) Gou- verneur der Provinz Afrikia. (Diess interressante Stùck ist, wie das sub ÏN'o. 8 folgende, von meinem ait. Sohne in Aegypten acepuirirt worden.) 1. Eine hislorisch merkwùrdige , grùne Glaspaste, die H. v. Muchin uns aus Aegypten zugefùhrt. Sie hat auf der einen Seite die Aufschrift: d. i. Der Imam el-Hakim bi-amr-allah , und der Ver- ■weser seines Blindes (d. h. sein erklàrter Nachfolger in der RejMerung). Auf der andern Seite ist nur noch die letzte Zeile: 4JUl Lies: ~1> j?*~t d i. Ich biLte Gott, den Allerhô< hsten , um seinen Schulz. *) S. de Sacy im Magasin encyclop. a. V. Tome VI p. 3o2. 295 Bulletin scientifique. 296 29. Ueber einen im Gouvernement Kasan ge- machten k.ufischkn mïnzfund , jet z t im Muséum des Hn. Grafen S. STROGONOW befindlich ; voiïi Akadeniiker FRAEHJX. (lu le 15 octobre 1841.) Wiederum ist ein grosser Kufischer Mùnzschatz auf Russischem Boden gebeèxen und , was leider nicht im- uier geschieht, auch VT«W geborgen worden. Dreihun- dert und fiirtf und scchzig Miinzen an der Zabi, sàmmt- lich in Silber und meislens von guter Erhaltung , die von einem, voriges Jahr ini Gouvernement Kasan, also im Lande der alten Hulgharen , gemachten Funde her- rùhren , J ) bat der Curator der Moskwaer Univcrsilàt Graf Sergej Strogonow, auf die Erhallung der Al- terthumsreste in seinem grossen Valcrlande slels eifrigst bedacht , fin sein reiches Muséum erworben Se. Er- lauchl bat auch diesen Scbatz mir zur nàhern Untersu- cbung mittbeilen vsollen. Es sind, mit Ausnahme von 4 Abbasiden und 6 Miin- zen von der Sojfariden - Dynastie , sàmmtlich Samani- dische, und zwar von den beiden erslen , unabhàngi- gen Fui sien aus dieser Familie , Ismail I. und dessen Sobne und Nachfolger Abmed. Die àl teste der hier angetroffenen Mùnzen (sie ist von Amin als Erbprinzen gepragl) dalirt vom J. der Hidscbra 190 H. i. 806 n. Ch. ; die jùngste (von dem vorbingedachten Ahmed) ist vom Jahr 501 oder Chr. 915. Es sind uamentiicb die Jahre der Hidscbra 280 bis 301, oder 893 bis 913 uns. Zeitr. deuen die grosseie Mehrzahl dieser Miinzen angehôrt und welcbe von diesen in ununterbrochener Folge durch- laulen werden. Die friiheren Jahre (es sind die J. Ch. 806. 852. 839. 849 u. 862) haben jedes nur eine einzige Miinze hier aufzuweisen. Die Mùnzbolè, au- denen dièse Miinzen hervorgegan- gen, sind begreillich bei der Verscbiedenheit der Dyna- stien , denen solche angehoren, sehr veischieden. Aul den Abbasidischen lesen wir die Slâdle Medinet-el-salam, (oder Bagbdad), Serremenra (vulgo Sainarra, nordlich von B. am Tigris) , Muhunimcdia (d. i. Rey, das acht Werst von Téhéran lag) und Ifyahan ; aus jeder dieser Stàdte ist nur Eine Mùnze da ; die Softai idischen sind aus 1) Die Localitàt ist nicht nàher angpgeben. Dieser Fund ist ùbrigens als der ôstlichste von allen âhnlichen , die in den Làndern des Nordens gemacht worden, zu betrachten. Schiras und Seretidsch 2 ) (die ehemalige Hauptstadt von Sedsohistan , das jetzige Duschak , 3 ) wie es scheint ) \ aus jener Stadt 3 , aus dieser 2 Stiick. Da die Samani- dischen Mùnzen, wie bemerkt, den Hauptbestandtheil des Fundes ausmachen , so ist natiirlich hier auch die Zabi der Miinzhôfe eine weit grossere. Es sind die Stàdte Schasch d. i. Taschkend), Sttmerkand, Enderobe (das zum ehemaligen Tocharistan 4 ) gehorte) , Balch , Bijar? (in der Provinz Kumis), JYisabur, Maadin (d. i das Bergwerk , worunter man das auf andern Miinzen vorkommende Maadin - eî - Schasch oder Bergwerk von Schasch verstehen konnte , wenn es nicht, da eine jti- nen Pràgeort fùhrende Mùnze vom Abu-JNafr herriihrt, vielmehr fur die Silbergruben von Penlschhir zu neb- men ist) , die Sladt Pentschhir selbst (im Gebiet von Bamian , N. N. W. von Kabul) und endlich Merw (in Ghorasan). Aber es sind die erstgenannten diei Mùnz- hôfe (Schasch , Samerkand und Enderabe) , und unter diesen wieder Schasch , wo die mehrsten der hier vor- kommenden Mùnzen gepràgt worden; denn wàhrend die aus Enderabe 46 und die aus Samerkand 12 an der Zahl betragen, sind deren von Schasch allein 198 Stiick. Von den ùbrigen genannten Stàdten finden sich hier nur wenige Miinzen : so von Balch 8 , von Nisabur 4 , von den andern nur 1 oder ein Paar. Als Inedita haben sich von diesen Munzen 15 erge- ben, wàhrend mehrere andere sich als selten und merk- wurdig herausstellen. In die erstere Kategorie gehôren : 1) vom Chalifen Mutewekkil , Serremenra a. 235 — Ch. 849. 2. 3) vom zweiten SofFariden Amr ibn-el-Leis zwei Munzen , die eine vom J. 281 mit verloschenejn Namen des Piâgeortes , die andere Schiras a. 283. 4 5) vom dritlen SofFariden Tahir ibn Muhammed ebenfalls zwei, Serendsch a. 293 u. 294. Vom ersten Samaniden Ismail I. 6. 7) Enderabe a. 290 mit dem Siglum _? od. j au ^ aem ^ ev - °ben, und eine andere mit dcmselben Siglum aul Av. u. Rev. 8) Enderabe a. 291. Avers unten: iUjJl j Wely el-daula (worunter Abu'l-Husein el-Kasim ibn Obeid- ullah der Wesir des Chalifen Muktefi, zu verstehen ist). 9) ib. a. 293 Avers oben: (d. i. I n der âus- sern Umschrift ist a«j (vieil, die Abbreviatur \ ^ji ^*»J mit An- erkennung der Oberherrlichkeit IsmaiTs in Balch und En- derabe a. 292 geschlagenen Miinzen 5 auch die, bloss den Namen Ahmed fûhrende , unter gleichen Verhàlt- nissen ib. a. 294 gepràgte j d:e Mùnze des Samaniden Ahmed, Bijar (?) a. 298; und die von Abu-Nafr (s oben) unter demselben Samaniden in Enderabe aa. 299 und 300 geschlagen Von den meisten Samaniden -Mùnzen dièses Fundes kommen ùbrigens hier mehrere Exemplare vor , und zum Theil in sehr bedeutender Zahl ; denn dièse steigt bis zu 26 Stùck von einer und derselben Mùnze , ohne dass man jedoch selbige gerade fur eben so viele Du- bletten anzusehen hâtte , insofern oft die Hàlfte dersel- ben von verschiedenen Stempeln ist. Da sich bekanntlich unter den Kufischen Miinzen. die man in den nbrdlichen Landern Europa's ausgràbt gewôhnlich auch eine Anzahl von angebrochenen , lial- ben und viertel Slùcken findet, die einst als Scheide- mùnze , oder bei Zuwàgung des Geldes , zur Ausglei- chung des Gewichtes gedieut : so mag es elwas auffal- len, dass in diesem Funde, wenigstens wie er uns vor- liegt, Bruchstùcke der Art nicht voi kommen. Vielleicbt aber sind selbige nur von dem Verkâufer als uutauglich ausgevvorfen worden, was sehr zu l>edauern seyn wùrde. ■ S i » ' S» RAPPORT. 1. Ueber des Herrn Prof. v. MIDDENDORFF Karte von seinem VVege durch das Rus- sische Lappland; von K. E. v. BAER (lu le 29 octobre 1841). Herr Professor v. Middendorff hat mir eine Karte seiner Reiseroute durch das Innere von Lappland mit kurzen Erlàuterungen zugesendet, welche ich der Aka- demie vorlegen zu mùssen glaube , da es sich ergiebt, dass unsere bisherigen Karlon den Poslweg nicht nur , Sondern auch den Lauf des Kola- und des Umba-F\us- ses , die Gestalt und Lage der Seen u. s. w. auf eine unbegreifliche Weise falsch angeben. Hr. Professor v. Middendorff durchschnitt nâmlich, auf meinen Wunsch , das Russische Lappland von Kola nach Kandalakscha auf dem sogenannten Postwege, der jedoch nur im Winter ein Fahrweg ist, im Sommer aber iheils zu Wasser in Boten , theils zu Fuss , wo es an Wasserstrassc n fehlt , zurùckgelegt wird. Dieser Be- schwerlichkeit wegen reisen auch die Beamten, die nach Kola gesendet werden , entweder zur See im Sommer, oder zu Lande im Winter. Ich wùsste nicht, dass das Innere des Russischen Lapplands oder der Halbinsel Kola jemals einer auch nur oberflàchlichen geodàtischen Untersurhung unterworfen wàre , dennoch war kein Grund vorliauden, so bedeutende Fehler zu erwarten , als sich spàter ergeben haben , da die blosse Aussage der diesen Weg zurùcklegenden Postbolen hingereicht halte , der Wahrheit sich wenigstens zu nâhern. Es ge- hoite daher eine Reise von Kola nach Kandalakscha keinesweges zu den bestimmten Aufgaben meiner im vorigen Jahre unternonimenen Reise. Ich war vielmehr gar sehr verwundert wàhrend unsers Aufenthalts in Kola im Juni , zu hôren, der sogeuannte Postweg gehe eine weite Sttecke langs des Kola- Fiasses hinauf, da doch unsre Karten dem Poslwege und dem Laufe des ifo>/a-Flusses eine Divergenz von mehr als 90° geben. Da die Aussagen ùber den Postweg unter sich ûber- einstimmten , so musste die nàhere Untersuchung sehr wûnschensuerth erscheinen und Herr Professor von Middendorff entschloss sich daher, als wir Wardehuus im Herbst verliessen , und ich nach Kildin ging, den Weg queer durch Lappland zu verfolgen und zwar ohne weitere Begleilung als die eines Lappen , welchen, von Station zu Station , die Post dem Reisenden ra.tgab. 299 B V L L E ï ! N SCIENTIFIQUE. 300 Die von unsrem Reisenden entworfene Karte beruht allerdiags nur auf Winkelbestimmungen , die mil de m K.nm passe gemarht sind, auf Abschnlzung der zurùckge- legten Entfernungen und auf Aussagen der hcgleilenden Lappen. Allein da die beiden Endpunklc noch neuer- lich durch die Herren Lùtke und Reinecke astrono- misch besthnmt sind , die mehr als 50 Winkeknessun- gen iin Allgemeinen mit einaiider harmonirlen, und mit den DistaDzabschàtzungen vérbunden, ziemlich gui auf den Endpunkt der Rcise trafen , so konnen die Fehler nicht bedeutend seyn. Dagegen sind die Felder unsrer neuern Karlen fasl unglaublicb Die Podrobnaja-Karta, z. B. , uacb welcher aile njeuern Kartcn und auch die ira Jahr 1829 erschienene Postkarte ropirl sind , lâssl den Kola -Fluss von Osten nacb Weslen fliessen und den Postweg mitten durch das Land , in einem Winkcl von mehr als 90° vom Kola-Fluss abweichend, auf den Imàndra-See zugehen. In der Wirklichkeit aber folgl der Postweg dem Ao/«- Fluss uud den Seen , ans wel- chcn dieser von Sùden narh Norden mit einigen Krùm- muneen lliessl. Nur wo Wasserschr.ellen sich finden , wie gleich am Ausflusse, oder seichte Stellen sind, wird der Wasserweg durch Trageplatze unlerbrochen. Der fmàndra - See bat auf der genannlen Karte hei einer Lange von ungcfàhr 80 Werst eine Breile von fast 20 Werst Es hat sich aber gef'unden , dass der See gleich den Finnliindiscben zerrissen und mit Inseln besaet ist, die Breile sich meistens zvvischen 2 und 4 Werst hall, nur an wenigen Stellen bis 8 Werst sich verm.ehrt, zu- weilen aber auch au) weniger als 200 Klafter sich zu- sainmenzieht Die kleinern Seen sind auf der Podrob- naja- Karta von Osl nach W T est gestreckt, den geogno- slischen Verbàllnissen von Lappland ganz zuwider. In der Wuklicbkeil sind sie, iibereinslimmend milderRich- tuns der Diluvialschrammen und der Seen im nordli- chen Finnland , von Norden nach Sùden gestreckt. Eine ausfùhrlichei e Scbilderung dieser Karte scheint ùberflùssig . da sie jedenlalls durch den Slich publient vverdcn muss. Nur die Bemerkung kann ich nicht un- terdrùcken , dass die aile Karte vom Russischen Reiche, welche die Akademie im Jahre 1745 herausgab, in den wesenllichsten Verhallnissen mît dieser neuslen in Be- zug auf den Weg durch Laj pland ûbereinstimmt. Der Kola-Fluss kommt hier und dort aus einer Reihe von Seen , die von Norden nach Sùden gestreckt sind , und folgl selbst dieser Richtung ; der Umba-F\uss hat mil dem Imàndra-See keine Gemeinschaft. Nur Ein Ver- sehen ist hier vorgegangen, indem der Name des Kola- Flusses nicht an diesen Fluss sondern an die Tùloma geselzt ist. Nun bereisle der Professor de l 'Isle de la Croyère der jûngere dns Russische Lappland im An- fange des vorieen Jahrbunderts. Von ihm ist ohne Zwei- fel dieser Tboil der Karle von 1T45 enlworfen. Indem ich dièse Karle ansche , glaube ich auch jetzt eine Ver- nnithung aufstellen zu konnen, wie der Fluss Kola den Lauf von West narh Osl erhallen hat. In dcrselben Richtung nicbt nur, sondern ganz in derselben Gegend. in der man spàter diesen Fluss zeichnele , hat die allé Karte einen Weg. Es scheint also , dass ein Çppîst in irgend einer Behorde den W 7 eg fur einen Fluss und den Fluss fur einen Weg gehalten und so wieder^ege ben bal. Dass dièses Versehen immer wiederholt. nicht bemerkt, oder wenigslens nicht verbessert ist, lasst sich nur dadurch erklâren, dass die Beamten , die nacb Kola reisten , unler denen mehrere Gouverneure von Arkh- angelsk waren , bei ihren Winterfahrten fast ganz ver- hullt blieben, und mehr auf Sicherung gegen die Kalte als auf Orienlirung in ihrem Wege bedacht waren. «ixt^s» ANNONCE BIBLIOGRAPHIQUE. Tibetisch - Deutsches Worlerbuch , nebst deulschem Wortregister, von I. J Schmidt. Si Petersbourg 1841 gr. in-4. Prix : 6 r. arg. (8 e'eus). Mémoires de VAcad. imp. des se. de St.-Pétei sb, IV e Se'rie; Sectio)i des sciences naturelles T. IV T . 5 e '" livr. contenant: Brandt, Beitrage zur Kenntniss des Baues der innern W eichtheile des Lama (avec il planches li- ihographie'cs.) Prix du volume: 8 r. (1 ^ e'eus). Même ouvrage, Section des se. politiques etc. T, IV. G '"' livr. contenant; Dorn, Versuch einer Geschichte der Schirwanschahe. Prix du volume: 3r. 5<)cop ( ti e'eus). Mémoires pre'sente's à l'Académie par divers savants. T. IV. 5' m ' et 4 Im livraisons, contenant: Schulte'n, Deux notes sur les faisceaux de lumière re'pandus dans l'espace suivant une loi analytique donne'e ; Trautvet- ler, De Pentastemone ; Borenius, Detenninatio su- perliciei trajectoriae ; Hàllstrom, Calculus observatio- num Schantzii; Trautvetter, De Sameraria et Isa- tide (avec deux planches) ; Comte Ke} r se rling et Bla- sius , Beschreibung einer neuen Feldmaus ; Schleiden, Beitrage zur Anatomie der Cacleen (avec 10 planches). Prix du volume : 5 r. (6| e'eus). Emis le 4 décembre 1841. ./t? 212. 215. BULLETIN SCIENTIFIQUE PUBLIÉ PAR L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT-PÉTERSBOURG. Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt- quatre forment un volume. Le prix de souscription, par volume, est d' 1 */a rou bl es argent pour la capitale, de 2 roubles argent pour les gouvernements, et de l*/a écus de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à St.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Académie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l'Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se charge dc9 commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'Académie, et à leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3 Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l'Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques: 6. Extraits de la correspondance scientifique; 1. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personnel de l'Académie; 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie. CONTENU. MÉMOlPiES. 6. Aperçu topographique des fouilles d'anciennes monnaies arabes en Russie. Feaehn. Tome IX. A/? on MÉMOIRES. 6. TOPOGRAPHISCHE UeBERSICHT DER A CSG R A - BUNGEN VON ALTEM ArABISCHEN GeLDE IN RlJSSLAND, NEBST CHRONOLOG1SCHER UND GEOGR APHISCHER BeSTIMMUNG DES InHALTS DER VERSCHIEDENEN FlJNDE; VOIl Ch. M. FRAEHN. (lu le 8 octobre 1841). Es ist wohl eine hôchsl merkwurdige Erscheinung, rlass etwa vom 65. bis zum 25. Grade ôstlicher Lange, rnitten durch das Europàische Russland , und von da weiter bis mm 40°, in den Kùstenlândern des Balti- schen Meeres und auf den Inseln «iesselben und im sûdlichen Norwegen , seit mehr als Einem Jahrhundert, ein unglaublicher Reichthum von altem Arabischen Gelde, zum Theil mit gleichzeitigen , meistens Angelsâchsiscben und Deutschen Mùnzen und mit verschiedenen Silber- schmucksachen und andern Gegenslànden, dem Schoosse der Erde sich erschlossen hat und noch fort und fort sich erscbliesst Den ostlichsten Punct , wo solche Funde gethan worden , bildet , wie wir gesehen faa- ben , 1 ) das Gouvernement Kasan, also das alte Land der Bulgharen ; 2 ) den westlichsten das Slift Chri- stiansand in Norwegen; 5 ) wenn man nicht etwa als sol- 1) s. Bulletin T. IX. No. 19. 2) Bei Hn. v Ledebur (Ueber die in den Baltischen Lândeni in der Erde gefundenen Zcugnisse eines Handels - Verkehrs mit dem Orient zur Zeit der Arabischen Weltherrsçhaft. Berlin 18'tO. chen Cumberland in England , oder gar Island setzen will, weil auch dort wenigstens einige Mùnzen der Art ausgegraben worden. 4 ) Den nôrdlichsten Punct bie- Seite 35 f.) erscheint das Gouvernement Perm als der ôstlich ste Punct , nach Strahlenberg nâmlich , welcher in seinem be- kannten Werke S. 103 sagt: „ So ist zu wissen , dass man am Pytziora- Strohm , absonderlich aber bey der Stadt Tzordin oder Welyka Perma in denen tumulis sepulchralibus , so daselbst her- rum in grosser Menge sind, viele Mùnzen derer alten Arabischen Chalifl'en finde." Aber, obschon die Aut'fîndung solcher Mùnzen daselbst uns gerade uicht Wunder nehmen wùrde , so ist doch mir wenigstens , weder in Kasan noch hier , nie Etwas der Art aus jener Gegend zugekominen; auch scheint mir eine Autorilat, wie die des guten Strahlenberg, in Bestimmung alter Orientali- schen Mùnzen wenig genûgend, uni auf jene Nuchricht viel zu geben Es niogten ja vielleiclit Mùnzen von Chanen der Golde- nen Horde gewesen seyn. 3) s. Ledebur a. a O. S 6. 4) ln Bezug auf England erfahren wir diess von dem verst Marsden. In seiner , jetzt (glaube ich) dem British Muséum ein- verleibten Orientnlischen Munzsammlung befand sich auch eine Chalifen-Mùnze Bâfra a. 182 = Ch 798 nebst zweien Samaniden Schasch a. 293 und 294 d i. 906 u 907 n Ch., die man zu Ausgang des vorigeu Jahrhuuderts in einem Dorfe Namens Dean , zwôlf Engl. Meilen von Keswick in Cumberland , ausgegraben hatte . iindeine dritte S am an i disch e, ebenfalls in Schasch geprâgt, abei vom J. 299 d. i. 911,12, die zugleich mit andern Mùnzen und verschiedenen Silbersachen i. J. 1807 auf dem Felde des Land- sitzes theHaverholms, im Kirchspiel Flaxton , nahe bei York, a»is- gepflûgt worden war. „It was enclosed (heisst es von dieser letz- tern Mùnze) in a leaden box, which time had alinost entirelv decomposcd , along with one other impt rfect coin of the saine country, two pennies of Edward the elder , son of Alfred the Great, a hunderd and fifty or more Saxon Peter- pennies , seve- ral rings and armlets of curions construction, and lumps of sculptured silver, the use of which cannot be ascertained , as they appear to be fragment, only of .-.oine massive ornamrtit or vessel. — The exact coincidence of the reigns of two of the three princes whose coins were thus found together, is deserving 503 Bulletin scientifique. 304 let, von Letzterem abgesehen, Ângermanland in Schwe- den, s ) und den sùdlichsten in Russland die Krym, 6 j in Deutschland Franki'urt an der Oder: 7 ) man nient anders Maynz dafûr ansehn , w<> der Spanische Araber Abu-Bekr Tortuschy im XI Jahrhundert n. Gh Samanidische, zu Samerkand in denJahren der Hidschra ÔOi u. 302 d. i. 913 — 15 n. Cb. geprâgte Silbermùnzen antraf 8 ) Nicht minder merkwiirdig îst das Ergebniss der Un- tersuchungen , die ùber den Inhalt dieser Mùnzfunde angestcllt worden. Der bei weitem grossie Tbeil dièses allen Geldes ist Asiatisch-, eine geringere Partie besteht ans Afrika- nischem untl Spanischem. Hier ist zuerst vom Asia- tisebeu Gelde die Rede. Dasselbe ist Muhammedani- sches , mit Ausnabuie eines kleinen Theiles , der in Parsischem Gelde besteht. Die Làuder, aus denen es herslammt, sind die, welche sich vom Eupbrat bis zum Jaxartes oder Sir-Deria erstreeken; und die Fùrsten, die diess Gcld baben pràgen lassen, sind Chai i l'en — Umei- jaden und Abbasiden — , Ispehbed's , 9 ) Tahiriden, Sof- fariden, Samaniden, Seijariden und Buweihiden; einiger andern Muhammedanischen Fùrstenhâuser , von denen nur sparlich Mùnzen auftauclien , zu geschweigen , als da sind die Scididen-Daï's von Masenderan, 10 ) die Sa- of notice. Edward the elder succeeded bis father Alfred in 901, aud died in 925; Ahmed, the Sainanian prince, reigned frocrî 907 to 913 : and as no coins ot' any lather reign accompanied thein , it is fair to suppose, that they were deposited dunng the Jifetime of Edward, who survived Ahmed twelve years. " s. Mars-- den , Numismata OO. illustrata. Toiu. t. p. 80 f. auch p. 59 und 11. Was aber Island betrifft, so beriebtet der Pfarrer Thorstein Helgason in Reykholt daselbst, dass mari im Sommer 1837 im Mjoadal im District Myrar , ausser einigen Glas - und Bernstein- Perlen , zweien eirunden Bronze-Spangen ». s. w., auch zwei Ku- fi.scJie Miinzen ausgegraben habe s. Société royale des Antiquai- res du Nord. Rapport des séances annuelles de 1838 et 1839- p. 1%. 5) Gôtlin, Diss. de Numis Cuficis reg. Acad. Upsal. p. 9. ^ 6^ Mémoires de l'Acad. imp. d. se. de St.-Pétersbourg (5. Sér. ) 1) Ledebur a. a O. S 65. 8) s. meine Belcuchtung der merkwùrd. Notiz eines Arabers uber die Stadt Maynz, in den Mémoires de l'Acad. imu (6 Sér) T. II. S. 88. 94. 97. 98. r v • ; 9) Ich bezeichne mit diesem Namen die kleinen Parsen- Fùr- sten, die sich in Masenderan (Taberistan) und den zunàcbst "rân- zenden Kaspiscben Kustenlàndern noch lange nach dem Sturzc des Sassaniden-Reichs behaupteten. S Die Mùnzen derGhane etc S. 63. Bulletin T. II No. 12. S. 186. 10) rgl. Bullet. T IV. No. 10. S. 149. dscliiden , n ) Hamdaniden , Scheddadiden , 12 ) Okailiden, Vlerwanidcn , und jene Ilek's von Turkistan, 1S ) die fur eineZeit die Nachfolger der Samaniden auf demThrone von Bochara wurden. Und die Période, die die Pràgung diè- ses Geldes uinfasst , bilden die Jahre vom Ende des VII. Saeculum uns Zeitrechnung bis zum Anfange des XI. In ùb erw ie gender Mehrheit jedoch datirt das- scll)e aus dem Ende des IX. und dem grôssern Theile des X. Jabrbunderts und ist aus den Mùnzhofen der grossen Bucliarei und Chorasan's bervorgegangen, deren Herren damais die Samaniden waren. Man darf es in "Wahrheil nicht als den geringsten Dienst , den die Orientalische Numismalik bisher der Geschichte schweslerlich geleistel bat , betrachten , dass sie in diesen , in der obgedacbten geographischen Aus- dehnung aufgegrabenen Arabiscben Mûnzen Asien's uns einen Fingerzeig gegeben hat , um die Hichtung eines merkwùrdigen , lange nicht gekannten und zum Theil bestriltenen Weges zu verfolgen, auf welcheni einst, im achten , neunten und zehnten Jahrhundert unserer Zeit- rechnung ein reger Handelsverkehr des nôrdlichen Europa mit Mittelasien Statt gebabt , bei dem die Ausfuhr der "Waaren des Nordens nach Asien die Ein- fuhr der Asiatischen an Werth ùberboten haben muss , da eine so ungeheure Masse Asiatischen Geldes mit von dort nach Russland und den Baltischen Là'ndern gekom- men ist. Namenllich aber weis't uns das Samanidische Geld , das, theils in ganzen Dirhem's /heils in zer- schnittenen , 14 ) unter diesem Asiatischen, wie bemerkt, das Hauptelement bildet, und das bekanntlich in andern als den obgedacbten Landern Europa's nicht aufgefunden wird , 1S ) auf die grosse Bucharei als das 11) Sie hatten Arménien, Arran , Aderbeidsclian und das Per- sische Irak zu Ausgang des IX. und in dem ersten Viertel des X. Jahrh. n. Ch in Besitz. Ein werthvolles Stùck von Jusuf ibn Diwdad ï i ïjj i ^jj dem dritten Fursten dieser Dynastie, a. 299 in Bei daa gcpragt , das jenen Fùrsten nebst dem Cbalifen Muktedir auf dem Revers , auf dem Avers aber den Wesir Abu'l- Hasan (naml. Aly ibn- Muliammed, vulgo Ibn- el-Forat) nennt , findet sich im Muséum der Charkower Universitàt. 11) s. Mémoires de l'Acad. imp. d. se. (6. Sér ) T III. p. 543. 13) s Die Mùnzen der Chane S. 51 f. 14) Diess ganz ira Einklang mit einer Nachricbt, die sich bei einem Araber aus der ersten Hàlftc des X. Jahrhunderts findet. s. Tbe Oriental Geography — translated by W. Ouseley , p 258. 15) Daber kommt es, dass, wàhrend in den Orientalischen Mùnzsammlungen Russland's , Schweden's, Dànemark's, Preus- sen's und Mecklenburg's Samaniden fast durchgàngig eine der Hauptpartien bilden, wir solche in denen der sûdhchen und westlicben Reiche Europa's fast gar nicht oder nur in hôchst unbedeutender Zahl antreffen 305 Bulletin scientifique. "Of; Lantl hin, mit dem jener Handel zu Ausgang des neun ten und im Verlaufe des zehnten besonders thàtig be- trieben vvurde . so wie das dem Samanidischen Gelde nicht sellen untermischte Bulgharische, sey es eigeu- tliùmliche Mûnze di- ses Volkes oder von ibm nachge pràgte Samanidische, 16 ) unschwer in den Wolga-Bul- gbaren, 17 ) nebeu den Ghasaren, die ersten Ver- mittler dièses Asiatisrhen Handels mit dem Norden Eu ropa's erkennen làsst ; wahrend die mit den Bulgharen und Ghasaren 18 ) einerseits , und mit den Baltischen Lan dern andererseits verkebrenden Bussen als ein zweites Mittelglied betrachtet werden kônnen ; obschon daueben auch noch andere Vôlker des damaligen Russland's, z. B Mordwa, Meren, Wessen und andere Tscbudische Vôl- ker , und Slawen , Nowgorodische und andere , ihren Theil an diesem Handel gehabt haben werden. Und eben so darf man annehmen , dass auch diejenigen , in Kussland und Scandinavien gemachten Funde, in denen es besonders Mùnzen der westlichen und sùdlichen Lan der des Kaspischen Meeres, namenllich Arménien 's und Masenderan's sind , die sich uns in bedeutender Zahl darbielen , zunàchst von dem sehr lebhaften Handels- verkehr , in welchem . wie wir wissen , die Cbasaren mit jenen Landern standen , sich herschreiben, und von da aus dann weiter zu den Bulgharen, Bussen etc. ge- Janglen. Indessen dur! te es doch nicht bloss auf dem Wege des Handels , wie man gewôhnlich angenommen , ge- schehen seyn , dass das sàmmtliche allé Asiatische GeJd, das bei uns zu Lande ausgegraben wird, hieher gekom- tnen. Es ist ja sehr wohl moglich , dass mehr als einer solcher einheimischen Funde von Raubziïgen sich her- schreibl, die die Bussen einst im X Jahrhundert nach den sùdlichen und westlichen Kùstenlàndern des Ka- spischen Meeres wiederholt unlernahmen. Wissen wir doch durch Arabische Geschichtschreiber von zweien solcher Seezùge , deren erster i. J. der Hidschra 501 d. i. 913 - 14 n. Ch. und der andere i. J. 552 — Ch. 943 - 4 Statt fand , 19 ) und von denen die Bussen mit 16) Jene habe ich nachgewiesen in dur Abhandluug : Ueber drei Mùnzen der Wolga-Bulgbaren aus dem X. .lahrh. n. Ch. in Bd. 1. unserer akadem Mémoires, 6. Série, p. 131 ff. Ueber Bulgharische Nachpràgungen von Samanidischem Gelde aber s. meine Abh.: Ueber alte Siid-Sibinsche Graberl'unde, im IV Bd der ged. Mémoires p. 243 , Note. IV Ueber den Handel dieser Bulgharen s. Ibn-Fofzlan's Rus- sen S. 227 , und Die àltesten Arabischen Nachrichten ùber die Wolga-Bulgharen in unsern akad. Mémoires, 6 Série, Bd. 1. S. 541 ff. 18) s. Ibn-FofzJan's Russen S. 5. 7. 9. 10. 71. 147. 247. Bente sehwer beladen zurùckkehrten , die ihnen jedoch das erste Mal von den Chasaren , Burtassen und Bul- gharen wieder abgenommen ward. Da es unler andern Landern Arran und Aderbeidschan, und auf dem ersten Kaubzuge auch Masenderan und die benachbar.cn Kù- steu waren , welche die Russen heimsuchlen : so wâre es wohl denkbar, dass dadurch ein Theil der in den erstgenannten Landern gepràgten Arabischen Miinzen und der aus den letztern Provinzen slammenden Ispeh- bcdy's , 20 ) welche besonders in Russland in so grosser Menge aufgerunden worden , hieher gelangt sey Es ist jedoch noch eine andere Art aller Arabiscber Mùnzen, die in den Ausgrabungen Russland's und mit- unter auch des Baltischen Littorales \orkommt, aber schvverlich dahin auf dem Wege des Handels gelangt ist, und auch weder ùber Bulghar noch ùber das Ka- spische Meer zu uns hat kommen kônnen. Ich habe es bereils oben angedeutet, dass, wahrend es in weit ùber- wiegender Mehrheit Geld Asiatischen Ursprungs ist, das jene Ausgrabungen zu Tage fôrdern , doch auch in Afrika und Spanien von den Arabern geschlagenes in selbigen uns sich darbietet. Diess steht f'reilich mi Widerspruch mil der gewôhnlichen , langbestandenen Meinung , die lelztere beide Geldsorten von den nordi- schen Funden ausschliesst. 21 ) Aber es ist von mir vor b' inahe zwanzig Jahren schon dargethan worden , dass in denen , welche in Bussland gemacht worden , aller- dings auch Mùnzen vorkommen, ed's, keirie von Samaniden-Fùr- sten, enthielt Und vvenn er auch vielleicht bis jetzt der einzige in Russland gemachte ist, in welchem auch Spa- nisch - Arabische Mùnzen an's Licht gekummcn , so ist er docli mit nicbten es allein , der uns hier Afri- kanisch - Arabiscbe zugefùhrt. So lieferten auch die Ausgrabungen , die im Gouvernement Minsk (s. unten No. 15.) , im G. Tula (s. No. 3 u. 4.) , in der Krym (s. No. 14.), im G. Wladimir (No 6.), in Esthland (No. 31.) in Kurland (s. No. 22.) und hier im Galee- ren - Hafen (s. No. 53.) gemacht wurden , ebenfalls in Afrika gepràgte Arabische Mùnzen aus den Jahren d. H. 155 — 18" d. i. Ch. 112 — 803. Und wâhrend fias Asiatische Muséum unserer Akademie von frùhern (aus den Jahren d. H. 103 — 186 oder Ch. 12i —802 datirenden) Mùnzen der Araber in Nord- und Nordwest- Afrika die namhaflc Zabi von hundert und fùnf und zwanzig Slùck aufzuweisen hal, die sich grossentheils aus dem gedachten Mohilevver Funde herschreiben, be- silzt das Muséum der Charkower Lniversitat (durch die i J. 1828 in dasselbe ùhergegaugrne , in Moskwa for- mi rte, l'iùhere Sprewitzische Sammlung) gegen hundert solcher Afrikanisrhen Mùnzen , 22 ) die meist Bedaa gepràgt und eins mit Recens p. 11*** Cl. III, C No 5, a. Ueber dièse Stadt s. Bulletin T.IV- No. 20. p. 309.' 26) Kehr , Monarchiae Asiat. Saracenicae status. Il) s. Kosegarten in dem Ersten Jahresbericht der Gesell- schaft fur Pommersche Geschichte und Alterthuinskunde S 62. Zweit Ber. S 67. Dritter S. 111. 28) Kosegarten in dem Vierten Jahresbericht S 108. — Ueber eine andere Afrikanische Mùnze v. .1 d H 110, die in Rinter- pommern ausgegraben vvorden , s. denselben Gelehrten im Jah- resbericht I. S 24. II S. 68. 29) Im Mus. Muenter. P. III. trifft man p. 142 — 144 gleich- falls acht solche altère Afrikanisch-Arabische Mùnzen an. 509 Bulletin scientifique. 510 nach Mesopotamien uiid in das Jahr 105 (~ "25 Ch.) versetzt, wahrend sie doch nach Nord-Afrika und in das J. 180 (— 96) gehôrt. So hatle Adler auf seiner Miinzc Mus. Cuf. Borg. P. IL No. XII. die richtige Le Swng des Statthalters der Provinz Afrikia, Rauh, ver fehll und Ahhasia, eine in dieser Provinz zu suchendi Sladl, 30 ) fur ein Sladlvierlel von Baghdad angesehen. So war Hallenberg in Bestimmung seiner vorhin envahnlen Munze voni J. 189 ( ~ Ch. SOS ) sehr ira Irrthuth und hatte sie nicht fur das, was sie ist , fur eine \«hlebidische erkannt. So war es Tvchsen in Goetlin- gen unhewusst , dass der in den Goelt. Comment. Tom fX. Tab I. No V. abgehildete und p. 20 von ihm he sehriebene Dirhem aus dem nordwesllichen Afrika stamml. So hatte endlich Tvchsen in Rostock zwei Idrisiden edirt, ohne es zu ahncn : nàmlich Introduct. p. 139. No. 12 die vom J. 190 ( — 806 Ch.), nicht aher von 140 ist. und Addilament. p. >1 eine Mûnze vom J. 171 ( — Ch. "90) , die in iL)j Walila , 31 ) nicht aher in aX>j geprâgt ist; wahrend er dafùr in einer von ih Introd p. 127 heschriebenen mit Lnrecht eine Idrisidi- sche vermuthcle. Alier ich hahe im IX. Bande der Mémoires der Pe tersburger Akademie (a. 1824) in der Abhandlung jNu mi Kutici anecdoti ex variis Museis selecti et illustrati , p. 59*7 fF. zuerst den Abhasidischen Statthaltern der Provinz Afrikia einen Platz in der Muhammedanischen Numismatik ançewiesen , ihre Mùnzen kennen t^elehrt und S. fi 1 f. einen Haufen solcher , in den Sammlun £ren von Borgia und Nani vorhandenen und von ih- ren Erklàrern , Adler und Assemani , ganz missverstan- denen Mùnzen ihren wahren Urhebern vindicirt. Khen so ist von mir in der gedaihlen Mémo res X. Bande (a. 1826) n der Comment. IL de aliquot Numis Kufi- cis qui Chersonesi humo eruti esse dicuntur S. 450 ff. eine Anzahl ebenfalls verkannler Aghlebiden - Mùnzen, die sich in ausw àïtigen Kabinetten befinden , nachgewie- sen worden. Und was endlich Idrisiden-Mùnzen betrilVt, so hahe ich, nachdem ich im IX. Bd. derselhen Mémoires, 30) Mémoires de l'Acad imp. d. se. , 5 Sér.) T. IX p. 600 31) ÂJLJj Walila (in Bùchern gewôhnlich ^^-^l? Walili ge- schrieben , Gualilis bei Léo Africanus, und zum ôftern mit IVle- lila (Manila) vcrwechselt) zwei Slunden von Miknes und eine Ta- gereise westlich von Fes, war einsl die HauptMadt und llesidenz Idris' I., des Grùnders der nach ilim genannten Dynastie Die Slndt exislirt heutiges Tages nicht mehr, |aber auf dem Berge Serhun , an dem sie lag , findet sich noch das Grab jenes Mri.s, das wie ein Heiligthum in hoher Verehrung bei den dor- ligeii Muhammedanern steht. s. Quatremère in Not. et Extr. T. MI- p. 515. 591. auch Not. et Extr. T II. p. 158. in der Ahhandl. Xumi Kufîci qui in Imperatoris aug. Museo Pelrop servantur S. 5~2 Xo. 40 zuerst eine solche mit Bestimmtheit edirt , in der Folge in der Recensio Nutiior. Muhanimed. Acad. se. Petrop p. 7*** M f eine ganze Reihe derselhen aufgefùhit, welche heweisen, dass der verst. Rasmussen es mit Lnrecht in Frage stellte . dass in dem Mohilewer Funde auch Tdrisiden hiitten vorkomnien konnen : denn jene slammen fast nur ans diesem Funde , oder sind sonsl hier zu Lande aus^e- grahen worden. Demnach wâre denn dasVoikommen vonAfrikanisch- Arahischem Gelde in den alten Arahi>chen Miinzfunden Russland's zuma] und zum Theil auch der Ostsee-Làn- der zurGenùge constatirt, ohschon dessen Zahl im Ver- gleich mit Asiatischem Gelde auch bei uns weil in den Hintergrund tritt. Und es wird gui seyn , noch zu be- merken . dass in den Funden, von denen jene Afrikani- schen Mùnzen einen grossern oder geriugern Besland- theil bilden , gewôhnlich keine Samaniden vorkom- nien. So ist es der Fall mit dem Tulaer Funde (s. un- ten No. ô), so in denen von Cherson, Minsk und Mo- hilew (s. No. 14. 15. 17.) , so auch mit dem bei Dan- zig und mit dem aul der Insel Falster gemachten , von denen oben die Rede gewesen; wesswegen man fast zu der Yermuthung sich veranlasst fùhlen mogte . dass da. \vo wir solche ein Paar Mal neben Samaniden antre I- fen , eine spatere Vermischung obwalte. Wie und wann nun die gedachten Afrikanisch- und Spanisch - At abischen Mùnzen in die Lànder der Oslsee und tief nach Russland hinein bis in die Dne'pr-Provin- zen nnd bis nach Wladimir gelangt seyn mogen , daiù- ber ist von mir eine Vermulhung in den Anmerkungen zu Ibn-Folzlan's Russen S. 249 f. niedergelegt worden. Aller ^ ahrscheinlichkeit nach waren es Warager (Skandi- navische Russen , Nordmannen) , mit denen jenes Geld in oder bald nach der Mille des neunten Jahrhunderts hieher in 's Land kam. Die wiederholten Landungen . welche dièse kùhnen l 'iraten selbst in S|>anien und dem nordwestlichen Afrika — namentlich in den Jahren d. H 229 (— 815-4 Ch.) und 245 (— Ch. 859. 6o) — unter- nahmen . sind aus der Geschichle bekannt. Jenes war damais in seiner grossern sùdlichen HàHte im Besitz der Umeijadeu . dièses aher von den Idrisiden beherrschl : und von beideu Fùrstenha sein ist ein Theil der oben besprochenen Mùnzen , jedoch datiren solche aus etwas frùheren Jahren. Sollten dortige feindliche Einfàlle der Nordmannen etwa schon vor dem J. Ch. 845 , in wel- ches man den erslen derselhen setzt , Statt gehabt ha- en , von denen wir in der Geschichte noch nicht den 311 Bulletin scientifique. 312 Nachweis aufgefunden ? Auf jeden Fall muss es beach- tenswerth erscheinen , dass sowohl von den in Spanien als auch von den in Mauritanien gepràglen Munzen, die bei uns im Norden ausgegraben wordrn , die jiingsten dem J. Gb. 802 angehôren , ja , dass auch die jùngste der aus Afrikia stammenden in dieselbe Zeit f all t. Nur. dass ùberhaupt auch Africa propria von den Nordman- nen heimgesucht wrden , ist mir wenigstens aus der Geschichle nicht bckannt ; obschon man wohl denken sollte, dass die nordischen Freibeuter , die ja auf dem MittellândischenMeere bis nach Italien und Sicilien und bis Griechenland vordrangen , auch die ôstlicheren Kù- stenstriche Nord - Afrika's nicht ungebrandschatzt ge- lassen. Und wiire es so unwahi scheinlich , dass das ^.îl ,-»s Kafr-el- Madschus oder Hcidcn - Schloss in der ehemaligcn Provinz Afrikia, im Golf von Kabes, im sùdlicben Tunis, von ihnen erbauet und nach ihnen so «enannt worden sey ? Es ist sattsam bekannt, dass die Nordmannen und unter ihnen die Skandinavischen Rus- se n , die im IX. u. X. Saeculum Spanien, Frankreich etc. mit ihren Schaaren ùberschwemmten , gerade unter dem Namen der Madschus oder Heiden bei den Ara- bern vorkommen. 32 ) Und wirklich in Afila (im nôrdli- cben Theile von Marocco, am Atlantischen Océan bele- gen), wo dièse Skandinavischen Russcn i. J. d. H 229 (in welchem sie Sevilla plùnderten) , zwei Mal erschienen , erhiell der Eingan» der Rhede von dem Schiffbruch , den dort mehrcre Fahrzeuge derselben erlitten hatten , den Namen $$' **— ''t 1 Bah-ei- Madschus oder Heiden- Thor , wie dicss Abu - Obeid Bekrv ausdiûrklich be- sagt. 35 ) Und wie, wenn der Name ^ j U W s^L Bab- el-Rus, den eines der Thore der Stadl Mila îïïhrle , 34 ) nicht , wie man bisher geglaubt , das Thor der Kôpjk f ru us), sondern das Russen-Thor bedeutete, und so eben- ialls ein Zeugniss von ehemaliger Anwesenheil der Russen daselbst abgahe ? In Mila aber, so wie in Kafr-el -Ma- dschus , musste Geld von Arabischen Stalthaltern von Afrikia, wie wir nun wieder im Norden enldeckt, in ihrem Bereiche seyn. Ob nun dièses , so wie das obgedachte aus Marocco und Spanien herstammende Geld , mit den Waiâgevn 32) s. Ibn-Fofzlan's Russen S. 137 u. Bulletin T. IV. p 138 33) s des gelehrten Quatremère's reichhaltigen Auszug aus die- sem Aral). Geographen in den Notices et Extraits Tome XII. p 569. 34) Ebend. S — Die Stadt Mila liegt im westlichen Theile der ehemaligen Provinz Afrikia, im jetzigen Algier, nord» westlicb von Constantine, in der Nàhe des, in das Mittellàn- dische Meer iuùndendm Wadi - cl - kebir. iïber die Osbee oder vom Schwarzen Meer her zu uns gekommen, muss dahin gestellt bleiben. Eines Einfalles der Waràger in das jetzige Russland erwàhnt Nestor unter dem J. 859. Man darf wohl annehmen , dass es nicht der ciste gewesen. Sie kamen damais aus ihrer Ileimath, ûber die Oslsee, und drangen tief in's Land bis zum Dnépr. An einer andern Sicile lehrt Nestor uns den nterkwûriligen Wasserweg kennen , den sie mitten durch Russland verfolgten, sey es dass sie vom Norden zum Ponlus und nach Konstanlinopel , auf kùrzerem Wege als uni Gap Vincente, wolllen, oder dass sie von dort nach Hause zurùckkehi ten. 3S ) Nach diesen Bemerkungen , welche vorauszuschicken mir nicht ùberllùssig erschien , gehe ich jetzt zu mei- nem eigentlichen Gegenstande ùber. Die gleich in der zweiten Note zu diesem Aufsatze genannte Schrift des Hn. v. Lcdebur giebt uns eine will- kommene Uebersicht der zur Kunde des Veifassers ge- langten Localitâten, in denen bisher in den nordôstlichen Làndern Europa's alte Arabische Munzen aufgefundeu worden. Er hat sie unter die Rubriken : Norwegen , Schweden, Russland, Preussen und Polen, Deutschland, Danemark gebracht. Dem Bùchelchen ist eine Landkarle der Fundorle beigegeben, welche ganz geeignet ist, die 35) Da ich im Obigen mebrere Puncte der interessanten Auf- gabe , welche die im Boden des nordôstlicheu Europa's gefunde- ncn Arabischen Mùiizschatze und den Handel , der sie uns zu- gefùbrt , betriQ't , unberùhrt habe lassen mùssen : so wird es eut seyn , dem Léser hier einige der vorzùglichsten Schrifteu , wel- che diesen Gegenstand zum"ïheil sehr ausfùhrlich behandeln , nachzuwcisen. Dtrgleichen sind : Aurivilhus , De numis Arabicis in Suiogothià repei'tis Disquisitio, in Nov. Acl. reg. Soc. se. U- psaliensis Vol. II. p. 79 fF. — O. G. Tychsen, Von dem in den Gcgenden des Balthischen Meeres so hnufigen alten Arabischen I Silbergelde , in (Eichhorn's) Bepertorium fur bibl. u. morgenl. Litt. Th. VI. S. 182 ff. — Ad 1er, De numis Samanidicis aliis- que ad littus maris Baltici effossis , in dessen Mus. Cuf. Borg. P II. p. 65 flf. — Adlerbeth, Om Sveriges fordna ôsterlàndfka handel i anledning af Arabilka penningar fundne i Svenfk jord, in Kongl. Vitterh. Hist. och Antiq. Academiens Handlingar Thl. I. S. 102 ff. — Rasmussen, Om Arabeines og Perserncs Han- del og Bekiendtskab med Rusland og Skandinavien i Middelal- deren , in Molbecli s Athene B II Dièse Abhandlung ist in's Schwedische, Englische und Franzôsische ùberselzt erschienen: die Franzôsische (aus der Englischen gcflossene Uebersetzung steht im âltercn Journal Asiatique T. V. u. VI. abgcdruckt. Eine spàtere Umarbeitnng seiner Schrift gab der Verf. i. J. 1825 un- ter dem Titel : De Oi ientis commercio cum Russiâ et Scandina- vie medio aevo — Hartmann, Allgemeine Betrachtungen ùber die durch einen frùhern Handel im Miltelalter in die Ostsee- Lânder eingefùhrtcn Arabischen Munzen, in dessen Oluf Gerh. Tychsen oder Wanderungen durch die mannigf Gebiete der biblisch-asiatischen Litteralur Bd. II. Ablh. II. S. 36 flf. — Boh- len, Ueber den wissenschaftlichen Werth und die Bedeutsam- kcit der in den Ostsee-Landern vorkommenden Arabischen Mun- zen , in dem Vaterlànd. Archiv fui' Wiss. , Kunst, Industrie u. Agricultur od. Preuss. Provinzial -Blatler (Kônigsberg 1835) Bd- XIV. — Endlich Ledebur, s. oben Note 2. Dièse letztere klcine Schrift und die vorgrnannte Abhandlung 313 Bulletin scientifique 314 Kichtung , welohe «1er obenhesprochene merkwùrdige Handelsverkehr des Europàischen Noidens mit dem Orient nahm , und diejenigen Punrte , die vorziigbch reich an solchen Munzf'unden sind und zugleich von der Geschichto ausdriicklirh als die berùhmtesten Sta- pelplàtze jener Zeit bezerchnet werden, uns fclar zu ver- augenscheinlichen. Mit Recbt beklagt der Verf. es aber, dass, wàhrend man in andern Lândern , namentlich in Schweden , schon sehr friihe angefangen hat , auch auf die inlândiscben Funde von Arabischen Mùnzen und Alterthùmern eine besondere Aufmei ksamkeil zu rich- ten , as ) von den in Russland gemachten Ausgrabun- gen der Art so selten ein Nachweis ûber die Fundorte vorliege , zum grossen Nachtheil der historisrhen Wis- senschaft , der doch die Numistnatik zunachst dienen s^lle; 57 ) und es steht daher auch in der genannten Scbrill das Capilel Russland S. ",i — 4ï den die andern Nordlânder betrefFenden sicbtbar an Vollstandigkeit nach. Solcbern Uebelstande abzuhelfen , habe icb nun nichl langer sàumen wollen, und habe desswegen aus meinen Papieren eine nicht ganz unbetracbtliche Anzahl von mehr oder minder detaillirten Nachrichten uber solche hier zu Lande gemachte Ausgrabungen, von denen bis- her noch nichts oder wenig verlaulet hatte , zusammen- gelesen und nach den verschiedenen Gouvernements, in denen selbige Statt fanden , geordnet, *) Wo es môglicb Bohlen's sollte eine kundige Fedcr auf Russischen Boden ver- pflanzen , uni den in neuerer Zeit aueh bei uns erwachten Sinn fur die Erhaltung der interessanten alten Mùnzdenkmàler , die hier zu Lande in so ùberschwànklichem Maasse aufgefunden werden , noeh mehr zu verbreiteu und zu beleben. 36) Liljegren war daher im Stande , uns ein chronologisches Verzeichniss von siebenhundert und fùnf , im Verlauf der Jahre 1547 bis 1829 in Schweden vorgekommenen und zur Kunde des Publicums gelangten Ausgrabungen von alten Mùnzen, Schnmck- sachen und Geràthschaften , unler denen ein bedcutender Theil als Asiatischen Ursprungs angemerkt ist , initzutbeilen. s. Kong]. Vitterhets, Historié och Antiq. Acad. Handlingar. Thl XIII. S. 163 fï. 37) Auch Tychsen in Rostock sprach noch kurz vor seinem Tode, als er von Seiten des Reichskanzlers Grafen Rumânzow , der auch diesen merkwùrdigen Mùnzlùnden ein beaondcres In- teresse zuwandte , zur Wiederaufnahme seiner Untersuchungen ûber selbige veranlasst worden war, den Wunsch aus, dass man den etwa vorhandenen Nachrichten von allen in Russland ent- deckten , vor dem XII. Jahrh. nach Chr. gepràgten Arabischen Mùnz.schâtzen genauer nachforsche etc. s. Hartmann's Oluf Gerhard Tychsen, Bd. II. Abth. II. S. 113. *) Die von Hn. v Ledebur in dem besagten Capitel S. 34 — 43 aufgefùhrten Mùnzfnnde habe ich , wenn solche wirklich alter Arabischer Zeit angchôrten , der Vollstandigkeit wegen in mei- ner Uebersicht nicht ùbergehen kônnen ; auch habe ich mien im Stande gesehen , der Mehrzahl derselben die nahern Détails und Bestimmungcn , deren sie bei Ledebur entbehren , hier beizufù- gen. Man vergleiche nur Led. S. 35 ûber die Mùnzsammlung im Rumânzow'schen Muséum, ûber den in der Krym gemachten Fund und ùber einen frùhern im Gouv. Smolensk gemachten , mit No. 16 14. u. 19 der unteu folgenden Uebersicht; S. 36 ùber den Fund in Wladimir und den im Gouv. Mohilew , mit war, habe ich, ausser dem Fnndorl \mà dein Relrage des Fun les, auch den Inhalt dessellien kurz bezeihnet: ich habe das Vaterland der Munzcu und selbst die Sladte , aus deren Miinzhofen sie bervorgegangen , so wie die Oynaslien , denen sie angehôren, und die Z< it- periode , aus der sie datiren , sorglaltig beigemerkt. Solch eine nâhere lieslimmung sebien mir ein wesentli- ches Erforderniss , insof'ern daduich ùbereillen Folge- rungen vorgebeugt wiid , zu denen einige Funde sonst veranlassen kônnten. Was hier von solchen in Russland getbaneii Funden nachgewiesen wird , darl' aber nur als ein Tropfen aus dem Meere angesehen werden. "Wie ùber aile die Tausende von Samaniden und anderen, mit denselben gewbhnlich zugleich vorkommenden àltern No. 6 und l'y ; S. 38 ùber die Mùnzen des Muséums der ehe- maligen UniversiUit m Al>o, so wie ùber die von Hallenberg be- schriebenen aus Finnlandischen Funden , mit No. 38. und 37; S. 41 ùber den Mùnziùnd von Welikie Luki , mit No 11; und S 42. uber die bei Reval und Libau ausgegrabenen Mùnzen. mit No. 31. u. 11. Aber andere von Ledebur gelieferte Anzeigen von dergleichen Mùnzfunden habe ich leider , selbst von hier ans, zu ergànzen mich nicht im Stande befunden , und solche daher so , wie sie gegeben sind , aufnehmen mussen. So ist es der Fall mit dein Pelkene-Fund Led. S. 38, mit dem bei Jervis S. 41, und denen bei Vickel und bei Riga S. 42. Wenn ich letztgenannte Notizen , obschon sie wenig befriedi- gen , aufnahm , so sind dafùr einige andere , eben dort vorkom- niende, in meinem Verzeichnisse weggelassen, weil es doch noch ungewiss ist , ob die Mùnzen , von denen sie sprechen , auch in die Kategorie der Kulischen gehoren. Deigleichen ist die S. 35 Strahlenberg entnominene Nâchricht von Ch:diren-Mùnzen, die im Gouv. Perm geiunden seyen ; die ùber die Lnzahl von Kufischen Mùnzen, die in den Ruinen von e Bulghar ausgegraben, S. 39 ; die ùber die Funde auf der Insel Alaud und in Sala u. Nousis , S 37, 38 ; so wie ùber in Ladoga geschehene Auffin- dungen der Art, S. 40. — Ueber Strahlenberg's INachricht habe ich mich schon oben Note 2. ausgesprochen. Was die nàchstfol- gt nde anbetrilît , so ist fur selbige Pallas als Gewàhrsmann ge- nannt. Aber die Mùnzen , von denen derselbe in seiner ersten Reise Thl. I. S. 127 spricht , sind keine von frùhtrn Chalifen oder gleichzeitigen Fùrsten Asien's gepragte ; es sind hingegen Mun/.en der Goldenen Horde , aus dem XIV. Jahrh. n. Ch. Ditss erhelll nicht sowohl aus der Beschreibung , welche Pallas a. a. 0. von selbigen giebt , als auch ans den Abbildungen , die er von ci ti ig> n derselb" n auf Tab. VI. niittlii ilt. vgl. Mémoires, 6 Sér. ï. I. p 54'2. Dièse Munzen gehoren also nicht hieher , wo es Miihaminedanischcs Geld einer weit frùhern Zeit, namentl. de s VIII. IX u. X. Jahrh. uns. Zeitr. gilt , dergleichen auch gewiss dort und sonst im Gouv. Kasan , ausser dem unten sub No. 1. yon uns aufgefùhrten, gefunden worden ist, obschon ich bckennen inuss , dass mir ùber andere Funde der Art , als dem genannten, die nàhcrn Data fchlen So sprechen auch die an- dern Nachrichten ùber Finnlandische Funde nur jm Allgemeinen von fremden und alten Mùnzen , wenn gleich andere dort ge- machte Funde allrrdings annfhmen lassen , dass auch in jenen Alt-Arabisches Geld sich befunden habe Aber als der vorliegen- den Frage vollkomnn n fremd sind die vor einigen Jahren in der Transkaukasischen Provinz Karabagh ausgegrabenen Orientalischen Mùnzen zu betrachten , von denen bei Led. S. 37 in der Note die Rede ist Es waren Sefiden uud Sendiden aus dem XVII. u. XVIII. Jahrh. uns. Zeitrechnûng. 315 Bulletin scientifique 316 Arabischen Mùnzen, welche ich i. J. 18! 7 in dem Miinz- kabinet unserer Akademie anlraf, Nachweise in dem Arcbiv derselben umsonst von mir gesurht worden sind, so isl aucb spàterhin eine Unzahl! von solchen Mùnzen mir zuoekommen , ohne dass ich ùber ihre Fundorte , die jedoch bestimmt in Russland anzunebmen sind , etwas Nàheres batte erfahren kônnen. Einen grossen Theil habe icb von Kaulleuten, besonders vom Moskwaer Sil- bermarkl , erbalten. Die Bauern und andere Arbeiler, welcbe solcbe, dem Schooj-se der Erde einsl anvertraute Silberscbàtze aufïinden , baben ihre Grùnde selbige zu verbeimlicben und sie in der Stille an Silberarbeiter , oder noch gewohnlicher an Juden zu verkaufen. Lelzlere brin» en sie dann wohl nach Moskwa auf den Silber- markt , wo sie sie an Miïnzbândler abselzen. Und man begreift , dass die Juden gerade keinen Beruf in sich fùblen , die Gegend , wo die Funde gemacht , zu nen- nen , und dass auch den Mùnzhândlern wenig daran liegt, snlche zu erfabren Sehr oft sind es also nur vage Nachrichten , welcbe man ùber solche Auffindungen er- hâlt. Aucb ist man gewôhnlich schon froh , wenn man nur die alten numismatischen Scbâtze vor der Zerstô- rung bewabrl siebl und ibrer habhaft werden kann , und versebmerzt es in der Freude des Herzens, dass man ùber ihre Fundorte keine Auskunft hat erhalten konnen. Wenn nun aucb die Zabi der Funde, von denen mir mebr oder minder genaue Nachricht ùber die Gegen- den , wo sie gemacht worden , zu Theil geworden ist . in gar keinem Verhàltniss mit der von andern, mit de- nen das nicht der Fall ist, stehen mag , - was gewiss auch ùberhaupt von den bekannt gew<>rdenen und in biesige Sammlungen geborgenen derartigen Funden in Russland im Vergleich mil den unbekannt gebliebenen und im Schmelztiegel vernichteten gilt , — immer wird doch die hier geliel'erte Zusammenslellung au! diesen Gegenstand bezùgiicher Nachrichten das bisher in dieser Hinsicht Versàumle in etwas wieder gut machen und zualeich dazu dienen , dass auch andere Numismatiker und die Sammler Oiientalischer Mùnzen bei i ns die Nolizen , die sie ùber die Fundorte der von ihnen be- schriebeuen oder gesammelten Mùnzen besitzen moglen, zu Nutz und Frommen der Wissenschafï forlan nicht langer bei sich zurùckhallen , und Erkundigungen ùber emen so wesentlichen Punct einzuziehen sich môglichst angelcgen seyn lassen. [. Gouvernement Kasan. i) Der dort im Jahr 1840 gemachte Fund von 365 Kufisrhen Silbermiinzen , die , ausser einigen wenigen Albasiden und Soffariden aus den Jahren der Hid- schra 190 —295 (d. i. 806 — 90" n. Ch.), in Sama- niden aus den Jahren 280 — 301 (iz Ch. 893 — 913) bestehen , isl von uns in No. 19. dièses Bandes des Bulletin nàher bezeichnel worden. II. Gouv. Râsan. 2) Im J. 1859 wurden im Dorfe Bèlyi Omut im Sa- raï>chen Kreise am Ufer der Oka , zwischen Kolomna und Ràsan , von Arbeitern, die an dem Fundamente eines Hanses gruben , 33 ganze Silbermùnzen und 24 in halbe und viertel Stiicke zerbrochene ausgegraben. Sie datiren sâmmtlich aus dem X. Jahrh. n. Ch. , mit Ausnahme einer einzigen , die v. J. d. H. 286 ~ Ch. 899 ist. Diess isl die àlleste. Die jùngste ist v. J. 566 ZZ Ch. 976. Ein Paar sind Abba^idische Chalifen, gepr. in Medinet-el-salam (Baghdad) in d. J. 286 und 337. Andere , und dièse bilden die ùberwiegende Mehrzahl, sind Samaniden aus d. J. 326 — 3(J4 , und aus den Mùnzhôfen der Stàdte Samerkand , Bochara , Schasch (Taschkend) , Balch und Raschet (eine wenig gekannte Bergstadt im osllichen Bedachschan, am obern Okus ) 38 ) Eine dritte Partie bilden 5 Mùnzen von Fiirslen aus dem Hause Seijar, gepi agi in den Stâdlen Ds hordschan, Astrabad und Amol , aa. 358 — £63 Eine vierte Partie endlich besteht in 2, fùr uns hier besonders inleressan- len Mùnzen der TVolga-Bulgliai en , geprâgt in Bulgbai und Suwar (?) in d. J. 538 H. (— 949) und 566 oder 576 H. (ZZ Ch. 916 od. 986); beide aber sind nur in Hallten da. Dièse Mùnzen belinden sich jetzl im Mu- séum der Societàt fùr Ge.-chichte und Alterthumskunde inOdessa, der sie der Pràsident derselben, Gebeimer Kath Knâshewitsch, verehrt hat. VonHn. Grigoriew, Prof, der OO. Sprachen am Richelieu-Lyceum daselbst , ist eine vollkommen befriedigende Beschreibung dièses Fun- des unlàngsl im Druck erschienen , die zugleich , als Erstlmg der Orientalisch - numismatischen Lilteralur Russland's , noch ein besonderes Intéresse darbietet. Sie ist belilelt : OnucaHie Kyo>nHecKnxb MoHcr-b X B-BKa HûH4euHWXT> bi> Pa3aacKOH ry6epHiM Bb 1859 ro y. CH. 1841. III. Gouv. Tula. 5) Narhdem bereits im J. 1821, v\ ie mir ein Brief aus Moskwa meldete , ein Bauer beim Pflùgen des Fel- des etwa sieben Werst von der Gouvernemenlsstadt ein Gefâss mit beinahe 200 Kufisehen Silhennùnzen gefun- 38) s. Mémoires de l'Acad. (5 Sér.) T. X. p. 525- 317 Bill r t i n scientifique. 518 den hatte , wurden aufs Neue im J. 1*23 in (1er Nàhe «1er, dem wirkl. Staatsrath Lasarew gehôrenden Dorfer Lapotkowo und Pokrowskoje im Krapiwna' schen Kreise (52 Stùck , nebst einem Paar silberner HandgrifTe und dem Bruchstùcke eines Siegelabdruckes (wie es scheint) in grùnem Wachse , von einem Bauer beim t mpllùgen seines Ackers an s Licht gezogen. Dièse letzteren Mùn- zen habe ich kennen zu lernen Gele^enheit gebabt, als ich einst die ganze Orientalische Mùnzsammlung des Hn. v. Lasarew untersuchte und ordnete. Die âlteste der- selben ist v J. 92 (ZZ Ch. 710 , 11), die jùngste von 201 (— Ch. 816, T). Es sind iheils Asiatische , theils Afrikanische. Die erstern bilden die Mebrzahl , und sind, mit Ausnahme von 6 Ispehbedjs , samrutlicb Chalijhi- Munzen aus d. J. 92 — 201 (zz Ch. "710 , 1 816 , 1) gepràgt in den Stàdten Wasit (am Tigris), Medinet-eî- salam , Bâfra , Kufa, Dschey, 39 ) Teimera (unweit Ifpa- han) , Sedschistan (d. i Serendsch , die Hauptstadt die- ser Provinz), Mervv , Balch, Muhanimedia (d. i. Rey, neben Téhéran), Tabeiistan (d. i. Amol) und Arran (d. i. Bei daa , die damalige Capitale von Arran). Die Ispehbe- dy's sind theils bilingues, mit Pehlewischen und Arabi- schen Inschriften , theils bloss mit erstern. Yon jenen fùhren drei in Kufischer Schrift den Namen Omar (d. i. Omar ibn - el - Aala , welcher in d. J. d. H. 155 — 161 (zzCh. 772 - "718) und wiederum aa. 165 — 161 (ZZ Ch. "781 — "83) von Seiten der Chalifen Manfur und Mehdy als Statthalter inTaberistan stand. — Die Aj r ihanisch - A> abischen Mùnzen dièses Fundes , 12 an der Zahl, sind theils in der Provinz Afrikia (s. oben) in den Stâdten Afrikia (d. i. Kairowan, der Hauptstadt dieser Provinz) 40 ) und Abbasia , theils in Maghreb - el - akfa in der Stadt Bedaa (s. oben) , erslere in d. J. 163 175 (— Chr. 779 —192) von Muhallebiden , Chalifischen Statthaltern jener Provinz , die andern in den Jahren 174 - 187 (ZZ Ch 790 — 803 ) von Idrisiden , die in 3Iaghreb-el-akfa ein unabhàngiges Reich gegrùndet hatlen. — Von Samamden zeigte sicb in diesem Funde keine Spur (vgl St. Petersb Zeilung 1828. No- 11 Journal de St. -Pe'tersbourg 1828. No. 18 Pyccici- IIh- Ba.THjb 1828. No. 45. 46.) 4) Von Hn. Pokrowskij in Bëlew erhielt ich i. J. 1829 «lrei (dort gefundene) Mùnzen mitgetheilt : Harun, Medinet - el- salam a. 191 (z= Ch. 8.'6,7). Nuh I. Sa- merkand a. 340 (zz Ch. 95 , 2). und Idris II. Welila a. 180 39) So hiess die altère der beiden , mehr als eine Werst von einander getrennten Stâdle, die einst Ifpahan ausmachten. Sie ist nun làngst zer^tôrt. 40) s Mémoires etc. 5. Sér.) T. X. p. 448 ff (= Ch. "796,"/). Ueber Welila s. Note 51. Dièse letz- tere Miinze ist also eine Afr ikan isch - Ar abische. 5) Im J. 1854 erhielt das Asiaiische Muséum der Aka- demie vom Hn. Obristen Bar y se h ni ko w in Moskwa 9 Kufische Mùnzen verehrt , die bei Osti og im Kreise Kaschii a ansgegraben waren : nàmlich 5 Chalif'en-Mùnzen aus den Jahren f 21 — 201 (—"759 — 816 n. Ch.) und in den Stàdten Medinet -eï- salam , Wasit, Suk-el-Ahwas (in der Persischen Provinz Chusistan) , Ifpahan und Sa- merkand geprâgl ; und 4 Tahirulen aus den Jahren d. H 248 — 256 (s£ 862 — 870) und aus den Miinzho- fen von Samerkand und Schasch. IV. Gouv. Wladimir. 6) Bei der Stadt Wladimir an der Klasma war in ei- nem Grabhùgel ein Mùnzfund gemacht , der, ausser Ku- fischem, auch Silbergeld der Deutschen Kaiser Otto IL und III. und Heinrich — enthielt. Ein Theil desselben wurde im J. 1821 in .Moskwa von dem verst. Nejélovv aus Kasan erworben , in dessen nachgelassener Samm- lung er sich befindet. Die Kufische Partie bildeten : a) Chalifen , Umeijadische und Abbasidische, aus den Jah- ren 80 bis 203 (zz Ch. 699 — 818 u. den Stàdten Medi- net- eï- salam , Wasit, Kufa, Damascus Arminia (d. i. Dowin , diè alte Capitale Arméniens) , Muhammedia , 41 ) und Abbasia, die aus letzlerer Stadt, also Afrikanisch- Ar abische , aus den Jahren 157 — 171 (ïf Ch. 774 — 787). b) Ein Tahiride , Samerkand a. 208 (— Ch. 823). c) Samaniden au den Jahren 293 bis 366 (— Ch. 906 — 977), den n Mùnzhôfe die Stàdte Bo- > hara , Samerkand , Schasch , Bedachschan , Enderabe und Balch d) Binveihiden aus den Jahren 349 bis 370 (~ Ch. 960 — 980) und den Stàdten Schiras und D<-chor- dschan. Endlich e) Seijariden au> den Jahren 564 bis 368 (zz Ch. 975 — 979). Die alteste dieser Kufischen Mùnzen war also vom J. 80 (~ Ch. 699) die jùngste v. J. 568 (ZZ Ch. 979), — vorausgesetzt , dass aile aus dem nàmlichen Funde stammen. Die Inedita clerselben sind von mir beschrieben worden in den Me'moires etc. T. IX. p. 587 ff. V. Gouv. Jaroslaw. 7) Von den Arbeitern an der Jaroslaw 'schen f.haus- se'e zwischen der Stadt Bostow und dem Dorfe Nowo- selki wurde i. J. 1836 ein intéressai) ter Fund al ter Sil- bersachen gemacht. Dasjenige , was davon an das Mmi- sterium des Innern gelangt war, wmde von demselben 'il) Ein noch immer ungewis-; gebliebener StnHtn ime auf émoi Munze v J 80. s. Mémoires T. IX Tab. XIX No. 2. 1 SI 9 Bulletin scientifique. an tlas des ôfFentliclien Lnlerrichts ùhermachl und von diesem an die Akademie der Wissenschaften ùberwie- sen, fur deren Asiatisches Muséum es angekauft worden ist. In der akademischen Gonierenz vom 23 Sept des gedachten Jahres habe ich ùber dièse Alterthùmer be- richtet. Sie betragen elwa i ft 23 Sol. 29 Dol. an Gewichl- Es sind 108 Stùcke , die sich in eineni Topfe bei'unden ha- ben sollen : kleine Span^en , kleine halbmondfbrunge Platten mit zusammengefùglen Spitzen, Brucbstùcke von etwas conischen Kôhren, gev\undene Silberdràhte, holile Kùgelchen , knopllormige Stùcke zum Theil noch auf Leder genietet , andere àhnliche mit Oehrea oder Rin- gen , langliche Beschlàge , und dgl. inehr ; ailes Sachen, die zum Schmuck eines Pferdegeschirres gedient haben werden , und endlich auch eine mit einem Oehr versehene Mùnze. Auf mehrern der gedachten Platten und Kuopfstùcken findet sich eine Arabische Inschrift , wie Â^/J (SegenlJ oder ( der Sultan ) oder AU ( Gott zum Preis ! ) oder auch der Name Gottes ( Allah ) mehrmal wiederholt. Der Schriftcharacter scheint etwa auf das XI. Jahrhunderl unserer Zeitrechnung zu deulen Aus dem Ende des X. aber ist die dabei zugleich gefundene Kufische Mùnze. Es ist ein bisber noch nicht bekannt gewesenes seltenes Stùck von INuh II. ibn-Manfur. dem siebenten unabhàngigen Fùrsten von der Dynastie der Samaniden , in Scbascb (Taschkend) geprâgt i. J. d. H. 372 oder 375 (wie es scheint), d. i. 982 oder 985 n. Ch. 42 ) Dass Aller dièses Fundes muss demnnch in die Zeit nach dem X. Jahrhund. gesetzt werden -, und die besagten Arabischen Aufschriften, welche wir auf meh rern der andern erwàhnlen Gegenstànde anlreften, berech- tigen zu dem Schlusse , dass dièse sàmnitlicb Orienlali- schen Ursprungs .ind und ursprùnglich wenigstens ei- nem Individuum Muhammedaniscben Glaubens angehôrt haben. Diess Lelztere darf als ein wesentliches Moment gelten , das wir durch diesen Fnnd fur die Erkennung der Heimath anderer, zum Theil sehr àhnlichen silber- nen Schmucksachen , die auch in den Nordlàndern Eu- ropa's gefunden worden sind, 4S ) gewonnen haben. Wenn 42) Dièse Mùnze fùhrt , ausser dem Namen des gedachten Emir's und dem des derzeitigcn Chalifcn T;jï - lillah auf dem Revers, zu unterst auf dem Avers den Tilel dJ ^,Lu..i Husam - eï - daula , worunter Abu'I - Abbas Tusch zu verstehrn , der der Oberkâmmerer des Emir's war und vermuthlich zugleich die Oberdirection ùber das Mùnzwesen fiihrte , die wir in jener Zeit auch sonst oft mit der Kammerherrnstelle verbunden sehcn. Ausserdem hatte er auch noch das Obcrcommando der Truppen. 43) z. B. in dem von Holmboe beschriebenen , im Amte Aggerhus im Kirchspiele Eger in Norwegen a. 1834 gemachten Fuude gleich solche von Allerthumsforschern fùr Orientalische Kunslpioducte aus den Zeiten und Lândern Arabischer Weltherrschaf't erkannt worden, 44 ) so hat man doch, meines Wissens , bisher noch keine derselben angetrof- len , die durch Arabische Inschrilten ihre Orientali^che lierkunft mil Bestïmnitheît beurkundeten 4S ) Wenn ich aber vom Orient und von M hammedanein sprach, so ist damil gerade nicht geu:eint, als wenn der Bostower Fund aus dem Schoos.se Asien's selb t, von wo die zugleich in ihm angetroffene Mùnze stammt , her- kommen mùsse. Der Muhammedanische Orient, von dem er sich herschreiben niag , dùrfte vielleicht weit nàher zu suchen*seyn. L'nter den alten Volkern des jetzigen Russland's, welche sich zur Lehre Muhammed's bekann- ten , sehen w ir die Wolga - Kulgliaren eine Hauptstelle einnehmen, und zugleich wissen wir, dass sie vor an- dern als ein betriebsames und in gewissem Grade cul- tivirtes Volk sich hervorthalen. Mit dem Islam halten sie auch die Arabische Schrift bekommen -, und von den sâmnitlichen àlteren Muhammedanischen Volkern Russ- land's waren sie die einzigen , welche sogar die Mùnz- kunst kannlen und ùblen. Als Vorbild ihrer Mùnzen dienten ihnen die der Samaniden , mit deren Làndern sie in regem Handelsverkehr gestanden haben mùssen , und deren Geld durch sie als ersles vermittelndes Glied nach dem Weslen gelangte. line Samanidische Mùnze ist auch die , welche wir hier mit den ùbrigen Silber- sachen als zum Schmuck angewandt vorlinden. Auch trifft man unter dem alten Arabischen Gelde, das in Russland und den Baltischen Kùstenlaudern ausgegra- ben wird , nicht selten auch Mùnzen dieser Bulgharen an. 46 ) So môgte d« nn unter den vielen Conjec'uren , zu denen in dem vorliegenden Falle das Feld sich off- net , die vielleicht als die ansprechendste erscheinen , dass ein Wolga-Bulghar es gewesen , den das Ross ge- 44) s. Ledebur a. a. O. S. 10 46. 45) Ein Schwert jedoch , das mit Kufischen (^huractcren ver- seheu , ist i. J. i ;59 in Smâland gefunden worden. s. Liljegren l. c. p. 192 u. Schroeder Catal num Cufic. Acad. Upsal. p. VII. und die dort citirten Werke : Croelius, om Tun I an p. 49. u. Iduna X. p. 321. Ob dièse Inschrift noch nicht von einem , mit Arabischer Palàographie wohl bekannten Orientalisten unter- sucht worden ? 46) So z. B. in dem Râsaner Funde (No 2. ) und dem von Pskow (No. 12.) Und o stammen auch die Bulgharischen Mùn- zen , die sich in den Museen der Universitàten zu Charkow , Riew und Dorpat , der Akademie der Wissenschaften und der Asiatischen Sprachanstalt hiesclbst befinden , sàmmtlich aus Fun- den , die hier im Lande gcmacht worden. Eben so werden die beiden bei Hallenberg P. I p. 180 Z. 8. und p. 183 Z. il vorkommenden (dort nicht fùr das, wus sie sÏDd, erkannten) aus Funden, die in Schweden gethan , sich herschruben. 321 Bulletin scientifique. 322 tragen , von dessen G> schirr die obigen Reste bei Ro- stow auf'gefunden sind. Es war wohl keiner vom ge- meinen Volk ( tepHb) der Bulgharen , dazu scheint das Gescbirr zu reicb gewesen zu seyn , sondern vielleicbt einer von ihren Hauptleulen oder Grossen (Tpym>i). Es bedarf dabei kaurn der Erinnerung an die vielen feind- lichen Berùlimrjgen und Kriege , welche zwischen den Russen und Wolga-Bulgbaren im Verlauf mehrerer Jahr- hunderte Statt fanden und von denen unsere Jahi bûcher voll sind. (s. /KypHa-n» MHHHCTepcTEa BHyTp. fljhxh, 18 ^1. Itofib. Ct. 135 ff. St Petersb. Zeitung 1851. No. 270. S. 1198.) VI. Gou v. Nowgorod. 8) Im Kreise Tscherepowez i. J. 1855 von Bauern beim (iraben gefunden , gelangten durch den Hn Mi- nisler des offentlichen Lnterrichts an die Akademie 5 Silbermùnzen , von denen 2 Chalifische in Medinet-eï- salam und Mah el-Kufa (d i Dinewar 41 )) a 235 u. 245 f±f Ch. 849 u 859), 3 aber Tahiridi'che in Muhammedia uudMerw aa. 242. 248 u. 249 (—Ch. 856. 862 u. 863) geprâgt. 9) In demselben Jahre wurden bei der Stadt De- mansk ( ,ZjeMfliicKT>) 3 ganze und 3 halbe Silbermùnzen ausgegraben und der Akademie ùbermacbt. Unter ihnen waren 3 von Chalifen , in den Slâdten Darabdscherd , Ilpahan, Muhammedia, Balch und Samerkand in d. J. 98 (— Ch. TlH.) 195.196. 197 (= Ch. 8 iO — 813.) u. 208 (— Ch 823) geprâgt, 1 aber von einem Tahiriden, lie- rai a. 209 (= Ch. 824-5). 10) Im J. 1829 ward im Waldafschen aus dem See Schlino , unter einer vom Wasser unterspulten Eiche , von Fischern ein von der Zeit schon sehr beschàdigles Fàsschen hervorgezogen , das mit etwa 200 Silbermùn- zen angefùllt war. Nur 5 Slùck davon sind zu meiner Kunde gekommen : 4 durch Hn. Lashetschnikow, Director der Schulen des Gouvernements Twer, (i. J. 1835) , und eine frùherhin durch die Admiralitàt Es waren Samaniden , aus den Stâdten Samerkand und Schasch, die àl leste v. J. 316 (— Ch. 928) , die jûng- ste v. 340 (=Ch 951). VII. Gouv. Pskow. 11) „Eine halbe Werst von der Stadt Welihie Luki ,, an einer Stelle , wo noch Ruiner) von einer alten Stadt „ (rie den Kessel mit vie- „ 1er Mùhe wieder aus dem Wasser gezogen, fand sich .,der zuiùckgebliebene Theil doch noch sehr betrâcht- ,, lich. Der Fund soll im Ganzen noch an 6 — 1 Pud ,, an Gewicht gehabt haben und in Tosna (?) zur Zeit des ,, dortigen Jahrmarktes an einen Kaulmann von hier ver- ,, kauft worden seyn. Der Ort , wo die Mùnzen gefun- „ den , soll alljâhrlich vom Wasser immer mehr abge- , spùll werden, so dnss er jetzt schon ein flaches Stiick , Land geworden. " So lautet die Nachricht , die mir der verstorbene Pf lug hieselbst . ùber diesen Fund i. J 1818 (wenn ich nicht irre), wo er einen Theil desselben hier an sich gekaufl batte, mitlheilte. Ich be- daure, nicht mehr im Besilz meines allgemeinen Ver- zeichnisses dieser Mùnzen zu seyn Die Novae Symbolae ad rem num. Muh. machen von S. 1 bis 21 nur mit dem unedirt gewescnen Theile derselben bekannt. Die- ser enlhàlt : a) 2 Chalifen-Miïnzen aus d J. 320 u. 322 (— Ch. 932 und 934) , von denen die eine in Antakia (Anliochien) geprâgt. 48 ) b) 41 Samaniden aus den Jah ren 312 bis 363 (~ Ch 924 — fH'4) und den Mùnzho- fen : Bochara , Samerkand, Schasch, Nisabur, Amol , Balch , Enderabe und Raschet. c) 4 Buweihiden , deren jùngste , in Arredschan geprâgt, vom J. d. H 365 (~ Ch. 974) ist. d) 4 Seijariden . in Amol und Dschor- dschan in d. J. 358 bis 366 (= Ch 969 — 977) geschla- gen. e) 1 Hamdanide in Nefibin (Nisibis) a. H. 537 oder 547 (—948 od. 958) geprâgt. f) 1 frùherer Cha- resmschah , Mùnzort Charesm , a. 548 (— Ch. 959). Die âlteste dieser Mùnzen ist also v J. 512 (—Ch. 924) die jùngste v. 5(16 (—Ch. 977). 12) Von Seiten des Fùrsten Wolkonskij wurde mir im J 1836 ein im Gouv. Pskow gemachter Kufïscber Mùnzfund mitgetheilt : er zâhlte , so viel ich mich er- innere , etwa 40 ganze und 35 zerbrochene Silbermùn- zen , und zwar von Chalifen, etwa aus d J. 258 — 355 (—Ch. 872 — 944) 5 von Samaniden, aus d. J. 2*4 — 547 (— Ch 897 — 958) und den Stâdten : Bochara, Sa- merkand , Schasch , Nisabur und Balch ; von Buweihi- 48) Der ^J^jJJ ^J^ 9 l Amid- eï-daula unten auf dem Revers dieser Miinze ist des Chalifen Muktcdir Wesir Husein ibn - el- Kasim. *• Bulletin scientifique. 325 den, aus d. J. 337 u. 341 (—011.948 11.952), M.inzhof Fesa (in der Provinz Fars); und encllich von Wolga- Bulgharen 5 Mùnzfragmente aus d. J. 338 (=: 949) und 34» ; aile 5 lassen noch den Namen der Stadt Suwar (Suwas?) erkennen. Die âlteste der obigen Miinzen ist demnach v. J. 258 (zz 812), die jùngste aber von 34"J (zz Ch. 9ô8). — Ich glaube , dieser schône Fund wird nebst meiner Beschreibung desselben auf der kais. Ere- mitage befindlich seyn. 13) Im Ostrow'schen Kreise , zwolf Werst von der Stadt Ostrow , wurden i. J. 1837 in einem Kurgan 100 nieisl noch vorlrelflich conservirte Kufische Silbermùn- zen in einem ledernen Beutelchen , das aber bereits ganz verfault war , aufgefunden. Die CtRepHaa Ilie^a 1837 No. 141 enthàlt darùber einen vorlàufigen Bericht von Hn. v. Bulgarin. Es ist zu bedauern , dass dieser Fund , wie es scheint , bisher noch von keinem Kenner untersucht worden. VIII. Gouv. Taurien. 14) Im J. 1824 erhielt ich aus Moskwa von Hn. Sprewitz 82 Kufische Silbermiinzen , die derselbe bei einem dortigen Miinzhàndler gekaufl hatte. „ Sie sollen (schrieb er) in der Krym gefunden worden seyn, und zwar in der alten und in Ruinen zerfallenen Stadt Cherson. " Es waren Chalifen und Tahiriden au£ den J. 110 — 256 (=: Ch. 728 — 870) , und ein Aghlebide , Afrikia a. 187 (— Ch. 803). Die Inedita davon sind von mir in den Mémoires (5. Ser.) Tome X. p 402 fF. be- schrieben worden. (s. auch Koeppen in den BaÔJiiorpa* ^ihctw 1826 I\o. 38. (Hall.) A. L. Z. Ergânz. 1827 No. 86. Jen. A. L. Z. 1832 ÏSo. 132. u. sonst.) IX. Gouv. Minsk. 15) Aus einem Fundc, der in diesem Gouv. gemacht seyn soll, gelangten i. J. 1835 an das Asialische Muséum der Akademie 21 Silbermiinzen. Dièse bestanden in ei- nem Umeijadcn, Schamia (?) a. 131 (— Ch. 748), und mehrern Abbasiden aus den Jahren 134 bis 200 (z_ Ch. 751 — 816) und gepràgt in den Stâdlen Harunia , 49 ) Maadin Badschines , So ) Arminia Kuf'a , Medinet-eî-sa- lam, Dschey, Serendsch, Merw, Samerkand und Afri- kia. Die aus letzter Stadt waren aus d J. 175 u. 180 (ZZ Ch. 791 u. 796). Ausser denselben fanden von Afri- kanischen Miinzen sich noch einige von Ibrahim I. , Afrikia a. 186 (— Ch. 802 , und von Idris I Walila und Bedaa a. 174 (ZZ Ch. 790.) 49) s. Bulletin, T. I. S. 100 50) ibid. S. 127. X. Gouv. Mohilew. 16) Im J t822 wurden in dem Stadlchen Homd, im Bé- liza'schen kreise , bei m Mivelliren des Marktplatzes , 82 Kufische Sill)enniinzen, sàmmtlich Sa manidische, aufge- funden , die fast ausschliesslich in den Stàdten Samer- kand und Schasch gepragt sind und deren Data die Jahre d. H. 283 bis 331 oder 896 — 943 n Ch. durchlaufen. Die- sen Fund bewahrl. das Rumanzowsche Muséum hieselbst in seiner Orientalisch-numismatischen Abtheilung. Wahi- scheinlich ist daselbst auch noch der detaillirte Bericht vorhanden , den ich zu seiner Zeit dem verst. Reichs- kanzler Gr. Piumànzow iiber diesen in seinem eigenen Besilzthume ausgegrabenen Kufischen Miinzschatz ab- stattete. S. iibrigens Journal de St.-Pétersb. 1825 No. 100. Kôppen's Enô^iorp, ^Imctu 1825 (1826) No. 38. Leipz. L.Z. 1826 No. 110. 17) ln dem nàmlichen Jahr traf ich in Moskwa auf dem Silbermarkt einen ganzen Sack mit alten Arabischen Sil- bermiinzen an, die ein Ju.de dahin aus dem G. Mohi- lew, wo sie unlângst aufgefunden waren. gebraohl hatte . Sie betrugen mehr als 7 Pfund an Gewicht. Es mogten an 1300 ganze Miinzen seyn, von angebrochenen, halben und viertel Stiicken gab es mehrere Hunderte. Es wa- ren theils Ispehbedj's , unilingues und bilingues, meh- rere hundert an der Zahl , die letzlein , die Pehlewi- Arabischen, etwa aus dem \ 111. Saeculum unserer Zeitr. und dem A^fang des IX. ; theils Miinzen der beidctt Uuivci sal - Chalifate : des Qst - Umerjadischen , aus den Jabren d. H. 80 bis 129 (d. i. G99 bis 747 Ch ) , und des Abbasidischen , aus d. Jahren 152 — 199 (~ Ch. 749 — 815). Die von Statthaltern der erstern in der Provinz Afrikia waren aus den Jahren 109 und 113 (— Ch. 727 u 731) und in Spanien aus den Jahren 110 u. 118 (= 728 u. 736)5 die von Statthaltern der Abbasiden in Afrikia aus d. J 151 — 185 (—Ch. 768 bis 799). Weiter Mùnzen der West-lj meij aden , ge- pràgt in den Jahren 150 — 186 d. H. (— Ch 767 — 802). Und endlich von I dr isiden aus d. J. 173 — 186 [ZZ Ch. 789 — 802). So reichen demi die Miinzen dièses Fun- des nur bis ùber den Anfang des IX. Jahrhunderts n Ch. , und gehôren also, wie der Tulaer Fund und die aus Demànsk und Minsk , in die Zeit vor Kurik's Auf- treten in Russland. Die in Asien belegenen Stâdte , aus deren Miinzho- fen ein Theil dièses Geldes hervorgegangen , sind : Je- mama (d. i. Hadschr) und Sanaa in Arabien 5 Damascus und Harunia in Syrien ; Dschesira und Kafr-eï-salam in Me- sopotamien; Kufa, Medinet-eî-sa\am, Wasit und Bâfra im 325 Bulletin scientifiqif. Arabischen Irak: Maadin-Badschines und Arminia in Ar- ménien ; Anan, (cl i Berdaa); Tabenstan, (d. i. Amor) ; Mahy (Hamedan?), Rey oder Muhammedia, und Teiiiiera im Persischen Irak; Sorrak, Dschondei-Sapur und Ram- Hormus in Chusistan ; Iftachr, Darabdscherd und Arde- schir-chorra (d. i. Firusabad) in Fars; Kerman d. i. Sir- dschan, Kerman's Hauptsladt ; Sedschistan oder die StatU Serendsch in der Provinz Sedschistan ; Merw und Balch in Chorasan; Samerkand in Mawar-eî-nahr. Der bei weitem grôsste Theil der Mfinzen aber isl in Afrika und eine nicht unbetrachtliche Zabi in Spanien gepràgt : die letztern fuhren als Pràgeort den Namen An- dalus d. i. Cordova , die damalige Hauptstadt des Ara- bischen Spanien 's ; die Mùnzhof'e der erslern sind : Myfr (d. i. Fostat) , Afrikia , Abba^ia , Mubareka, 51 ) Walila, Bedaa und Sis. 52 ) Ueber diesen wichtigen Mûnzfund, von dem mehr als dritthalbhundert Stùck fiir das Asiatische Muséum der Akademie gevvonnen worden , s. lbn - Fofzlan's Russen S. 219 f. Leipz. L. Zeit. 1822 No 321. Journ. Asiat. T II. (a 182 S) p. 21. 53 ) 18) In Lelewel's Numismatique du moyen âge T. II. p. 83 (a. 1855) ist von einem Haufen hpehbedjs die Rede, die man unlàngst nicht weit von Mohilew am Ufer des Dne'pr ausgegraben hatte. „ Il y a peu d'années, on a déterré, non loin de Mohilew , sur les bords du Dnie'per , une cer- taine quantité de pièces de monnaie cosroèsienne . avec laquelle on a coule' un calice assez pesant i à peine quel- ques pièces ont - elles été sauvées de cette destruction. Je les ai fait graver à Vilna en 1824. * — Es ist wohl kaum zu bezweifeln, dass dièse Miinzen zu dem vorge- dachten Funde gehôrt haben. XI. Gouv. Smolensk. 19) Aus einem Bericht , den Pal la s zu Anfang des J. 1185 an die Akademie iiber 12 in diesem Gouverne- ment aufgefundene Miinzen abstatlete und den ich im Asiatischen Muséum bewahre , ersieht man , ungeachtet der hôchst unbefriedigenden Deutung, die der treffliche, fiir jede Wissenschaft mil so regem Sinn begabte Mann von einem Tatarischen Mulla erhalten hatte, soviel we- nigstens , dass 9 darunter Chalifen - Miinzen und zwar meistens Umeijadische waren. Eine soll in Khomis oder Phomis im J. der Welt 7065 gepràgt seyu ; ich habe 51) s. Mémoires, 6 Sér. T. IV p 295 f. 52) Bullet. IV. No 20. p. 309. Note. 53) Zu allen diesen hier citi'ten Anzeigen liefert die vorlie- gende wesentlichc Berichtigungen nachgewiesen , dass der Pràgeort Kumis (d. i. Dame- ghan) und das Dalum das J. der Hids'hra 95 ( — Ch. 713) ist. s. Das Muhammed. Mûnzkabinet des Asiat. Mus. S. 78 ) Eine zweite soll den Pi âgeort Sannua und das J. 68 d. H. fuhren; dass beide Lesungen auf ei- nem Irrthum beruhen miisscn , ist von mir a. a. O. bemerkl worden Eine dritte und vierte, Wasit aa. 111 und 123, dùrften richtig bestimmt seyn ; solche Miinzen sind in unserer Sammlung vorhanden. Eine fûnfte soll in Damascus a. 160 geschlagen seyn ; womit es schwcr- lich semé Richligkeit bal, wenn, wie gesagt wird, ihre sonsligen Aufschriften mil denen der vorigen ùberein- stimmen ; eine Abbasidische Miinze aber aus der besag- ten Sta t und von dem Jahr ist unir bisher noch nicht * vorgekommen Eine sechsle, die ebenfalls in ihren Auf- schriiten mit den obigen in Einklang stehen s.. 11, wird als in Damascus a. 160 gepràgt angegeben, was wieder- um ein Irrthum seyn muss. Bei No. 1. 8. u 3 endlich wird Wasit als Mûnzhof genannt, die Jahresdata sollen wenig spâtere seyn , die Inschriften der Felder aber von denen der sechs ersteren verschieden sich herausstellen. Man darf wohl annehmen, dass es Abbasidische Miinzen gewesen. — Was die drei iibrigen Miinzen betrifft , so lasst die Beschreibung . weLche Pallas von ihrem Ty- pus giebt . keinen Zweilel ubrig , dass es Ispehbedj s waren. Das Zeitalter der Miinzen dièses Fund s wird demnach wohl in das VIII. Jahrhund,ert nach Ch. za setzen seyn. 20) Ini J. 1830 wurden in dem namlichen Gouvernement 10 Silbermiinzen ausgegraben, welche S- Maj. der Akade- mie iibergeben zu lassen geruhete. Es waren sàmmtlich Samaniden aus dem X Jahrhundert unserer Zeitrech- nung und in den Stàdten Samerkand, Schasch und En- derabe geprâgt. XII. Gouv. Witebsk. 21) Durch den Hn. Minister des ôffentlichen Unter- richts wurden i. J. 1839 der Akademie 3 Silbermiinzen nebst 4 Mùnzfragmenten vorgelegt , welche Cantonisten des Bataillons von Witebsk beim Graben gefundan. Vier darunter waren vom zehnten Umeijaden und den drei ersten Abbasidischen Chalifen- , also aus dem VIII. Jahrh. uns. Zeitr. Ein fiinftes Stùck gehôrte dem drit- len Emir von der Dynastie der Tahùiden, Abdullah, Merw a. H. 219, also v J. Chr 8 4. XIII. Gouv. Kurland. 22) ,. Im Jahr 1796 wurde von einem Miiller, in der „Nàhe des Stàdtchens Grobin , auf einem der Krone „gehôrigen Grundslùcke , ein vergrabener Topf, der 327 Bulletin scientifique 328 ,, mehr aïs 100 Kufisch - Arabische Silbermiinzen , von ,, denen jedoch viele in zwei Hâlflen zerschnitten wa- „ ren , inigleichen ein Stiick gegossenes SHber in sicb „ enthiell , gefunden , und als Kroneigenthum an die ,, Behôrde abgeliefert. Bei der ira Kurlàndiscben Kame- „ ralhofe im Julius desselben Jabres damit angestellten „ Versteigerung erstand ein Jude den ganzen Fund und uberliess hinwiederum einen grossen Theil der Mi'm- „zen an einen Goldschmied in Mitau. Hier wurdcn „ etwa 20 Stiick derselben von einem Paar Liebhaber „der Numismatik dem Untergange , den die ùbrigen „bereils im Scbmelztiegel gefunden hatleu , entzogen." s. Jabresverhandlungen der Kurlàndiscben Gesellschaft fur Litteratur und Kunsl, Bd. II. S 395. Acht von diesen Miinzen sind in das Muséum der çedachten gelebrlen Gesellschaft geborgen worden, secbs davon findet man a. a. O. abgebildet und beschrieben, 54 ) zwei aber stehen erklârt in dem I. Bande der , unter dem Tilel „ Sendungen " ercbienenen Fortsetzung der Jahi esverhandlungen , S. 70. Es sind 5 AbbaUdische , 2 Samanidische und 1 Buweihidische. Die Mùnzhôfe der erstern sind Medinet-eî-salam , Muhammedia , Sa- merkand und Abbasia, die der Samanidiscben Scbascb und vviederSamerkand, und die Buw eihidische ist ebeufalls wieder aus Medinet- el-salam. Die àlteste ist v. J. 149 (— Ch 166), die jiingste von 535 (— Gh.946). Die bei- den Afrikanlsch - Arabischen (aus Abbasia) fallen in die J. Ch. 111 — 181. 23) Im J. 1825 theilte mir H. Staalsratb v. Recke einen Ispehbedy mit, 55 ) der in der Gegend von Talsen gefunden worden war. XIV. Gouv. Livland. 24) ,, Ein Brief des Prof. Rink an Tychsen in Ro- siock v. J. 1*794 besagt, dass urigefàhr vier Jahre zuvor 06 Kutische Miinzen bei Riga ausgegraben seyen. " Hart- mann 's Oluf Gerhard Tychsen Bd. II. Abth. II S. 40. 54) Zur Berichtigung einiger dort vor beilàufig zwanzig Jahren von dem verst. de Sacy und mir gegebenen Erklàrungen môge hier mir Folgendes bemerkt seyn : Unter Muhammedia auf der Mùnze No. 1 ist nicht ein Stadtviertel von Baghdad , sondern das alte , nun lângst in Ruinen vergrabene Rey , in der Nàhe von Téhéran zu verstehen. No. 2 ist ein Dirhem von Harun eî- Reschid und gehôrt in eines der Jahre 188 — 193, vermuthlich in 190, No. 3 ist freilich in Abbasia gepràgt , aber dièse Stadt lag in Africa propria , und Jesid , der dièse Mùnze hat schlagen lassen , ist Jesid ibn-Hatim, von der berùhmten Familie derMu- hallebiden , der als Statthalter in der besagten Provinz von 155 bis 170 (= Ch. 111 bis 787 n. Ch.) stand 55) s. Note 9 u. 38, wonach also Sendungen I. S 70, Note zu verbessern. 25) Unweit der Kirche des Paslorates Wendau , 70 Werst von Dorpat siidôsllich, wurden im J. 1821, un- termiscbt mit Angelsâchsischen Miinzen des K. Kthel- red , 7 Kufiscbe Silbermiinzen ausgepfliigt. Es waren: 2 Samaniden aus den Jahren 349 und 5 )1 (d. i. !»60 u. 962 uns. Zeitr ) und aus den Stàdten Sameikand und Bochara; 1 vermuthlich Bulgharischc Nachpiàgung eines Samanidischen Geldsliickes : 1 Hek , Bnchai a a. 399 (— Ch 1008,9"); endlich 5 Mcrwaniden aus den Jahren 587 bis 402 (—Ch. 997 — lu M ) und in den Stàdten Amid und Miafarekein geprâgt. Dieser Fund und der aus Finnland No. 59 werden dadnrch merkwûrdie, dass sie von allen in Russland gemachten und zu unserer Kunde gekoinmenen die jùngsten Jahresdata darbielen (s. Journal Asiatique T IV. ( 824) p. 27.V) 26) Von 5 Kufischen Silbermiinzen , die der verst. General -Consul Heydeken a. 1826 in Riga angekauft batte und mir mittheilte, waren 4 Abbasidische aus den Jahren 157 - 256 (~ Ch 754 - 850) uud in den Stàd- ten Medinel-eî salam und Kufa gepràgt in der fiinften erkannle ich einen Okailiden, Molul a. 588? (— Ch. 998). 27) Von einem in Livland gemachten Mùnzfunde waren 58 Stiick in das Miinzkabinet des Bathsherrn v. Germann in Riga gerettet worden, von dem ich sie i. J. 1828 mitgelheilt erhielt. Es waren Miinzen von zehn verschiedenen Chalifen von der Linie Abbas und zw ei Tahiriden - Emire , und datirten aus den Jahren 154 — 258 (d. i. Ch. 751 — 872). Die Miinzhofe waren: Kufa, Samerra, Medinet-eî-salam , Bâfra, Nefibin, Ha- runabad , Arminia , Iiey , Ifpahan , Serendsch , Nisabur , Merw , Balch und Samerkand. Acht dieser Miinzen , welche dem Asiatischen Muséum noch abgingen , wur- den fur dasselbe erworben. 28) Ueber mehrere kleine Funde von Kufischen Miin- zen , im Dorpaler Bezirk und sonst in Livland gemacht, giebt Dr, Hansen, sehr willkommene Nachricht und Aufklàrung in seiner „ Recensio XLIII numorum Ara- bicorum quorum major pars in agro Dorpatensi reperta est , " einer Einladungsschrift , die zu Dorpat i. J 1S58 erschien und zu nicht geringen Erwartungen von dem, was die Arabische Numismatik von dem Verfasser sich versprechen darf, berechtigt. \on den in dieser kleinen Schrift zusammengestellten und beschriebenen Miinzen ist die àlteste v. J. 169 (—Ch. 785), die jùngste aus dem Ende des IV. Jahrh d. H. <>d. des X uns Zeit- rechnung. Es sind, ausser einigen Chalifen und Tahiri- den, einem Hamdaniden und einem Okailiden, sâmmt- lich Samaniden. Die Mùnzhôfe, aus donen sie hervor- gegangen , und dei en Nanien sich noch erkennen las- Bulletin scientifique. 350 sen, sind die Stadle: Kufa, Medinet-ei-salam , Muham- media, Nisahur, halcli, Bocliara Samerkand u. Schasch- 29) In den \ ei handlungen der gelehrten Esthnischen Gesellschaft zu Dorpat Band I. Heil i. findet sich S. 68 — 12 ebenlalls von Hrn. Dr H an sen ein Bericht iiber einen Mùnzfund, der zuAusgang des J. 1839 bei Ober- pahlen gemacht ward. ,, Ausser mebreren Angelsàchsi- schen Miinzen (heisst es S. 69), welche in andere Hànde gekommen sind, befinden sich darunter, so viel ich bis jetzt weiss, 12 Kufische : 3 davon hat H. Prof. Preller fur das Muséum der Universitât , die ùbrigm habe ich fur meine kleine Sammlung angekauft. Gefunden wur- den sie , indem Oberpahlcnsche Bauern mit Buschwerk bewachsenes Land durch Feuer und Pflug urbar zu ma- chen beschàftigt waren. Sie stiessen dabei auf zwei Tô- pfe und zerstiessen sie \ aber die Mùnzen fanden sich zerstreut, meist unler den Wurzeln des Gebùsches, wo- hin sie, wie die Finder meinrn, durch Mâuse getragen worden. Ich habe nur die Miinzen in Dorpat selbs' er- halten, kann also ûber die erwahriten Topfe oder Scher- ben keine wcitere Auskunft geben. Die Mùnzen sind aile von Silber. " Es sind , wie man aus dem Verzeich- niss ersieht , 2 Abbasiden , in Ahwas und Medinet-el- salam a. 309 u. 519 (— Ch. 92 1 u 931) gepràgt ; 5 Sa- maniden in Schasch und Balch geschlagen. die alteste derselben v. J 282 (~ 895), die jùngste vermuthlich aus den zwanziger Jahren des IV. Jahrh d. H. od. den dreissiger des X. n. Gh. ; 2 Hamdaniden — a. 351 od. 34T (d. i. 948 od. 958 Ch.) ; 2 Buweihiden uni die Mitte dessel- ben Jahrh. in Arredschan und llpahan gepràgt ; endlich ein seltenes, noch unedirtts , aber leider hôchst unle- serlich gewoi denes Stlick , das ganz das Aussehen eines Okadiden hat. Es ist vom J. 38 datirt , also v. J. 996 unserer Zeitrechnung. XV. Gouv. Esthland. 30) Im J. 1685 wurde bei Jervis im Kirchspiel Ka- rusen* 6 ) ein grosser Arabischer Miinz.-chatz gehoben , und mit demselben zugleich einige Angelsàchsische Pe- nega's der Kônige Ethelred , Knul des Grossen , Ha raldl. , Hardaknut, Eduard des B. kenners und Harald II., so wie auch eine grosse Menge Miinzen gleichzeitiger Deutscher Fùr&ten und Bischnl'e. (Liljegren in Vitt. Acad. Handl. XIII Del. p 167 Ledebur S. 41.) 31) ZwoH in der Gegend von RcvaL ausgegrîbene Kufische Mùnzen , die in einem irdenen Gelàs-e sich 56) „ In Dioecesi Revaliensi , Districtu Wikensi et Lehalensi , Paroeciâ Karusen et praedio Jervis in Estlandiâ" heisst. es bei Brenuer, Thésaurus nutnor Sueo-Gothicorum p. 266. bef'unden hatlen , vveiden im Muséum der Goeltinger Universitât aufbewahrt und sind von Th Ch. Tvchsen in den Goetting. Commentât T. IX. p. -08 ff. beschrie- ben worden. Sie bestehen in 8 Umeijadischen und Ab- basidischen Chalifen -Mùnzen und 4 Samaniden. Die alteste derselben ist vom J. d. H. 98 (—Ch. 7K>), die jùngste v. 331 (z= Ch. 942). Die Mùnzhol'e sind: Da- mascus und Wasit, Medinet-eî-salam und Muhammedia, Schasch und Enderabe. Auf einer jedoch ist der Name des Prageortes verloschen , s. a a. O. p. 120 u. Tab. I. No. V. Der besondere Kutlsche Schiltcharakler, der uns hier entgegentrilt, làsst mich in ihr eine A [friJt an isch- Ai abr sche Mùnze nicht verkennen. Ihr Piageort wird wahrscheinlich Bedaa gewesen seyn. Vgl. Becensio p. 12*** No 5, f. 32) Eines um d. J 1813 auf dem Gute Vickel bei Rcval gefundenen bedeutenden Voi rathes von silbernen Ringen , Schmucksachen , und ganzen und zerhackten Orientalischen Mùnzen erwàhnt Ledebur S. 42. XVI. Gouv. St. Petersburg. 33) Ein Brief des Barons Asch aus St. Petersburg vom J. 1199 an Tychsen in Rostock berichtet , dass un- làngst am Ausfluss der Newa ein Geschirr mit Chalifi- schen und Armenischen Mùnzen ausgegraben worden, die aber fast aile eingeschmolzen seyen. Hartmann a. a. O Seit. 4(. — Es bedarl wohl kaum der Erinnerung, dass es mit der Henennung Armenische Mùnzen, auf die wir hier /um ersten Mal stossen , unmôglich seine Richtigkeit haben kann , insofern es schwer zu glauben ist , dass ein Armenischer Fiirst in jener Zeit der Arabischcn Weltheirschaft , aus welcher die in den Nordlàndern ausgegiabenen Arabischen Mùnzen datiren , das Mùnz- recht geùbt haben sollle ; wie denn auch in ail den al- len Mùnziùnden, die man bisher in den besagten Ge- genden g macht , noeb nie ein eigentlicb Armenisches Gcldstiick angetrofïen worden. Und man darf sich wun- dern , dass weder Hartmann a. a. O. noch Ledebur ( Zeugnisse S 59) die obige Angabe in Frage gestellt liât. Letzteiem verdanken wir jedoch einen kleinen Nach- weis^ ùber 6 von den Mùnzen dièses Fuudes: es waren Abbcmdcn und Samaniden, und gelangten i. J. 1800 m das Mùnzkabinet des, uns durch Tychsen und Hart- mann wohlbekannten , verstorb. Kaulinanns Adler in Berlin. Die Urkundigungen , die ich hier an Ort und Stelle selbst ùber obigen Mùnzfund habe anstellen kon- nen , haben nicht zu dem gehofTten Résultat gefùhrt Nur soviel habe Fch durch Herrn Ussow, Rédacteur 531 der landwirthschaftlichen Zeitung , erfahren , dass es im Galeeren - Hafen auf Wassilij Ostrow gewesen, wo im J. 1191 Arbeiter beim Graben m der Erde ein kleines Bùndel mit Kufischen Mùnzen enldeckten , welche so- l'ort in die Hànde mehrerer dort Wohnenden sich ver- loren. Eme Un. Ussow davon zugefallene babe icli von ihm mitgetheilt erhalten. Es ist dièses ein sifrikauiscli- Arabiscbes Silberstùck , das in Abbasia , wie es scheinl, im Jahr - 5 (vermuthlich 163 , also 180 n. Ch.) unter der Pvegierung des dritlen Abbasidischen Chalifen Meh- dy , von Jesid ibn - Halim , dem berùhmten Slalthalter der Provinz Af rikia , gepràgt worden. 34) Von Hn. v. Tamilow erinnere ich mich vor vielen Jahren eînige Kufische Mùnzen , die in Alt-Za- doça gefunden worden waren, mitgetheilt erhalten und darnnter namentlich auch eine Merwanidische , die in Miaf'arekein a. 392 (?) (=z Ch. 1002) gepràgt war, ange- troffeu zu haben. 55) „ Im J. 1809 od. 1810 fand ein Fischerbauer der „Fr. von Bestushew am Ufer des Ladoga - Sees , zwôlf „ Wersl von der Mùndung des Wolchow, einen Baum, „an den er gewôhnlich seinen Kahn anzubinden pflegte, „ vom Sturm umgerissen. Beschàftigt, sein Fahrzeug an „ die zuriickgebliebene Wurzel zu befestigen , ward er „ gewahr, dass die Erde unter derselben von den Wel- „ len tief aufgevvùhlt und weggeschwemmt war , und , „ bald bot eine Menge Silbermùnzen sich seinen er- ,. staunten Blicken dar. Bei naherer Untersuchung er- „ gab es sich , dass ein ganzes Fass mit Mùnzen doi t „ vergraben und als Kennzeichen ein Baum darauf ge- „ pflanzt gewesen war. Zweimal halte der Bauer seinen „ Kahn landen mùssen , um den Schatz in sein Dorf zu „ entfùhren, wo bald von demselben verlautete und Re- ,, clamationen von Seiten der Landpolizei und derGuts- „ besitzerinn erfolgten. Mit sieben Pud wurden dièse „ befriedigt. Der Bauer muss jedoch noch ein Betràcht- „ liches fùr sich behalten haben ; denn nach einigen Jah- „ ren erkaufte er sich und seiner Familie die Freiheit „ und zog nach Tichwin , wo er Besitzer eines Hautes ward und einen kleinen Handel anlegte. Der Fund „bestand (heisst es) grossteutheils aus Kufischen Mùn- -zen. Er wanderte leider in den Schmelztiegel. " Mit- theilung des Hn, Staatsr. v. Reichel. XVII. Grossfùrstenthum Finnland. 36) „ Im J. 118*7 fand man in Pelkene an 40 Loth Rlber, grôsslenheils aus, zum Theil Arabischen Mùn- zen und aus einem 141 Loth vùegenden Armring be- stehend. " Ledebur S. 38 nach Liljegren p. 203. 31) Einige zu Anfang des jetzigen Jahi hunderts in I 532 Finnland ausgegiabene Kubscbe Silbermùnzen beschiieb Ilallenberg in Quatuor Monum. aen. p. 60 f. oder Nu- mi malt. OO. P. I. p. 199 f. Nàmlich 2 ganze Samani- den, von denen einer in Samerkand a. 5 sprochen habe. Die âlteste dieser Mùnzen datirte also vom J. 915 Ch. , die jùngste vom J. 1008. s. oben zum Funde No. 25. — Schliesslich erinnere ich, dass die sammtlichen in obiger Uebersicht erwàhnten Mùnzen silberne sind. 51) Aurivillius in Nov. Act. Soc. Ups. Vol. II. p. 103. vgl. Ledehur S. 31 f. - — NB. Au numéro 16 du Bulletin était annexe', à ti- tre de supplément extraordinaire , le Rapport général sur la distribution de^ Prix DémidofF au concours de 1840, par le Secrétaire perpétuel. Emis le 10 décembre 18ïl. Bulletin scientifique. P £ e. t%)M BULLETIN SCIENTIFIQUE PUBLIÉ PAR Tome IX. JW 22. L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT-PÉTERSBOURG. Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt- quatre forment un volume. Le prix de souscription par volume, est d' 1 */, roubles argent pour la capitale, de 2 roubles argent pour les gouvernements, et de l*/_ écus de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à St.- Pétersbourg, au Comité administratif de l'Académie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF libraire, commissionnaire de l'Académie, place de l'Amirauté N. t. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'Académie, et à leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu d'étendue in extenso- 3- Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l'Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques' 6. Extraits de la correspondance scientifique ; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personnel de l'Académie; 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie. SOMMAIRE. NOTES. 30. Sur le mont Bogdo. Eichwald Si. Sur les différentes espèces de baumiers Tacamaque, cultivées ici. Fischer. NOTES. 30. Ueber den Bogdo von Dr. EICHWALD. (lu le 5 novembre 1841) Eine der schwierigsten, aber zugleich einflussreichsten und wichtigslen Lîntersuchungen fur Geognosie ist die sichere Festslellung der einzelnen Gebirgsformationen. Wenn gleich fur Russland bisher von vielen Seiten geo- gnostische Untersuchungen unternommen worden sind, so vermisst man doch mehr oder weniger in ihnen die Hauptsach'-, eine aus den organischen Resten hergeleitete genaue Beslimmung der beschriebenen Fonnalionen, und nui die von den HHn. Murchison und de Verneuil im europàischen und asiatischen Russlande in den Som- mern «1er Jahie 1840 und 1841 unternommenen geo- gnostischen Reisen konnen von wichtigem Einflusse fur aie Geognosie dieser ausgedehnten Lànderstriche wer den, da erst durch sie nach gehôriger Berùcksichtigung der fossilen Thierreste das gegenseitige Verhàltniss und der Zusammenhang der einzelnen Formationen in den duichreisten Gegenden festgestellt wird. Ehe jedoch dièse beiden Naturforsoher die Geognosie ftusslauds zum Gegenstande ihrerweitausgedehnten Unter- suchungen machten, halte ich selbst, so viel es meine Lage eilaubte, die Formationen der von mir duichreisten Làn- derstriche zubestimmen gesucht oder aus den organischen Resten in verschiedenen Sarnmlungen auf sie geschlossen. Wâhrend ich die ausgebreitetste neuere Ter tià' for- mation an der Osl- und Westkùste des kaspischen Mee- res ') beobachtete und eiiu- altère in V olhynien und Po i) S. meine Reise auf dem Kaspischen Meeie Bd. I. Abth. i. Stuttgart 1834. dolien 2 ) ausfûhrlich schilderte , stellte ich gleichzeitiç die Kreidebildung in diesen westlichen Provinzen fest 3 ) Die Juraformation wurde von mir zuerst in Russland, bei Popilani am Windaustrome, an der Grànze des Wilna- schen und Rurlândischen Gouvernements nachgewiesen 4 ) und spàterhin in grosser Ausdehnung, weit im Sùden Russlands , an dem nordlichen Abhange des Kaukasus bei Kislawodsk 5 ), so wie horh im Norden Sibiriens* ganz unerwartet a f einigen Inseln des Eismeers ausser allen Zweifel gesetzt 6 ). Dort, im hohen Norden, findet sich auch der einzige Punkt, wo nach meiner Meinung ein Muschelhalk zu Tage ansteht 7 ), wie ich aus einem Ceratiten zu schlies- sen berechtigt bin, der in der Sammlung des Bergkorps in St Petersburg von daher aufbewahrt wird : dass je- doch am Bogdo ein âhnlicher Muschelkalk anstehe, wie dies wobl angenommen wird 8 ), ist nach den von dort her bekannt gewordenen fossilen Thierresten nicht gut 2) S meine naturhist. Skizze von Litthauen, Volhynien und Podolien in mineralogisch-geognostischer u. s. w. Hinsicht. Wilna. 1830. Auch in meiner Commentatio de Pecor et Pachydermor. reliq. foss., in Lithuan., Volhyn., Podol. renertis, (in act. acad Caes. Leop. Carol. Nat Cur. vol. XVII. P.* II.) s ) Skizze 1. c pag. 50. u. s w. *) Quatember v. Trautvetter. Mitau. 1830. Bd. IL Heft 4, s. L. v B_uch ùber den Jura von Deutschland. Berlin. 1839. pag. 64. s ) S- meine Zoologia specialis. Vilnae. Tom. I. 1829 pag 128 , auch in meiner Reise auf dem Kasp. Meere Thl. I. Abth. 2. Stuttg. 1837 pag. 796. 6 ) S. meine Abhandlung ùber Ichthyosauren und Ceiatiten Russlands in diesem Bulletin scientif Tom. IX. Nr 8. 1841. ») L c. pag. 7. 8 ) v H el m ers en in den Erlauterungen zc der Uebei sirhts- karte der Gebirgsformationen im eorop. Russlande. St PetPrsb. 1841. pag. 23. 355 Bulletin scientifique. 336 mogrrch, wie wir dies gleich weiter unten ausfuhalich auseinander setzen werden. Gehen wir zu noch âltern Formationen ùber, so kom- men wir zunàchst zum Zechstvin und dem neueil rothen Sandstei-i, zvvei Bildungen, die ich, wie es scheint, im Rergzuge des Donez 9 ) ausser Zweifel gesetzt habe, wo sie den dortige.n Bergkalk decken, was um so wahr- schernlicher ist, da nach H. Mu rchison's Untersuchun- gen der neue rolhe Sandstein 10 ) eine tehr ausgebreitt -te Formation im Osten und Aorden des Btti opàischen Russ- lands bildet. Der Keuper und der bnnte Sandslein wùrden dem- nacbst gleich dem Muschelkalke iiii europaischen Russ- lande lehlen, und was man noch vor Kurzem so allge- mein dem Keuper beizàhlte, eiklârle ich zuerst fiir Bergkalk ; so wies ich dièse Formation schon im J. 1*59 u ) im Waldai nach und wurde spàterhin durch die auslïihr- liche Schilderung. jener Gegend durch H. von Bu e h darin vollig beslàrkt 12 ). Eben so wenig war die uns so nahe liegende For-! mation von Lievland gehorig gewùrdigt und gekannt; auch sie wurde Fiir Keuper oder bunten Sandslein ge- nommen 13 ); ich sprach zuerst die Meinung aus, dass es aller rotlier Sandstein sei 14 ), und seit der Zeitwundeil sich jeder kundige Geognost, wie es moglich war, dièse so charakleristische Formation in unserer Nàhe so sehr zu verkennen. Noch viel sonderbarer war die Meinung, dass die m Eslhland su allgemein verbreitele Kalk Formation eine Kreide- oder Giiïnsandhildung sei 1A ); ich zeigte schon im J 1825 , dass sie ein deutliches Vebergaugs- 9 ) S. die Urweh Uusslands, L Heft pag. 69 und 71. Si. P« tersbursburg 1840 1°) Als H M urc h î son nach semer ersten Reise Russiand im J. 1840 verliess, w.ir er geneigt, diesen Sandstein lui alten rothen Sandstcin zu halten und kam erst in England aui' dièse neuere Ansicht , s on ihe goolog i oal structure of the nordern and central régions of Russia in Europe, by Rod. Innp. Mm chison and E de Veineuil Londun 1841. n ) S. den Brief von G. v. Helmersen an den Viceprasi- denten der Société des N.it. de Moscou, datirt den 28 Dec. 1839 im Bulletin de la Société de Moscou, I8i0. N. 1- pag 106. und meinen Brief an Bionn, dat den 24 Nov. 1839 in Leonh u Bronn's ]\euem Jahrb. fur Géologie 1840 Heft IV pag. -tll. ia ) !.. v Bach m semen Beitragen zur Bestiminung der Ge- birgsformattonen in Russiand Berlin 1840. H Miirchiso n (1. c. pag. 9.) hat.dahcr die Prior.itàt dieser Bestimniuug vvahrschein- Jich ubersehen 13 ) Kutorga, Bcitràge zur Geownosie Dorpat's. St. Petersb. 183S und 1837. Roses Rerse m den Ural Bd I Berlin 1837. 14 ) In Bullet. des Naturalistes de Moscou. 1840. Nr. 1 1. c. und im Bullet. scient, de l'Acad de St. Petersb. Tom. VII pag j 78. 18'i0. Marz, wonn meine Bemerkun<;en uber die Thier und . Pflanzenreste des alten rothen Sandsleins und des Bergkalks im Novogrod'schen Gouvernement enthalten smd. ls j Engelhardt, das Urfelsgcbàude Finnlands. 1820. Heft î. I gehi'ge darstelle 16 ) , und da in neuern Zeilen dies Ge- birge in das sdurische und cambrischc eingetheill ward, ei klai te ich es, nach sorglàltiger Vergleichnng der im cstlilandischeo und englischen Gebirge eingeschlosse- nen Versteinerungen, fur das sdurische Sy stem ll \ gleich der von mir lange vorher 18 ) am Sbrulsch beiKaraenez- podolsk beobachleten 19 ) Formation; our die uiiltlern, nichl die unlerslen Schichlen 6ind um Pawlowsk uod Reval entwickelt, nnd die ganze Formation eihebt sich zu einer weit geringern Hohe, als die dir verwandle in Eng- land, ist jedoch nirht minder reich an lossilen Thierresten. Dies sind auch die beiden merkwiii digsten Landstriche, in denen wir im europaischen Russlande das silurische Schichlensysteni anstehend beobachten ; allein ich glaube jetzl noch einendritten hôchst merkwuidigen und sehfweit im Sùden Russlands gelegenen Punkt zu jenen beiden hin- zufiigen zu kônnen. Der so ganz isojirt stehende Bogdo, im Osten von Tschernojar an der Wolga, ist, wie ich dies schon neulich andeuiele 20 ), siturisch. Ich will hier meine nàhern Grùnde anlùhren, da es offenbar hôchst auiïallend erscheinl, einen sovollig isolirt slehenden siluri- schen Kegel ûber jene weite Ebene hervorragen zu sehen. ! allas erwàhnl ztieist in seiner treffli hen Schilde- rung des Bogdo der Versteinerungen seines Kalksleins; er nennt ein Amnionshorn 21 ;, das er dort iand L. v. Bue h 22 ), der diesen Ammoniten des Bogdo, zuerst ge- nauer unteisuchte, abbildete und beschrieb, nennt ihu Amm Bogdoanus, >>bgleich ihm die Zàhnchen der Lo- ben sowohl, wie der Sàttel lelden. Daher kann er auch eben so wenig als Ceratil aulgeslellt und milhin jener Kalkslein auch nicht Muschelkalk genannt werden, wo- f'ùr ihn il. v. Buch 25 ) erklârt. Ein deutlicher Orlho- ceialit, den H. Goebel von dorther mitbrachte und mir zur Untersuchuug mittheilte vviderlegt nicht nur l6 j S. Karslen's Archiv fiir Minéralogie. Bd. ÏI. Heft I. Berlin 18,50. pag. 176. und in meinen obs. geogn. per Ingriam. Casani. 1825- 17 ' S. meine geognost Uebersicht von Esthland unddenNach- bargegendeni, in Brielen an Prof. Bronn, dat d 24 Nov. 1839 u d 12- Januar 1840 in Leonh. u. Bronn's N. Jahrb. fur Géologie u. s w. 1840. Heft IV pag. 421. und ùber das silurische Sc.hichtensysteiii in Esthiand, in der Zeitschrift fiir Natur- und Heilkunde der medico clnrurg Acad. zu St Petersburg. 1840. 18 ) In der naturliistoriselien Skizze von Volhyn. und Podolien. Wilna. 1830. 19 ) In meinem silunschen Schichlensysteme von Esthland 1. c. pag 16. 2°' Im Bulletin scientif de l'Acad de St. Petersb T. IX. Nr. 8. 1841. 21 ) S. Beise durch das russische Reich. St. Petersb. 1801. Bd 3 Buch 2. pag. 668 2Î ) Explicat. de trois planch. d'Ammonites. Pl. H. Fig. 2. a b. c. * 3 t In Beitrâgen zur Bestimmung der Gebirgsformationen von Russiand, pag 98. 3"»7 Bulletin scientifique. dièse Ansicht, sondera unterstûtzt meine Annahme,, dass den Bogdo ein silurischer Kalkstein bildet, auf's voll- kommenste. Neben diesem Oi thocei atiten, der dem Or thoccratites i>agï/iatus Schiotlh. von Esthland auftallend gleicht, aber tief im Kalksteine verboige.n ist, liegt noch eine zweite Muschel, eine ganz deulliche Orbicula rlepres- sa 2i ) des esthlàndischen silui-isclien Kalksteins. Wir ha ben also unter 3 fossden Thierresten 2 ganz deutlich, siln- rische, die als besondess bezeirhnend fur das esthlàn- discbe System gelen; aber es feblt auch nich' an einer verwan Iten Ceratilen-Form in Esthland, die mit jener Ammonilenartigen Schnecke zu vergleiehen ist;, ich babe von meiner dicsjàhrigen geognostiscben Untersuehmig Estblands eine hôchst merkwûrdige ceratitenartige, viel- kammerige Schnecke mitgebracbt, die selbst die HH. Murcbison und Verne:uil bei ihrem diesjàhrigen Be- suche meiner Sammlung anfangs fur einen Ceratiten hiel- ten, und die inihren Sàtteln und Loben eben so ungezàh- nelt ist, wie der Bogdoamrnonil. Wegen des Mange 1 s dièses wichligen Merkmals kann ich die Gailung nur als Cly- nienia bestimmen und bin geneigt, auch den Bogdoam- monit dalùr zu hallen, wenn der Sipho ventral wàre, wie sich dies wohl erwarlen làsst In diesem Falle wùrde auch die Cljmcnia des Bogdo auf silurischen Kalkstein schliessen lassen. Da H. v Buch dièse sehr zierliche, flachgedrùckte Cljnienia Bogdoana so genau und schon abgebildet hat, so will ich bier nur noch einige Worte ùber die bei- deu andern silurischen Versteinerungen folgen lassen. Der Orthocerat.ites vaginatus ScUotth. zeigt ùber dem marginalen Sipho eine deutliche wellenfôrmige, ùbrigens glatte Schale, an der Rùckenseite , die allein aus dem Sterne hervortritt, wàhrend der iibrige Theil vôllig von ihm unischlossen ist; man unlerscheidet etwa 22 Kam- mern, die ziemlich schnell an Dicke abnehmen und da- ller nach dem Ende hin allmàlig schmâler werden; bei einer Lange von 4 Zoll ist der Orthoceratit oben einen Zoll breit, bei einer Dicke des Sipho von 5 Lin.; in derMitte ist jener dagegen 1 Lin. breit, bei einer Dicke des Sipho von 4 Lin., wàhrend am untern Ende der Sipho nur 3 Lin. dick erscheint, und an dieser Stelle die Dicke des Orthoceratiten selbst nicht deutlich ist, da er. hier vom festen Gesteine ganz und gar umschlos- sen wird. Der Sipho ist ùbrigens nicht ganz rund, son- dera von -vorn nach h in le n etwas breiter als von einer **) Im silurischen Schic lit ensy sterne Esthlands pag. 110. Ich kenne dièse Orbicula nur von Heval ; bei St. Petersburg kommt sie nicht vor; da ersetzt ilire Stelle eine andere Art, die Orlnc. untrq'ùssima, die dagegen dem estimischen Kalksteine zu lulih n schemt. Seite zur andern, wie das auch in der esthlàndischen Art der Fall zu sein prlegt. Die Hôhe der Kammern betrâgt etwas ùber 3 Lin. und der Sipho ist ganz mil krystallinischem KalkspUhe angefiillt. Die Oberflàche der nur an einzelnen Stellen erhalte- nen Schale ist glalt nnd zeigt nicht die sonst chafak.te- rislischen leinen Querstreilen des Urthoceratites vagina- tus; sie ist hier wellenfôrmig vertieft, da sich die Schale da, wo die Scheidewànde bemerkt werden, erhebt und sich dann wieder sn der in- nern, nie von der àussern Se te beobachtet; am hàu- figsten findet sich der Abdruck allein, ohne die Schale Die Breite betragt nur 4 Lin. , wàht end dieselbe Ar^ aus Esthland meist grosser zu sein pflegt. Die Steinmasse, die beide Versteinerungen einschliesst, gleicht ganz auftallend dem silurischen Kalksteine Eslh- lands Der graue Kalkstein des Bogdo ist ebenso f'ein- splitlrig im Bruche, sehr fest und hart, aber dabei sehr quarzreich. Eine Menge microskopisch kleiner Quarz?- kôrner durchsetzen ihn nach allen Bichtungen und zei- gen hin und wieder zwischen sich sehr kleine Schw elel- kieskrystalle, die jedoch meist in Brauneisenstein ùber- gegangen sind und zuweilen in kleinen Gruppen an einander gereiht erscheinen , wie dergleichen Krystalle sehr oft im esthlàndischen Kalksteine vorkommen. wàhrend dagegen der Kalkstein von Odinsholm sehr quarzreich ist. Etwas anders sieht der Mergelkalk des Bogdo ans. auf dem auch einige andere Muschelreste vorkommeu: er ist im Innern sehr fest, krystallinisch dicht und hart. und zeigt einen slarken Krystallglanz, vorzùgbch an den Slellen, wo kleine Drusen von Kalkspathkrystallen m ihm bemerkt werden ; in diesem krystallinischen Ge- liige liegen ausseidem dicht gedrangt eine Menge feiner Muschelscii3len, deien bteinkerne au< seinei Oberflàche voikomnien. ùhereiuander , grade so wie die vielen fei- nen Tribolitenschddei m dem. silurischen Kalksteine 339 Bulletin scientifique 340 von Odinsholm und Pawlowsk inné liegen uud ihn ganz zusammensetzen. Die Oberflâche des Kalksteins vom Bogdo ist dagegen mergelartig und wird daher von der Luft leichl angegriffen und zerstôrt; deshalb sind die auf ihm liegenden Steinkerne eines Mytilus und einer Cypricardia slark abgerieben und nur wenig deutlich. Beide Gattungen finden sich auch ina silurischen Kalk- steine von Esthland , wiewohl in andern Arten. Der Mytilus isl besonders ausgezeichnet durcb seine Grosse; bei einer Lange des Steinkerns von 3 Zoll 4 Lin be- tragt seine Breile etwas ùber 2 Zoll, wâhrend die Hôbe gegen 8 Lin. ansteigt. Der Gestalt nacb gleicht die Art einigermassen dern M. planus von der Insel Odins- holm, nur dass die Muschel viel gewôlbter und grosser isL Die Schale an sich war sehr fein, daher ist sie meist ganz aufgelôst und verschwunden 5 sie verlâuft in einen spitzen , nur wenig nach einer Seite gebognen Wirbel, wàhrend der von ihr abgekehrte bintere Rand sich , vorzùglich nach oben , stark ausbrcitet und als- dann nach dem untern Rande hin allmàlig \erschmâ- lert; nach diesem Rande hin ist die Muschel an 2 Stel- len etwas eingedrùckt, obgleich am Rande selbst keine Einbuchl bemerkt wird. Die Muschelschale ist zu- gleich sehr fein concenlrisch gestreift. Die Schalenhohle, die sehr stark gewolbl war, hinterliess auch einen sehr grossen hohen Steinkern, dessen grosser Muskeleindi uck in seiner Milte bemerkbar ist. Nicht minder haulig sind die Steinkerne von Cypri- cardien in dem silurischen Kalksteine von Esthland und Kamenezpodolsk ; die vielen kleinen Cypricardien des Bogdo, die der Avicida socialis nur entfernt gleichen, da sie durchaus keine Flùgelfortsâtze am Schlosse zei- gen, bilden stark abgeriebene Steinkerne, die in grosser Zabi uni jenen Mytilus umherliegen -, weit mehr glei- chen sie der Arca prisca Goldf. vom Uebergangskalke in Schlesien; nur ist der Schlossrand ganz wie bei n Goebel selbst gefunden worden ist be- stehtans einem feinkôinigen Kalkschiefer; der Kalkstein ist weissgrau, fest und bricht in ziemlich grossen Fliesen, welche ganz voll Erhôhungen und Vei tiefungen, als un- deutlichen Spuren veisteinei 1er Schalthieie sind. Grade so stellt sich der Kalkstein Esthlands dar; auch er bricht leicht in tafelformige Fliesen , die ihn grade so sehr zum Trottoirbau empfehlen. Unlei diesem Kalksteine bildet den grôssten Theil des Berges ein ùber 22 Klafter màchtiges Flôz loseu Mergels oder mit Sand vermischten Thones, der meist roth von Farbe, mit weissen und grauen. oft auch un- ten sandigen, nach oben kalkigen Lagen wechselt, grade, wie auch die untern Kalkschichten Esthlands Thon und Sand aulhehmen und vôllig merglig oder sandig wer- den. Der Thon zeigt sich in Esthland oft als Thon- oder Brandschiefer, wie er jedoch am Bogdo nicht vor- zukommen scheint , wiewohl obeihalb Kamenoijar eine kleine Kette von Thonschiefer ansteht , die sich nach Pallas in den Bogdo lortsetzen soll. Pallas erzàhlt vom Bogdothone, dass er vom Regen- und dem Quell- wasser oft ausgewaschen wird und an vielen Orten Hôh- lungen zeigt, in die man, wenn die Decke bricht, oft ") I. c. pag. 668. 2S ) Reise in die Steppen des sùdlichen Husslands Bd. II. Dor- pat 1638. pag 184. 541 Bulletin scientifique. 542 bis an rlie Hùften einsinke. Auf dièse Art exislirte dort damais eine grundlose Kluft, Bogdoin-Kùndâ , die Pal- las ausfùhrlich beschreibt. Unter '!i < j,em Kalkmergel lîegt ein grauer, grober, kleine Kieselstùcke enthaltender Sandstein, der oft schief- rig erscheint. Der Sandstein, der eine Menge kleiner runder Hôh- len wie in Esthland enthàlt, zeigt sich jedoch nur mit seinem ôstlicben l ande, der, wie Pallas bemerkt, hauptsàchlicb das grosse, dem Hauptrùckeu parallel lau- fende RifF bildel, und stùrzt sicb dann unter einem Win- kel, der, wegen der sicblbaren Zerstùrzung der Lager des ganzen Berges, von 35 bis 4i° abândert, unter den Berg nacb Westen, so dass offenbar dies silurische Fel- senriff der Erbebung des grôssten Theils der Uralkette voranging und wahrscheinlich gehoben wurde, als der Diorit in der Nâbe von Bogoslowsk das dortige silurische Schichiensyslem steil aufricblete. Die dazwischen lie— gende Uralkette ist dagegen viel neuern Ursprungs und je hôher man dem Hauptkamme des Urals kommt, desto jùnger scheint seine Erhebung zu sein. Es f allt gleich in die Augen, sagt Pallas 27 ^, dass die Aushôhlungen der Sandsteine durch keine andere Ur- sache, ah durch die Gewalt der anspûhlenden Wellen zu einer Zeit, da die umliegende Steppe noch See war, haben bewirkt werden kônnen : denn dièse Aushôhlun- gen zeigen sich nicht an der ganzen Hôhe des Absatzes. Unter dem Sandsteine zeigt sich auf der entgegengeselz- ten Seite gegen die Steppe hin ein feiner, mit einem hoch- rothen, stark fârbenden Mergel gebundner Sandschiet'er. Ohne Zweifel erstreckte sich schon in historischen Zeiten das kaspische Meer, wof'ùr selbst Strabo's 28 ) Schilderung spricht, bis zum Obschtschei Ssirt, und zog sich von dem ganzen nôrdlichen Lier zurùck, als sich dièse Kùste plôtzlich hob, wolern nicht eine allmàlige Hebung, wie an der Ostkùste Schwedens, eher anzu- nehmeu wâre. Dass ùberliaupt eine Hebung des ganzen Landstriches, und nicht ein Sinken des kaspisehen Mee- res selbst, die Ursache vom Zuimktreten des Meeres war, geht daraus hervor, dass nirgends an der Sud- und Westkùste, nicht einmal an der Oslkùste, die noch jetzt im kaspisehen Meere lebenden, allmàlig jedoch ausster benden Muscheln im Flugsande bemerkt werden, wie sie sich uberall an der Nordkiiste im Lehmboden, selbst nordvvârts von Zaritzyn und dem Eltonsee. zeigen. a?) 1. c. pag. 670. *•) Nach Strabo war das kaspische Meer nur ein Busen des nôrdlichen Ozeans, s. meine alte Géographie des kaspisehen Meeres. Berlin. 1838. pag. ZI. Pallas sucht zwar das Vorkommen jener Muscheln des kaspisehen Meeres so weil nordvvârts aus der Sen- kiuig des Meers herzuleiten, und diess mit dem Durch- bruche der Dardanellen in Verbindung zu bringen; al- lein dann mùssten die Spuren dieser Senkung an alleu Kùsten des Meeres, und nicht allein an den nôrdlichen, aufzubnden sein , was mir wàhrend meiner Reise an den andern Kùsten des Meeres nicht gelungen ist. Am Fusse der Sûdwestspitze des Bergriickens des Bugdo zeigen sich endlich viele Erdfâlle 29 ) und grosse Gypsbrùche, die sich gegen 4 Werst siïdostlkh und ôsllich fortselzen und wahrscheinlich im Devonischen Système zu suchen sind, das hier, wie in Liev- und Esthland, das silurische deckt. Hier bemerkt man eine zahllose Menge kleiner Hùgel, grôssere und kleinere Erdfàlle, m weleben uberall dichter Faser- und Blàtter- gyps, in einigen auch ein weicher Alabaster zu Tage ansleht, und die mit tielen Hôhlen versehen sind, so dass der Boden unter den Fusslritten der Pferde hohl ertônt. Nordwàrts vom Bogdoberge liegt der grosse Bogdo- salzsee, in dem sich alljàhrlich die Salzschichten absez- zen; die oberste besitzt meist */ 2 Zoll Dicke; spàterhin im Sommer w ird die Dicke von l L auf 2 3 Zoll ver- mehrt^ die ùbrigen dai unter liegenden Schichten zei- gen nur eine Dicke von i — 2 Lin., da im Frùhjahr und Spatherbst, wo sich das atmosphàrische Wasser im See sammell, der grossie Theil wieder aufgelost wird. Das Ufer besteht aus einem gelben Lehm, oben mit einer i^age Sand bedeckt, in weicher hàurig Muscheln des kaspisehen Meeres vorkommen. Auch dieser Salzsee iin- del wahrscheinlich seine Quelle im Devonischen Système, gleich der unversieglichen Salzsoole von Staraja Kuss' am Ilmensee, die in demselben Système ihren Ursprung nimmt. Nordôstlich vom grossen Bogdo liegt der kleine Bogdo, der aus denselben Schichten besteht; er bildet mebrere Bergrùcken von geringerer Hôhe, worunter die hochste sich 112 Fuss ùber die Steppe erhebt Die ostliche Ausdehnung ist steiler und es stehen dort màchtige Blôcke von einem groben bràunlichen Sandsteine zu Tage an. Auf diesen sind 2 — 3 Klafler im Durchmes- ser haltende grosse Kuppen von Kalkstein gestùrzt, die aus der Ferne Hàusern gleioheu, da sie sich mehrere Klafter ùber den Gipfel des Berges erheben. Oestlich von diesem Berge belindet sich eine kleine Jhrhohung der Steppe, auf der man ebenso w ie am grossen Bogdo eine Menge dicht neben einander vorkomniendei. giôs- serer und kleinerer, gypshaltiger Erdlâlle b em<-ikt * 9 ) Goebel's Reise 1. c. Bd. I. Dorpat. 1837 p 1\1 w » 1 ^» Bulletin scientifique. 344 31. UEBER Dit YERSCHIEDEJNEW ArTEN VON BaLSAM- PAPPE1N, WELCHK HIER CLETIVIRT WEKDEN. Von F. E. L. FISCHER. (Lu le 5 novembre 1841). Es ist auffallend, dass unsere Kenntniss mancher der Baume und Straucher , welche wir tâglich vor Augen haben, ausseroi dentlich un\ ollkommen ist, und dass die verschiedensleii Ansichten ùl)cr die Identitàt der Arien unler den Pilai izenforschern herrschen. Gerade die ge- meinslen Baume geben zu diesen Yerschiedenheilen der Ansichten Vei anlassung : die Vereinigung oder Tren- nung der Stiel- und Steineiche , der europàischen Lin- den, der Birken. sind davon ein sprechender Beweis, und eine ûblé Complication der Synonyme ist die un- vermeidliche Fol'ge So herrschl auch nicht geringe Veiwirrung in Betreft" der Balsampappcln, welche neuer- lich in Herrn Spach's Monographie von Populus*) wiederum charakterisirl worden sind. jedoch nur un- yolTkonunen , da die Russischeu Arien dem Verfasser niclit binlànglich bekannt waren. So wenig ich, bei dem Mam>el an Kenntniss der Fructification dieser Baume, auf Vollstàndigkeit Anspriiche machen darf, so halte ich es doch nicht fur nnnùtz meine Reobachtungen hier niederzulegen, uni Andere, welche Gelegenheit ' haben, dièse schi'men Baume vollslàndiger zu studieren, auf den Geeensland aufmerksam zu machen. Von den meisten Arten tindet man nur mànnliche Baume angepfianzt; man verwirfl leider die vvcibîichen Baume, weil die Kàtzchen und die Saainenwolle beim Reifen der Friichte die Spazierg.ïnge verunreinigen ! Wahrscheinlich wer- den die Friichte gute. geniigende Unlerscheidungsmerk- male der Arien daibieten Ich will suchen die sieben verschiedenen Fnrmen. welche hier cultivirt werden, zusammenzustelien und zn characterisiren Zwei Arten derselben sind Bùrger der Flora Russlands, Populus lau- rifolia Lcdeb und P. suovoleus Fisch., oh die andern aile nordamei ikanis. hen Lrsprungs sind, wage ich nicht zu entscheiden Eine Ait, welche ich in der Aufzàh lung nicht auslassen darf. bildet gevvissermaassen einen Cebergang von den Balsampappeln zn den Schwarz- pappeln; sie hal von diesen lelztern die griissere Gra- cilitàt der Zwcige und dei Knospen . deren Harzgehalt und Geruch nui unbedeutend sind: von den Balsam pappeln bat sie die Blattiorm. Dièse Art, Populus pseu- dobalsamifera Frsch . tindet sich hier hàufig angepflanz', doch nur in mânnlichen F.xemplaren $ man soll sie hier aus den Revalscben Baumschulen erhalten haben. und *) Hevi-ro Pojiuloi uni imrt. Ed. Sparh. in Annales des sciences naturelles, XV. Janvier 1841 p. 28 seq hat keine sichere Kenntniss ihres Vaterlandes; sie em* pfiehlt, sich durch ihren slattlicben Wuchs und ihr lichtgn'ines, spàtabfallendes Laub Die Knospen der beiden sibirischen Arten sind ausserordentlich reich an angenehm, storaxàhnlich duflendem Harze, mil dessen Wohlgeruche sie im Frùhjahre die Umgegend eriùllen, und welches in Dahurien fur eine Panacée bei allen àussern Verletzungen gilt. POPULUS, sect Tacahamaca. i. Populus balsamifera Linn. (ex parle) et auctt. excll Pallasio. Michaux fil. arbr. forest). Vol. 2. t. 98. P. 1. Duhamel arb. ed. Michel. Vol. 2. t. 50? Spach 1. cit. p. 53. Loudon arborelum Vol. 3. p. 16T3 (ex parte). Arbor magna, pyramidalis, laete crescens, laete virens. rarnis teretibus, cinereis, adultis crassiusculis, gemmis tumidis, balsamo rhenm olente scatentibus Stipialae aculae, patentes, balsamifluae. Petioli 1 in arboribus adultis longi, dimidia ipsius foin disci longitudine, tereliusculi, sulco aperto, ad ipsura apicem magis depresso, percursi; in turionibus juve- nilibus, vegetioribus, pro disci longitudine mnlto bre- viores. Folia erecto-patentia, plana, satis heteromorpha \ arboris adultae oblonga, acuminata , basi plerumque brevi spatio attenuata, numquam cordata; nunc trinervia, nunc quinquenervia, nervis lateralibus multo tenuiori- bus, nunc vero triplinervia ; margine erenata, crenis depressis, in foliis majoribus nunc duplicatis, inter- dum valde obliteralis, sub apice glandulam gerentibus. Folia caeterum glabra, coriacea, supra laete viridia et lucida, subtus pallide - virentia et opaca, venis vetus- tate rubiginosis grosse reticulata. Folia turionum ves getiorum valde elongata , e basi ovata, interdum levi>- ler cordata, elongato-oblonga, acuminata. feie semper sublnplinervia Dièse isl die gewcihnliche Nordamerikanische Bal- sam pappel, welche schon lange in Europa eingefùhrt ist. Sie treibt, wie aile verwandte Arten, eine Menge Wur- zelsprossen um die alten Slàmme. Die Abbildung in der Folio Ausgabe von Duhamel ist mir zweifelhaft, der herzfôrmigen Blàtter wegen, wel- che ich hier nur an Wurzeltrieben bemerkt habe. 2. Populus tristis Fisch. P. candicans hortorum nonnullorum et fortasse Willde- nou ii. Arbuscula mediocris. distorta, nigricante et fere lugubri aspectu, ramis teretibus, crassis, fusco-brunneis , ge«a- mis tupgidis abundanter balsamifltiis, résina rhei odore. 345 Bulletin scientifique. 346 Stipulae acutae, patentes, balsaruifluae. Petioli in arboribus adullis longi, saepe dimidium disci foliorum longitudine adaequanles, debiliores et laxio- res quam in speciebus affinibus, snlco percursi aperto, ad ipsum apicem depresso-dilatato. Folia pro petioli debilitate laxa, subpendula, minus plana quam in praecedenle et saepius inagis minusve con cava atque undata , ovata, plerumque cordata, acumi- nata, acumine vero minus elongato et minus acutalo quam in specir praecedente, basi ad petioli insertio- nem saepe brevissime cuneata; rarissime occurrunt singula folia, caeteris intermixta, oblonga et fere ob- longo-lanceolata. Nervi baseos quinque, laleralibus multo tenuioribus; margo folii grosse creuatus, crenis interdum duplicatis, subincurvis, numquam ita ob60- letis quam in specie praecedente. Folia glabra, exi- mie coriacea et firma, supra lucida, atrovirenlia, sub- tus albido-virentia. opaca, grosse- et vetustate rubi- ginose-reticulata. Folia lurionum vegetiorum il lis ra- j morum vegetiorum consimilia, at majora . profiuidius , cordata. crenis majoribus. Die Willdenowsche Beschreibung von Populus can-j dicans passt sebr gut auf dièse Art, und ein Exemplar derselben, welches der verstorbene Leibmedicus Pott in Braunschweig von Willdenow empfangen hatte, ge I bôrt ganz gewiss unserer Pflanze an, und nicht derjeni- gen, welche wir fur P. candicans annehmen. Sie zeich- net sich vor allen andern durcb die oben sebr dunkeln, schwarzgrùnen Blàtter aus. deren fast bângende Stellung ibre ganze Qb rflâcbe dem Vorubergebenden zeigl, und sichdadurch auffallend, aul den ersten Blick und scbon von ferne, von allen verwandten Arten unterscheidet Keine derselben ist so reich an Harz als dièse. Trockne Exemplare sind aus Sitcha eiiigeschickt w rden. ". Populus longifolia Fisch. Arbor juvenilis eleganter pyi amidalis, intense - virens, ramis strie tiè, fastigialis, patenti-erectis, teretibus, fusco- brunneis; gemmis satis tumidis, resina-n rhei odore abundanter fundentibus. Stipulae acutae, patentes, halsamifluae. Petioli brèves, disco folii sextuplo breviores, firmi, tere- tiuseuli, 6ulco aperto a basi ad apicem percursi. Folia erecta, plana, oblongo-lanceolata aut lanceolata, versus apicem sensim attenuata et ipso apice obtusa, interdum basi acutata, quintuplinervia, venis disci pri- mariis eximie arcuatis, margine arcte crenata, crenis glanduliferis , glabra, supra intense sed vivide-viridia, subtus pallidrora et tenuiter relicu'ata; folia turionum juvenilium omnino lanceolata et penninervia. Voia dieser Art faud icb mebrere jonge, 18 bis 20 Fuss Lobe Bàumchen in dem Gorenkischen , Gràfl. Ra- sumowskyscheu Garten bei Moskwa. Man wusste nicht, woher sie gekommen waren. Die kuizgestielten Blatter unlerscbeiden sie von allen andern amerikaniseben Arten. 4. Popidits candicans Ait. hort. Kew? Micbx. arb. foresL 2. tab. 98. f. 2. Spach. 1. c. p 33. Arbor subpyramidalis , laete-virens , ramis teretibus, in arlïoribus adullis crassis, fuscescentibus , gemmis tur- gidis scatentibus résina, rheum redolente. Stipulae patentes, acutae, halsamifluae Petioli arborum adultarum longi, dimidium longitudinis disci foliorum adaequantes, non raro superantes, sulco valde aperto a basi ad apicem percursi. Folia patentia, plana, e basi leviter cordata lalo-ovata aut fere ovalo-orbicularia, breviter acuminata, exqui- site quinquenervia, grosse et depresse - crenata , crenis glandulam minutam, niterdum obliteratam foventibus Dantur folia ovato-ohlonga, imo subrhomboidea; cae- terum omnia glabra, coriacea, supra laete- virentîa et nitida, subtus pallidiora et opaca, tenuius-reticulata et vix ac ne vix quidem vetustate rubiginosa. Folia tu- rionum vegetiorum mihi ignota. Man findel diesen Baum jetzt hàufig um Petersburg angepllanzt. Ohne Autopsie der Originalpflanzen des Kew-Gai tens und des Willdenow'schen Ilerharium làsst sich die Synonymie fur dièse Art nicht mit Gewissheit feststellen. So viel ist ausgemacht, dass das Michaux'sche Gilat hierher gehort. 5. Populus pseudohalsamifera Fisch. A.rbor magna, pyramidalis, laete- vit ens , rami leretes, subfastigiati, in adultis quoque graciles, gemmis muniti gracilibus, balsamo parco ohductrs, odore debili. Stipulae rn vivo non observatae, in sicco videntur ap- pressae. Petioli longi, interdum disco folii vix breviores, tere- tiusculi, tenues, sulco aperto a basi ad apicem pmducto. Folia patentia, plana, in arboribus adultis ovata aut etiam orbiculari^ovata , breviter acuminata, interdum levissime cordata, non raro quoque ad basin subeu- neata , quinquenervia, saepe pari tertio tenuissimo nervorum accedente , creberrime et tenuiter crenata, creuis glandulam minutissimam obtegentibus ; glabra, supra laete viridia , subtus albidiora, non absque omni nitore , minutim reliculata. Folia turionum vegetiorum brevius, sed minime breviter petiolata, ovato- oblonga. Durch die Form und Nervatur seiner Blâtler is die- \ 347 ser, jetzl sehr hàufig um Petersburg angepflanzle Baum kaum von P. candicans zu unterscheiden ; doch machen ihn seine weniger lederartigen , heller grunen Blàtter, seine diinnen Zweige und Knospen nnd der geringe Gehall der letzlern an einem kaum so s'ark wie bei Populus nigra riechendem Balsamharze sogleich kennt- lich. Bei genauer Untersuohung der Fructification môchte dièse Art vielleicht als zu einer andern Section gehô- rig sich zeigen. Ueber ihr Valerland isl dnrchaus keine Angabe bekannl , nur isl es, nach ibrer Haufigkeit in Petersburg, und ihrem frùheren Nichlvorhandensein in Moskwa, wahrscheinlich, dass man sie aus dem Auslande und nicht aus Sibilien bekommen bat. Ueber die Sy- nonymie dieser Art habe ich nicbts auffinden kônnen. 6. Populus laurifolia Ledeb. Fl. altaica Vol IV. pag. 297. Ledeb. Icon. tab. 479. Spacb 1. c. p. 33. P. bal- samifera Pallas Fl. Ross. Tab. XLI. fig. B. Arbor excels?,. pyramidalis, laele virens, ramis eximie angulatis (angulis tribus a basi singulorum foliorum decurrentibus), griseis, arboris adubae crassiusculis, Gemmae lumidae, balsamuni styracis odore fundentes. Stipulae erectae, mucronatae, balsamifluae. Petioli inferne teretiusculi, versus apicem compressi, an- guslissimo sulco percursi, brèves, disco folii a dimidio usque ad sextuplum breviores, foliorum cordatorum plerumque breviores, foliorum oblongo-lanceolatorum longiores. Folia arborum adultarum plana, nunc oblonga, imo lan- ceolalo-obbnga et ad basin attenuala , nunc ovato ob- longa. basi rolundala aut cordata, acuininaln , acula, triplinervia, pari nerv..rum tenuium saepe ad latera accedente, crebre et minutim crenata, crenis eximie glanduliferis ; adulta glabra, salis firma, laete viridia, subtus pallidiora, non opaca, reticulata. iVervus mé- dius versus pelioli insertionem parum dilatatus. Folia turionum vegetiorum saepe undulata- Capulae verrucosac Spécimen a Mardovkin e regionibus Altaicis allatum foliis gaudet exacte et laie ovatis (1ère Hibisci syriaci}, quintuplinerviis, grosse-crenalis. Dieser sehr zu empfehlende Baum ist erst seit Lede- bour's Beise nach dem Altai in die Gàrlen gekommen; er scheint nach Osten nicht t'iber die Allaische Région hinauszugehn, und seine westliche Grànze isl unbekanni; er ertrâgt die stàiksten Frôste. Pallas fasste dièse und die folgende Art, in Verbindung mit der amci ikaniscben P balsamifera, als Eine und dieselbe Species auf. 7. Populus suaveolens Fisch. P. balsamifera Pillas fl. Ross tab. LXI figura pri- maria, et lit. A. et C. Loudon arbor P. balsamifera 4 intermedia et P. balsamifera 5 suaveolens. V 1. III. p. 1674. Arbor apud nos mediocris. pyramidalis, in Daburia se- cundum Pallasium frulex, aspectu cano-virens, ramis lerelibus, griseis, arborum adultarum crassis. Gemmae tumidiusculae, balsamo grato styracis odore scatentes. Stipulae obtusae, appressae, balsamifluae Petioli brèves, ab una tertia ad unam sextam disci fo- liorum partem lo igitudine, supra planiusculi et sulco valde aperto exarati. F.dia patenti-erecta , quam maxime heteromorpha, ob- longa, suborbiculari-rhomhea, ovalia, ovato-elliptica, ovata, apice brevius aut longius aculata, îpsa basi ro- tundala, nunc leviter et exactissime, nunc latius cor- data; quintupli-saepe septuplinervia, nervo medio ver- sus petiolum, praesertim ad exitum nervorum supra- basilarium dilalato; crebre et minutim crenata, crenis eximie glanduliferis et saepe duplicatis; glabra, supra opace viridia, subtus albidovirentia , nec omni nitore expertia, reticulata. Folia turionum radical ium saepe lanceolata, utrinque attenuata tola penninervia Die Hauptfigur auf der 6isten Tafel von Pallas Flora Rossica (Loudon 1. c. Populus balsamifera 4. interme- dia) ist von einem Zweige eines àlleren Baumes genom- men; das Originalexemplar zu Pallas's Zeichnung be- findet sich in meiner Sammlung und dient zum Beweise, dass die beiden von Loudon aufgefùhrten Formen einer und derselben Art angehôren Das graue Ansehen dièses Baumes scheint ihn auf den ersten Anblick nichi sehr zu empfehlen, allein der aus- serordentlich angenehme Benzoë- odcr Storax -âhnliche Geruch, den ei, besonders im Frùhjahre, verbreitet, ist etn hinreichender Ersatz fur den Mangel des Glanzes und des lebhaften Grùns seiner Blàtter. Sein Vaterland ist das ôstliche, transbaikalische Sihirien. Ob die kamt- schatkische Balsampappel hieher gehorf , oder eine be- sondere Art ausmacht, ist mir unbekannt, Exemplare habe ich von dorther nicht gesehen Ein einzelner Zweig, welchen Langsdorf zwiscben Ochotsk und Irkuîzk ein- gelegt hat, zeigt lângere Blàtter und dùnnere Blattstiele, als die Dahurische Pflanze. Emis le 17 décembre 1841. Bulletin scientifique. ./*? 215. «.» ! 6. BULLETIN SCIENTIFIQUE Tome i* ^23.24. PUBLIE PAR L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT-PÉTERSBOURG. Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt- quatre forment un volume. Le prix de souscription, par volume, est d' 1 */ a roubles argent pour la capitale, de 1 roubles argent pour les gouvernements, et de l 1 /^ écus de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à St.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Académie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF. libraire, commissionnaire de l'Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'Académie, et à leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trqp volumineux; 1. Notes de peu d'étendue in extenso; 3- Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l'Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques: 6. Extraits de la correspondance scientifique; 1. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personnel de l'Académie; 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie. CONTENU: Correspondance en grec des rois géorgiens du Cakheth avec la Russie, pendant le xvir siècle. Brosset. NOTES. 32. Correspondance en grec des rois géor- giens du Cakheth avec la Russie, pen- dant le xvn e siècle; par M. BROSSET (lu le 8 octobre 1841). (Avec une planche de fac-similé.) Les premiers rapports amicaux de la Ge'orgie avec la Uussie furent, comme on le sait, le mariage du grand- prince Isiaslav Mstislavilch avec une princesse du sang royal d'Abazie (1154), et celui de la reine Thamar avec Georges, fils du grand prince André Bogoliouhskoï (1178): deux faits dont l'un s'est conservé dans les annales rus- ses , et l'autre dans l'histoire géorgienne, qui donne au prince russe le nom d'Alexis. Une pareille alliance au- lorise à supposer et fonda sans doute entre les deux nations une certaine intimité , dont pourtant il n'existe pas d'antres traces jusqu'aux dernières années du xv p siècle. Alors en effet commence à se dérouler ce drame pacifique dont l'année 1801 a vu le dénouement par l'incorporation volontaire de la Géorgie à la Russie, mais dont le prologue avait duré 509 ans , pendant les- quels les princes géorgiens vinrent d'eux-mêmes et suc- cessivement jouer leur rôle de soumission. Les événe- ments accomplis pendant ce laps de tems ne sont pas tous connus (*) , mais les documents authentiques qui s'y rapportent sont assez nombreux pour former une série considérable , qui permet de les suivre sans trop de lacunes et d'en comprendre l'enchaînement. La plu- part sont mentionnés dans les annales russes, quelques- uns dans celles de la Géorgie -, quant aux documents qui les contiennent , les uns sont en langue russe . dont plusieurs déjà imprimés , un plus grand nombre en langue géorgienne , douze en grec. C'est proprement à ces derniers qu'est consacré le présent essai-, mais comme ils ne seraient qu'imparfaitement compris , seuls et sans l'aide des autres, je me propose de réunir ici dans un seul faisceau tous les renseignements fournis par les pièces existant entre mes mains. Les matériaux dont je me suis servi sont, outre les histoires nationa- les et la Collection complète des lois de l'empire russe (LTo-iHoe coôpaHie 3aKOHOBx pucciScKOH HMuepiii), onze documents extraits des Archives centrales de Moscou, dont S. E. M. le Vice-Président à demandé et obtenu communication pour l'Académie des sciences , et les copies faites par moi, dans le même dépôt, de lettres émanées des rois et princes géorgiens Avant d'entrer en matière , je passerai rapidement en revue les faits antérieurs. (1) On peut en voir une bonne partie dans l'ouvrage intitulé OnucaHie Tpy3iH .... publié en 1802 par l'Académie ecclésiasti- que de S. Alexandre-Nevski, p. 1», sqq., ; il est aisé de reconnaître que les auteurs ont eu en main quelques pièces authentiques , mais il s'en faut bien que leur exposé soit complet. 351 Bulletin scientifique. L'unité administrative de la Géorgie, fonde'e au X e siècle par les rois Bagratides , constituée par eux forte et indépendante , élevée par David-le-Réparaleur et par Thamar à un très haut degré de gloire et de puissance, ne put résister au choc des Mongols. Ces Barbares, pour assurer leur autorité dans les vallées du Kour et du Rion , y établirent deux rois: l'un, ÎSarin Dawilh , fils de Rousoudan , régna à Kouthaïs (1222) ; l'autre, Dawith, fils de Giorgi Lâcha, à Tiflis (1240). La bonne intelli- gence qui unissait les deux cousins ne fut pas perpé- tuelle sous leurs successeurs, et dès -lors il se forma entre les deux fractions de la nation géorgienne, comme entre leurs souverains, des rivalités qui amenèrent, deux cents ans plus tard , un démembrement définitif. Ce fut en l'année 1469 que le Cakhelh ou Géorgie orientale s'affranchit du joug des rois de Karthli -, il n'entre pas dans noire sujet de dire quels étaient les droits au trône de Dawith 1 er , dont la généalogie n'est point exposée dans les mêmes termes par les historiens. Sept ans auparavant avait été sacré à Koulhajs le pre- mier roi tout-à-fait indépendant de la Géorgie occiden- tale. L'atabek d'Akhal- Tzikhé avait, à la même époque, rompu tout rapport avec le Karthli , en conservant seu- lement quelques relations de vassalité envers l'Iméreth ; la Mingrélie se reconnaissait aussi nominalement vassale de ce dernier pays, quoique indépendante de fait, et les princes du Gouria , dont le premier connu par l'his- toire géorgienne ( 2 ) mourut eu 1485 , étaient, grâce à leur éloignement, moins soumis encore que les da- dians à leur suzerain de Kouthaïs. La défection du Souaneth est de la même date. On comptait donc dès- lors en Géorgie trois rois qualifiés et quatre princes souverains, ou même cinq, en y comprenant l'Aphkha zie. Les résultats funestes d'une pareille division dans un si petit pays dépassèrent tout ce qu'il était permis de prévoir , et chacun des princes , trop faible pour se soutenir seul, dut se chercher des appuis au- dehors suivant ses convenances. Le Karthli les trouva dans ses maîtres persans , Akhal-Tzikhé embrassa l'islamisme du rit turk , le Gouria ( 3 ) et la Mingrélie flottèrent entre les sultans et les grands - princes j l'Iméreth , opprimé (2 En effet on trouve le titre de Gouréli en 1370 dans la Chronique de Trébisonde, par Michel Panarète, V 44 ; v. Hist. du B.-E n. éd. t xx, p 502. (3) Pour ce pays nous n'avons point de documents, spéciaux , mais il y eut de sa part des démarches faites du côté de la Russie , qui sefont mentionnées plus bas, dans un rescrit du ,-ar Féodor Michaïlovitch (1641). 552 par les Turks , se retourna vers la Russie , et le Ca- khelh se jeta en suppliant dans les bras de celte der- nière , pour échapper aux étreintes du Karthli et de la Perse. j Comme j'ai donné ailleurs ( 4 ) la série chronologique de l'ensemble de ces faits, je ne m'appésantirai ici que sur ceux concernant le Cakhelh. Si la faiblesse des rois de Cakheth les porta à re- chercher la protection russe , la puissance des grands- princes fut le véritable aimant qui les attira de ce côté, et comme ils étaient relativement les plus voisins des Russes, parmi les monarques géorgiens, ils durent avant tous recourir à leur appui. Aussitôt que le tsar Ivan III fils de Vasili III , dit le Sombre, se fut emparé de Ka- zan (1487) , la terreur de ses armes se répandit dans les contrées voisines du Caucase , et de toutes parts il lui arriva des ambassadeurs des peuples habitant les montagnes. Parmi ces derniers se trouvaient Nariman , Damian ( s ) et leur collègues , ainsi que Khozémaroum Chékénetz, envoyés par Alexandre roi d'Ibéi ie, en 1492, et porteurs d'une letlre remarquable par le ton humble et soumis qui y régne, mais qui cependant ne renferme encore aucune demande de protection. En 1558, une autre ambassade lut envoyée au vain- queur d'Astrakhan, Ivan IV, le Terrible: „ le prince d'Ibérie , dit l'auteur russe du HuROiioccKifi cnncoKb cité par Karamzin ^t. VI, note 416), voulut devenir no- tre sujet;" nous ne S3vons quels furent les résullals de cette démarche, psrce que les archives et les annales se taisent à cet égard. Mais quoique le souverain géorgien qui se mit ainsi en rapport avec le tsar Ivan IV ne soit pas nommé , il est certain que ce fut Léwan il de Ca- kheth , petit-fils d'Alexandre' ci-dessus mentionné; car son ambassade sera rappelée plus bas, dans un rescrit de K)4t. (4) Bull, scient t. iv , p. 290 sqq. (5) Karamzin, qui donne ces détails, T. VI, p. 230 et note 370 , remarque que d'autres annales russes nomment l'ambassa- sadeur Mourat. Nariman et Damian sont bien des noms géorgiens; quant à Khozémaroum , je ne l'ai jamais vu porté par qui que ce soit en Géorgie ; d'ailleurs Chékénetz est un adjectif, qui doit se rapporter au nom précédent, et signifie peut-être sujet du chefkhal, ou Tchétchense. Dans ce cas Khozémaroum aurait été le député d'une peuplade montagnarde , venu avec celui du roi Alexandre. Quant à ce dernier, c'est Alexandre l' 1 du nom, qui régna dans le Cakheth, après Giorgi l' 1 ", son père, de 1492 à 1511, et fut le troisième roi du Cakheth. Pour aller de son pays à Kazan , il fallait passer par les montagnes , il ne serait donc pas étonnant que les deux ambassades se fussent réunies en roule. 353 Bulletin SCIENTIFIQUE. 354 Le roi Alexandré II de Cakheth , fils de Léwan II , qui re'gna de 1574 à 1605, se soumit formellement à la Russie, comme on le voit par sa lettre cote'e du 28 septembre 1587 ( G ), et jura fidélité au tsar Fe'odor Iva- novitch, pour lui, pour ses fils Iracli, Dawilh et Giorgi, et pour les grands de sa cour: ses ambassadeurs étaient un prêtre régulier nommé Ioachim, le moine Kirille et un certain Kbourchid. La soumission et le serment du roi furent agréés par le Tsar , qui lui écrivit dans ce sens au mois d'avril 1589 ( 7 ) et le 15 mai 1592. La même année , au mois d'avril , le patriarche russe lof envoya au roi Alexandré un message par lequel il lui faisait savoir que la terre d'Ibérie était reçue sous la protec- tion du Tsar, et lui adressait en même tems des mem- bres de s«:n clergé pour réformer la discipline ecclé- siastique en Géorgie. Le document authentique relatif a cette affaire vient d'être publié par la commission Ar- chéographique, dans le tome premier des Actes histori- ques ( 8 ) en langue russe. Ainsi que le remarque avec justesse M. Oustrialof dans le tome n de son histoire de Russie (éd. de 1859, p. 93), par l'institution du patriarcat, dans la personne de lof, le tsar Féodor îvanovitch fit désormais de la Russie le centre de l'é- glise orientale , la nouvelle Rome , suivant l'expression dont se sert le patriarche lof, les pontifes de Gonslan- nople étant alors impuissants à prendre en main la di- rection suprême , et dès - lors aussi les Géorgiens du- rent tourner toutes leurs demandes relatives au culte ver> celui qui seul pouvait leur être vraiment utile. Le message du patriarche ne renferme d'autres faits que ceux dont l'énoncé vient d'être donné ; seulement nous v trouvons la date. Les noms des trois ambassadeurs d'Alexandré sont les mêmes en ce qui concerne ceux envoyés au Tsar, mais plus bas le patriarche, mention- nant ceux qui lui ont parlé des affaires ecclésiastiques , les nomme: ,, le prince Kaphlan, le prêtre régulier Ki- rille ( 3 ) et Khourchid " Tout le reste de l'acte , d'ail- (6) Bull, scient. IV, 291; aux Archives, rpyî. N. l. Le roi, en outre , s'engagea à envoyer annuellement 50 pièces de clamas persan en or , et 10 tapis ornés d'or et d'argent. (7) Aux Archives, rpy3. N. 2. (8) No 227 , p. 429 sqq. Elocjanie MocKOBCKaro naTpiapxa loua rpy3nncK0My uapw A-ieKcaHjpy , dont l'original se conserve dans la bibliothèque de Ste. -Sophie à Novgorod, No. 751. (9) Y aurait-il ici , dans l'original (p. 430) omission des mots ,,IoaxHMa Aa cxapiia," ou bien est-ce une erreur typographique? Moi-même, dans le Bull, scient. IV, 291, je m'aperçois que j'ai, par inadvertance, imprimé „le prêtre Jean et le moine leurs incomplet , se réduit à des réflexions pieuses et à des paraphrases de divers passages de l'Ecriture -Sainte. Les demandes et les besoins des rois de Cakheth au- raient dû être satisfaits par cette ambassade ; cependant en 1594 le même Alexandré en fit partir une seconde ( l0 ) adressée au même tsar, Féodor Ivanovitch, pour le prier de prendre la Géorgie sous sa protection et d'y soute- nir la religion ortho ioxe. Le Tsar envoya donc des ima- ges , des livres et ustensiles d'église , un archimandrite et d'autres membres du clergé , qui revinrent comblés d'honneurs et de présents : „ et la terre d'Ibérie com- mença à être sous la main du Tsar." L'ouvrage où sont rapportés ces faits , Houofi .«•ËTonHcen.'b cTeneHb , p. 25, ne nomme pas le roi Alexandre , mais ce ne peut être que lui dont il s'agit , puisqu'il adressa au boïar Boris Godounof une lettre cotée à la chancellerie du 11 juin 1594 ( u ), où il le remerciait des présents apportés par Ivan, l'envoyé du Tsar, lui annonçait l'envoi de son fils Giorgi à l'armée russe combattant alors avec succès sur les bords de la mer Caspienne , la trahison de deux de ses neveux ( 12 ), entrés au service de Perse, et le départ de Ses ambassadeurs , l'archevêque Antoni et le noble Khourchid. Je n'ai point retrouvé dans l'histoire russe de quelles victoires il s'agit ici sur les bords de la mer Caspienne, mais on lit dans le Hoboh .H3TonHceirb déjà cité , p. 27, qu'en 1594 le tsar Féodor Ivanovitch avait envoyé à Terki le prince André Ivanovitch Khvorokinin ( 13 ) avec Khourchid. Je trouve en effet dans mes notes Jean au lieu d<- Ioachim , mais j'ai omis le nom de Kirille , et faussement attri- bué à Khourchid le titre de moine. (10) C'était l'archevêque Antoni et Kourchid. (11) Bullet. scient. IV, 291, N. 2. (12) L'histoire géorgienne ne parle point de ces princes, mais seulement de trois frères du roi, nés d'une fille du chamkhal, et qui furent tués en combattant contre lui , ainsi que de son fils Constantiné, qui fut élevé à la cour de Chah-Abaz 1" et se lit musulman. (13) Dans le Dictionnaire géographique de l'empire russe, par Chtchékatof (Moscou 1801), sous le mot TepKH , on lit que cette ville s'appelait autrefois TiOMeHb, de ïioumenka , nom d'une des branches du Térek , à son embouchure. Le prince de Tioumi'ii s'étant soumis en 1559 à Ivan IV , on y envoya quelques sol- dats russes tenir garnison , et l'on y fit des murailles de bois , suivant l'usage du tems. En 1594, le tsar Féodor Ivanovitch, qui avait des projets sur le Daghestan, y expédia un renfort de trou- pes sous les ordres du prince Khvorostinin , avec ordre d'aug- menter les fortifications , et d'al'er en avant ; mais les Daghis- taniens s'y opposèrent. Au même tems le prince Tcherkesse Sountchoulci Kanklitchévitch fonda une petite slobode sur le bord 555 Bulletin SCIENTIFIQUE 556 des troupes pour fonder une ville sur le Kaïsou ( 14 ), dans le pays du chevkhaf, c. à. d. du chamkbal ou prince de ces contrées, et une autre à Tarki. Celle du Kaïsou fut en effet construite par le prince Volodimer Dolgo- rouki , elle était peu considérable -, mais on ne lui per- mit pas de fonder celle de Tarki. Les gens du cliam- klial , avec les Tcherkesses et les Koumouiks, vinrent assiéger les Russes et en firent périr un millier. Le même établissement fut repris eu 1599 , dans la seconde année du tsar Boris Godounof. Kn effet , d'a- près la chronique citée plus haut, p. 51 , des ambassa- deurs géorgiens étant venus se plaindre des incursions des montagnards Tcherkesses, Ivan Micbaïlovitch Bou- tourlin partit avec trois régiments pour aller fonder la ville de Tarki (**) . P a î" s du chefkhaî , celle de Tar- opposé à la ville russe , i. e. au S. Boris Godounof ordonna de s'emparer de Terki , ou de la ville Tcherkesse , de construire deux autres forts , ainsi qu'une ville et un troisième fort à An- dréeva. Micliael Féodorovitch fit fortifier Terki par l'ingénieur hollandais Klausen , suivant la nouvelle méthode, avec rempart et bouïevart en terre, en 1646 (Mémoires du règne de Pierre-le- Grand, par Nestésouranoï , n. éd. Amsterdam 1740 , III, 419). Alexis Michaïlovitch fit encore augmenter ces fortifications en 1670, par l'ingénieur écossais Thomas Baily , colonel au service russe.' Ayant reculé ses frontières au-delà de Terki, en 1122, Pierre -le -Grand fit construire le fort de la Croix, sur la rivière de Soulak , où fut portée la garnison de Terki , démantelée en 1-728, puis envahie par la mer. En 1736, par suite du traité nvec Nadir, la Croix fut abandonnée, et l'on construisit un nou- veau Terki au S. du fleuve, ainsi que Kizlar, à quelques verstes de son embouchure. (14) La ville sur le Kaïsou doit être celle qui, sur la carte de la Géorgie par Klaproth , porte le nom d'Ancien - Endéri ; (.'aurait été le premier Andréeva ou Andréevna. Les autres villes ne sont nommées nulle part que je sache. Quelques-unes de ces positions sont ainsi indiquées dans le Ktmra ôo^biueMy -/epre^y (nouv. éd. 1838), qui représente l'état de la Russie en 1627 (p. 60, 63): „A 80 verstes de Derbend, la grande ville de Tarki, à 20 verstes en droite ligne de la Kaïsou , qui sort des montagnes de la terre d'Ibérie. De Tarki à l'embouchure du Térek et à la ▼il'e de Tioumen , 180 verstes; de-là à Astrakhan 400 verstes .. Lj rivière de Tiouincnka commence à 130 verstes et finit à 20 verstes avant l'embouchure du Térek." (15) Des trois établissements ici nommés, le premier est le Terki des Russes , Tarkou des cartes européennes. Tarkali est le nom d'une rivière peu considérable qui se jette dans la mer au IV. de Tarkou, le Torkali Ozen ; la carte du major Khatof place sur cette rivière un lieu de même nom. Le Tarkou actuel , rési- dence du chamkhal , est à 5 verstes de la mer (Oôoip. pocc iua* si KanK , t. iv, p. 188 , entre les rivières Manas et Ozcn (le Tarkali -Ozen). kali , et une troisième au village d' Andréevna Roulour- lin remplit sa commission ; mais les Tcherkesses, ayant appelé les Turks à leurs secours , assiégèrent les villes avec des troupes nombreuses. Après bien des pourpar- lers de la part de l'ennemi, le brave Boutourlin , se voyant hors d'état de se défendre , obtint la permission de se retirer ; mais il fut attaque dans la steppe , il soutint un rude combat, qui coula la vie à plus de 7000 Russes, et succomba lui-même. Le prince Volodi- mer Massalski , étant allé chercher des provisions sur le Kaïsou, et n'espérant point résister avec, succès à l'en- nemi, brûla la ville et se relira à Terki. Il fut fait pri- sonnier , envoyé à Kapha , puis le sultan lui permit de retourner à Terki. Tels furent les derniers événements du xvi° siècle. Quoiqu'ils intéressent plus la Russie que la Géorgie , pourtant comme les villes en question fu- rent bâlies à la prière et en faveur des monarques gé- orgiens , on ne pouvait les passer sous silence. Cependant un nouvel ennemi menaçait Jes peuples chrétiens du Caucase, c'était le belliqueux et fourbe Chah-Abaz l' r , qui avait juré d'exterminer le christia- nisme et ses sectateurs en Géorgie, et qui, tour à tour, employait dans ce but la force des armes , la politique la plus perfide , le fer des bourreaux et le couteau in- fâme des gardiens de son sérail. Le roi Giorgi de Kar- thli meurt empoisonné par ses ordres en 160 "> ( 1G ) : Ale- Andréevna est peut - être le Nouvel -Endéri , sur l'Aktach ou Kasma , de la carte de Klaproth, Kazba de plusieurs cartes rus- ses Toutes les autres cartes russes à ma disposition placent cet établissement sur ladite rivière. Scion la Description statistique de la Géorgie et du Caucase , d'après les papiers de Gulden- stàdt publiée par l'académicien Sévastianof, S -Pét 1809, en russe, p. 8, les districts d'Endré et Iaksai composent le pays des Midjéghis ; le même ouvrage, p. 102, 131, dit que Endréeva est sur la Kazma , tandis que l'ancien Endré (uMumiri 3iupe) était sur le Koïsou. Dans sa campagne duDaghistan, Nadir ayant entendu parler de ce village, dont il reconnut le nom pour être russe , s'y arrêta dans sa marche , parce qu'il crut que c'était la frontière de Russie V. Chtchékatof, au mot Aiupueiia. Cet au- teur paraît douter que le nom de ce lieu soit russe , et dit que les Tatars le nomment Endéri. (16) J'ai publié dans le Bulletin scientifique tome IV , p. 294 la traduction russe et française d'une lettre grecque de ce prince au tsar Boris Godounof, et datée du 10 mai 7113= 1605, reçue à la chancellerie le 12 novembre 1605. L'original grec n'existe plus , à ce qu'il paraît Le roi y promet sa fille Eléné en ma- riage au fils de Godounof, et son neveu Khosro à la fille du même souverain. Or ces détails offrent quelques difficultés, puis- que Wakhoucht place la mort de Giorgi en 1603 , et ne parle ni d'une fille de ce prince ni d'un de ses neveux portant les noms qui se trouvent dans cette lettre. La date çistement, ou du moins pour le réduire au repos. Après divers combats et des succès variés , Théimouraz fut enfin vaincu àOughlis, et son fils Dawith tué, en 1648 ; (i8) Comme le titre impérial commence dans d'autres actes de ce genre , et postérieurs , par les mots „ Tsar de Moscou , " ou autres , cette remarque sur la forme n'est pas inutile (49) Les mots 6vkii (sic) *pn;KCKie, que j'ai rendus par lettres ornées , n'offrent pas un sens bien certain J'ai consulté à ce sujet plusieurs Russes très instruits, qui n'ont pu me donner de solu- tion ; d'ailleurs le mot 3^f> ' (une ligne effacée) £»a3()olf